REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 28 FEVRIER 2012

28 fév 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 28 FEVRIER 2012







Le Chef de l'Onuci
et le Représentant du Facilitateur font le point de la sortie de crise




 




Le Jour plus,
L'Expression -

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, s'est entretenu lundi 27 février 2012 avec le
Représentant du Facilitateur de l'Accord Politique de Ouagadougou, Boureima
Badini. Selon M. Koenders, cette rencontre se situait dans le cadre des échanges
réguliers qu'il entretien avec le Représentant du Facilitateur afin de faire
point des avancées du processus de sortie et crise et au lendemain des élections
législatives partielles organisées dans 12 circonscriptions du pays. « On a fait
une observation des élections et essayé de voir ce qui va se passer pour la mise
en place de l'Assemblée Nationale. On a parlé aussi, bien sûr du dialogue
politique dans le pays », a indiqué M. Koenders.




Evoquant les
élections législatives partielles, M. Koenders s'est dit satisfait pour la tenue
du scrutin dans les 11 circonscriptions où le vote avait dû reprendre et une
circonscription où il n'avait pu avoir lieu pour cause de décès d'un candidat
pendant la campagne électorale. Le chef de l'ONUCI a estimé que globalement le
vote s'était déroulé dans le calme et en dépit du fait que des tirs aient été
enregistrés dans la ville de Bonon et cela, même sur la force de l'ONUCI. « Je
déplore cela et je crois que les politiciens doivent prendre leurs
responsabilités à Bonon et travailler ensemble. J'y ai dépêché le Commandant de
la Force le Général Berena pour discuter de la situation. En général je suis
très satisfait, la dernière étape des élections s'est bien déroulée et je ne
veux pas qu'un incident vienne détruire cela. Et c'est pour cela que j'invite
tous les politiciens à appeler leurs partisans au calme, c'est une lutte pour la
démocratie», a-t-il déclaré.




Pour l'étape
suivante, M. Koenders a indiqué que dès que le processus sera parachevé avec la
Commission Electorale Indépendante (CEI) qui a promis les résultats pour mardi
et le Conseil Constitutionnel pour d'éventuels recours il  fera « une
certification totale sur tout le déroulement des élections législatives et aussi
quelques recommandations pour le futur. Ce sera, j'espère, le plus vite
possible » a dit M. Koenders.




Pour sa part, le
Représentant du Facilitateur a lui aussi exprimé sa joie face au succès global
de cette opération. « Les choses se sont bien déroulées, la sécurité était là.
Je remercie l'ONUCI qui a apporté un soutien massif  à l'Etat ivoirien pour
organiser et sécuriser ce processus. Nous avons constaté un faible taux de
participation par rapport à ce qui s'est passé avant, mais d'une manière
générale, les gens sont allés librement exprimer leur choix et nous pensons donc
que la Côte d'Ivoire pourra mettre en place ses Institutions, notamment
l'Assemblée Nationale » ,  a conclu M. Badini.




 





Législatives partielles / L'ONUCI satisfaite des élections




 





Fraternité Matin –

Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, s'est entretenu le lundi 27 février 2012 avec le
Représentant du Facilitateur de l'Accord Politique de Ouagadougou, Boureima
Badini. « « On a fait une observation des élections et essayé de voir ce qui va
se passer pour la mise en place de l'Assemblée Nationale. On a parlé aussi, bien
sûr du dialogue politique dans le pays », a indiqué M. Koenders. Evoquant les
élections législatives partielles, M. Koenders s'est dit satisfait pour la tenue
du scrutin dans les 11 circonscriptions où le vote avait dû reprendre et une
circonscription où il n'avait pu avoir lieu pour cause de décès d'un candidat
pendant la campagne électorale. (...)




