REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 09 MAI 2012

9 mai 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 09 MAI 2012







L'ONU
préoccupée




 




Le
Quotidien d'Abidjan –


L'Organisation des Nations unies (ONU), par l'entremise de l'ONUCI, sa
représentation en Côte d'Ivoire a des inquiétudes suite aux évasions à
répétition des prisonniers de la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan
(MACA) et de plusieurs autres prisons civiles de la Côte d'Ivoire. Dans une note
d'information en date du 05 mai, dont nous avons eu copie, la mission onusienne
en Eburnie se dit préoccupée par ces échappées. « L'Onuci demeure, cependant,
très préoccupée en raison du nombre important d'évasions collectives survenues
depuis janvier 2012. » [...]




 




Des
Frci et des soldats de l'Onuci à Taï





 





L'Expression -


L'Onuci a mené le jeudi 3 mai, une mission conjointe à Taï, avec les Frci
conduites par Alexis Ahonzo, directeur de cabinet du ministre délégué à la
Défense. Cette équipe était allée rencontrer les populations qui se sont
réfugiées à Taï, à la suite de l'attaque dans la nuit du 24 au 25 avril du
village de Sakré situé à 30 Km de cette sous-préfecture de l'Ouest ivoirien par
des mercenaires libériens. L'objectif de cette mission était de se rendre compte
des réalités sur le terrain après cet incident qui avait fait 8 morts, de
nombreux blessés et deux maisons incendiées.




 




Retour
du chef de l'Etat : Alassane Ouattara convoque une réunion de crise à l'aéroport
/ Des sanctions annoncées ce matin




 




Le
Mandat, Le Jour plus, L'Inter, Le Patriote -

Le président de la République est rentré de son séjour privé en France. (...)
Après les honneurs militaires et les civilités, le président de la République a,
séance tenante, convoqué une réunion de crise au salon d'honneur, avec le
Premier ministre, garde des Sceaux, ministre de la Justice, les ministres de
l'Intérieur, Ahmed Bakayoko et délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, le chef
d'état-major des FRCI, le directeur général de la police, le commandant
supérieur de la gendarmerie, au sujet des vagues d'évasions de prisonniers, que
la Côte d'Ivoire a connues ces derniers temps. Suite à cette rencontre, Alassane
Ouattara a annoncé des sanctions contre les responsables de ces actes qui
mettent en péril la sécurité des Ivoiriens. « Je pense que cette question
importante, j'en ai discuté avec le Premier ministre et le ministre d'Etat,
ministre de l'Intérieur. Ce qui s'est passé est totalement inacceptable. J'ai
décidé de prendre des sanctions qui seront communiquées ce matin (aujourd'hui
mercredi, ndlr). Il faut que les Ivoiriens vivent en paix et que la sécurité
soit renforcée partout, même dans les prisons », a martelé le chef de l'exécutif
ivoirien. Et Alassane Ouattara d'élever le ton : « Ce n'est pas acceptable qu'en
une semaine il y ait deux évasions. C'est parce que des personnes n'ont pas fait
leur travail. Elles seront sanctionnées de matière individuelle. C'est la
décision que je viens de prendre avec le Premier ministre, ministre de la
Justice et les généraux que je viens de recevoir. Nous ferons en sorte que les
prisons soient débarrassées des gens qui sont complices de ces actes », a conclu
le chef de l'Etat. [...]




 





Ouattara: "Le départ de Sarkozy ne changera rien !"




