REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 31 JANVIER 2012

31 jan 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 31 JANVIER 2012







 




 





Le
président Ouattara parle à Ban Ki-Moon : « La paix est revenue en Côte d'Ivoire,
la sécurité est bonne »




 





Le Nouveau Réveil, Fraternité Matin -

Avant l'ouverture des travaux de la 2e journée de la 18e session ordinaire de
l'Assemblée générale des chefs d'Etat et de gouvernement africains qui s'est
ouverte le dimanche 29 janvier dernier, le président ivoirien s'est entretenu
tôt le matin avec le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon. La
rencontre s'est déroulée à la résidence du patron de l'Onu, à l'hôtel Sheraton.
A l'issue du tête-à-tête d'un quart d'heure environ, le président de la
République de Côte d'Ivoire a livré, à la presse, l'objet de sa visite : « Je
suis venu remercier le Secrétaire général, faire le point de la situation avec
lui. Lui dire que la paix est revenue en Côte d'Ivoire, la sécurité est bonne,
le pays est en train de reprendre au plan économique. Et que nous sommes engagés
dans la réconciliation. Il a accepté de continuer de nous apporter son soutien
». Juste après, le chef de l'Etat a rejoint ses homologues au siège de l'Union
africaine pour entamer les travaux avec comme point culminant, l'élection du
président de la Commission.




 




Contentieux Législatif élus ou pas ? – Tout va enfin se savoir
aujourd'hui Kafana, Sidiki, Banzio, Yasmina...



 






L'Intelligent d'Abidjan, Le Patriote –

LES DÉPUTÉS de la
législature 2011-2016 pourront siéger à l'Assemblée nationale dans les semaines
à venir. Les membres du Conseil constitutionnel qui ont terminé l'examen de la
centaine de requêtes en annulation des résultats provisoires des législatives du
11 décembre 2011, rendent leur décision aujourd'hui. Francis Wodié et les
membres du Conseil constitutionnel se sont donné le temps de bien examiner la
centaine de requêtes en annulation des résultats proclamés par la CEI. Sur la
base des documents fournis par les candidats qui contestent la victoire de
certains autres candidats et après avoir entendu les candidats contestés,
Francis Wodié va trancher et mettre fin à toutes les supputations et les
incertitudes des candidats, entre autres Séa Jean Honoré dont la victoire est
contestée à Facobly par le candidat Evariste Méambly, Yasmina Ouégnin du PDCI,
contre qui un recours en annulation a été déposé au Conseil constitutionnel par
le RDR, à Cocody. C'est donc aujourd'hui qu'on saura enfin les noms des 254
députés qui devront siéger à l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, plus d'un
mois après la transmission des résultats provisoires de la CEI au Conseil
constitutionnel. Les 110 requêtes en annulation des résultats provisoires de la
CEI concernent aussi bien des membres du gouvernement que d'autres candidats
issus de 84 circonscriptions électorales reparties sur l'ensemble du territoi-re
ivoirien. Il s'agit des ministres Sidiki Konaté, Dagobert Banzio, Kaba Nialé et
Koné Kafana Gilbert. Francis Wodié et les sages du Conseil constitutionnel vont
raccourcir les attentes.





 




Après
sa visite officielle en France : Paris accorde 650 milliards FCFA à Ouattara




 




Le Mandat
- La France a décidé d'accorder une remise de dette d'un milliard d`euros, soit
650 milliards FCFA aux autorités ivoiriennes. Cette décision a été prise à la
demande de Nicolas Sarkozy, dans le cadre de la visite du président Alassane
Ouattara en France, selon la Lettre du continent. Elle intervient alors
qu'Abidjan a déjà bénéficié d'un contrat de désendettement et de développement,
le plus important accordé par Paris à un Etat africain, destiné à reconvertir 2
milliards €, soit 1300 milliards FCFA de dette dans les secteurs prioritaires,
au titre de l'initiative pour les Pays pauvres très endettés (PPTE). Ce nouvel
accord a été annoncé aux ministres ivoiriens Albert Toikeusse Mabri (Plan) et
Charles Koffi Diby (Economie), lors d'un entretien, le 25 janvier, au ministère
français des Finances, à Bercy. En visite officielle à Paris, le président
Alassane Ouattara a demandé, jeudi dernier, aux entreprises françaises de
revenir dans son pays, et fait appel au soutien de Paris pour obtenir un accord
de désendettement avec le Fonds monétaire international (FMI), dès le premier
trimestre de l'année 2012. Après l'aide militaire, voici venu le temps du
soutien économique. Reçu à l'Elysée, le président de la République, Alassane
Ouattara, a fait appel à Nicolas Sarkozy, qui a saisi la balle au bond. «La Côte
d'Ivoire a besoin qu'on annule sa dette et qu'on l'aide à partir de l'avant ; il
n'y a pas de temps à perdre », a précisé Nicolas Sarkozy. Le président Alassane
Ouattara n'a pas l'intention de laisser traîner les choses. La France est
toujours le premier partenaire du pays. Près de 12.000 Français y vivent. Et
plusieurs de ses grands groupes, Bouygues ou Bolloré, y ont pignon sur rue.
«Maintenant, nous sommes de retour sur le chemin de la paix, et la relance
économique est engagée», a fait savoir le président Alassane Ouattara en sortant
de l'Elysée, tout en rappelant que la croissance de l'économie ivoirienne
devrait rebondir de 8 à 9% cette année.




