REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 14 DECEMBRE 2011

14 déc 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 14 DECEMBRE 2011








Législatives - Les résultats au compte-gouttes. - Le Pdci conteste à Bouaké - Le
Rdr toujours en tête




 





Fraternité Matin - 

Trois
jours après le scrutin, les résultats sont donnés au compte - gouttes par la
Cei. Débuté, lundi, c'est aujourd'hui que s'achève la proclamation des résultats
provisoires d'une échéance marquée par la domination du Rdr. Et la grande
victoire de Guillaume Soro, Ahoussou Jeannot et Charles Diby Koffi dans leurs
circonscriptions. (...)





Résultats provisoires par parti  Rdr : 46,  Pdci : 29,  Indépendants : 16  Rhdp
: 4




 





..................................




 




Le
Représentant spécial reçoit une délégation de MSF




 




Le
Jour plus -

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies
pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, a reçu mardi 13 décembre 2011 une
délégation de l'Association humanitaire internationale d'aide médicale, Médecins
sans Frontières (MSF), conduite par la Chef de Mission, Ellen Van Der Velden,
venue lui parler de leurs actions sur le terrain. Au sortir de la rencontre, Mme
van der Velden a indiqué à la presse avoir discuté avec le Représentant spécial
de la situation actuelle dans le domaine de la santé en Côte d'Ivoire. « Le
sujet a surtout tourné autour de la disponibilité des médicaments à l'endroit
des populations », a souligné la chef de mission de MSF. Mme van der Velden  a,
dans ce cadre, précisé que les médicaments n'étaient pas en nombre suffisant
pour combler les besoins des populations. « Les membres du personnel hospitalier
ne sont pas tous sur place et certains centres de santé doivent être
réhabilités », a également indiqué Mme van der Velden, ajoutant que bien que le
Gouvernement soit conscient de ce problème  et fasse de son mieux, beaucoup
restait encore à faire dans ce domaine. Toutes ces informations, a-t-elle
indiqué, ont été partagées  avec le Représentant spécial. « Nous l'avons
également informé de la décision de MSF de rester en Côte d'Ivoire pour une
période de plus, même si pendant ce temps, nous réduisons notre présence dans
des endroits tels que Tabou, Daloa », a fait savoir Mme van der Velden,
précisant que MSF allait rester une année de plus à Duékoué et à Tai.




 




Côte
d`Ivoire : " Renforcement du pluralisme ", défi du nouveau pouvoir (ONU)




 




Le
Jour plus, Nord-Sud –

Le
"renforcement du pluralisme politique" constitue "un des défis" du nouveau
pouvoir ivoirien après les législatives de dimanche, à l`issue desquelles le
parti présidentiel frôle la majorité absolue, a indiqué mardi à Abidjan un
expert de l`ONU. "Le renforcement du pluralisme politique est un des défis du
nouveau pouvoir", a déclaré à l`AFP l`expert indépendant nommé par l`ONU sur la
situation des droits de l`Homme en Côte d`Ivoire, le juriste sénégalais Doudou
Diène. (...) "Je n`ai aucun doute que les autorités vont (...) tirer les leçons
des fractures politiques et ethniques et qu`ils savent que c`est le pluralisme
politique qui est le fondement le plus solide pour le renforcement de la culture
démocratique", a ajouté l`expert. Il a jugé par ailleurs "fragile" la situation
des droits de l`Homme dans le pays. "L`insécurité est encore là, les armes
circulent, des groupes non identifiés circulent". Et "un certain nombre
d`acteurs ont pu aller dans des pays voisins et font des déclarations critiques
et incendiaires. Une opposition radicale existe encore à l`extérieur et
peut-être à l`intérieur", a ajouté M. Diène. Des ultras du camp Gbagbo se sont
réfugiés au Ghana voisin mais aussi dans d`autres pays d`Afrique de l`Ouest. (...)
Selon l`expert nommé par l`ONU, "la reconquête de l`espace régalien de l`Etat"
via les préfets, gendarmes, policiers et douaniers, "est fragilisé par un manque
de moyens". "Des préfets n`ont pas tous les bureaux dont ils ont besoin et il
n`y a pas de prison du tout". "D`une manière générale, la police et la
gendarmerie n`ont ni véhicule ni arme, ni moyen de communication. S`il y a des
exactions, ils doivent demander aux FRCI" (Forces républicaines de Côte
d`Ivoire), la nouvelle armée dans laquelle les ex-rebelles pro-Ouattara jouent
un rôle-clé. "Il y a une certaine bonne volonté des gens des FRCI pour céder
l`espace de l`appareil d`Etat qu`ils contrôlaient depuis longtemps. Mais à un ou
deux endroits, il y a de la résistance", a relevé le juriste. (...) M. Diène a
achevé vendredi une visite de cinq jours en Côte d`Ivoire, au cours de laquelle
il a notamment rencontré le président Alassane Ouattara et le Premier ministre
Guillaume Soro. Il doit rendre son premier rapport à l`ONU avant la fin de
l`année. Sa première visite avait eu lieu en novembre. [...]




 





Laurent Gbagbo et Damana Pickass absents -

Mais
pourquoi les résultats tardent ?