 





L'Inter, Le Nouveau Réveil, Soir info -


C'est vrai qu'il entretient des relations très étroites avec le président battu
aux élections présidentielles françaises, Nicolas Sarkozy. Le président Ouattara
a témoigné sa solidarité à son ami Sarkozy, en lui rendant visite à l'Élysée, le
lundi 6 mai dernier. Pour lui, c'est un geste de réconfort d'un ami à un ami ;
geste qui n'aura aucun impact négatif, selon lui, sur la relation entre la
France et la Côte d'Ivoire. «Ça été un bon réconfort pour lui comme pour moi.
L'amitié en Afrique est quelque chose de sacré. C'est en ces moments que les
amis apprécient le vrai sens de l'amitié», a-t-il confié à la presse. Pour
Ouattara, la Côte d'Ivoire entretient des relations historiques et fortes avec
l'ancienne puissance coloniale ; une manière pour lui de dire qu'elles
transcendent les amitiés. D'ailleurs, a-t-il soutenu, le changement de régime en
France n'aura pas de conséquence fâcheuse sur ces relations. «Le changement de
président en France ne changera rien à cette excellente relation. D'ailleurs,
c'est le message que nous avons échangé, le président élu François Hollande et
moi-même», a-t-il fait savoir, avant d'ajouter que «notre volonté commune, c'est
de renforcer les liens de coopération entre nos deux pays et de mettre en œuvre
les accords de partenariat de défense que nous avons signés».




 





Goodluck Jonathan à Abidjan aujourd'hui





 





L'Expression, Le Mandat, L'Inter -
Le
président nigérian, Goodluck Jonathan, est attendu aujourd'hui à Abidjan. A sa
descente d'avion, il échangera au pavillon présidentiel de l'aéroport Félix
Houphouët Boigny avec son homologue ivoirien. Rien n'a filtré sur l'agenda de la
rencontre entre les deux hommes. Mais tout porte à croire que les relations
bilatérales entre les deux pays et les crises au Mali et en Guinée Bissau seront
abordées par les deux chefs d'états.




 





Réconciliation nationale / Franck Kouassi Sran (porte-parole de Banny) : "Le
processus doit être bâti autour de la justice"




 





L'Inter -

Au
nom de la réconciliation, pas question de réduire au silence la justice. Telle
est en tout cas la position de la Commission vérité, dialogue et réconciliation
(Cdvr). Elle l'a réaffirmée par la voix du conseiller et porte-parole de Charles
Konan Banny, Franck Kouassi Sran. «La réconciliation, ce n'est pas la négation
du passé, la négation de notre histoire», estime-t-il. Autrement dit, on ne
saurait, au nom de la réconciliation, faire table rase du passé, fermer les yeux
sur les torts et les offenses subis par les uns et les autres. Plus explicite,
le porte-parole du président de la Cdvr lâche : «La réconciliation doit être
bâtie autour de la justice; laquelle doit rimer avec équité. La justice qui
rétablit les torts mais aussi la justice qui punit». Citant son patron, il fait
remarquer que celui-ci n'a jamais laissé entendre que la justice doit être mise
sous le boisseau, au nom de la réconciliation. Toutefois, note-t-il, Banny a
toujours préconisé que le principe de l'équité guide cette nécessité de justice.
«La réconciliation doit se faire en même temps que la justice, mais en toute
équité», insiste Sran Kouassi. Rappelons que le président de la Cdvr a pour
mission de restaurer la cohésion nationale au bout de deux ans. Il doit conduire
une justice transitionnelle devant permettre de faire la lumière sur les
événements passés avec pour finalité de situer les responsabilités et réparer
les torts. Un an avant l'expiration du mandat qui lui est imparti, Banny est au
stade de la constitution des commissions locales. Il prévoit par ailleurs des
consultations populaires à l'issue desquelles seront déterminés la période sur
laquelle va porter le diagnostic ainsi que les sujets devant être examinés.
C'est après cela qu'interviendra la phase des audiences publiques, sous forme de
grand oral.




