REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 8 NOVEMBRE 2011

8 nov 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 8 NOVEMBRE 2011







Fête
de la Tabaski / Alassane Ouattara aux Ivoiriens : ''Nous espérons que ces
bénédictions procurent la paix tant recherchée''




 





L'Intelligent d'Abidjan -


l'instar de ses coreligionnaires du monde entier, la communauté musulmane de la
Côte d'Ivoire a célébré le dimanche 6 novembre 2011 la fête dite Aïd el Kebir
communément appelée la Tabaski. A la grande mosquée de la Riviera Golf, c'est
l'imam Traoré Mamadou qui a officié la prière à laquelle a pris part le
Président de la République Alassane Ouattara.  Se confiant à la presse, au terme
de la prière, le Chef de l'Etat a indiqué que la fête de la Tabaski constitue un
moment important pour les musulmans et également pour tous les Ivoiriens. « Nous
prions tous et nous espérons que les bénédictions qui sont faites procureront à
la Côte d'Ivoire la paix que nous avons tant recherchée et que les Ivoiriens
retrouvent un peu plus de bonheur que par le passé. Que la bénédiction divine
fasse en sorte que l'amour entre les Ivoiriens se resserre davantage », a
déclaré Alassane Ouattara. Dans son sermon à l'issue de la prière, l'imam de la
grande mosquée de la Riviera Golf, Traoré Mamadou, (...) a invité les fidèles à
suivre l'exemple de piété du prophète Ibrahim. Par ailleurs, pour le guide
religieux, la crise ivoirienne a non seulement causé d'énormes pertes en vies
humaines et en matériel, mais elle a également favorisé des vices qui ont pour
noms entre autres l'injustice, la corruption, le racket, le mensonge, les
détournements des deniers publics, le laxisme, l'indiscipline, la recherche du
gain facile, le favoritisme, la criminalité, l'intolérance, la xénophobie et la
haine tribale. « En cette période post-crise où notre pays, la Côte d'Ivoire est
résolument engagée dans la voie de la réconciliation, de la reconstruction et de
la relance économique et sociale, j'invite mes frères et sœurs ivoiriens, toutes
confessions confondues, à bannir ces vices de notre quotidien et à revenir
repentants, aux valeurs morales et humaines qui les caractérisaient jadis et qui
ont fait de la Côte d'Ivoire, un pays de paix et de prospérité, admiré de tous.
Il s'agit des valeurs d'amour du prochain, d'hospitalité, de tolérance,
d'honnêteté, de justice, de solidarité, de vérité, d'humilité, de sens du
devoir, d'abnégation, d'endurance dans la tâche, de persévérance...(...).




 





Législatives du 11 décembre : La liste des candidats connue demain




 





Nord-Sud –

(...) Sauf revirement de dernière minute, c'est demain que la Commission
électorale indépendante (Cei) publiera la liste des candidats aptes à compétir
pour les législatives. La réunion qui regroupera, aujourd'hui, les commissaires
et autres hauts cadres de l'institution, s'avère donc décisive si l'on en juge
par l'atmosphère délétère qui a régné ces dernières 72 heures à la Cei. De
sources bien introduites au sein de l'organe électoral, le président Youssouf
Bakayoko compte la mettre à profit pour convaincre les commissaires fâchés
contre lui, de ne pas lui tenir rigueur pour la prorogation spéciale qu'il a
faite, du jeudi au vendredi dernier. L'enjeu de la rencontre est la prise en
compte des dossiers déposés « hors délai » aussi bien par les cadres du
Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) que par
ceux du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd). C'est que
les commissaires mécontents de la démarche de M. Bakayoko, avaient implicitement
menacé de ne pas prendre part au processus de validation des derniers dossiers
déposés. Mais, selon nos informations, la partie s'annonce serrée puisque,
visiblement, les lignes n'ont pas trop bougé, en dépit de la pression politique
pour valider les candidatures des partisans de Laurent Gbagbo qui ont fait acte
de candidature in extrémis, vendredi dernier. Au-delà du Cnrd, c'est surtout sur
le Front populaire ivoirien (Fpi) et sur le Rhdp que la pression devrait se
trouver. Pour l'ancien parti au pouvoir, le Fpi, la publication de la liste des
candidats signifierait une non-participation au scrutin législatif. La pression,
sur le Rhdp serait aussi grand dans la mesure où pour calmer la grogne de
certains cadres intéressés par les législatives, la direction de cette coalition
de partis politiques a dû ouvrir le jeu pour permettre à ceux qui le désirent,
de présenter leur candidature. Ces candidatures de dernière heure seront-elles
jugées recevables ? Cela reste une question majeure car leur validation ou non
sera très déterminante sur la manière dont seront menées les campagnes sur
l'avenir de la coalition Houphouétistes.