 





Certification globale des législatives : Koenders l'espère pour le plus tôt




 





Nord-Sud –

Bert
Koenders ne compte pas perdre de temps pour la certification globale des
élections législatives. Le patron de l'Opération des Nations Unies a confié,
hier, qu'il rentrera en scène dès que le processus sera parachevé avec la
Commission électorale indépendante (CEI) qui a promis les résultats des
partielles pour aujourd'hui, et le Conseil Constitutionnel pour d'éventuels
recours. Alors, il fera « une certification totale sur tout le déroulement des
élections législatives et aussi quelques recommandations pour le futur. Ce sera,
j'espère, le plus vite possible ».




 





L'Onuci échange avec la société civile




 





L'Inter -

Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, a eu, lundi après-midi, une séance de travail avec la
société civile, au siège de la mission onusienne à Sebroko. Cette rencontre a
porté sur les élections législatives partielles qui s'étaient déroulées dans
douze circonscriptions électorales en Côte d'Ivoire, le dimanche 26 février
2012. Le Chef de l'Onuci a souhaité échanger avec les acteurs de la société
civile ivoirienne, pour une meilleure certification du scrutin de dimanche.




 




Législatives
partielles : L'ONUCI veut voir clair dans les incidents de Bonon




 





L'Inter, Le Patriote, Fraternité Matin, Soir Info, Le Mandat -

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, a dépêché lundi le Commandant de la Force et le Chef de
la police onusienne à Bonon, au lendemain des incidents postélectoraux dans
cette ville. La mission va s'enquérir de la situation sur place, et identifier
les conditions dans lesquelles un convoi de la Commission Electorale
Indépendante (CEI) qui transportait des urnes à Bonon, escorté par les soldats
de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a essuyé, près de
Gobazra, des tirs provenant d'individus armés non encore identifiés. Les casques
bleus ont riposté à l'attaque de manière robuste et appropriée, conformément à
leurs règles d'engagement. Ils ont dû également réagir face à l'attaque,
quelques heures plus tard, contre un bureau de la CEI à Bonon, où se trouvaient
les agents électoraux, le personnel de l'ONUCI venu les appuyer ainsi que le
matériel électoral. Le Représentant spécial condamne énergiquement ces deux
attaques et tient à ce que toute la lumière soit faite par les autorités
compétentes sur les circonstances de leur survenue, que leurs auteurs soient
identifiés et présentés devant la justice, dans les meilleurs délais, selon la
loi en vigueur. Le Chef de l'ONUCI appelle les acteurs politiques à éviter de
provoquer des incidents et les exhorte à régler les conflits par la voie
pacifique.




 





Législatives partielles à Bonon : L'Onuci attaquée : 4 morts - (Le Quotidien
d'Abidjan).




 





Législatives partielles : L'Onuci essuie des tirs




 




Le
Jour plus –

Lors
des élections partielles à Bonon (ouest de la Côte d'Ivoire), dimanche, deux
violentes attaques armées contre les Casques bleus de l'Onuci et les
représentants de la CEI ont été menées par des éléments non identifiés. Aucun
bilan n'a été fourni. L'Ouest de la Côte d'Ivoire confirme sa réputation de
violence. Pas une semaine ne s'écoule sans que des attaques armées n'aient lieu.
Dernier incident en date : les élections législatives partielles du 26 février
dans la ville de Bonon, à 400 kilomètres à l'Ouest d'Abidjan. Les Casques bleus
des Nations Unies y ont subi dimanche deux attaques armées d'éléments encore non
identifiés. La première a eu lieu en début de soirée, lorsqu'un convoi de la
Commission électorale indépendante (CEI) qui transportait des urnes de
l'élection, escortées par des Casques bleus, a essuyé de violents tirs. La
riposte des militaires ne s'est pas fait attendre.





L'ONUCI hausse le ton.




