REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 02 MAI 2012

2 mai 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 02 MAI 2012








Cohésion et réconciliation : les autorités de Guitry et l'Onuci sensibilisent




 




Le
Nouveau Réveil –


L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire et le Collectif de la société
civile du Sud Bandama ont accompagné le vendredi 27 avril 2012 le Sous-préfet de
Guitry dans sa visite de sensibilisation au village de Broudoukou Kpenda. Cette
localité de 12 000 habitants, du canton Diès, dans la sous-préfecture de Guitry
a pour activité principale la culture du cacao, du café, de l'hévéa, de la
banane, du riz et du tarot. On y trouve des communautés dida, Ega, Malinké,
Baoulé, Burkinabè, guinéenne, béninoise et nigérienne.




 





Dialogue républicain  : après le conclave de Bassam Dona Fologo aux exilés:
«Rentrez, il n'y aura rien!»




 




Soir
Info -

Vous savez, on me con- naît en Côte d'Ivoire. Il y en a même qui m'appelle de
Talleyrand de la Côte d'Ivoire, c'est-à-dire l'homme de tous les régimes. Parce
que j'ai dit que dans les petits pays comme les nôtres, la division ne nous fait
pas avancer. Je ne demande pas qu'on revienne au parti unique. Mais lorsque dans
la démocratie, les règles sont appliquées et que l'un d'entre nous arrive au
pouvoir, même dans les conditions difficiles comme celles que vous savez, notre
position, en tous cas, ma position ne sera jamais de gêner le travail de ceux
qui sont au pouvoir. L'opposition pour moi, c'est discuter, c'est faire des
propositions, c'est condamner (...) mais ce ne sera jamais ni pour détruire, ni
pour gêner, ni pour incendier, ni encore moins pour faire la guerre. (...) Nous
sommes déterminés et engagés à parler avec le chef de l'Etat, avec son parti,
avec le pouvoir pour que ces gens-là reviennent. Ceux qui sont en Côte d'Ivoire
dans les prisons, qu'on les fasse sortir. Si Certains se sont mal comportés, la
justice est là. Tous ceux qui sont allés au Ghana, au Togo...un peu partout, il
faut qu'ils reviennent, que la peur soit tuée. Comme on l'a dit, la
réconciliation est un processus. Il y a des gens qui ont perdu leurs parents, il
y a des gens qui ont perdu leurs biens. La plaie est encore assez vive. Il faut
savoir leur parler, les soutenir. Ceux qui sont à l'étranger, lorsqu'ils verront
que ceux qui sont rentrés sont bien accueillis et rassurés de la paix et de la
tranquillité ici (...), je pense qu'ils seront encouragés à revenir. (...) Je suis
prêt à être de la mission qui doit se rendre à Accra ou ailleurs pour proposer
et convaincre les frères de revenir. Ceux qui ne sont pas poursuivis par la
Justice, il n'y aucune raison de ne pas revenir. Je leur lance l'appel; je suis
prêt à aller à Accra pour le leur dire. Qu'ils rentrent, il n'y aura rien » [...]




 




Miaka
Ouretto, président du Fpi : "Nous souhaitons un dialogue direct avec le
gouvernement"




 





Notre Voie -

Miaka Ouretto, président intérimaire du Fpi, a répondu aux questions de la
presse, dimanche dernier, lors de la convention ordinaire du Fpi. Il a précisé
la position de son parti relativement au dialogue politique.




Dans
une de ses résolutions, le Fpi a réaffirmé la victoire de Laurent Gbagbo. Est-ce
à dire que vous ne reconnaissez pas le pouvoir d'Alassane Ouattara ? Et vous
demandez la reprise des législatives que vous avez boycottées, pourquoi ?