 





Peut-on tenir la date du 11 décembre ?




 





Nord-Sud -

Avec les derniers développements de l'actualité marquée par des reports en
cascade du dépôt des candidatures pour les élections législatives, la question
qui taraude les esprits et que personne n'ose exprimer de vive voix, est celle
du respect de la date du 11 décembre. Si tout le monde était optimiste, au
départ, c'est compte tenu de ce que la date de réception des candidatures a été
fixée du 17 au 26 octobre. Mais, le premier report concédé par la Commission
électorale indépendante (Cei) est venu rappeler aux Ivoiriens que l'élection de
leurs députés n'était pas à l'abri d'un report de date comme ce fut le cas, à 7
reprises, de la présidentielle. Si le premier report visait à combler le déficit
de candidatures enregistrées durant la période du 17 au 26 octobre, le deuxième
report viserait à permettre aux partisans de l'ancien chef de l'Etat, Laurent
Gbagbo, de faire acte de candidature. Si ces deux reports ont été salués par
plus d'un observateur, parce qu'ils permettent la participation d'un plus grand
nombre d'Ivoiriens à ce scrutin, l'on ne manque pas de s'interroger sur les
conséquences de ces reports. «Peut-on faire l'économie d'un glissement de la
date du 11 décembre surtout si on en vient à opérer un nouveau report pour
permettre au Fpi (Front populaire ivoirien, ndlr) de présenter des candidats ?»,
demandait le responsable d'une organisation de la société civile. (...)




 




Le
Cnrd présente ses candidats aux législatives vendredi / Des cadres pro-Gbagbo
libérés mercredi : La réaction de Gervais Coulibaly




 




Le
Nouveau Réveil -

Or donc il ne suffisait qu'au Cnrd et au Fpi de faire un pas, juste un pas, dans
le sens de la réconciliation nationale, pour voir les revendications et
exigences déboucher sur des décisions apaisantes de la part du gouvernement et
du régime actuels ? En effet, à peine un groupe de partis politiques se
réclamant du Cnrd a-t-il déposé officiellement la liste de ses candidats devant
prendre part aux prochaines élections législatives que le parquet général
d'Abidjan se déclare disposé à statuer dès demain mercredi 9 novembre sur les
démarches de liberté provisoire des cadres pro-Gbagbo détenus dans le cadre des
enquêtes ouvertes suite à la crise post-électorale. "Le procureur général près
la Cour d'Appel d'Abidjan informe que la chambre d'accusation de la Cour d'Appel
d'Abidjan examinera les diverses demandes de mise en liberté provisoire
présentées par les personnes inculpées dans le cadre de la crise
post-électorale, au cours de son audience du mercredi 9 novembre 2011" relève un
communiqué signé du procureur général Fofana Ibrahima. L'on se rappelle qu'au
sortir des bureaux de la Commission électorale vendredi dernier, Coulibaly
Gervais, expliquant l'acte que venaient de poser certains candidats pro-Gbagbo,
avait notamment indiqué ceci, "Le gouvernement, dans le cadre de nos
discussions, s'est dit disposé à donner satisfaction à nos revendications,
notamment la libération de nos candidats dès que nous serions engagés dans le
processus électoral. Nous, Cnrd, avons souhaité que le gouvernement fasse un
geste d'abord. Nos interlocuteurs attendaient aussi la même chose de nous. C'est
le serpent qui se mord la queue. Finalement, nous avons décidé de faire ce pas
et nous attendons la réponse du gouvernement", avait déclaré Coulibaly Gervais,
candidat à Yopougon. (...) Dès mercredi, le parquet général va statuer sur les
demandes de mise en liberté provisoire et certainement que des cadres Lmp
retrouveront la route de leurs domiciles après cette audience. (...)




 




Crise
post-électorale : Des prisonniers pro-Gbagbo bientôt libres ?