 





L'Intelligent d'Abidjan –

Les
Ivoiriens se sont exprimés le dimanche 11 décembre 2011 pour désigner leurs
députés. 72 heures après l'accomplissement de leur devoir citoyen, les résultats
ne sont pas encore rendus publics. Laurent Gbagbo transféré à la Haye et Adia
Damana Pickass en exil au Ghana, qui accuser aujourd'hui quant à ce grand temps
mis pour proclamer les résultats de cette élection ? L'indignation et la
déception enflent dans les foyers ivoiriens. (...) Invité sur le plateau de RTI1
avec l'animateur Thomas Bahinchi, M. Bamba Yacouba, porte-parole de cette
institution a évoqué trois raisons. La première est que tous les résultats
acheminés de l'intérieur du pays par les Commissaires locaux de la CEI ne sont
pas encore tous passés au scanner de la consolidation des commissaires centraux
à Abidjan. Autre raison avancée, le transfert des procès-ver- baux des bureaux
de vote et des résultats provisoires proclamés par les CEI locales se font par
des per- sonnes physiques. Qui utilisent tous les moyens à leur bord pour
l'acheminement desdits résultats. D'où les retards qu'on peut constater. Enfin,
la SILS qui avait aidé la CEI à centraliser en un temps record les résultats de
la présidentielle en 2010 par le génie informatique a été écartée au profit d'un
décompte manuel. Un choix délibéré qui a fait économiser pour ces législatives à
l'institution présidée par M. Youssouf Bakayoko, la somme de 5 milliards de FCFA
sur l'enveloppe budgétaire. Ces trois motifs expliquent selon Bamba Yacouba, ce
grand retard dans la proclamation des résultats de ces législatives. Faux et
archifaux, rétorquent les pro-Gbagbo et tous ceux qui n'y croient pas du tout et
qui voient dans cette longue attente, une volonté des organisateurs de ces
consultations électorales de tripatouiller les résultats et le taux de
participation. (...) Quelque chose se trame, confessent des observateurs avisés
des arcanes politiques en Côte d'Ivoire. Si les législatives se sont déroulées
dans un climat apaisé dans l'ensemble du pays, ces mêmes observateurs craignent
que la CEI ne soit en train, pendant tout ce temps, de « fabriquer» un taux de
participation acceptable et de tripatouiller les résultats pour faire du RDR le
grand vainqueur de ces législatives. Le temps aussi de préparer les arguments
pour ne pas être désavoué par la clameur publique, avancent les impatients de
tous bords politiques. (...)




 





Bouaké/ résultats du scrutin législatif : Le Pdci proteste et porte plainte au
conseil constitutionnel pour fraude




 




Soir Info,
Fraternité Matin -


Les résultats provisoires du vote de dimanche 11 décembre 2011
proclamés par la Commission électorale indépendante locale (Cei), ne sont
reconnus par les candidats du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci). Ces
résultats donnent vainqueur le Rdr avec 63,60% des voix contre 29,08% pour le
Pdci, 3,80% pour les indépendants du Rhdp et 3,52% pour la liste indépendante
Rdr. Le parti d'Henri Konan Bédié a décidé de porter plainte pour fraude et
bourrage d'urnes. Au cours d'un point de presse qu'ils ont organisé le mardi 13
décembre, au sein de leur siège sis au quartier Ahougnassou, les candidats dudit
parti ont apporté leurs preuves aux journalistes pour attester de la fraude
qu'ils ont décriée. Selon la tête de liste de ce parti, l'ex-maire de Bouaké,
Konan Konan Dénis, « ces élections ont été truffées de beaucoup d'anomalies.
Vous avez pu constater que nous n'avons pas pu enregistrer plus de 30% alors que
la Cei annonce 42%. Des bulletins ont été détachés au lieu d'être coupés de
sorte qu'on puisse avoir la souche ». Il a présenté des procès verbaux de
bureaux de vote à la presse. En effet, sur ces documents stickés, l'on peut
noter des irrégularités que le Pdci impute à la Cei. Poursuivant, Konan Konan
Dénis évoque également les affiches de campagne. « Il nous a été donné de
constater l'utilisation de l'image du président de la République sur les
affiches de propagande électorale. Pourtant, il ressort de l'article 5 du code
de bonne conduite des partis politiques, des groupements, des forces politiques
et des candidats aux élections en Côte d'Ivoire que : les signataires rejettent
le recours aux manœuvres dolosives, à tous les moyens visant à empêcher d'opérer
un choix éclairé et indépendant, à l'achat des consciences, à toute autre
opération pouvant pervertir la qualité ou la transparence du processus
électoral. On nous a aussi rapporté que l'un des candidats du Rdr distribuait de
l'argent dans les bureau de vote », accuse encore Konan Konan Dénis. L'ex
premier magistrat de la ville de Bouaké soutient fermement que son équipe ainsi
que son parti ont averti l'Onuci, la Cei et bien d'autres institutions de cet
état de fait avec preuve d'huissier à l'appui avant même le vote. (...) Enfonçant
le clou, Konan Konan Dénis avance qu'ils n'ont pas été invités à la proclamation
des résultats par la Cei. « C'est pour toutes ces irrégularités ci-dessus
invoquées que nos représentants dans les quatre (4) Cei locales se sont abstenus
de signer les procès verbaux de délibération. Nous allons porter plainte au
conseil constitutionnel pour que le scrutin soit annulé», a-t-il annoncé.




 




L'UDPCI et le PDCI
veulent prendre la rue à Man




 





L'Inter -

Deux jours après la fermeture des bureaux de vote du scrutin
législatif, des voix s'élèvent çà et là pour dénoncer des irrégularités. A Man
commune, le PDCI et l'UDPCI ont décidé hier mardi 13 décembre 2011, de descendre
dans les rues pour manifester leur mécontentement face aux irrégularités
constatées, selon eux, pendant le déroulement du scrutin du dimanche dernier.
Regroupés très tôt dans la matinée à la place de la paix de Man, les militants
du PDCI, déterminés à aller au bout de leur action, ont été contraints de
reporter la marche de protestation sur la Préfecture au motif que les
circonstances ne s'y prêtent pas. Malgré cela, Boué Yodé Gaston, représentant du
candidat du PDCI à Man commune, a tenu à faire connaître la position de son
parti après les cas de fraudes relevés. «
Nos
représentants dans les bureaux de vote ont été victimes d'intimidation et de
menaces. Certains ont même été corrompus par les responsables du RDR. Nous
dénonçons cela et exigeons l'annulation des résultats de l'élection législative
dans la circonscription électorale de Man commune
»,
a-t-il indiqué. Les militants de l'UDPCI, eux-aussi, n'ont pas voulu fermer les
yeux sur les irrégularités qu'ils disent avoir constatées. Ils s'étaient
également mobilisés hier, au Qg du parti pour, dit-on, marcher sur la
Préfecture. Sur instruction du Ministre de l'Enseignement Technique et de la
Formation Professionnelle, Albert Flindé, la marche de l'UDPCI a été annulée,
estimant qu'en pareilles circonstances, les marches sont interdites jusqu'à la
proclamation des résultats par la CEI. D'ailleurs, poursuit-il, il ne revient
pas aux militants de faire des réclamations après une élection mais au candidat
lui-même. 50% des PV portant des signatures non conformes découverts à la CEI
locale, des centres et bureaux de vote qui ne figurent pas sur certains Procès
Verbaux, des PV avec certains stickers non conformes, sont entre autres
irrégularités dénoncées par les deux partis.




