REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 13 JUILLET 2011

13 juil 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 13 JUILLET 2011









Cohésion sociale et réconciliation : l'Onuci enseigne les habitants de Sorobango




 





Le
Démocrate

 –

La population de Sorobango, localité située à 438 km au nord-est
d'Abidjan, s'est engagée à s'inscrire dans le processus national de cohésion
sociale et de réconciliation. C'était vendredi 8 juillet lors d'une séance
d'ONUCI-Tour, une campagne d'information et de sensibilisation organisée par
l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). La délégation de
l'ONUCI, composée de représentants de la Police des Nations Unies (UNPOL), du
Bureau de l'Information publique et du Bataillon ghanéen, a fait une
présentation de son mandat, de son rôle et de ses activités. « Notre division
joue un rôle de colocation: elle assure le service de sécurité dans l'ombre tout
en prodiguant des conseils » a indiqué M. Abalimane Mahamat, commandant la
section UNPOL de Bondoukou. Mme Betché Aminata du bureau de l'Information
publique a plaidé en faveur de la tolérance, du pardon, du respect et des droits
de l'homme et de l'enfant, avant d'exhorter les populations à cultiver au
quotidien la paix pour un développement harmonieux de leur village. Pour sa part
le sergent chef Danquoi, du bataillon ghanéen, a présenté à la population des
échantillons d'engins explosifs non encore explosés puis leur a montré les
précautions à prendre en présence de tels instruments. La population, qui a
suivi cette démonstration avec un grand intérêt, a plaidé pour une autre séance
dans les écoles de la région et des affiches sur le danger de ces instruments
pour distribution aux enseignants.




A l'issue des
échanges, Mariam Ouattara, présidente de la coopérative des femmes de Kanguélé,
l'un des 29 villages de la sous-préfecture de Sorobango, a adressé ses
remerciements à l'ONUCI pour le travail abattu dans la gestion du conflit armé.
M. Koffi Krapa, chef du village de Kamala, a remercié la mission pour avoir
initié cette rencontre, avant de demander l'aide de l'ONUCI pour la réfection de
la voie Bondoukou-Sorobango et de s'engager, au nom de ses pairs, à suivre le
chemin de la cohésion sociale et de la réconciliation. Le premier magistrat de
Sorobango, le sous-préfet Konan Kouakou Georges, a déclaré avoir être honoré par
cette visite et s'est engagé à suivre la restitution de la rencontre au niveau
de chacun des villages dépendant de son commandement. (...)





 





 






Nouvelle armée / Alassane Ouattara aux généraux : ''Mettez-vous immédiatement au
travail''




 






L'Intelligent d'Abidjan

 -

Le président de la
République Alassane Ouattara a eu un déjeuner avec les généraux de l'armée, de
la gendarmerie et de la police le mardi 12 juillet 2011, à la salle des pas
perdus du Palais présidentiel. Le chef de l'Etat les a invités à se remettre
rapidement au travail, au cours de cette rencontre qui a vu la présence des
responsables de l'armée des pays de la sous-région. La rencontre entre le chef
de l'Etat et les généraux fait suite à l'installation officielle du nouveau chef
d'état-major général de l'armée, le général de division Soumaila Bakayoko et du
nouveau commandant de la gendarmerie Kouakou Gervais. Ils ont respectivement
reçu les charges des mains des généraux de corps d'armée Philippe Mangou et
Tiapé Kassaraté. Le Président de la République a salué la tenue de cette
rencontre et s'est dit convaincu que les nouveaux responsables de l'armée et de
la gendarmerie deviendront dans l'exercice de leur fonction des modèles pour la
nouvelle armée « Je vous engage à vous mettre immédiatement au travail et à
traduire avec célérité sur le terrain les mesures qui ont été prises par le
gouvernement pour assurer la sécurité des biens et des personnes, facteur
essentiel de paix, de stabilité et de réconciliation»
, a conseillé Alassane
Ouattara, qui a salué la présence des responsables des pays de la sous-région
notamment, du Burkina, du Mali, du Benin, du Ghana, du Togo et du Nigeria,
toujours du côté de la Côte d'Ivoire dans sa recherche de la paix. Poursuivant,
il s'est félicité du travail abattu notamment depuis sa prestation de serment
par les généraux sortants ou à la retraite. «Je continuerai à faire appel à
votre expérience et à vos conseils pour la reconstruction d'une armée
républicaine», a-t-il promis. (...)