 





Menaces de déstabilisation / Amadou Soumahoro (Secrétaire général du RDR) : "Le
FPI n'effraie personne et ne prendra plus jamais ce pays en otage"




 




Le
Mandat, L'Expression -

Le secrétaire général par intérim du Rassemblement des républicains (RDR),
Amadou Soumahoro a animé une conférence de presse, hier au siège de son parti à
Cocody. Il a commenté l'actualité politique nationale et internationale. Amadou
Soumahoro a fermement condamné les agissements des responsables du fPI. «C'est
vrai, nous entendons par-ci par-là des choses. Et beaucoup pensent que ce sont
ces choses-là qui peuvent déstabiliser le régime en place. Qu'ils se
désillusionnent. Ce régime est solidement installé
», a martelé le secrétaire
général du RDR. Pour Amadou Soumahoro, «les responsables du FPI se comportent
comme s'ils n'étaient au courant de rien. Mais, il faut qu'ils reconnaissent
quand même qu'ils sont responsables, en grande partie, de ce qui est arrivé dans
notre pays
». Poursuivant ses propos, M. Soumahoro a déclaré que le fPI «n'effraie
personne
» et « ne prendra plus jamais ce pays en otage ». Toutefois,
il a condamné l'attitude du fPI, qui a refusé de signer le communiqué final du
conclave de Bassam. Evoquant la présidentielle française avec l'élection du
socialiste français, François Hollande, Amadou Soumahoro a affirmé ceci : «
Il n'y aura rien. Je voudrais dire aux militants du FPI de rester sereins. Rien
ne se passera. La Côte d'Ivoire et la France continueront d'entretenir des
relations franches, amicales. Des relations basées sur des intérêts mutuels et
je peux vous le dire, François Hollande n'aura pas d'autre choix que de composer
avec le gouvernement légitime de Côte d'Ivoire, sur la base des relations
décomplexées
», a indiqué le secrétaire général du RDR. Tout en rendant
hommage à l'ancien président, Nicolas Sarkozy, pour les initiatives prises pour
résoudre la crise ivoirienne.




 







Crise postélectorale / Amadou Soumahoro : « la réconciliation se
fera dans la vérité »

- Fraternité Matin




 







Situation politique en Côte d'Ivoire/ Amadou Soumahoro (Rdr) se
déchaine : «Que le Fpi arrête de tromper ses militants» ; « Gbagbo prendra 160
ans de condamnation » -

Soir
Info




 





Tracts, pagne ''retour de Gbagbo'', appels à la violence / Comment le FPI expose
ses militants à la mort : La colère des FRCI et des populations (...)




 




