REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 06 JUILLET 2011

6 juil 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 06 JUILLET 2011








Audience de Choi : le chef de l'ONUCI reçoit une envoyée du sénateur John Kerry




 




Le
Mandat

 - Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Y J Choi, s'est entretenu mardi avec Madame Shannon Smith, conseillère
Afrique du Sénateur John Kerry, président du comité pour les relations
extérieures du Sénat américain. A la fin de la rencontre au siège de la mission
à Abidjan, Mme Smith a déclaré être venue discuter avec le Chef de l'ONUCI, de
la situation actuelle au compte du Sénateur Kerry. « Le comité est très
intéressé par l'évolution de la situation dans le pays et par le processus de
réconciliation », a-t-elle déclaré. Spécialiste des questions de maintien de la
paix et de la santé, Mme Smith a situé de façon globale sa visite sur le
territoire ivoirien dans le cadre d'une volonté pour mieux approfondir ses
connaissances concernant la situation post crise. Dans cette optique, elle se
rendra cette semaine même dans l'ouest du pays. Mme Smith était accompagnée de
l'ambassadeur des Etats-Unis en Côte d'Ivoire, Philip Carter III. Son séjour en
Côte d'Ivoire prendra fin le vendredi prochain.




 




 





Séminaire gouvernemental : quelles priorités pour les 6 mois à venir ?





Fraternité Matin  
-
Sécurité des biens et des personnes, consolidation de la paix par le
rassemblement et la réconciliation de tous les fils et filles de la Côte
d'Ivoire. Ce sont là, selon le Président de la République, les deux défis
majeurs que doit affronter le gouvernement ivoirien réuni depuis ce mardi, dans
le cadre d'un séminaire destiné à élaborer son programme de travail pour les six
mois à venir. Autre challenge, et non des moindres, que doit affronter le
gouvernement : la reconstruction. Sur ce point, le Président Alassane Ouattara a
instruit ses collaborateurs à inscrire leurs actions dans le cadre du programme
sur la base duquel il a été élu et inscrire toutes leurs actions dans la
perspective de la bonne gouvernance. « L'accent, recommande-t-il, devra être
mis sur la restauration et le renforcement des bases démocratiques de notre
pays, la redéfinition et la consolidation des piliers de l'Etat à travers
l'armée, la sécurité, la justice, la fonction publique, l'administration du
territoire et l'image de notre pays, la création d'emplois, la modernisation de
l'agriculture, la gestion transparente et optimale des ressources pétrolières et
minières
 ». Ce séminaire demandé par le Président de la République dès le
premier conseil des ministres tenu le 3 juin 2011, vise à dresser les lignes
directrices de l'action du gouvernement et à procéder à un état exhaustif des
actions majeures à réaliser par les départements ministériels sur la période.
Pour le Premier ministre, Guillaume Soro, chef du gouvernement, il constitue un
« signal fort adressé aux membres du gouvernement, à l'ensemble des
institutions de la République, aux démembrements de l'Etat, aux opérateurs
économiques intéressés à investir dans notre pays ainsi qu'à tous nos
concitoyens
. »




 





Séminaire gouvernemental : une charte d'éthique et de déontologie pour les
ministres





 





Nord-sud

 – Le
séminaire gouvernemental ouvert, hier, et dont la clôture interviendra
aujourd'hui, redessinera à coup sûr la fonction ministérielle en Côte d'Ivoire.
Fini donc les périodes de laisser-aller où les ministres ne répondaient de rien
à qui que ce soit. Pour encadrer la rigueur gouvernementale que le nouvel
exécutif entend imprimer aux membres du gouvernement, un nouvel outil de suivi
devrait, incessamment être élaboré. Il s'agit d'une charte d'éthique et de
déontologie qui s'imposera à tout membre du gouvernement. C'est le Président
Alassane Ouattara lui-même qui a dévoilé ce nouvel arsenal de contrôle de
l'action gouvernementale. Et sans tarder, il a exhorté tous les ministres à s'en
tenir au respect de ces dispositions. « J'invite chacun des membres du
gouvernement au respect des règles, des valeurs morales et des principes
déontologiques qui seront édictés par la Charte d'éthique et de déontologie des
ministres, et qui devront les guider dans l'exercice de leur fonction »
, a
insisté Alassane Ouattara dans son discours d'ouverture du séminaire
gouvernemental. Les hauts-commis de l'Etat savent donc à quoi s'en tenir.