 





Grogne
au sein de l'Armée / Des militaires démissionnent et menacent




 




Le
Mandat

 -

La suspension des primes de
guerre de 50 000 Fcfa et le paiement main à main des salaires, continuent de
faire des vagues dans les casernes. Cette décision prise par le nouveau régime à
l'encontre des Forces Armées, leur cause d'énormes préjudices. Depuis le début
de la rébellion du 19 septembre 2002, l'ex-chef de l'Etat Laurent Gbagbo, a
instauré des primes de guerre appelées « Hauts les cœurs ». En plus de leur
salaire de base, les ex-FDS avaient droit à une prime de 50 000. Certains se
sont permis de changer leur mode de vie. Suite au paiement des salaires du mois
de juin 2011 effectué à la caisse du trésor public aménagée dans des camps
militaires, certains militaires s'en sont sortis avec des miettes. Ces
militaires ont compté sur les 50 000 Fcfa qui gonflaient énormément le salaire
initial pour prendre des prêts avec les banques militaires créées par le
ministère de la Défense. Ces banques ont été créées pour faire des prêts rapides
aux soldats, le temps qu'ils prennent attache avec leurs banques classiques
respectives. Il s'agit de l'Association des Officiers pour l'Action Naturelle et
pour le Patrimoine Immobilier (AOFANAPI) qui fait crédit aux militaires à long
terme et pour un remboursement sur 5 ans et de la CICE, une banque qui serait la
propriété de l'épouse du Directeur Adjoint de la Planification et des Finances,
Adam's Séka, qui fait aussi des prêts mais remboursables sur 15 mois. Selon un
Officier du Groupement Ministériel des Moyens Généraux (GMMG), qui a requit
l'anonymat, avant-hier, plusieurs ex-FDS auraient démissionné de l'Armée, tout
en menacent de séquestrer le Colonel Adam's Séka.




 




 






Coopération ivoiro-française / François Fillon en Côte d'Ivoire, demain





 





Le
Patriote

 -

C'est désormais officiel. Le
Premier ministre français, François Fillon, sera en Côte d'Ivoire à partir de
demain jeudi. L'annonce a été faite hier à son cabinet, au bloc ministériel, par
le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, SEM Daniel Kablan Duncan,
au cours d'une conférence de presse. Le chef de la diplomatie ivoirienne a
déclaré que cette visite traduit parfaitement la profondeur et l'excellence des
relations séculaires d'amitié et de coopération entre la Côte d'ivoire et la
France. Lesquelles datent de depuis le 18 juin 1961. Au cours de cette
conférence de presse, le ministre des Affaires étrangères a chiffré la
coopération bilatérale française entre la Côte d'Ivoire et la France à environ
700 entreprises de toutes natures installées en Côte d'Ivoiren, qui génèrent
approximativement 40 mille emplois dans divers secteurs d'activités. Il a
également révélé, pour illustrer la parfaite coopération qui existe entre les
deux pays, que la France, pour le redressement des finances publiques a déjà
décaissé 230 milliards de FCFA pour cette année 2011 et 66 milliards de FCFA
pour le soutien au secteur privé, par le biais de l'Agence française de
Développement. « Avec l'échéance du point d'achèvement de l'initiative pays
pauvres très endettés '(PPTE), la France annulera près de 2700 milliards de FCFA
sur les 6100 milliards de FCFA que la Côte d'Ivoire doit. Dans cette même
dynamique, les autorités françaises annoncent 2 milliards d'euros disponibles
pour 2012 », a-t-il également révélé. Le conférencier a précisé que cette
coopération s'étend également sur d'autres domaines, notamment au plan
militaire, à travers l'accord de défense signé depuis 1961. Le ministre Duncan a
reconnu qu'au fil du temps, cette forme de coopération a certes diminué, mais
les nouvelles autorités ivoiriennes n'envisagent pas de mettre un terme à la
présence militaire française en Côte d'Ivoire. « Les négociations sont en cours
pour un nouvel accord de défense », a-t-il rassuré. (...)