 





Conflit électoral à l'ouest : Le responsable de la CEI de Kouibly pris en otage




 





L'Inter, Le Jour plus -

Les
législatives ont connu une fin mouvementée à Kouibly. Dans un scénario des plus
rocambolesques, des personnes, dont le responsable de la CEI locale, ont été
prises en otage par des partisans du candidat du RDR. Ceux-ci entendaient forcer
le collaborateur de Youssouf Bakayoko à proclamer des résultats en faveur de
leur candidat, arrivé en 3ème position, selon les informations rapportées par
des sources proches de la CEI locale. Pourtant, tout semblait bien parti le
dimanche 11 décembre 2011, date à laquelle les élections se sont déroulées dans
le calme. Nos sources indiquent que le dépouillement qui a suivi se déroule sans
incident jusqu'à minuit, quand les premières tendances donnent le candidat
indépendant Guéi Boniface en tête. Il est suivi de Youté Innocent, un autre
indépendant. Le candidat du RDR, Kouhon Clément, lui, pointe à la troisième
place. Ces tendances ne changeront pas jusqu'à l'aube. Vers la fin du
dépouillement, à 6h le lundi matin, les carottes semblaient cuites pour
l'ex-porte-parole de Guillaume Soro au sein des Forces nouvelles. Se sentant en
mauvaise posture, le candidat du RDR décide d'user de la force pour renverser la
vapeur. Nos sources indiquent qu'une expédition punitive est alors dirigée
contre la CEI, sur instigation de quatre personnalités. Les informations en
notre possession sont formelles. Il s'agirait du candidat Kouhon Clément, d'un
éminent magistrat de la région présenté comme le parrain ou père spirituel du
candidat, d'un douanier bien connu dans les milieux sportifs pour avoir
longtemps été président des supporters de l'Africa, et d'une autre personne
répondant aux initiales de G.C. Sur ordre de ces quatre personnalités, leurs
gardes du corps armés, au nombre d'une vingtaine, renversent tout sur leur
passage et vont jusqu'à séquestrer les responsables de la CEI et des
administrateurs de la ville. Selon des informations non encore confirmées, le
préfet et le sous-préfet de Kouibly figureraient au nombre des otages, avant
d'être relâchés par la suite. Mais c'est surtout le président de la CEI locale,
Siékin Philippe, qui est resté dans les griffes de ses bourreaux jusque tard
dans la nuit. Ces échauffourées, à en croire nos sources, se sont déroulées sous
les regards indifférents des casques bleus de l'ONUCI, tandis que la poignée
d'élèves gendarmes de Toroguhé, sans armes, est restée impuissante. Après avoir
résisté de longues heures, le président de la CEI locale aurait fini par céder
sous la pression et les menaces de mort de Kouhon Clément et ses partisans. Vers
2 heures du matin, dans la nuit du lundi au mardi, des résultats en faveur de
Kouhon Clément sont proclamés. La commission centrale de la CEI va-t-elle
valider des résultats obtenus dans ces circonstances? Les regards sont à présent
tournés vers Youssouf Bakayoko et ses collaborateurs.




 





Elections législatives / Zié Daouda (candidat Pdci) : "La Cei et le Rdr ont volé
notre victoire à Yopougon "




 




Notre Voie,
L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Courrier, Le Jour plus

- L'alliance PDCI-RDA et le RDR a volé en éclat hier à Yopougon. La pomme de
discorde de ces deux partis du RHDP est la proclamation des résultats des
élections législatives de la plus grande commune de Côte d'Ivoire. Au cours
d'une conférence de presse, hier, au complexe culturel '' le Baron'' à
Yopougon-Selmer, la tête de liste des candidats PDCI à la députation à Yopougon,
M. Zié Daouda Coulibaly a traité ses adversaires du RDR et la CEI locale de
corrompus et de fraudeurs. ''Je dis bien au vu des P.V de nos représentants des
bureaux de vote, c'est le PDCI qui a gagné les élections législatives à Yopougon
avec une tendance de 51%. D'où vient-il qu'avec 19,58% lors de la présidentielle
à Yopougon, le RDR émerge subitement pendant les législatives. Les premiers
résultats manuels nous donnent vainqueurs. Mais, les résultats sur les CD de la
CEI donnent curieusement le RDR vainqueur. Nous ne pouvons pas accepter que le
RDR vole notre victoire. La CEI et le RDR ont volé notre victoire à Yopougon.
Sinon, je vais paralyser Yopougon à 20h au cas où les résultats qui nous donnent
vainqueur ne sont pas proclamés'', a menacé Zié Daouda Coulibaly pour qui le
scrutin de dimanche dernier a été entaché de graves irrégularités. Le
conférencier a fait état de ce que M. Diarrassouba Karim, représentant des
forces nouvelles à la CEI a été surpris à 8h dans un bureau de vote de Yopougon
2 avec un CD des résultats pré-enregistrés. En outre, les rares votants au
quartier Wassakara sont devenus subitement plus nombreux que les électeurs
inscrits. Enfin, il a été constaté deux listings transportés par l'Onuci dans
les bureaux de vote et dont les représentants du PDCI n'en avaient pas
connaissance. '' A la commission électorale départementale d'Abidjan3, un agent
de l'Onuci, un Togolais, qui est venu en retard a réclamé une fiche comportant
les résultats et le président départemental lui a remis une liste. Et à la
lecture, il a tout de suite fait remarquer que les résultats qu'il tenait en
mains n'étaient pas conformes à ceux qu'on proclamait. C'est en ce moment que
les uns et les autres se sont rendu compte que le président départemental lui
avait remis les résultats de Yopougon 2 qui concernent les quartiers Maroc,
Sicogi, Selmer jusqu'à Kouté. Ces résultats étaient de ceux inscrits sur le CD
pendant qu'on proclamait ceux du manuscrit. Une voix s'est élevée pour dire que
le départemental Sanogo a dit de donner que les résultats du manuscrit'', a
dénoncé le candidat Zié Daouda. Qui retenait difficilement sa colère. Séance
tenante, celui-ci a improvisé une marche de protestation qui est partie du
complexe culturel ''le Baron'' au quartier Bel-air où est installé le siège de
la CEI locale de Yopougon. Avec des propos hostiles au régime Ouattara. Les
jeunes manifestants du PDCI avec à leur tête M. Zié Daouda Coulibaly ont trouvé
closes les portes de la CEI locale. Ils comptent saisir la Cour
constitutionnelle par une requête en annulation si la CEI proclamait des
résultats en faveur du candidat du RDR, M. Koné Kafana Gilbert, Ministre d'Etat,
ministre de l'emploi et des affaires sociales et bras droit de M. Alassane
Ouattara.