 





Présidence de l'Assemblée nationale : Djédjé Mady défie Bédié et Ouattara






Le
Mandat

- L'on croyait le débat sur la présidence de l'Assemblée nationale clos avec la
dernière intervention du président de la république sur la question lors de la
visite d'Etat qu'il y a effectué récemment en France. Mais le lobbying fait en
ce moment par le secrétaire général du Pdci, aux fins d'occuper ce poste relance
les hostilités. Le secrétaire général du Pdci-Rda, le professeur Alphonse Djédjé
Mady ne démord pas dans son ambition de briguer le perchoir de l'Assemblée
nationale. Alors que l'on croyait clos le débat sur le sujet après la réponse
clair du président de la république lors de sa récente visite d'Etat en France,
le président du directoire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la
démocratie et la paix, Rhdp, lui, continue son lobbying auprès des manitous de
la politique ivoirienne en vue de se positionner pour ce fauteuil. Selon une
source digne de foi, le candidat (encore officieux) à la présidence de
l'Assemblée nationale a rencontré un ancien et fidèle compagnon d'Houphouët
Boigny pour solliciter son soutien. Pourtant, le chef de l'Etat s'est déjà
prononcé clairement sur le sujet. « Le Rdr a la majorité des députés. La
présidence de l'Assemblée nationale lui reviendra », a-t-il dit en substance,
lors d'une interview qu'il a accordée à nos confrères de France 24 et Rfi. Et le
chef de l'Etat est plus que logique dans sa réponse car son parti détient la
majorité des sièges au futur parlement avec 127 députés sur 254. Si ce n'est
dans le cadre d'un accord qui le contraint à céder ce fauteuil, le Rdr
n'éprouverait aucune peine à l'occuper. Or le seul accord qui le lie au Pdci,
dont Djédjé mady est le secrétaire général porte sur la primature. Là encore, le
président de la République avoue que c'est le Pdci qui ne montre pas des signes
d'impatience qui le pousse à traduire sa promesse en acte. Mais alors, pourquoi,
le professeur Mady s'entête-t-il à briguer le perchoir de l'Assemblée nationale
tout en sachant que ses chances de succès sont insignifiantes ? De source proche
de la direction du Pdci, l'on soutient que la réaction du secrétaire général est
la manifestation d'un dépit, une forme de protestation contre la mauvaise passe
faite au parti par leur allié dans la gestion du pouvoir acquis ensemble. Des
cadres qui ont requis l'anonymat ont promis de pousser Djédjé Mady à définir
clairement sa position lors de la réunion du Secrétariat général qui se tient ce
soir.




 




Réconciliation
nationale / Les évêques de la CEDEAO appellent à un « procès équitable » des
pro-Gbagbo




 




Fraternité
Matin -

Les évêques ouest-africains
souhaitent un "procès équitable" pour ceux qui sont poursuivis pour "leur
participation à la crise postélectorale de 2010", en vue de la
"réconciliation".Plusieurs dizaines de personnalités du camp de l`ex-président
Laurent Gbagbo sont poursuivies pour
« leur
participation à la crise postélectorale de 2010 ». [...]







Violence contre les pro-Gbagbo : Six réseaux et coalitions
dénoncent la complaisance des forces de police