 






Maintien de la force Licorne / Kablan Duncan révèle : ''Le risque d'une menace
terroriste n'est pas exclu en Côte d'Ivoire, nous dormons d'un œil de
crocodile''





 






L'Intelligent d'Abidjan

 -

Le ministre d'Etat, ministre
des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, était face à la presse, le mardi
12 juillet 2011, à son cabinet. Entre autres sujets évoqués, les raisons du
maintien des forces militaires françaises Licorne en Côte d'Ivoire. Après avoir
fait le point du 17ème sommet de l'Union africaine, tenu du 30 juin au 1er
juillet 2011 à Malabo, Daniel Kablan Duncan a apporté des précisions sur les
Ivoiriens réfugiés dans certains pays africains, notamment au Libéria et au
Ghana. « Le Premier ministre a effectué une visite au Libéria, le 9 juillet
dernier, où il a évoqué la question des Ivoiriens qui s'y trouvent. Il y a
150.000 personnes qui ont fui la crise postélectorale pour se réfugier au
Libéria et parmi ces personnes, il y a 96 ex-combattants, dont l'identité et la
filiation seront connues avant la fin du mois. Nous sommes donc, en train
d'organiser leur retour en Côte d'Ivoire et le Président Alassane Ouattara sera
au Libéria le 17 juillet 2011, pour le sommet de la Mano River. A cette
occasion, un accord tripartite sera signé entre la Côte d'Ivoire, le Libéria et
le HCR, pour organiser ce retour et cet accord sera étendu au Ghana (...) Nous
avons appris que des militants LMP s'y trouvent, mais nous dormons avec un œil
de crocodile», a révélé le ministre des Affaires étrangères. Au sujet de la
coopération militaire avec la France, Daniel Kablan Duncan a donné les raisons
pour lesquelles le chef de l'Etat a demandé le maintien de la Force Licorne en
Côte d'Ivoire et l'accord de défense avec le Premier ministre français, François
Fillon, attendu en Côte d'Ivoire, les 14 et 15 juillet prochains. «Nous
souhaitons la continuation et l'approfondissement de notre coopération avec la
France pour trois raisons. Premièrement, le terrorisme s'accentue un peu partout
avec AQMI et pour être efficace dans la lutte, nous devons développer le
renseignement militaire, parce que le risque d'une telle menace n'est pas exclu
en Côte d'Ivoire. (...)





 





 





Front
populaire ivoirien / Voici celui qui remplace Koulibaly





 




Soir
Info

 -

Koulibaly Mamadou parti.
C'est Miaka Ouretto Sylvain qui prend la tête du Front populaire ivoirien (Fpi).
Il est Secrétaire général du parti et n'est, pour le moment, pas inquiété par
les autorités ivoiriennes. L'intérim était revenu à Koulibaly Mamadou pour la
simple raison que le président du Fpi (Affi N'Guessan) et ses deux
vice-présidents (Aboudramane Sangaré et Simone Gbagbo) sont privés de liberté.
Seul parmi les présidents du parti fondé par Laurent Gbagbo à être libre de ses
mouvements, c'est donc dans l'ordre normal des choses que Koulibaly a assuré
l'intérim. Avec sa démission intervenue, lundi 11 mai 2011, il n'y a plus de
président du Fpi en liberté. Conformément aux textes, c'est Miaka Ouretto
Sylvain qui prend les commandes. Le président du Conseil général de Soubré sera
secondé dans sa tâche par Laurent Akoun. Secrétaire général-adjoint du Fpi
chargé des fédérations du nord, il est, lui aussi, en liberté. Pour le moment.
Ces deux cadres, qui ont collaboré récemment avec Koulibaly Mamadou, n'ont pas
affiché leur volonté de partir du parti « rose et bleu ». Bien au contraire. A
travers leur déclaration dans la presse, Miaka et Akoun ont montré leur
détermination à rester au Fpi. « Nous n'allons pas laisser tomber le parti. Il
est soudé, il a une cohésion générale. C'est lui le seul vice-président qui
restait. Il est parti, le secrétariat général va assumer ses responsabilités »,
a déclaré Miaka Ouretto (...)