 





Contentieux électoral à Bouna : Deux urnes scellées réceptionnées à la CEI, hier




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Les élections législatives dans la région du Boukani (Bouna), se sont achevées
dans la contestation, le dimanche 11 décembre 2011. Hier, mardi 13 décembre
2011, deux urnes et des sacs scellés, dont trois ne portaient aucune mention,
ont été réceptionnés au siège de la Commission électorale indépendante. Jusqu'à
18 heures, hier, des bulletins de vote et autres procès-verbaux des élections
législatives du 11 décembre continuaient d'être acheminés au siège de la CEI.
Les résultats des régions du Gontougo, du Béré, de San-Pédro et du Worodougou,
ont été convoyés par l'ONUCI et réceptionnés à la CEI. Pour la région du
Boukani, deux urnes entièrement scellées ont été déposées dans les locaux de la
Cei centrale à Abidjan. «Ça, ce sont des urnes litigieuses. Veillez à ce
qu'elles montent sans problèmes», a lancé l'un des convoyeurs des résultats,
faisant allusion aux urnes en provenance de Bouna, chef-lieu de la région du
Boukani. Pendant les vérifications, un agent de la CEI s'étonne du fait que
trois sacs de couleur rouge, qui ont été descendus du fourgon de l'ONUCI ne
comportaient aucune mention, de nature à indiquer leurs provenances,
contrairement aux autres sacs. Selon des informations en provenance de Bouna,
une crise électorale a éclaté, en ces lieux entre Mme Kaba Nialé, candidate du
RDR et Hien Philippe, candidat indépendant. Les partisans de Mme Kaba Nialé,
ministre de la Promotion du logement au sein du gouvernement Alassane Ouattara
et ceux de Hien Philippe, candidat indépendant, ont même failli en venir aux
mains. Les partisans de Mme Kaba Nialé donnent leur candidate vainqueur du
scrutin, alors que ceux de Hien Philippe estiment que les deux candidats sont au
coude à coude dans deux bureaux de vote. Mme Kaba Nialé ne peut donc être
l'élue, selon les partisans de Hien Philippe. La médiation du Bouna Massa ayant
été infructueuse, l'affaire a été portée devant la CEI de Bondoukou. Malgré les
instructions de M. Bamba Yacouba, qui a demandé au responsable de la CEI locale
de régler le problème, les positions sont restées tranchées. Face au blocage, il
a été décidé que les urnes litigieuses soient convoyées vers Abidjan, afin que
le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, prenne la décision qui s'impose dans
pareille situation. Ces urnes sont donc arrivées autour de 18 heures à la CEI.




 





Attécoubé / Des morts ont voté dimanche : Danho Paulin donne les preuves




 




L'Intelligent
d'Abidjan -


Les résultats annoncés à Attécoubé ne sont pas acceptés par le
candidat Danho Paulin Claude et son co-listier qui ont saisi par courrier les
autorités compétentes pour l'annulation des dits résultats.




A
Monsieur le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI). Nous,
Danho Paulin Claude et Yao Kouamé Bruce, candidats titulaires indépendants de la
liste « Union-Confiance-Espoir » pour les législatives 2011 dans la
circonscription électorale d'Attécoubé, venons par la présente, contester les
résultats issus des lieux de vote suivants :




 





-Groupe scolaire Adjamé-Santé

-EPV Konaté de Santé 3

 




En
effet, il nous a été donné de constater des faits et incidents graves qui n'ont
pu permettre le bon déroulement du vote dans les différents lieux ci-dessus
mentionnés, entachant sans aucun doute la crédibilité des différents résultats.
Il s'agit entre autres :






- Des consignes de vote, données le jour même du vote en faveur du candidat du
RDR

-  Du vote de personnes décédées




- De
la présence d'hommes en armes en tenues civiles se faisant passer pour des
scrutateurs, qui ont intimidé nos représentants présents dans ces bureaux de
vote en proférant des menaces et en les obligeant à signer les procès-verbaux
(PV) à la fin du dépouillement.