Miaka Ouretto :

Cette question est loin derrière nous maintenant. Il faut avancer, c'est aussi
cela la matière politique. Nous avons reconnu, en son temps, la victoire
d'Alassane Ouattara. Nous pensons que c'est fini. Cela ne nous empêche pas de
lutter pour la libération de Laurent Gbagbo. (...) Donc quand nous parlons de sa
libération, ce sont des choses que nous évoquons de manière instantanée. Cela ne
signifie pas que nous ne reconnaissons pas le pouvoir de Ouattara. Par ailleurs,
nous demandons la reprise des élections législatives parce que nous estimons que
ce pouvoir est mal à l'aise. (...) Car quand il n'y a pas une grande adhésion de
la population, ça veut dire que le pouvoir est illégitime. C'est cela le
constat. Si le Président Ouattara veut que son pouvoir ait véritablement un
caractère légitime, il faut reprendre les élections législatives, pour que ce
soient des scrutins propres qui mettent en compétition tous les partis. (...)




Sur le
document du conclave du dialogue politique, il manque le Fpi qui n'était qu'à
l'ouverture. Refusez-vous de discuter avec le pouvoir ?




M.O
:

Quand nous avons reçu la lettre du Premier ministre
(Jeannot
Ahoussou Kouadio, ndlr) qui nous invitait au dialogue, nous avons répondu en
disant que c'est nous qui avons toujours été demandeur du dialogue, donc il n'y
a pas de raison que nous refusions d'aller à ces discussions. (...) Parce qu'à la
vérité, en Côte d'Ivoire, il y a trois formations majeures : le Pdci-Rda qui a
exercé le pouvoir d'Etat pendant 40 ans ; le Fpi qui a été au pouvoir pendant 10
ans et le Rdr qui exerce actuellement le pouvoir d'Etat. Lorsqu'on parle de
dialogue politique, c'est d'abord avec ces partis qu'il doit se dérouler. Donc
nous souhaitons que le dialogue soit direct entre le gouvernement et le Fpi. [...]




 







Dialogue politique de Grand Bassam : la manipulation mise en
échec –

Le Temps




 





Convention du FPI : Le Fpi veut sanctionner les militants qui ont pris part aux
législatives




 





Fraternité Matin -

De
nombreux militants du Front populaire ivoirien ont participé, dimanche, à la
troisième convention ordinaire de leur parti, à l'hôtel Belle Côte (Riviera
Palmeraie. dans son discours d'orientation, le président intérimaire, sylvain
Miaka Ouretto, a demandé aux militants de faire confiance aux dirigeants actuels
qui gèrent au quotidien le Fpi dans un contexte de crise, après la perte du
pouvoir le 11 avril 2011. « Au sein de notre parti, il faut que la discipline
prédomine. Il faut faire confiance à ceux qui sont devant, qui ont la gestion du
parti en main. Je vous invite à travailler pour que Laurent Gbagbo sorte de la
prison de La Haye et qu'il soit réhabilité. Travailler pour que tous nos
camarades qui sont emprisonnés recouvrent la liberté...Au lieu de cela, les gens
parlent de coup d'Etat. Pour, dit-on, prendre la place d'Affi N'Guessan. Non, ce
n'est pas le sens de notre combat ! Arrêtons de nous distraire. Comme je sais
que je suis engagé dans la bonne direction, je m'en fous du reste. Faisons-nous
confiance
... », a fustigé le président intérimaire du Fpi. Il a aussi
insisté sur la solidarité qui doit régner au sein de son parti. Pour lui, la
victoire du combat des idées n'est plus loin. (...) Au terme des travaux qui se
sont déroulés en plénière, 5 résolutions ont été adoptées par les participants.
La première portant sur les « Actions prioritaires », a endossé la
décision du Comite central du 23 juillet 2011, relativement à la mise en place
de la direction intérimaire. Ainsi, celle- ci reste en place jusqu'à la
libération de Pascal Affi N'Guessan, président statutaire et de ses camarades
emprisonnés. La deuxième, relative à la «Discipline et respect de l'unité au
sein du parti
», a demandé à la direction intérimaire de prendre des
sanctions disciplinaires contre les militants n'ayant pas respecté la décision
du Comité central en participant aux législatives du 11 décembre 2011. [...]