Le
Mandat -

Le FPI, fidèle à son slogan ''y a rien en face'' continue provoquer ses victimes
d'hier. Pire, il murmure une vengeance violente contre le régime Ouattara qu'il
veut à tout prix sauter par les armes. Témoins les incessants appels à la
violence. Une situation qui fâche les militants RHDP et les FRCI, qui reprochent
au président Alassane Ouattara sa grande douceur face à ces agitations qui
risquent d'emporter son pouvoir. Lors de la visite du chef de l'Etat à l'Ouest
et particulièrement dans la région du Cavally (Guiglo), les affidés du criminel
Gbagbo ont arboré des tee-shirts à son effigie pour scander des propos hostiles
à l'hôte. Témoignage d'un soldat en mission dans cette zone : « Quand nous les
avons vus avec ces tenues, nous leur avons exigé de les enlever et de les
remplacer. Vu notre détermination, ils ont cédé ». Et de poursuivre avec regret.
« A Toulepleu, Blolequin et Taï, on se demande bien ce que le FPI a mis dans la
tête des gens. C'est plus fort qu'un envoûtement. Depuis quelques jours, des
appels venant d'Abidjan leur ont demandé de s'apprêter à se procurer les pagnes
qui seront imprimés pour le retour de Gbagbo le 18 juin. Ils y croient et se
comportent en fonction. Ils vont même plus loin pour déclarer que le président
Alassane Ouattara sera évincé du pouvoir pour prendre la place de Gbagbo au TPI.
Ils font pitié et c'est vraiment dommage que des gens qui sont allés à l'école
se laissent ainsi manipuler ». Ce témoignage montre encore une fois que cette
région est dédiée par le FPI aux atrocités. Le sanguinaire Laurent Gbagbo et ses
chiens de guerre se sont donnés le temps d'embrigader les pauvres populations
qui ne demandent qu'à vivre. Le FPI expose dangereusement ses militants à un
massacre. Ils les ont dressées pour les livrer à la mort. A Abidjan, tout comme
dans d'autres localités acquises au FPI, des messages circulent sur les
portables, invitant leurs destinataires à quitter la capitale avant
''l'hécatombe'' du 18 juin. Le mot d'ordre du match retour lancé par Koné Katina
et Koua Justin fait son chemin. Les miliciens envahissent à nouveau les
quartiers comme Yopougon. (...) Face à la volonté manifeste du FPI de renverser
son régime ou de l'empêcher de travailler, les militants et les FRCI
s'interrogent sur les intentions réelles du président Ouattara. Attend-il que
son pouvoir soit véritablement mis à mal pour se rendre compte que le FPI n'est
prêt ni aujourd'hui ni demain à le laisser avancer ? A-t-il déjà, oublié la
déclaration de Damana Pickas qui depuis son exile avait dit qu'il ''mérite un
coup d'Etat chaque semaine'' ? Attend-il que la situation s'embrase et qu'il y
ait des morts encore dans ses rangs pour traquer vigoureusement tous ces
malfrats déguisés en militants et qui installent la psychose partout dans le
pays ? Les soldats et les partisans RHDP s'interrogent et s'interrogent...Mais, le
pouvoir se montre trop doux et trop faible. Pourtant, la violence est le seul
discours que ce club de soutien comprenne le mieux. Il faut les museler au
maximum, si l'on veut qu'il y ait la paix en Côte d'Ivoire. Si le gouvernement
se montre à la limite incapable de faire face, de façon énergique, à la chienlit
des Refondateurs, les populations pourraient se voir obligées de se défendre
elles-mêmes. Du moins, c'est le sentiment qui enfle depuis quelque temps. [...].




 





Evasion à la MACA / Le chef de chambre de la cellule 105 révèle : « Ce sont des
prisonniers et des surveillants qui ont fomenté le coup »




 




Le
Jour plus –

AOD
est sorti prison le 1er mai dernier. Il s'y est retrouvé suite au

mandat de dépôt du 23-11-2011 EC1213-02 PC. Il occupait la
cellule 105 du bâtiment A dont il était le chef de chambre. Après notre article
faisant état des révélations d'un évadé repris portant sur une complicité
interne, il nous joint par téléphone et exprime sa détermination à contribuer à
la manifestation de la vérité. Rendez-vous pris, la rencontre a lieu dans une
commune du District d'Abidjan. Au premier contact, notre interlocuteur nous
présente son billet de sortie en date du 30 avril 2012. Ce document porte la
signature du régisseur Aïwanou Eulalie épse Bosso. Passée l'étape de la prise de
contact, nous abordons le sujet relatif à l'évasion. A.O.D. nous fait savoir que
cette évasion était planifiée avant sa sortie de la MACA. « Des détenus m'ont
informé qu'une évasion se préparait mais je n'ai accordé aucun crédit à cela »,
indique-t-il. Il soutient ensuite qu'il est approché, le 6 avril dernier par un
détenu originaire du même département que lui, Soumaïla Ouattara. Ce dernier
condamné à trois mois de prison n'entend pas purger sa peine. Parce qu'il
prétend avoir des affaires importantes en ville. Il entreprend alors des actions
en vue d'une éventuelle sortie de la MACA avant les trois mois de détention.
A.O.D. lui fait remarquer qu'en la circonstance, trois pistes s'offrent à lui.
Interjeter appel, ce qui paraît incohérent dans la mesure où la procédure
s'étendra au delà des trois mois. Obtenir une assignation pour corvée
extérieure. A ce niveau, il n'est pas évident que le régisseur de la MACA
accepte de signer une assignation pour un condamné à trois mois. La seule piste
probable demeure celle de l'évasion. « C'est en ce moment que Soumaïla Ouattara
m'informe que des personnes au sein de la prison lui réclament la somme de 200.
000 F CFA pour l'associer à un groupe préparant une évasion. Il cite le chef de
sécurité du bâtiment A, Yao Bah Isidore, son adjoint Yohou Didier, le détenu
chargé du parquet, condamné à 5 ans, Ouattara Ahmed, un surveillant chef et son
adjoint et le détenu Kacou Aimé commis dans le bâtiment A », relate A.O.D. Pour
se rassurer de la véracité des propos de « son jeune frère », notre
interlocuteur a une rencontre avec Kacou Aimé. Celui-ci confirme les faits.
C'est alors que la famille du détenu Soumaïla est saisie et leur fait parvenir
la somme de 200. 000 F CFA exigée. Elle est remise à Aimé. [...]