 




 






Reconstruction post-crise / Les multinationales se bousculent aux portes de la
Côte d'Ivoire





 





Le
Patriote

 -

Les entreprises
internationales, des plus grandes aux plus petites, sont attirées par la Côte
d'Ivoire. Ce pays, depuis l'avènement au pouvoir du président Alassane Ouattara,
inspire sérénité et confiance. Et les partenaires traditionnels de la Côte
d'Ivoire continuent de figurer en bonne place sur la liste des investisseurs. Il
y a au total 200 filiales de groupes français sans compter les nouveaux venus.
Il s'agit de Carrefour, Auchan, de la chaîne de restaurants français
Hippopotamus qui a ouvert sa première franchise le 16 juin. L'on annonce aussi
le groupe Flo (brasserie). Même si Bouygues va se charger de la construction du
troisième pont (Marcory-Riviera) et de l'aéroport international de San-Pedro,
les entreprises Vinci et Fougerolle contribueront au gros œuvre et
l'exploitation sera l'affaire des Aéroports de Paris. Une autre entreprise
française qui frappe à la porte de la Côte d'Ivoire, Alstom. Si elle est
retenue, elle pourrait se lancer dans la construction du barrage de Soubré. Et
les cas sont légions. Mais ce ne sont pas que les entreprises françaises qui
veuillent contribuer au développement de la Côte d'Ivoire. Certaines structures
de plusieurs autres pays ont déjà posé leurs valises en Côte d'Ivoire quand
d'autres ont décidé de consolider leur position dans ce pays. En effet, l'on
enregistre la présence des Américains Cargill et Archer Daniels Midland (Adm)
dans le domaine du cacao. Le groupe indo-pakistanais Olam et l'indonésien Wilmar
sont dans le registre de l'huile de palme, anacarde, cacao. Les Groupes Vanco
Energy (Americain), Lukoil (Russe), Tullow Oil (Britannique), Yam's Petroleum
(Belgo-ivoirien), Oranto (Nigerian), Cnr (Canada), Edison (Italie), Al-Thani
(Emirati), Tata Steel et Taurian (Indiens) refusent de partir de la Côte
d'Ivoire. Idem pour les sud-africains Randgold resources et britanniques Cluff
Gold. China national geological & mining corporation continue d'exploiter le
manganèse ivoirien. Les entreprises sont donc en ordre de bataille et même si
l'axe Paris-Abidjan se porte bien, d'autres ponts sont en train de se construire
avec les autres pays. Un vrai melting-pot d'opérateurs économiques dont le souci
premier est de permettre à la Côte d'Ivoire de rebondir sous la conduite du
président Ouattara.





 





 






Gouvernement / Affaire ''Un ministre de Ouattara dépense 60 millions FCFA à
l'étranger'', Alassane Ouattara veut voir clair





 






L'Intelligent d'Abidjan

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L'affaire indiquant que, le collaborateur du Président Alassane
Ouattara en mission pour une semaine à l'étranger, aurait dépensé la rondelette
somme de 60 millions Fcfa en frais d'hôtel et en petits plaisirs pour sa
coquetterie, continue d'alimenter des conversations. Selon une source bien
informée, le Chef de l'Etat s'est intéressé à la question. Alassane Ouattara a
souhaité que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Le Président de la
République qui s'est toujours donné la posture d'un homme rigoureux dans la
gestion des affaires de l'Etat, ne souhaite pas prêter le flanc à ses
adversaires qui veulent l'inscrire sur la liste des dirigeants dont la conduite
de l'action gouvernementale rime avec gabegie. Alassane Ouattara qui fait
toujours confiance à l'intégrité de ses collaborateurs, veut néanmoins saisir
cette occasion pour attirer une fois de plus, l'attention de tous, sur la
nécessité de gérer avec rigueur leur département. Il a d'ailleurs donné le ton,
en mettant fin au payement des primes de guerre des ex-Fds (Forces de défense et
de sécurité), en soutenant que la belligérance est terminée en Côte d'Ivoire.
Aussi, le récent séminaire organisé par le gouvernement et qui doit aboutir dans
les six prochains mois à des résultats palpables, est un autre signe de bonne
gouvernance que le Président Alassane Ouattara veut promouvoir. Pour le n° 1
ivoirien, la Côte d'Ivoire après dix années de crise militaro-politique est
défigurée à tous les niveaux. La reconstruction du pays, à son avis, passe
incontestablement par la transparence et la rigueur dans la gestion des affaires
de l'Etat. Le locataire du Palais Présidentiel du Plateau veut « voir clair »
dans cette histoire afin que les Ivoiriens soient rassurés sur la volonté de
l'équipe gouvernementale de sortir les populations de l'ornière. Wait and see...