 




Fête
du Travail / Déblocage des avancements, profil de carrière, etc. : Ahoussou
Jeannot demande une trêve sociale




 




Le
Patriote, Le Jour plus -

"La Côte d'Ivoire est encore convalescente. Nous devons privilégier le dialogue
social ». C'est ce qu'a indiqué, hier, le Premier Ministre Ivoirien, Me Ahoussou
Jeannot, aux différentes centrales syndicales, lors de la commémoration de la
fête du 1er Mai, à la Primature, au Plateau. Ce, en présence des centrales
syndicales, de syndicats, des membres du gouvernement et des présidents
d'Institution. Cette cérémonie s'est voulue très sobre. Les invitant en
substance à une trêve sociale. Il a rappelé que la crise post-électorale a
fragilisé les fondamentaux du pays. Avec en prime, la fermeture et la
délocalisation de entreprises, l'accroissement du chômage des jeunes. Mais pour
lui, l'espoir est permis. Il a expliqué que lors de son accession à la
Magistrature suprême, le Président de la République, Alassane Ouattara, a fait
de la relance économique et la promotion de l'emploi des jeunes, les grandes
priorités de son programme de gouvernement. Mieux, d'importantes ressources ont
été injectées dans le domaine de l'électricité, les infrastructures, la santé et
la salubrité. (...) Cependant, le Premier ministre Ahoussou Jeannot a reconnu que
beaucoup reste à faire. « Face à l'ampleur des défis, le dialogue social avec
les travailleurs pour un climat social apaisé est une des conditions du succès
du processus de reconstruction du pays », a souligné le Premier Ministre,
représentant, le chef de l'Etat, Alassane Ouattara. Invitant ainsi le Patronat
et les syndicats à entrer dans un dialogue social, dans un esprit coopératif
pour concilier la recherche de la compétitivité et l'amélioration des conditions
de vie et de travail. Conscient des engagements pris avec le gouvernement pour
la satisfaction de leurs revendications, le Premier Ministre a invité les
travailleurs de Côte d'Ivoire à observer une trêve sociale. « Si le droit de
grève vous est légitimement reconnu, votre devoir de fils de ce pays vous
commande la retenue afin d'éviter de compromettre les efforts déployés par tous
les Ivoiriens pour parvenir à la relative normalité que nous connaissons en ce
moment », a plaidé le locataire de la ''Maison Blanche'', au Plateau. [...]




 





Trafic d'armes : Kadet Bertin et Seka Seka épinglés dans un rapport de l'Onu




 





L'Inter –

Deux
personnalités proches de l'ancien président, Laurent Gbagbo, sont citées dans le
trafic d'armes dans le dernier rapport des Nations Unies sur la situation
sociopolitique en Côte d'Ivoire. Il s'agit de l'ancien ministre de la Défense,
Bertin Kadet, qui était jusqu'à la chute de Laurent Gbagbo, son conseiller
chargé des questions militaires ; et de Anselme Seka Seka, chef de la garde
rapprochée de l'ex-première dame, Simone Gbagbo, qui est aujourd'hui en
détention à Abidjan. Les noms des deux pro-Gbagbo sont cités dans le document
relatif à la prolongation de l'embargo sur les armes et le diamant brut en
direction de la Côte d'Ivoire. Selon RFI, qui a donné l'information dimanche
dernier, les Nations Unies ont finalement opté pour la prolongation de l'embargo
sur les armes et le diamant qui est imposé à la Côte d'Ivoire depuis octobre
2008. Le Conseil de sécurité a en effet décidé de prolonger cet embargo pour
douze mois au lieu de six, soit jusqu'en avril 2013. La décision a, semble-t-il,
été motivée par la situation sociopolitique encore fragile, malgré une
normalisation progressive. «C'est normal. Nous comprenons. Il faut que la
résolution de la crise soit définitive avant la levée des sanctions
», a
d'ailleurs confié à l'Afp Youssouf Bamba, l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire à
l'Onu, avant que tombe la décision de prolongation de l'embargo. Un autre
diplomate, toujours cité par l'Afp, est du même avis : «L'objectif est de
permettre à la Côte d'Ivoire de poursuivre son processus démocratique dans la
stabilité, en adressant un signal fort à ceux qui ont appelé ces derniers mois à
la violence et à la haine
». Selon les auteurs du rapport, des personnalités
pro-Gbagbo, notamment Bertin Kadet et Anselme Seka Seka se livraient jusqu'à une
date récente, à un trafic d'armes. Le dernier cité, soulignent les enquêteurs
onusiens, s'y consacrait jusqu'à ce qu'il soit arrêté mi-octobre 2011 par le
régime Ouattara, alors qu'il était en transit à Abidjan. Par ailleurs, accusent
les auteurs du rapport, ces armes transitaient par deux États : la
Guinée-Conakry et le Sénégal. [...]