1. Des consignes de vote données le jour du scrutin




Le
dimanche 11 décembre 2011, des individus, présents à proximité du lieu du vote «
Groupe Scolaire Adjamé-Santé » donnaient des consignes de vote en faveur du
candidat du R.D.R (pièce N°1)




2. Du
vote de personnes décédées




Au
Groupe Scolaire Adjamé-Santé, il nous a été donné de constater que plusieurs
personnes décédées, ont voté et émargé. Par exemple, Sylla Moussa né le 16
juillet 1981 à Dabou et décédé le 06 mars à Attécoubé figurant dans le registre
d'acte de décès de la Mairie d'Attécoubé (pièce n°2) et dans le registre du
Collectif des victimes de la crise postélectorale d'Attécoubé (pièce n° 3) a
voté dans le Bureau de vote N°4.

En dehors de Sylla Moussa, les personnes ci-dessous, toutes décédées, ont pris
part au vote. Il s'agit de :




-Sylla
Amara




-Sylla
Adama






3. Intimidation de nos représentants dans les bureaux de vote




A
l'EPV Konaté du quartier Santé 3, des hommes en armes habillés en tenues civiles
sont entrés dans les bureaux de vote à la fin du scrutin, en se faisant passer
pour des scrutateurs. Ils ont intimidé nos représentants présents dans ces
bureaux de vote en proférant des menaces et en les obligeant à signer les
procès-verbaux (PV) à la fin du dépouillement. C'est pour protester contre cet
état de fait que nos représentants à la Commission Electorale 2 d'Attécoubé ont
refusé de signer le procès-verbal de dépouillement. Ces faits graves qui se sont
déroulés le jour même du vote ont, à notre avis, considérablement entaché la
régularité et la crédibilité des résultats obtenus dans ces différents lieux de
vote. C'est pourquoi nous demandons l'invalidation pure et simple des résultats
corrompus issus de ces bureaux. Dans l'espoir qu'une attention particulière sera
portée à notre requête, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Président, nos
sincères salutations.




Danho
Paulin Claude et Yao Kouamé Bruce




Copie
:





Monsieur le Représentant spécial du Secrétaire Général de l'Onu





Monsieur le Représentant du Facilitateur




 





Elections législatives/Amadou Gon à propos du taux de participation : "Cela ne
nous pose aucun problème particulier"




 




Le Patriote -


Les élections législatives ont rendu leur verdict. Amadou Gon
Coulibaly, Secrétaire général de la Présidence et tête de liste du RDR à Korhogo
fait nous livre ses commentaires et se projette dans les priorités qui se
dégagent après ces élections.

Le patriote: Monsieur le ministre quel commentaire faites-vous sur
le déroulement des élections législations du dimanche 11 décembre dernier?





Amadou Gon Coulibaly:

C'est une grande satisfaction puisque ces élections se sont déroulées de manière
paisible sur l'ensemble du territoire national. Ce sont des élections qui
permettent de mettre en place l'Assemblée Nationale, une institution importante
dans le fonctionnement de l'Etat. Alors, vous comprendrez toute notre joie par
rapport aux résultats qui sont en notre possession et qui montrent que le RDR a
acquis la majorité absolue au Parlement. Si vous ajoutez à cette majorité
absolue tous les alliés du RHDP, c'est une majorité confortable pour le
Président au niveau du parlement.





(...)


L.P: Le faible taux de participation suscite déjà de nombreuses
interprétations. Quel est votre point de vue sur la question?




AGC:

De manière générale, le taux de participation aux élections législatives est
quand même beaucoup plus faible par rapport à celui des élections pour la
Présidence de la République. Vous savez, la Présidence de la République, c'est
quand même l'institution clé du pays. Il y a eu donc à ce niveau un engouement
et une forte volonté des Ivoiriens de confier définitivement leur destin à
quelqu'un qui en avait la capacité. Tout le monde est sorti pour aller voter
parce qu'il fallait changer de cap au niveau du pays. Mais les gens ont une
autre interprétation des élections législatives. (...) Je pense que ce n'est pas
extraordinaire ce qui se passe. Le taux est faible, on le constate tous. Mais je
rappelle qu'en 2000, le taux de participation était de 32%. Je pense que ce
n'est donc pas un phénomène sur lequel il faut épiloguer longtemps. (...) Je dis
donc que ce taux de participation ne nous pose pas un problème particulier. Un
taux de participation, quel qu'il soit, on est toujours heureux quand on peut
ajouter un point de plus. Chaque fois qu'on peut améliorer le taux, c'est une
bonne chose. Mais le taux que nous avons n'est pas un taux qui peut être un
problème. Les choses sont suffisamment claires. [...]




 




Faible
taux de participation aux législatives / Gervais Coulibaly : « C'est une sanct
ion
aÌ t
ous
les jusqu'au–boutistes »




 




Le
Nouveau Courrier

- Le président du Cap unir pour la démocratie et le développement (Cap-Udd)
Gervais Coulibaly était face à la presse hier, à la Riviera Palmeraie. Au menu,
plusieurs sujets de l'actualité nationale, avec en bonne place, les leçons à
tirer des législatives de dimanche der- nier. Pour Gervais Coulibaly, qui avait
à ses côtés les représentants de l'UDCY de Mel Théodore et du MNC de Kabran
Appia, le faible taux de participation constaté dimanche est un signal fort que
les Ivoiriens lancent aux politiciens. «Le peuple ivoirien tire la sonnette
d'alarme pour dire aux politiciens trop c'est trop. C'est une sanction à tous
les jusqu'auboutistes, aux extrémistes. Le peuple nous dit asseyez-vous et
réglez vos problèmes. C'est ce que chacun doit retenir. S'il faut s'humilier
pour que le peuple ait la paix, alors nous devons nous humilier», a déclaré
Gervais Coulibaly, qui soutient qu'il n'y a que la voie de la discussion qui
puisse nous permettre de nous en sortir après tant d'années de crise à
répétition. D'où son plaidoyer qui s'adresse aussi bien à l'opposition qu'aux
tenants du pouvoir. De sa participation aux législatives, le président du Ca-Udd
et ses alliés de l'Udcy et du MNC retient avoir gagné la bataille de la
normalisation de la vie politique en Côte d'Ivoire. «La politique est la saine
appréciation des réalités du moment», soutient-il. Gervais Coulibaly a également
annoncé au cours de cette conférence, avoir déjà pris attache avec le
gouvernement pour des négociations en vue de décrisper davantage l'atmosphère
sociale. Annonçant d'ailleurs pour les jours à venir les fruits de ces
négociations. Interrogé sur son appartenance au Cnrd, Gervais Coulibaly s'est
voulu très clair : «Dans le Cnrd, chaque parti garde son autonomie ; aucun parti
n'est au dessus de l'autre. On entre librement au Cnrd et on sort librement du
Cnrd. Ce qui est important, c'est la voie que nous empruntons. Il n'y a pas
d'alliance définitive, il n'y a pas de rupture définitive». Pour le bien-être
des populations qui n'ont que trop souffert, Gervais Coulibaly propose une
opposition responsable, mais ferme qui se caractérise notamment par le dialogue.