 







Affaires « autorités étaient prévenues des évasions à la Maca » :
tout sur la négligence coupable du pouvoir –

Le
Quotidien d'Abidjan




 




Un an
après la crise postélectorale/Des tueurs aux trousses de Wattao, Chérif et Ben
Laden




 





L'Inter -


L'Information est gérée avec beaucoup de précaution au sein de la hiérarchie
militaire le temps d'y voir plus clair. C'est que les com
mandants
Issiaka Ouattara alias Wattao, commandant en second de la Garde républicaine
(GR), Chérif Ousmane, également commandant en second du Groupement de la
sécurité présidentielle (GSPR) et Koné Ousmane alias Ben Laden, membre des
Forces spéciales, seraient menacés de mort. En tout cas, selon la source
militaire qui nous a livré l'information, ces anciens com-zones recevraient, sur
leurs téléphones portables, de fréquents messages les menaçant de mort et
provenant d'individus anonymes. C'est précisément tôt le matin de vendredi 4 mai
dernier, jour de l'évasion des détenus de la Maison d'arrêt et de correction
d'Abidjan (MACA), que nous sommes alertés par un message qui indiquait une
attaque imminente de la prison civile d'Abidjan. Ce message soulignait également
que la vie des trois chefs militaires, Wattao, Chérif et Ben Laden, était en
danger. Les minutes qui ont suivi la réception de ce message, l'information de
l'évasion à la MACA s'était répandue comme une traînée de poudre dans la
capitale économique, et même à l'extérieur du pays. Une coïncidence troublante
qui nous a amené à joindre l'auteur du  message que nous avons reçu pour en
savoir davantage. Contacté le lundi 7 mai 2012, notre informateur anonyme
confirme mordicus que des individus veulent intenter à la vie des trois
ex-com-zones. Du côté de Chérif Ousmane où la loi de l'omerta reste une règle de
conduite inviolable, on se refuse à tout commentaire. Idem dans l'entourage du
commandant Ben Laden, où l'on ne rejette pas cependant les menaces contre cet
officier membre des forces spéciales. C'est du côté de Wattao que l'information
sera confirmée. Un soldat de la Garde républicaine, avec qui il entretien des
relations étroites, nous a assuré de la véracité des menaces de morts que
reçoivent ce chefs militaires. (...) Pour notre interlocuteur, qui dit bien
connaître les trois chefs des FRCI, le commando qui s'attaque actuellement aux
FRCI « a un objectif plus pointu », qui n'est autre que l'élimination physique
des ex-com-zones, qui constituent un solide rempart de sécurité pour le
président de la République. Il a ajouté que les évasions des prisons civiles de
l'intérieur et plus précisément de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan
(MACA) participent de cette opération. Pour parer à toute éventualité, notre
interlocuteur a révélé que des dispositions ont été prises. [...]