 





Après leur libération, les gendarmes pro-Abéhi, de nouveau,  arrêtés




 





L'Inter –

Les
21 gendarmes ayant servi sous l'ex-commandant du Groupe d'escadron blindé (GEB),
le Chef d'escadron Jean-Noël Abéhi, ont été de nouveau arrêtés. Selon des
sources bien informées, ces gendarmes ont été rappelés quelques semaines après
leur libération par le Tribunal militaire d'Abidjan (TMA), par le Commandement
Supérieur de la Gendarmerie Nationale pour dit-on des formalités. Ceux-ci, dès
leur arrivée au Commandement Supérieur, ont été pris et conduits au camp
commando de Koumassi où ils sont détenus depuis lundi 30 avril 2012 dans la
soirée. Selon certaines indiscrétions, ces gendarmes auraient été pris pour les
besoins d'une enquête sur l'affaire des tirs à la caserne d'Agban où ils ont
tous servi. En effet, dans la nuit du 14 au 15 octobre 2011, des tirs nourris
avaient été entendus dans le camp de gendarmerie. Les hommes de l'ex- commandant
du GEB avaient été interpellés par la hiérarchie, avant de passer six mois en
détention à la Maison d'arrêt militaire d'Abidjan (MAMA). Ils avaient été
libérés il y a quelques semaines pour vice de procédure. [...]




 





Agboville : La prison cassée, une centaine de prisonniers évadés




 





L'Inter, Soir Info, Le Patriote, L'Intelligent d'Abidjan, Fraternité Matin -

Évasion spectaculaire hier, à la prison civile d'Agboville. Une centaine de
détenus sur les 200 environ que compte le centre pénitencier de la capitale de
la région de l'Agnéby-Tiassa, ont échappé à la vigilance des gardes
pénitentiaires pour se retrouver dans la nature. Selon les informations
recueillies au téléphone auprès de riverains de la prison civile d'Agboville,
située à la lisière du quartier Dioulabougou à environ 200 à 300 mètres de la
résidence du Préfet, la scène s'est déroulée aux environs de midi. A l'heure du
repas de la mi-journée, les prisonniers réunis dans la cour de la prison, ont
comme s'ils s'étaient passé le mot, effectué un mouvement de foule en direction
du grand portail. Celui-ci a cédé sous la pression, et une centaine de
prisonniers ont pris la poudre d'escampette. Une vingtaine d'entre eux ont été
par la suite rattrapés par les forces de l'ordre (gendarmes et policiers), aidés
par leurs frères d'armes des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI).
Certains prisonniers évadés qui tentaient de rallier Abidjan, Adzopé ou leurs
villages à bord de véhicules de transport en commun, ont été « cueillis » à des
barrages et corridors routiers. Ils ont été trahis par leur aspect et les
vêtements crasseux qu'ils portaient. Aux dernières nouvelles, les forces de
l'ordre effectuaient hier soir jusque dans la nuit, un ratissage dans la ville
pour tenter de reprendre quelques fugitifs. Hier après-midi, les commerces, les
officines privées (pharmacies, cliniques, etc.) et le marché central d'Agboville
avaient fermé, et un calme plat régnait dans la ville au moment où nous mettions
sous presse.