La
deuxième attaque a eu lieu au cours de la même journée, contre un bureau de la
CEI. Aucun détail n'a été donné sur le bilan des deux incidents. Une situation
qui a conduit Bert Koenders, le représentant de l'Onu en Côte d'Ivoire è hausser
le ton, en lançant un ultimatum aux autorités ivoiriennes pour qu'une enquête
soit diligentée très rapidement en vue d'identifier les coupables et les
sanctionner. Déjà, avant la fin de la campagne électorale, le ton était monté
d'un cran entre Koné Yacouba, le candidat du Rassemblement des Républicains
(RDR, au pouvoir) et Kouadio Kouassi Denis, candidat indépendant issu du Parti
Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI). Pour le moment, les autorités ivoiriennes
n'ont pas réagi.




 





Koenders condamne




 





Nord-Sud –

Dans
les incidents de Bonon, il n'y a pas que le staff du candidat du Rassemblement
des républicains qui a été attaqué. Des casques bleus qui escortaient le convoi
de la Commission électorale indépendante ont également essuyé des tirs. Aussi,
hier, dans un communiqué de presse, le chef de mission de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire, Bert Koenders condamne-t-il, ces incidents de
Bonon.  Il appelle à ce que la lumière soit faite sur ces actes de violence. (...)




 




Les
législatives partielles virent au drame / Bonon : 5 morts, 3 blessés, 8 portés
disparus




 




Le
Nouveau Réveil, Soir Info, Fraternité Matin, Le Nouveau Courrier, Le Démocrate,
Soir Info -

On en sait désormais un peu plus sur les évènements tragiques qui ont émaillé le
scrutin de dimanche dernier dans la localité de Bonon. Selon des sources
militaires interrogées par nos soins, le bilan de ces incidents se chiffre à 5
morts, 3 blessés et 8 portés disparus. De fait, tout serait parti d'une
altercation entre les forces de la paix de l'Onuci et un groupe de jeunes gens
armés qui désiraient s'introduire de force dans les locaux de la Cei à la
mairie, vers 21 heures, pour y récupérer des urnes au moment où les membres de
la Commission électorale s'apprêtaient à procéder au décompte des voix. Les
soldats de l'Onuci qui auraient tenté de s'opposer à cette opération auraient
essuyé des tirs. En réaction à cette agression, ces derniers auraient également
ouvert le feu. Ce qui a créé une grosse confusion et un vent de panique générale
dans la ville. Le bilan des échanges de tirs est lourd : 5 morts, 3 blessés et 8
portés disparus. Madame le superviseur local de la Cei est exfiltrée vers Daloa
avec tous les procès verbaux des résultats enregistrés par la commission locale
de la Cei. Hier, des renforts militaires ont été déployés dans la ville pour
maintenir l'ordre. Les soldats de l'Onuci qui sont revenus en délégation pour
aller présenter leurs condoléances et réconforts aux familles des victimes et
aux blessés ont été pris à partie. Leurs véhicules ont été saccagés, signe que
la tension demeure toujours vive dans la contrée. Les soldats de la paix ont dû
alors se réfugier à la brigade de gendarmerie de Bonon. Hier soir, une démarche
a été initiée en direction des autorités religieuses et de la chefferie pour les
inviter à contribuer à l'apaisement. Selon d'autres sources, les jeunes
militants du Rdr reprocheraient aux Frci d'avoir affecté des soldats à la
sécurité du candidat indépendant.




 




Affrontements armés
entre l'Onuci et le Rdr : 7 morts, vive tension à Bonon




 