 





 






Grognes dans l'armée / Paul Koffi réagit : La fin des « haut les cœurs » marque
la fin de la guerre





 





Le
Patriote  -


Avant le grand oral
gouvernemental, le ministre délégué à la Défense était l'invité du journal
télévisé de 20 heures, du lundi 4 Juillet. Face à nos confrères, Paul Koffi est
revenu sur les questions sécuritaires, la tenue treillis, la suspension des «
haut les cœurs » et bien d'autres. Le ministre Paul Koffi, a d'entrée de jeu,
relevé que la situation sécuritaire avait beaucoup évolué face « aux
dispositions pratiques» mises en place depuis le séminaire de Bassam. « Nous
avons autorisé 33 barrages qui sont à ce jour respectés », a-t-il dit. A
Abidjan, des efforts sont faits et il y a une amélioration de la situation
depuis l'opération lancée sur l'ensemble du territoire. Concernant le volet de
la cohabitation au sein des forces républicaines, pour le ministre, cela ne
devrait pas poser de problèmes, car la cohabitation a été rendue possible depuis
l'accord politique de Ouaga (APO), qui stipulait qu'il y aurait une seule armée.
Le ministre a tenu à rassurer que les FRCI comprennent bien les forces
militaires (eau, air et terre), de même que la gendarmerie et bien sûr, les
ex-FAFN. La douane et les eaux et forêts bien que militarisés sont des
administrateurs, et ne font donc pas partie des FRCI, a- t-il soutenu. Il a tenu
à souligner que les évènements de Yopougon (affrontements entre gendarmes et ex-
FAFN), étaient « un incident malheureux et mineur », vite circonscrit du reste.
Quant à la prolifération d'hommes en tenue militaire dans la ville, le ministre
a souligné que ce fait était dû à la période de crise que nous avons traversée.
« Les tenues arrivent et d'autres arriveront » afin de différencier les
militaires. Mais, « que les agents viennent au travail et disent les nouvelles
tenues qu'ils voudraient », dira-t- il. «Pourquoi payer des primes de guerre
alors que la guerre est finie ?», s'est interrogé le ministre, pour justifier la
suspension «des hauts les cœurs». De plus, il n'y a aucun élément administratif
qui prouve que ces primes ont été intégrées aux salaires. En plus des
frustrations que cela pourrait provoquer parmi les ex- FAFN qui ne les
perçoivent pas, elles reviennent à 2,2 milliards par mois à l'Etat, a-t-il
conclu.




 





 





Situation post-crise / Achat d'armes - Ange Kessy : « Abéhi sera retrouvé et
ramené » -Le ministre Amani Nguessan devant le tribunal militaire




 




Soir Info

 - Amani Nguessan Michel, ex-ministre de la
Défense sous le régime déchu de Laurent Gbagbo, est cité à comparaître, cette
semaine, au Tribunal militaire d'Abidjan (TMA), avons-nous appris le 05 juillet
2011, auprès d'un juge militaire. L'ex-ministre de la Défense sera, notamment,
attendu, par un substitut du procureur militaire de la République de Côte
d'Ivoire, sur les « achats d'armes de guerre aux Etats-Unis » que le pouvoir de
Laurent Gbagbo avait engagés et qui ont entraîné l'arrestation suivie de
l'incarcération du colonel N'Guessan Yao, un officier des ex-Fds. Ce colonel des
ex-Fds s'était rendu aux Etats-Unis en vue de conclure une opération d'achat
d'armes auprès d'une firme américaine, avant de tomber, pieds et mains joints,
dans une souricière de la police fédérale américaine. « Oui, le parquet
militaire a ouvert, contre l'ex-ministre de la Défense N'Guessan Amani Michel,
une information judiciaire. Un mandat d'amener est déjà prêt contre lui. Il sera
entendu par le Parquet militaire sur le dossier d'achat des armes aux Etats-Unis
qui a vu l'arrestation d'un commissaire de la Marine ivoirienne, le colonel N'Guessan
Yao. L'ancien ministre de la Défense viendra nous dire comment et pourquoi, la
Côte d'Ivoire, sous embargo des Nations-Unis en matière d'importation d'armes, a
voulu se procurer en armes de guerre aux Etats-Unis », nous a indiqué, hier, en
début d'après-midi, un substitut du procureur militaire, proche du dossier. (...)
Le colonel devrait, si le juge américain le souhaite, être extradé en Côte
d'Ivoire pour y être jugé. Le Colonel N'Guessan Yao, 55 ans, commissaire de la
Marine ivoirienne, est toujours aux mains des autorités judiciaires américaines
depuis qu'il a été interpellé par la Cour du District Américain de San Jose, en
Californie, « pour tentative d'exportation de 4000 pistolets 9 mm, 200 000
munitions et de 50 000 grenades lacrymogènes en violation de la législation
américaine et d'un embargo de six ans des Nations Unies contre la Côte d'Ivoire
». (...) Le procureur militaire Ange Kessi que nous avons joint, notamment, sur la
fuite du commandant Abéhi, s'est voulu moins prolixe. Il a rappelé qu'Abehi
Jean-Noël, dont le nom a été cité dans des tueries de femmes à Abidjan, fait
déjà l'objet d'inculpation. « Nous allons lancer un mandat d'arrêt contre lui
s'il est vraiment en fuite. Six (6) fois il a été convoqué, six fois il s'est
dérobé. Nous allons mettre tout en œuvre pour le retrouver, le ramener et le
mettre à la disposition de la justice ivoirienne. Son salaire sera bloqué et
tous ses avoirs gelés. C'est la mesure immédiate que nous avons prise au niveau
du Tribunal militaire d'Abidjan. (...).