 




Ce
terrorisme qui menace le régime Ouattara




 





L'Inter -

Ça
n'a pas encore l'ampleur des actions de terreur de Boka Haram. Mais il y a de
quoi s'en inquiéter. Mieux, de craindre le pire, si rien n'est fait pour
démasquer ces mystérieux tueurs qui frappent par intermittence dans les rangs
des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). En moins d'un mois, un
commando invisible a semé la mort parmi les Frci. Le dernier coup porté par ces
tueurs de l'ombre, c'est l'attaque enregistrée samedi 5 mai dernier au Mahou, un
sous-quartier de Plateau Dokui : 2 éléments Frci abattus. Quelques semaines
auparavant, c'est un autre qui était descendu à un point de contrôle à Yopougon.
Ici encore, les meurtriers n'ont pas été arrêtés encore moins identifiés. A ces
assassinats comparables à des actions de guérilla, il faut ajouter l'intrusion,
dimanche 6 mai dernier, d'individus supposés armés dans le périmètre de la
résidence du président Alassane Ouattara, sise à la Riviera Golf. Ça fait
beaucoup ! Et quand, à tout cela on ajoute la vague d'évasions dans les prisons,
il y a de quoi avoir la trouille. D'ailleurs, Ouattara semble avoir pris la
pleine mesure de la gravité de cette convergence de faits, au point d'envisager
de mettre au pas ses sécurocrates. Dès son arrivée de Paris hier, il a convoqué
de toute urgence une réunion de crise au cours de laquelle il aurait dit son
fait aux uns et aux autres. A la vérité, il aurait tort de ne pas tirer toutes
les leçons de ces actions troublantes qui ne sont pas de nature à rassurer les
populations. Il faut le dire, ces assassinats de tueurs sans visage, associés
aux évasions répétées des prisons, sont annonciateurs d'un mauvais vent. Qui
risque d'affoler le régi- me Ouattara si des dispositions sécuritaires ne sont
pas prises pour contrer ces semeurs de peur, dont l'objectif est de semer la
psychose au sein des populations en attendant de porter l'estocade au régime. En
effet, pour qui a suivi les événements qui ont émaillé l'histoire politique de
ce pays de ces quinze dernières années, on ne peut que craindre que ces curieux
faits annoncent des moments d'incertitude, pour ne pas dire un accès de
violence. Les tentatives de coups d'Etat de janvier 2001, du 19 septembre 2002
qui s'est muée en rébellion, et la guerre postélectorale de mars-avril 2010, ont
tous été précédées des mêmes assassinats de mystérieux individus et de saccages
de prisons. Le régime Ouattara se doit donc de redoubler de vigilance au risque
de s'exposer à un coup tordu, ou à tout le moins, à un climat pourri par ce
commando invisible. Dont le but inavoué est de «mélanger» son mandat,
comme l'a été celui de Laurent Gbagbo, dix ans durant.




 




CEI
/ Municipales : Youssouf Bakayoko plaide pour un réajustement




 





Le Jour plus -

Conscient de l'importance de la formation des travailleurs dans le succès de sa
tâche, le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Youssouf
Bakayoko a décidé d'en faire, dans son plan d'actions, une priorité. Ainsi donc,
après les multiples séances de formation qui ont fortement contribué à la tenue
des présidentielles et des législatives dans les normes et standards
internationaux, les agents techniques et administratifs de l'institution
électorale sont depuis ce mardi 8 mai 2012 et ce, jusqu'au vendredi, à nouveau
retournés à l'école grâce à l'appui technique et financier de L'organisation
américaine IFES (Fondation Internationale pour les Systèmes électoraux). Lors de
l'ouverture de cette séance de formation qui a lieu à l'hôtel Belle Côte,
Youssouf Bakayoko a souligné que pour une Commission Electorale qui se veut
souveraine et pérenne, il faut absolument faire des progrès, effectuer des
ajustements « pour se diriger de façon progressive vers cette idée de démocratie
qui n'est jamais une réalité historique mais qui demeure pas moins un idéal vers
lequel on tend mais que l'on n'atteint jamais ». S'adressant aux séminaristes,
il a noté que le parcours effectué et les épreuves surmontées montrent
l'importance de conduire avec efficacité et compétence les processus électoraux
dont la CEI a la charge. Il y va, selon Bakayoko, du renforcement de la
stabilité socio-politique de notre pays. [..]