Notre
Voie, Aujourd'hui -

Les 7.741 votants sur 24.823 inscrits dans les 99 bureaux de vote dans la
circonscription électorale des sous-préfectures de Bonon et de Zaguiéta étaient
convoqués pour les législatives partielles du 26 février dernier. Ouverts à 8h,
les bureaux de vote ont fermé à 17 h. Pendant le déroulement du scrutin aucun
incident majeur n'avait été signalé. Il est 20 h. L'Onuci est alertée que les
partisans du candidat Rdr, Koné Yacouba, sont allés à Gbangbokouadiokro en vue
d'empêcher l'acheminement des procès verbaux des bureaux de vote de ce campement
à la Cei locale parce qu'ils ont appris que leur adversaire, le candidat
indépendant mais pro-Pdci, Kouadio Kouassi Denis, a eu 5.654 voix contre 2.951
pour Koné Yacouba. Les casques bleus de l'Onuci se rendent dans le campement
pour escorter alors les urnes et les procès verbaux. Selon notre source digne de
foi, ce cortège onusien a été attaqué en route dans une plantation d'anacardiers
à 500 mètres de Gbangbokouadiokro. Aux environs de 21 h, le cortège de l'Onuci
et de la Cei arrive devant la pharmacie de Bonon à quelques 150 mètres du
quartier général du candidat du Rdr, Koné Yacouba. Il est encore attaqué par les
militants du Rdr à l'arme de guerre. La rispote des soldats de l'Onuci est
immédiate et fatale. Bilan des échanges de feu : 7 militants du Rdr tombent sous
les balles.  Malgré la présence des plus de 400 agents de forces de l'ordre,
Bonon est sous tension. Toute la direction de campagne du candidat indépendant
mais pro-Pdci, Kouadio Kouassi Denis, était enfermée dans son quartier général
apeurée.  Il est 21 h 15 mn, ce 26 février au siège de la Cei locale. Le
candidat rdr, Koné Yacouba, a intimé l'ordre à ses représentants à la Cei
d'arrêter le travail. Ce qui a été exécuté par le superviseur national, Mme
Touré.  Les élections législatives se sont achevées dans la violence sans
résultats. Joint, le Sous-préfet de Bonon, Guillaume Yapi Yapi, nous a exprimé
son amertume. « Les candidats nous ont promis de privilégier les règles de la
démocratie pour le bonheur du pays en général et des Sous-préfectures de Bonon
et de Zaguiéta en particulier. Je suis touché par ces pertes en vie humaine. Je
prie Dieu qu'une telle situation malheureuse ne se répète plus à Bonon»,
soutient-il. La population de Bonon a vécu du 26 février à hier, 27 février, un
véritable environnement de guerre. On entendait des coups feu partout. Les
populations innocentes se sont terrées chez elles. Tous les campements Baoulé
ont été vidés de leurs habitants de peur d'être attaqués. Les membres de la
direction de campagne de Kouadio Kouassi Denis se sont enfermés dans leur
quartier général. La joie qui les animait par rapport aux résultats partiels des
65 bureaux de vote qui donnaient 5.654 voix à leur candidat contre 2.951 voix au
candidat du Rdr s'est vite transformée en inquiétude voire en peur. Bouh
Gilbert, directeur de campagne du candidat Kouadio Kouassi Denis, déclare que
les résultats partiels donnent son candidat vainqueur. Mais pour l'heure, Bonon
n'a toujours pas de député.




 




Bonon
/ Le candidat du Pdci-Rda en passe de gagner : Le Rdr incendie les Pv




 




Le
Mandat -

En dépit de la barbarie du Rdr et de son candidat, Koné Yacouba, le représentant
indépendant soutenu par le Pdci-Rda, Kouadio Denis dans la circonscription
électorale de Bonon et Zaguiéta communes et sous-préfectures est en passe de
remporter les élections législatives partielles du 26 février. Selon des sources
bien informées, M. Kouadio Dénis serait l'objet de menace de la part des
militants du Rdr qu'ils veulent en découdre coute que coute avec lui. Une source
proche de la Cei locale à Bonon qui requit l'anonymat a indiqué hier au
téléphone que Le candidat Rdr a retiré tous les membres de son parti de la cei
locale. « Après le départ de ces derniers, le dépouillement des bulletins de
vote a été stoppé », assure notre source. Et notre informateur de faire cette
précision. « Des militants du Rdr ont choisi cette période pour s'emparer des Pv
qui étaient dans les locaux du siège de la Commission électorale et les
incendiés sur instruction du candidat du rassemblement des républicains par les
ses militants ». Selon la mission onusienne en Côte d'Ivoire, une fusillade a eu
lieu hier à Bonon entre des soldats de l'Onuci et des individus armés non
identifiés. Selon le porte-parole, Hamadoun Touré, un convoi transportant les
urnes du bureau de vote n° 17 à Bonon, a été attaqué. En riposte, les soldats de
l'Onuci ont ouvert le feu pour se défendre. «Par principe, les soldats de
l'Onuci ne peuvent pas tirer sur la population ivoirienne qu'elle est censée
protéger», a clarifié Hamadoun Touré.