 





 





Mandat
d'arrêt international : Charles Blé Goudé et Maho réfugiés en Gambie





 





Le
Mandat

 -

Dans un article paru hier
sur le site ''connetionivoirienne'', l'ancien leader des jeunes patriotes ( ?),
Charles Blé Goudé et Maho Glofiéhi, ex-chef de guerre du FLGO (Front de
Libération du Grand-Ouest) ont trouvé refuge, ces dernier temps, au pays de Yaya
Djameh. « Ils sont arrivés du Ghana, selon des sources crédibles basées en
Gambie et en Côte d'Ivoire », précise le site. Selon les informations, au moment
où les Sénégalais manifestaient contre le projet de loi du Président Abdoulaye
Wade, un Boeing d'une compagnie basée en Afrique du Sud, faisait escale à
l'Aéroport International Léopold Sédar Senghor, à 11 heures, en provenance
d'Accra. A bord de cet appareil, Charles Blé Goudé, leader des jeunes patriotes,
habillé en grand boubou blanc a foulé le sol. Il avait à côté de lui, Maho
Glofiéhi qui s'était rasé le crâne. « Il était en costume noir et en cravate
jaune », révèle le site. Et leurs nouvelles identités sont, pour Charles Blé
Goudé, « Carlos Cada » et pour Maho Glofiéhi, « Marcelo Mendez », tous de
profession étudiants. En Gambie, selon les dernières informations publiées sur
le site, une dame des services secrets a confirmé la présence de ces deux hommes
activement recherchés par la justice ivoirienne. « Ils seraient même dans la
commune de Sérécounda, dans un hôtel peint en rose. Les autorités gambiennes
seraient bien au courant de leur présence et connaîtraient leur véritable
identité. Ce qui fait dire qu'ils bénéficient de haute complicité. A preuve,
Charles Blé Goudé et Maho Glofiéhi auraient été accueillis par la Garde
Républicaine gambienne qui a assuré leur escorte jusqu'à Sérécounda, lieu de
leur cachette », précise les informations. (...)




 




 




 





Côte
d'Ivoire / Nouveaux majeurs, découpage administratif, Législatives... : La CEI au
laboratoire pour des élections démocratiques





 






L'Intelligent d'Abidjan

 -

Organiser les élections
législatives avant la fin de l'année. Des élections crédibles, transparentes et
répondant aux standards internationaux. C'est l'esprit qui a guidé la réunion
organisée à la Commission Electorale Indépendante (CEI) convoquée ce mardi 05
Juillet 2011 par le Premier Responsable de la maison, Monsieur Youssouf Bakayoko
et qui fait suite à plusieurs séances préparatoire effectuées par les équipes
techniques de l'institution. Outre le Président, étaient présents à cet
important rendez-vous Messieurs Jacob Anaky (MFA), Auguste Sévérin Miremont
(UDPCI), Bayoro Dagrou Salomon (FPI), Diarrassouba Mifougo Youssouf (Forces
Nouvelles), Kromel Milidji (UDCY), Gbané Bourahima (Représentant du Président de
l'Assemblée Nationale). (...) Monsieur Bakayoko en a profité pour demander aux
participants à cette rencontre de faire du processus de réconciliation nationale
et du pardon une réalité dans leurs propos et leurs actes. « C'est aussi dans un
esprit de paix, de réconciliation et de pardon que nous parviendrons à organiser
des élections apaisées » a-t-il conseillé. Il était question, a indiqué le
Président de l'institution de faire l'état des lieux de la situation et
d'examiner les différents aspects de l'organisation de ces consultations aussi
capitales que la présidentielle pour l'équilibre démocratique de la nation. L'on
retient que pour le succès de ces élections, la Commission aura assez à faire
surtout sur le plan technique. D'abord, a fait savoir M. Bakayoko, elle devra
compléter et à consolider la liste électorale déjà existante par la prise en
compte de 20.000 pétitionnaires qui ont dû voir leurs dossiers rejetés. A l'en
croire, ces personnes feront l'objet d'un ré-enrôlement et seront intégrées à la
Liste Electorale conformément aux recommandations d'une des réunions du Cadre
Permanent de Concertation (CPC). La CEI s'attellera également à trancher
définitivement le cas des 55.000 pétitionnaires figurant certes sur la liste
dite blanche mais qui ont été recalés à l'issue des vérifications du statut des
requérants par l'état civil, a-t-il ajouté. Un autre point non moins important,
c'est la situation des nouveaux majeurs. Selon le Président, ce dossier est
actuellement en cours d'examen par la Commission Electorale Indépendante mais
sera entièrement évacué en concertation avec le gouvernement. L'institution
électorale qui est pleinement à la tâche en dépit du manque de matériel et de
moyens logistiques (les dégâts se chiffrent en effet à 1,2 milliards) s'active
aussi à examiner la question du nouveau découpage électoral et à dresser un
chronogramme d'actions qu'elle proposera au gouvernement dans lequel l'on sera
véritablement situé sur la date exacte des législatives. En attendant cette
date, la CEI bénéficie du soutien technique de la Division de l'Assistance
Electorale de l'Organisation des Nation Unies en Côte d'Ivoire qui, notons le, a
eu plusieurs séances de travail avec M. Bakayoko qui avait à ses côtés ses plus
proches collaborateurs.