 





Mamadou Koulibaly, candidat malheureux à Koumassi : ''Les raisons de notre
débâcle''




 




L'intelligent
d'Abidjan

- Le président de Liberté pour la démocratie et la République, Mamadou
Koulibaly, a essuyé un revers à Koumassi aux élections législatives, en occupant
la troisième place après le Ministre Cissé Bacongo et le maire Dohi Raymond. Se
confiant à Onuci-Fm le mardi 13 décembre 2011, il a expliqué que les raisons de
cet échec sont liées à la faible implantation de sa formation politique en Côte
d'Ivoire. L'ex-président de l'Assemblée nationale a indiqué que Lider est un
parti jeune. «Nous n'avons récolté pendant les législatives à Koumassi que des
voix des urnes des 70 000 cellules installées à Koumassi. Et celles des
sympathisants et des visites de terrain que nous avons pu faire pour environ 309
voix. Ce qui fait que les 1050 voix à mon avis, mises à part les
conditionnements, les intimidations, les influences exercés par les uns et les
autres autour des bureaux de vote, reflètent relativement bien la situation. Ce
qui me fait dire qu'un parti ne peut gagner des élections qu'avec ses militants
d'abord. Lider n'ayant pas encore des millions de militants se contentera dans
les premières années de son implantation des voix de ses militants», a souligné
le professeur Mamadou Koulibaly.




 




Deux délégations
d'observateurs reçues par le Chef de l'état




 





Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil -

Visite de courtoisie
de deux délégations d'observateurs des législatives au Président de la
République, SEM. Alassane Ouattara. La première délégation à franchir le portail
de la Présidence a été celle de l'Union africaine, conduite par l'ancien Premier
ministre du Niger, Seyni oumarou. Selon lui,

''c'est une visite
de courtoisie de la délégation de l'Union africaine en fin de mission en Côte
d'Ivoire''
.
Cette délégation fait partie des 150 observateurs étrangers ayant suivi les
élections législatives en Côte d'Ivoire. Le second groupe d'observateurs reçu a
été celui de la Francophonie. Le chef de la délégation, Gérard Latortue, ancien
Premier ministre d'Haïti, a indiqué qu'il a, avec le Président de la République,
parlé de l'organisation des législatives en Côte d'Ivoire, de la coopération
entre ce pays et l'institution. '
'Nous
étions ici lors du premier tour de l'élection présidentielle pour veiller au
respect de la démocratie. Nous sommes revenus assister aux législatives et nous
sommes contents de voir que ces élections se sont déroulées dans une atmosphère
apaisée. Nous sommes heureux des dispositions prises par les autorités
ivoiriennes pour réaliser de bonnes élections. Nous avons parlé de la
coopération entre la francophonie et la Côte d'Ivoire. La francophonie a comme
principe de cœur la promotion de la démocratie, d'élections libres, fiables dans
tous les pays de l'espace francophone. Nous travaillons étroitement avec le
gouvernement ivoirien pour la réalisation de ce programme''
,
a-t-il affirmé à sa sortie d'audience. Avant ses deux rencontres, le Chef de
l'Etat s'est entretenu avec un émissaire de la Présidente du Liberia, Ellen
Johnson-Sirleaf. Edward Mc Lain, le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la
présidente du Liberia était porteur d'une invitation au Président de la
République de Côte d'Ivoire. Ellen Johson-Sirleaf a, en effet, émis le souhait
de compter parmi les  personnalités invitées à son investiture, le Chef de
l'Etat. En janvier, le Président Ouattara, sauf changement de dernière minute,
se rendra au Liberia. La Côte d'Ivoire et le Liberia sont deux pays voisins
appartenant à l'Union des pays du fleuve Mano.




 




En
mission à l'Onu / Soro rencontre Bensouda et Ocampo




 





L'Inter, Fraternité Matin, Nord-Sud, l'Expression, Le Jour plus -

Agenda hyper
chargé pour le Premier ministre de Côte d'Ivoire, en mission aux Etats-Unis
d'Amérique. Soro Kigbafori Guillaume est arrivé à New York avant-hier lundi 12
décembre 2011, pour prendre part à la 10ème Session de l'Assemblée des États
parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI). Selon le
programme de ses rencontres, dont copie a été envoyé à notre Rédaction par le
Service de Communication de la Primature, le chef du gouvernement ivoirien aura
près d'une quinzaine d'audiences lors de son séjour d'une semaine au pays de
l'Oncle Sam. Dont les plus importantes sont sans aucun doute, les tête-à-tête
qu'il aura avec Luis Moreno-Ocampo, le Procureur sortant de la Cour Pénale
Internationale (CPI), et Fatou Bensouda qui succède au magistrat argentin à la
CPI. En effet, demain jeudi 15 décembre 2011, à 18H 15, le Premier ministre Soro
Guillaume aura des entretiens avec Fatou Bensouda et Luis Moreno- Ocampo,
Procureur général de la Cour Pénale Internationale, en présence de Amady Ba,
Directeur de la Coopération internationale de la Cour pénale internationale.
Avant cette rencontre, le chef du gouvernement ivoirien participera dans la
matinée du jeudi, aux assises de la 10ème Session de l'Assemblée des États
parties au Statut de Rome. (...) Au cours de son séjour américain, le Premier
ministre ivoirien rencontrera de nombreuses personnalités du monde diplomatique,
en particulier les représentants des pays membres permanents du Conseil de
Sécurité de l'ONU. (...) Le vendredi 16 décembre, à 11h 30, le Premier ministre
sera reçu par M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. Et sous
réserve de confirmation, ce même jour à 17H, Soro Guillaume devrait rencontrer
la Secrétaire d'État américaine, Mme Hillary Clinton.