 




Notre
Voie -

Les prisonniers de la crise post-électorale vont-ils bientôt recouvrer la
liberté ? C'est du moins ce que laisse entrevoir un communiqué signé hier du
procureur général Fofana Ibrahima. « Le procureur général près la cour d'appel
d'Abidjan informe que la chambre d'accusation de la cour d'appel d'Abidjan
examinera les diverses demandes de mise en liberté provisoire présentées par les
personnes inculpées dans le cadre de la crise postélectorale, au cours de son
audience du mercredi 09 Novembre 2011», indique le procureur. Ce sont plusieurs
dizaines de partisans de Laurent Gbagbo qui sont détenus dans diverses prisons
du pays. Lors d'une récente rencontre avec une délégation du Fpi et du Cnrd, le
ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, avait promis de remettre en liberté
certains prisonniers si le parti de Gbagbo acceptait de prendre part aux
législatives.




 




Après
sa rencontre avec Ado, le dimanche / Claude Guéant (Ministre de l'Intérieur
français) rassure : "L'Accord de défense sera signé en décembre"




 




Le
Mandat -

Le ministre français de l'Intérieur de l'Outre-mer et des collectivités
territoriales, Claude Guéant, a effectué une visite de 48 heures à Abidjan.
Invité de son homologue ivoirien Hamed Bakayoko, dans le cadre du réchauffement
des relations de coopération de sécurité intérieure entre la France et la Côte
d'Ivoire, une coopération interrompue par les anciens dirigeants, Claude Guéant
a foulé pour la deuxième fois, le sol ivoirien, dans la matinée du dimanche 06
novembre 2011, jour de la célébration de la fête de Tabaski. Après avoir été
reçu par le Premier ministre Soro Guillaume, à la Primature, en début de soirée,
le ministre de l'Intérieur français a été, à 19 h 30 mn, l'hôte du chef de
l'Etat, Alassane Ouattara, au Palais présidentiel. Durant plus de 1 heure 30 mn
d'échanges, la forte délégation française conduite par le ministre Claude Guéant
a, avec le président Alassane Ouattara, qui avait à ses côtés le ministre de
l'Intérieur Hamed Bakayoko, passé au peigne fin les accords de défense et de
sécurité qui existent entre les deux pays. « M. Claude est venu nous apporter le
soutien du gouvernement français dans la réforme de restructuration de la
sécurité dans notre pays » a introduit le chef de l'Etat, à la sortie
d'audience, face à la presse. Claude Guéant a indiqué quant à lui que l'accord
de défense entre la Côte d'Ivoire et la France, voulu par les nouvelles
autorités ivoiriennes, sera effectivement signé en décembre prochain, lors de la
visite du président Alassane Ouattara à Paris. (...)




 





Sécurité intérieure : La police reçoit 34 véhicules et du matériel de maintien
de l'ordre




 




Le
Mandat -  
Le
ministre français de l'Intérieur, d'outre-mer et des collectivités
territoriales, Claude Guéant, a procédé, hier lundi 07 novembre 2011, à une
cérémonie officielle de remise d'importants dons à la police nationale. C'est la
place d'arme de l'école nationale de police qui a servi de cadre à cette
cérémonie qui se veut historique pour la coopération, en matière de sécurité
intérieure, entre la Côte d'Ivoire et la France. Ce sont au total 37 véhicules
dont 17 voitures de patrouille policière, 10 cargos et 10 Jeep pick-up de la
gendarmerie, ainsi que 43 ordinateurs, 200 tenues de maintien de l'ordre, 200
gilets par balles, 200 paires de manchettes, 1 lot de pièces détachées de
véhicules et bien d'autres outils conventionnels de défense de la police que
Claude Guéant a, au nom de la France, remis à la police nationale ivoirienne.
Avant la remise symbolique des clés des véhicules à son homologue ivoirien, le
ministre de l'Intérieur français a donné les nouvelles orientations de
l'assistance de la France à la Côte d'Ivoire en matière de sécurité intérieure.
« C'est un nouveau départ de la signature de l'accord de coopération. Nous
serons désormais à vos côtés, au plan matériel, au niveau de la formation. Nous
allons favoriser le retour de la qualité de la formation, avec le rappel des
connaissances techniques en matière de maintien de l'ordre», a-t-il défini. (...)
Tout en promettant de faire bon usage de ces matériels, le ministre Hamed
Bakayoko a remercié son homologue français pour avoir accordé une oreille
attentive aux doléances qu'il lui a soumises, lors de sa récente mission à
Paris. (...)