 





Incidents de Bonon/En fuite de la ville, Yapi Yapi Guillaume (sous-préfet de
Bonon) : « le candidat du RDR me menace de mort ».




 




Le
Mandat –

(...)
Monsieur le sous-préfet, quelle est la situation qui prévaut actuellement à
Bonon et quel bilan pouvez-vous dresser É




Yapi
Yapi Guillaume :

J'ai été informé de ce que des manifestations se sont déroulées dans la ville
aujourd'hui (hier lundi, ndlr). Mais comme ne je suis pas à Bonon, je ne peux
pas vous donner exactement le point de situation à cette heure précise. J'ai dû
quitter précipitamment la ville parce que j'étais menacé de mort. S'agissant du
bilan, nous notons officiellement cinq morts.




Le
Mandat :

Connaissez-vous l'identité de ceux qui vous menacent ?




Y. Y.
G :

Oui ! C'est le candidat du RDR, Koné Yacouba, qui menace de me tuer. Il a envoyé
des militants de son parti pour incendier ma résidence. Heureusement, ils n'ont
pas pu  accomplir ce dessein macabre. (...)




 





Législatives partielles à Facobly-Semien : le scrutin se termine dans le
cafouillage. Des urnes et des Pv emportés. Vive tension hier à la CEI régionale
de Man




 





L'Inter, Le Mandat –

Les
élections partielles dans la circonscription électorale de Facobly-Sémien se
sont terminées dans le cafouillage, le dimanche 26 février 2012. Selon des
informations en notre possession, le candidat du Rassemblement des Républicains
(RDR), Jean-Honoré Séa, aurait distribué de l'argent aux électeurs pour être élu
le jour même de l'élection dans les localités de Zouata 2 et de Klangbobaly. Il
aurait également dépêché des « loubards » pour attaquer les bureaux de vote de
Guézon, Kiriao et à Souakpé-Douèdy. Ceux-ci auraient emporté des urnes et les
procès-verbaux (PV). Toujours selon nos informateurs, le candidat du RDR dans la
circonscription de Facobly/Sémien aurait agi ainsi parce qu'il aurait perdu dans
les zones citées plus haut. En réponse à ces actes, le candidat indépendant
Evariste Méambly et ses partisans ont exigé que le dépouillement des bulletins
de vote se fasse le jour du vote, soit le dimanche 26 février pour éviter les
tripatouillages. La Commission électorale indépendante (CEI) locale ne pouvant
pas gérer cette situation qui devenait insoutenable dans la soirée de dimanche,
s'est donc référée à la CEI régionale de Man. (...)




 




Après
sa bastonnade à Bonon / KKB aux militants du Rdr : ''On sent la haine, la rage
de tuer l'autre...''




 