 





Processus de réconciliation nationale / L'ancien premier d'Haïti apporte son
expérience à Banny




 




Le
Nouveau Courrier -

L'ancien premier
ministre d'Haïti, Gérard Latortue était hier mardi chez Charles Konan Banny pour
lui apporter son expérience dans la conduite du processus de paix et de
réconciliation nationale. «Nous sommes venus parler de la réconciliation. Vous
savez, il (Banny, ndlr) a une responsabilité énorme de vouloir réconcilier les
Ivoiriens, les remettre ensemble pour participer au développement de ce pays
après les grandes crises que nous avons connu. Mais surtout c'était l'occasion
pour moi de partager une expérience vécue. L'expérience qu'il vit maintenant je
l'ai vécue aussi en Haïti après le départ du président Aristide», a fait savoir
monsieur Latortue, chef de la mission de la francophonie qui est venu superviser
les élections législatives. «Nous avons discuté de la possibilité pour la
francophonie de participer et contribuer éventuellement aux activités de la
mission du président Banny. Et nous lui avons fait des propositions s'il peut
nous faire des projets qu'il voudrait réaliser, nous serons à ses côtés pour
l'aider à réaliser ces projets», a-t-il expliqué. Pour sa part, le président de
la CDVR a indiqué avoir accueilli avec joie ce soutien de l'OIF. «La Commission
n'a aucune expérience. C'est la première fois que cette commission est
instituée. Depuis le début nous indiquons aux uns et aux autres que nous sommes
preneurs de toutes les solutions (...) Indépendamment de l'aspect qu'il a indiqué
tantôt, la disponibilité de la l'organisation internationale de la francophonie
de participer au financement de projets, de nous accompagner dans les échanges
d'expérience, c'est important», a déclaré Charles Konan Banny. (...)




 





Observation électorale / La mission de l'UA déclare : ''Cette élection a été
libre, transparente et démocratique''




 




L'intelligent
d'Abidjan, Le Patriote, L'Inter,

Nord-Sud, l'Expression, Le Jour plus

- ''La mission d'observation de l'Union Africaine (UA) reconnaît que cette
élection a été libre, transparente et démocratique. Elle félicite l'ensemble de
la classe politique ivoirienne et l'invite à privilégier le dialogue politique
afin de consolider la paix sociale et la cohésion nationale, gage d'un
développement durable'', a déclaré hier mardi à Pullman Hôtel, l'ancien Premier
ministre nigérien, Séini Oumarou. Le chef de la mission d'observation de l'UA a
également relevé dans la conclusion de sa déclaration préliminaire que les
''quelques dysfonctionnements relevés lors du déroulement du scrutin du 11
décembre ne sont pas de nature à remettre en cause la crédibilité du processus
électoral''. ''La mission a constaté une faible affluence dans l'ensemble des
bureaux de vote visités'', a aussi affirmé M. Séini Oumarou, indiquant que sa
mission a été déployée dans dix régions administratives du pays, entre autres,
les Lagunes, l'Agnéby, le Zanzan, les Savanes, le Bas Sassandra et la Marahoué.
Interrogé sur les cas de contestation dans certaines circonscriptions, le chef
de mission de l'UA a répondu que les manquements observés sont ceux qu'on
rencontre dans toute élection. Cependant Séini Oumarou suggère que les
contestations se passent dans les règles du droit en recourant au Conseil
constitutionnel, seule institution, selon lui, compétente pour se pencher sur
les recours. La mission de l'UA a aussi fait des recommandations pour les
élections à venir. Notamment l'affichage des listes électorales devant les
bureaux de vote et l'évaluation du processus électoral en vue de tirer les
leçons nécessaires pour une amélioration des scrutins futurs. (...).




 





L'uemoa se réjouit de la transparence




 





Fraternité Matin, L'Inter, L'Expression -

La mission
d'observation de l'Union économique et monétaire ouest- africaine (Uemoa) a
présenté, au cours d'une conférence de presse tenue hier au Plateau par le chef
de la mission, Sow Aboudramane, les résultats de ses observations faites lors
des législatives du 11 décembre. Dans l'ensemble, la mission s'est dit heureuse
de la  transparence qui a prévalu tout au long du vote.

« Les élections
législatives du 11 décembre se sont déroulées dans le calme et très largement,
dans le respect de la loi. Les irrégularités observées ne sont ni structurantes
ni décisives par rapport aux résultats issus des dépouillements dans les bureaux
de vote »,

a fait savoir Sow Aboudramane. La mission a relevé une faible
participation des votants qui, selon elle, mérite que les acteurs politiques
ivoiriens se mobilisent davantage pour faire de leurs divergences une force
féconde en vue de renforcer la paix et la démocratie. En outre, la délégation a
recommandé aux autorités de poursuivre leurs efforts de réconciliation
nationale. Elle a, enfin, félicité la Commission électorale indépendante (Cei)
pour l'engagement dont elle a fait montre dans l'organisation de ces élections.