 




Armée,
gendarmerie, police,  les coopérants français envahissent de nouveau le pays




 




Notre
Voie

– Comme en 1961, c'est le retour des coopérants militaires français dans tous
les domaines régaliens de la sécurité de la Côte d'Ivoire. [...] Selon des sources
militaires, la France marquera son retour fort et visible dans la formation des
gendarmes ivoiriens. Ce qui n'existait pas durant les dix dernières années sous
la présidence de Laurent Gbagbo. [....] A l'instar de la gendarmerie, la police
sera également sous tutelle française. La formation des policiers devra
également obtenir le sceau  de Paris. [...] Même son de cloche pour l'armée de
terre, de mer et de l'air. Tout sera contrôlé par Paris. Comme en avril 1961,
quand Debré signait l'accord e défense avec Houphouët sous « le regard » de
Jacques Focard.




 




Crise
postélectorale : Un proche de Blé Goudé aux mains de la gendarmerie





L'Inter -

Youan Bi Angenor, l'un des proches collaborateurs de Charles Blé
Goudé, pour avoir été le n°2 de son Cojep (Congrès panafricain des jeunes et des
patriotes) se trouve actuellement aux mains de la gendarmerie ivoirienne. Il a
été, selon des sources bien informées, arrêté à Aboisso le vendredi 04 novembre
dernier, alors qu'il se rendait dans une banque de la cité de la Bia. Le proche
collaborateur de Charles Blé Goudé, notent les mêmes sources, a été muté dans
cette cité par l'entreprise pour laquelle il travaille, et dont nous taisons le
nom volontairement. Il aurait alors été dénoncé par certains de ses collègues de
service avec qui il n'était plus en odeur de sainteté depuis le déclenchement de
la crise post-électorale. Ces collègues, qui voulaient certainement lui régler
les comptes, l'auraient présenté comme un activiste à la solde de Blé Goudé, lui
même activement recherché par les autorités ivoiriennes. Les éléments des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) en poste à Aboisso avaient là l'argument
nécessaire pour mettre le grappin sur l'ex-n°2 du Cojep. Chose qu'ils ont réussi
à faire sans difficulté. Informée de cette situation, la brigade de gendarmerie
d'Aboisso, est intervenue pour prendre à son compte le nouveau prisonnier. Aux
dernières nouvelles, Youan Bi Angenor aurait été transféré au camp de
gendarmerie d'Agban. Faut-il le rappeler, Angenor avait accordé une interview à
votre quotidien " L'inter " le 07 octobre dernier où il annonçait le retour des
jeunes patriotes au pays pour bientôt, soulignant que « son patron » Blé Goudé
se porte très bien et qu'il vit en Afrique, tout comme lui même. Un mois après
jour pour jour, Youan Bi tombe dans les filets de la gendarmerie nationale.





Processus de démobilisation et de réinsertion : 60.000 combattants seront
désarmés




 




Le
Nouveau Courrier

– L'Etat réfléchit sur les voies et moyens de retirer de la rue des milliers
d'ex-combattants qui détiennent encore des armes et continuent de se payer sur
le terrain. Des dispositions ont été arrêtées dans ce sens à l'issue des travaux
de Bassam. [...] L'atelier de réflexion sur un cadre de coordination des activités
de réinsertion s'est tenu les 3 et 4 novembre dernier à Bassam. Avec des
propositions et tâches à réaliser sous peu, contenu dans le rapport synthétique
dudit atelier. [...] Selon les experts, au titre du programme de regroupement,
désarmement, réinsertion et démobilisation des autres combattants, « l'objectif
est de parvenir  à regrouper, désarmer et démobiliser un effectif de 60.000
combattants toutes catégories confondues ». Ainsi 22 sites de regroupement
devant les accueillir seront ouverts à Abidjan et à l'intérieur du pays.