Le
Démocrate -

Le Président de la Jpdci, Kouadio Konan Bertin dit KKB était hier lundi 27
février face à la presse à la Maison du Pdci à Cocody. Il a apporté un éclairage
sur la bastonnade dont il a été l'objet le vendredi dernier à Bonon dans le
cadre de la campagne pour les législatives partielles. Selon KKB, ce sont bel et
bien des militants Rdr qui l'ont bastonné. Le leader des jeunes du Pdci s'est
rendu à Bonon pour apporter son soutien au candidat du Pdci qui était au premier
tour candidat indépendant mais qui a reçu au cours de ces partielles l'onction
de la direction du parti sexagénaire. Et c'est à la sortie d'une audience avec
la Cei locale que des militants, avec à leur tête le candidat Rdr Koné Yacouba,
habillés en pagne Rdr avec l'effigie d'Alassane Ouattara, transportés dans des
véhicules Kia et munis de toutes sortes d'armes l'ont copieusement bastonné avec
le Délégué du Pdci de Bouaflé. Il a rejeté l'allégation selon laquelle cette
bastonnade serait l'œuvre de militants du Pdci. Parce que ceux-ci ont toujours
épousé ses prises de position. KKB a déploré cette nouvelle façon de faire la
politique qui effraie les Ivoiriens. Le Président de la Jpdci a interpellé
Alassane Ouattara en ces termes : «j'étais allé à l'époque faire un meeting à
Guibéroua où j'ai été bastonné. C'est le Président Alassane Ouattara qui m'a
téléphoné le premier pour compatir parce qu'il n'acceptait pas qu'on s'oppose à
la liberté d'expression de cette façon. Mais on ne peut pas avoir combattu cela
hier et le tolérer aujourd'hui». A ces agresseurs, il a déclaré ceci : «on sent
la haine, la rage de tuer l'autre. Mais aujourd'hui, c'est vous qui avez la
force. Qui vous dit que demain vous aurez encore la force?». Au sujet de
l'alliance avec le Rdr et les autres alliés du Rhdp, KKB a indiqué qu'une
commission spéciale du Bureau politique se réunira dans deux ou trois semaines.
Et elle règlera cette question. Le Premier responsable de la Jpdci a déploré le
fait que depuis le vendredi dernier, il n'a pas reçu un mot de réconfort du
Président Bédié. «Mais je suis qu'en même en droit d'attendre le coup de fil du
père Bédié. Parce qu'aucun coup de fil au parti ne peut remplacer celui de
Bédié», a-t-il ajouté. Il a reconnu que le Secrétaire Général Alphonse Djédjé
Mady l'a soutenu de bout en bout dans cette situation difficile ainsi d'autres
cadres du Pdci. KKB a ensuite fait cette précision: «tant que j'aurais la
certitude que mes actes et mes agissements s'inscrivent dans la droite ligne de
la pensée du père fondateur Félix Houphouët-Boigny, non seulement je suis serein
mais je suis persuadé qu'il ne m'arrivera rien». Il a aussi annoncé la grande
rencontre de la Jpdci prévue le 17 mars prochain au Palais de la culture et qui
sera très déterminante dans la nouvelle orientation du Pdci. KKB a aussi dénoncé
le fait que les policiers et les gendarmes n'aient pas d'armes. Car si un député
comme lui est bastonné de la sorte quel sera le sort du citoyen lambda ?




 





Odienné / Incarcéré depuis plusieurs mois : Le médecin particulier de Simone
Gbagbo libéré




 





L'Intelligent d'Abidjan, Notre Voie, Fraternité Matin, L'Inter -

Le médecin personnel de l'ex-première dame de Côte d'Ivoire, docteur Djédjé
Délébé Eugène, détenu depuis le 23 avril 2011, à Odienné, a été libéré le
vendredi dernier. La confirmation de cette libération s'est faite, le lundi 27
février 2012, par l'avocat du médecin, Me Georges Serges Gougnon. Le docteur
Djédjé Délébé Eugène qui a regagné son domicile depuis la soirée du dimanche
avait été arrêté au même moment que le couple Gbagbo à la résidence
présidentielle, à Cocody. A en croire son avocat, le médecin particulier de
Simone Gbagbo, n'a été inculpé d'aucune infraction. Contrairement aux autres
cadres de l'ex-pouvoir, interpellés par les nouvelles autorités, après la chute
du régime Laurent Gbagbo. Le docteur Djédjé Délébé Eugène était dans la même
résidence de détention que l'ancienne première dame, Simone Gbagbo, qui est
toujours détenue à Odienné. Cette libération fait suite à celle de 20 proches de
l'ex-Chef de l'Etat, libérés, en novembre 2011.