L'intelligent d'Abidjan

- Les violences ayant émaillé le meeting du Front populaire ivoirien (FPI) le
samedi dernier par des extrémistes anti-Gbagbo, continuent de susciter des
condamnations. Dans une déclaration dont nous avons obtenu copie le jeudi 26
janvier 2012, six réseaux et coalitions des organisations de la société civile
de Côte d'Ivoire, en l'occurrence la Cofemci-Repc, la Cosopci, la Csci, le
Foscao-CI, le Raidh et le Wanep-CI notent que le meeting du FPI, alors qu'il
avait été autorisé par le ministère de l'Intérieur et encadré par des forces
régulières de maintien de l'ordre et de l'ONUCI, a été, «contre toute attente
perturbé par des individus se réclamant du RDR et a été émaillé par des actes de
violence ayant occasionné des dommages matériels, corporels et mort d'homme».
Les réseaux et coalitions analysent ces faits comme « une violation flagrante
des principes fondamentaux de la démocratie qui, conformément aux articles 9 et
11 de la Constitution ivoirienne, autorisent la libre expression des opinions
politiques et le libre exercice par les partis politiques de leurs activités».
Puis, ils observent que «la scène politique ivoirienne reste marquée par trop de
violences qui ont jalonné tout le processus de sortie de crise depuis 2002 et
ont atteint leur paroxysme à l'issue de l'élection présidentielle et de la
guerre qui s'en est suivie». Pis, ils notent «l'obstination choquante des partis
politiques ivoiriens qu'ils soient au pouvoir ou dans l'opposition à faire de la
violence le mode privilégié de l'expression de leurs désaccords». Aussi,
condamnent-ils, «cette spirale de violences inacceptable et injustifiée dont le
meeting du FPI a été l'illustration la plus abjecte ainsi que la complaisance
dont ont fait preuve les Forces de l'ordre ivoiriennes et qui engage la
responsabilité pleine et entière du Ministère d'Etat, Ministère de l'Intérieur
qui devra en assumer toutes les conséquences». Tout en interpellant le
Gouvernement sur son rôle régalien et sur l'impérieuse nécessité de veiller au
strict respect de la Déclaration Universelle des droits de l'Homme (articles 19
et 20), les signataires (N'Gouan Patrick, Dr Marie-Paule Kodjo, Traoré Wodjofini,
Marguerite Yoli-Bi, Nathalie Traoré et Bamba Sindou) invitent, par ailleurs, les
partis politiques à renoncer à la violence et à ne privilégier que le débat
d'idées dans l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire. Mais aussi, à sensibiliser
et à former leurs militants sur les principes de la démocratie et la culture de
la tolérance ».




 




Développement humain
: La Côte d'Ivoire occupe la 170ème place, selon le Rapport 2011 du PNUD




 




AIP -

La Côte d'Ivoire occupe la 170ème place sur 187 pays
considérés, selon le Rapport sur le développement humain de 2011, publié par le
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a annoncé  le
représentant résident de cette agence,  Ndolamb Ngokwey, lundi lors de la
cérémonie de lancement du Rapport centré sur la durabilité et l'équité pour un
avenir meilleur. "L'indice de développement humain (IDH) a été estimé à 0,400
pour l'année 2011 situant la Côte d'Ivoire à la 170ème position sur
187 pays considérés", a déclaré Ndolamb Ngokwey, précisant que les indices
étaient de 0,347 en 1980 ; 0,361 en 1990 ; 0,374 en 2000 et de 0,401 en 2010.
Justifiant cette position de la Côte d'Ivoire  par la récente postélectorale qui
a fait officiellement 3.000 morts, M. Ndolamb a toute fois relevé quelques
progrès sensibles, notamment l'espérance de  vie à la naissance qui est
actuellement de 55,4 contre 51,3 en 1980 et la durée de la scolarisation moyenne
estimée à 3,3 ans en 2011 contre 1,3 ans en 1980. Le patron du PNUD en Côte
d'Ivoire relève que ce Rapport montre que le revenu par contre a baissé. Le
produit intérieur brut (PIB) en parité de pouvoir d'achat a chuté entre 1980 et
2011. Il était de 2507 dollars en 1980 contre 1387 dollars en 2011. A sa suite,
le ministre de l'environnement et du développement durable, Rémi Allah Kouadio,
a  adressé ses félicitations au PNUD pour ses efforts inlassables à aborder les
questions de développement dans leur complexité. Il a indiqué que ce Rapport met
avec insistance et à juste titre, toutes les parties prenantes du processus de
développement devant leurs responsabilités afin d'agir avec courage et
détermination, en vue d'assurer la transition vers une société plus viable. Dans
cette perspective, Allah Kouadio note que son département, avec l'appui des
partenaires dont le PNUD, a proposé en septembre 2011 à la Côte d'Ivoire sa
première stratégie nationale de développement durable 2012-2015. Selon lui,
cette stratégie, prise en compte dans le plan national de développement, traduit
le programme du Chef de l'Etat visant à faire du développement durable une
préoccupation partagée par tous les acteurs, qu'ils soient institutionnels ou
individuels. Quant au ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement,
Albert Mabri Toikeusse qui assurait le patronage de la cérémonie de lancement du
Rapport, il a réaffirmé l'engagement du gouvernement de tout mettre en œuvre
pour sortir, au cours des cinq prochaines années, la Côte d'Ivoire des nations à
faible développement humain.