 




Des ONG satisfaites
du bon déroulement des législatives




 





L'Inter -

société civile ivoirienne ont organisé hier mardi 13 décembre
2011 à Cocody-Riviéra II, une conférence de presse pour présenter leur rapport
préliminaire sur le déroulement des élections législatives du 11 décembre
dernier. Dans l'ensemble, ces organisations, qui ont déployé plus de 614
observateurs qui ont couvert environ 2000 bureaux de vote dans plusieurs
régions, ont noté un déroulement satisfaisant du scrutin. La COSOPCI, la
COFEMCI-RPC, le FOSCAO- CI, le RAIDH, La CIDDH et le WANEP-CI disent donc avoir
constaté un climat apaisé et la présence effective des forces républicaines et
de l'ONUCI dans les lieux de vote. En revanche, ces organisations ont déploré,
entre autres, «
la
faible participation des populations, l'ouverture tardive de beaucoup de bureaux
de vote, l'absence des agents de bureaux, la confusion et la mauvaise
répartition des listings ». «Après le premier tour de la présidentielle, la Côte
d'Ivoire semblait avoir amorcé véritablement le processus démocratique. Mais
l'impact de la crise post-électorale semble avoir contrarié la dynamique du
scrutin. L'on a pu ainsi constater une timide campagne électorale, l'absence du
FPI dans la course et le manque d'engouement des populations à aller voter
»,
ont noté ces organisations au titre d'observations générales. Pour ce qui est de
la campagne, la société civile note que la campagne a été émaillée de violences
physiques et verbales. Elle a dénoncé, à cet effet, les cinq morts survenus
pendant la campagne électorale en plus d'un certain nombre de dysfonctionnements
qui ont grippé le bon déroulement du vote par endroit. Au regard de cette
situation, ces organisations ont souhaité que pour les prochaines élections, la
CEI renforce la capacité de ses agents et mette à la disposition des bureaux de
vote, le matériel complet dans des délais permettant de respecter l'ouverture
effective de ceux-ci à l'heure fixée. Pour finir, elles ont invité les partis
politiques à renforcer également les capacités de leurs représentants et à
éviter la proclamation anticipée des résultats.




 




Elles vont porter
les voix féminines à l'hémicycle




 





Fraternité Matin -

Cette liste, selon
toute évidence, est loin d'être exhaustive. Mais pour le moment, nous chiffrons
le nombre de femmes élues à 15. Le Rassemblement des républicains a frappé très
fort à ce niveau aussi avec 8 amazones. Les ministres Anne Désirée ouloto (Toulepleu),
Kandia Kamissoko Camara (Abobo), Kaba Nialé (Bouna) se sont montrées très
compétitives pendant ce scrutin législatif. Kamara Amy ou si vous voulez Mme Amy
Toungara (Treichville), Sogona Bamba dite Mah Sogona (Tafiré), Affoussiata Bamba
(Abobo), Flanizara Touré (Duékoué) et Mme Sako (Touba) ont acquis de haute lutte
leur ticket pour l'Hémicycle. Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire se
positionne avec 6 femmes prêtes à relever tous les défis. Yasmina ouégnin (Cocody),
constituera l'une des forces montantes qui va sûrement bousculer les habitudes
au Parlement. A côté d'elle, il faut citer une habituée des lieux, Amah Téhoua
Marie (Bongouanou). Sans oublier, Aké Camille épouse Akoun (Alépé), Laurette
Yacé (Jacqueville), Traoré Mariam (Tengréla) et Tanoh Marthe (Abengourou). La
seule indépendante du groupe est venue de M'Batto. Mme Aka Amenan véronique, la
transfuge du Pdci, sans coup férir, s'est jouée aisément de trois hommes : Amien
Pascal (Pdci), Kouamé Koua Jacques (Rdr) et Asseman Kakou (indépendant).




 





Suspensions de journaux de l'opposition / Le FPI appelle le CNP à s'élever
au-dessus des pressions politiques




 




Le
Nouveau Courrier, L'Inter -

Le mercredi 7
Décembre 2011, la Direction du FPI a appris - avec stupéfaction – la suspension
de plusieurs journaux d'information par le Conseil National de la Presse (CNP)
pour :




1. En ce qui
concerne le quotidien « Aujourd'hui »




- Remise en cause
des résultats de l'élection présidentielle




- Appel à la révolte




- Incitation à la
violence




- Injures à
l'encontre d'un diplomate onusien etc...




2. En ce qui
concerne le journal « Le Temps »




- Outrage au chef de
l'Etat et à un chef d'Etat étranger




- Offense au
président de la CEI




- Remise en cause
des résultats de l'élection présidentielle




- Incitation à la
violence et à la sédition...




3. En ce qui
concerne « Le Mandat »




- Atteinte à la
dignité d'un ancien chef d'Etat.




Cette interdiction
de parution (qui a pris effet le 7 décembre 2011) est de :




1.     

Vingt six (26) parutions pour

le quotidien « Aujourd'hui »




2.     

Douze (12) parutions pour le quotidien « Le Temps »




3.     
Six
(6) parutions pour le quotidien « Le Mandat »




La Direction du FPI
– qui reconnaît au CNP le droit de faire respecter le code de déontologie de la
presse écrite – s'étonne que les journaux proches de l'opposition ivoirienne
soient si régulièrement et systématiquement frappés de sanctions pour les mêmes
manquements et/ou « fautes » commis(es) au quotidien et sans conséquence(s) par
leurs confrères proches du pouvoir. La Direction du FPI – qui a bien perçu que
la mesure de suspension prise à l'encontre du quotidien « le Mandat » n'a
d'autre but que de noyer le poisson – prend à témoin l'opinion nationale et
internationale sur le caractère manifestement sélectif des sanctions du CNP. La
Direction du FPI rappelle que le CNP – en tant qu'institution de régulation de
toute la presse écrite ivoirienne – doit s'élever au dessus des pressions
politiques pour accomplir son devoir envers la Nation. Indistinctement et sans
état d'âme. Sa crédibilité en dépend. La démocratisation effective de notre pays
en dépend.




Fait à
Abidjan, le 13 décembre 2011




Pour
le FPI,




Le
Secrétaire général, porte-parole





Laurent Akoun