 




Aide
aux refugiés ivoiriens : L'Ua remet un chèque de 40 millions au Hcr




 




Le
Temps -


Une délégation de l'Union africaine conduite par Sem. Cheick
Ahmed Tidiane Camara Ambassadeur de Guinée Conakry en Ethiopie et Représentant
permanent auprès de l'Union africaine sur les réfugiés, les rapatriés et les
personnes déplacées internes et les affaires humanitaires (Corep) était en
mission humanitaire en Côte d'Ivoire du 2 au 6 novembre. Le samedi 5 novembre
2011, le chef de cette délégation a apporté une aide financière d'un montant de
100.000 dollars en faveur des personnes déplacées internes. La cérémonie de
remise de ce chèque s'est déroulée au siège du Haut commissariat des Nations
unies pour les réfugiés (Unhcr) à Cocody Aghien, carrefour Duncan. «Ce chèque
doit aider le gouvernement ivoirien qui fait face à une situation de déplacés
internes du fait de la situation de crise poste-électorale», a indiqué
l'émissaire de l'Ua, Mme Ann Monica à l'encontre de la Représentante du
Unhcr-Ci. Laquelle réceptionnant ce chèque de 100.000 dollars soit environ 40
millions de Francs cfa, s'est voulue très claire : «Je saisis cette occasion
pour vous rassurer que cette contribution sera utilisée à bon escient et aux
seules fins de l'aide humanitaire aux personnes relevant du mandat du Hcr»,
a-t-elle rassuré Sem. Ckeick Camara. Notons que la sobre cérémonie s'est
déroulée en présence de Sem. Ambroise Nyosomba, Représentant de l'Ua à Abidjan,
et de Mme Brigitte Mukanga-Eno, Fonctionnaire principale chargée des affaires
juridiques et humanitaires au département des affaires politiques et
humanitaires de la Commission de l'Union africaine qui accompagne le diplomate
africain en Côte d'Ivoire. Pendant son séjour, la délégation de l'Ua a eu des
échanges avec les nouvelles autorités ivoiriennes, l'Onuci et les organisations
humanitaires. Le 2 novembre dernier, elle a visité la ville martyre de Duékoué
et ses villages. Il faut préciser qu'il est vrai que les 40 millions de Fcfa est
une aide financière au gouvernement ivoirien, mais cette somme sera
exclusivement gérée par le Unhcr-Ci.




 





Gnamien Konan (ministre de la Fonction publique) : "5000 fonctionnaires ne se
sont pas encore présentés sur les 132 mille"




 





Nord-Sud -


Invité de la rédaction, le 6 novembre sur Onuci-fm, le ministre
de la Fonction publique et de la réforme administrative, Gnamien Konan a fait le
point du processus de recensement des fonctionnaires.






Nord-Sud - Quel est le bilan du processus de recensement des
fonctionnaires actuellement ?

Gnamien Konan - L'objectif de ce processus est de maîtriser la
masse salariale. Elle a dépassé la norme au niveau du budget qui est de 35% de
recette fiscale au niveau de l`Union économique et monétaire ouest-africaine
(Uemoa). Au niveau de notre pays, nous sommes pratiquement entre 45 et 50%. Le
recensement populaire où les fonctionnaires retiraient les fiches, les
remplissaient est terminé. Sur 132 mille fonctionnaires, il y a environ 5 000
fonctionnaires qui ne se sont pas encore présentés. Nous sommes en train
d'affiner ces résultats parce qu'il y a des fonctionnaires qui sont en formation
à l'étranger. D'ici peu, nous allons connaître exactement le nombre de ceux-ci.
Le contrôle ne va pas s'arrêter là. Ce n'est pas parce qu'un individu est venu
retirer sa fiche et est allé la signer que nous sommes persuadé que c'est un
fonctionnaire. Il y a d'autres contrôles qui vont se faire. D'ici la fin de
l'année, ce processus sera entièrement bouclé et nous pourrons mettre au service
de la solde un fichier fiable pour une meilleure maîtrise de la masse salariale.

Nord-Sud - Qu'en-est-il du projet de déplacer les heures de
travail. Vous voulez sonder les fonctionnaires. Est-ce à dire que l'approche
n'est pas appréciée par les concernés ?




 

Gnamien Konan - C'est une évaluation. Nous avons pris une mesure
qui nous paraissait adaptée à la situation. Au moment où nous prenions cette
décision, il était impossible de demander aux fonctionnaires de rester au boulot
jusqu'à 18 h comme prévu. Après, nous avons jugé utile de réévaluer la situation
pour voir s'il y a des mesures d'accompagnements à prendre. L'administration
publique doit être celle du développement. Nous avons un grand rôle à jouer dans
le cadre de la réconciliation et de la reconstruction du pays. Nous devons
réconcilier l'administration publique avec les usagers. J'appelle donc les
fonctionnaires à s'inscrire et à adhérer à cette vision du président de la
République.