 





Conflit foncier à Tiassalé : Deux villages au bord de l'affrontement




 




Le
Patriote -

Sans être alarmiste, les jours à venir pourraient être très sanglants pour les
paisibles populations de Bodo, village situé à 108 Km d'Abidjan. Un conflit
foncier latent portant sur 2800 hectares de forêt oppose en effet, ledit village
à son voisin Kanga-Nianzé. L'affaire remonte, selon les documents en notre
possession, à 2008. Une superficie de 2800 hectares fait l'objet d'un litige
entre les villages de Bodo et de Kanga-Nianzé, tous deux situés dans le
département de Tiassalé. Ce, par la faute du chef de village Golé Edmond de
Kanga-Nianzé, accusé vertement par les populations de Bodo réunis autour de leur
chef Niangoran Lucas, de les exproprier de leur forêt. Les populations de Bodo,
village à qui appartient réellement les 2800 hectares de forêt, objet de litige,
affirment sans ambages, qu'il y a des années de cela, les propriétaires terriens
qu'ils sont, ont accepté sans contrepartie de céder des portions de terre à
Kanga-Nianzé, village voisin afin de permettre à ces populations de s'adonner
aussi à des travaux champêtres. ''Cette marque d'hospitalité africaine nous sera
malheureusement fatale'' font savoir les populations du village de Bodo qui se
disent désormais ''confrontées à la mauvaise foi de nos voisins qui veulent nous
arracher toute notre forêt en engageant contre nous, un bras de fer. Nous sommes
même interdits formellement d'avoir accès à notre propre forêt''. Face à ce
comportement, Detchi Assafou, au nom des propriétaires terriens de la grande
famille Sissodjé que sont MM. Attiapo Déchi , Kouadio N'gatta, Kouadio Lédi
Pierre, Kouassi Jonas , Baka Bruno, Dessi Nguessan Julien, et dans l'intérêt
général du village de Bodo, a assigné en justice Golé Edmond, chef du village
Kanga-Nianzé le 30 mai 2008. Après donc 3 comparutions en audience au Tribunal
de Tiassalé, le sieur Golé Edmond, sentant le procès en sa défaveur, va passer à
la vitesse supérieure, en mettant dans la combine, les agents enquêteurs
diligentés pour la circonstance. Cela avec l'argent acquis de la vente d'une
grande partie de ladite forêt pourtant litigieuse. Craignant donc un procès
partial et arbitraire, les populations de Bodo avec à leur tête le chef
Niangoran Lucas, sont mobilisés et prêtes à récupérer leur forêt s'il arrivait
que la justice en laquelle, ils croient encore, ne dit pas le droit par
extraordinaire. C'est pourquoi, ils ont saisi, à travers des courriers, en date
du 20 avril 2012, toutes les autorités ministérielles et judiciaires nationales
que sont les Ministres d'Etat, ministres de l'Intérieur, le Garde des sceaux ,
ministre de la Justice, le ministre des Eaux et Forêts et le Procureur de la
République à Abidjan. Ainsi, si rien n'est fait, il faudrait s'attendre à des
sanglants affrontements dans les jours à venir vu que les deux villages sont sur
le pied de guerre.




 





Réconciliation nationale : Des jeunes patriotes pro-Gbagbo s'impliquent




 





L'Inter -

Des
jeunes patriotes dont l'une des têtes de file est Djédjé Zady, du mouvement
Jeunesse consciente de demain (JCD), ont décidé de se réunir en coalition
courant avril, pour contribuer au retour définitif de la paix et de la
réconciliation nationale. Dans ce sens, Djédjé Zady a animé une conférence de
presse hier mardi 1er mai 2012 au Baron de Yopougon, pour expliquer le sens de
leur action. «Nous sommes des gbagboïstes et nous demeurons gbagboïstes. Nous
avons créé la Coalition de la jeunesse patriotique pour participer à la paix et
à la réconciliation »,
a-t-il clairement indiqué, assurant les adhérents à
la coalition que les préoccupations de la jeunesse notamment celle proche
de Laurent Gbagbo, ont été prises en compte au cours du dialogue
pouvoir-opposition les 27 et 28 avril derniers à Grand-Bassam. [...]