REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 13 MARS 2012

13 mar 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 13 MARS 2012








Session inaugurale de la 2è législature / Mamadou Koulibaly : Depuis Marcoussis,
nous allons d'exception en exception




 





L'Inter, Le Mandat –

Je
suis venu pour déjà témoigner des dix ans pendant lesquels l'assemblée nationale
a fonctionné avec un parti pro-gouvernemental et des partis dans l'opposition.
C'était dix années de travaux passionnants. On ne le dit pas suffisamment, mais
l'assemblée nationale a participé énormément selon la place qui lui était
réservée, à la sortie de crise. C'est elle qui a travaillé jusqu'aux élections
présidentielles et jusqu'à aujourd'hui. Le président de l'assemblée nationale
entrant qui est M. Soro vient d'être élu. Je lui souhaite vivement  que dans
cette assemblée où il n'y aura pratiquement pas d'opposition, mais ses
partisans, qu'il puisse mettre au premier plan, non pas les intérêts de ceux qui
l'ont élu, c'est au sein du RHDP, mais de ne jamais oublier l'intérêt de la Côte
d'Ivoire, qui est au-dessus des partis politiques et de la classe politique. 
S'il suit cet aiguillon de la Côte d'Ivoire, il comprendra que l'assemblée est
là pour légiférer, aussi bien pour la majorité qui l'a élu, que pour les
minorités qui ne l'ont pas élu. S'il utilise comme motif de travail, l'intérêt
des minorités, alors nous entrerons en démocratie. Mais s'il ne travaille que
pour la majorité qui l'a élu, nous allons nous retrouver dans une situation
exceptionnelle, où nous allons transformer notre démocratie en tyrannie. Je lui
souhaite bon vent. Il est arrivé dans une situation exceptionnelle, j'aimerais
bien qu'il puisse participer au rétablissement de l'Etat de droit et que nous
sortions de cette situation exceptionnelle. Depuis Marcoussis, nous allons
d'exception en exception. Maintenant il faut rentrer dans l'Etat de droit. [...]




 




Le «
rattrapage » jusqu'au bout




 




Notre
Voie, Le Temps, Aujourd'hui –

Depuis
hier, les députés élus par désert électoral ont élu leur président et leur
vice-présidente. Sans surprise, Guillaume Soro que Ouattara a eu un mal fou à
débusquer de la Primature a été parachuté à la tête du Parlement. Un lot de
consolation, puisque « Bogota » (c'est le pseudonyme de Soroà la Fesci) n'était
vraiment pas très enthousiaste à l'idée de quitte la « maison blanche » du
Plateau. Mais là où le pouvoir a manqué de redorer son blason, c'est le choix de
la 1ère vice-présidente de l'hémicycle. (...) Hier donc, le Chef du
Parlement est venu du RDR et du nord. La 1ère vice-présidente est
venue du RDR et du nord. Mais sans sourciller, le nouveau patron du parlement
dans son discours de prise de fonction, parlera de rassemblement et d'union.
Mais comment peut-on croire à la sincérité de ce discours quand son parti fait
de façon aussi flagrante preuve de sectarisme et d'exclusion à l'égard des
autres ivoiriens. Dans une Assemblée sans opposition, qu'est-ce qui empêchait le
Rdr de concéder la place de 1ère vice-présidente au Pdci, son allié ?
Ou même à un indépendant ? Et puis, au sein même du Rdr, n'y a-t-il pas une
femme originaire d'une autre partie de la Côte d'Ivoire pour accompagner Soro ?
(...)




 




72
heures après les incidents de Fresco, les enseignants en grève pour deux
semaines.




 





L'Inter, Notre Voie –

Fresco
continue de subir les conséquences des échauffourées de vendredi 9 mars dernier.
Après les commerçants qui avaient fermé boutique pour 24 heures, ce sont les
enseignants de la ville qui ont décidé de mettre à exécution un mot d'ordre de
grève de deux semaines, pour protester contre les violences perpétrées la
semaine dernière sur un des leurs. La ville de Fresco a certes retrouvé son
calme légendaire et les activités économiques ont repris progressivement, après
le passage du nouveau député, Alain Lobognon. Mais à en croire une source proche
de cette affaire, l'intervention du ministre n'a pas été seulement bénéfique.
Elle a eu aussi son côté négatif, en l'occurrence l'arrêt de travail décrété par
les enseignants en solidarité à leur collègue qui avait été bastonné par les
Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) stationnées dans cette localité.
(...)




 




 




 




Séance
inaugurale de la 2ème législature : Bert Koenders assiste à l'installation de
l'Assemblée nationale




 




Le
Mandat -

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, a assisté, lundi 12 mars, à Yamoussoukro, capitale
politique ivoirienne, à l'installation de la nouvelle Assemblée nationale issue
des élections législatives des 11 décembre 2011 et 26 février 2012. Les députés
ont porté à leur tête leur collègue de Ferkessédougou commune, Guillaume Soro,
ancien Premier ministre. M. Koenders s'est félicité de cet évènement qui
complète l'architecture institutionnelle ivoirienne, après l'élection
présidentielle du 28 novembre 2011. Il a souhaité que la nouvelle chambre
devienne un lieu de débats ouverts et démocratiques, où les aspirations des
populations seront au centre des préoccupations des élus. Il s'agit, notamment,
de la sécurité, de la réconciliation nationale, ainsi que de la création
d'emplois pour les jeunes, afin de faciliter le relèvement économique. M.
Koenders a encouragé les nouveaux parlementaires à créer une grande proximité
avec les populations aux fins de saisir leurs attentes et y apporter des
solutions. Le chef de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a
assuré les nouveaux locataires de l'Hémicycle de l'appui et de l'assistance de
la Mission onusienne dans l'accomplissement de leurs fonctions. En marge de la
cérémonie, M. Koenders s'est rendu au siège de l'Onuci à Yamoussoukro pour y
rencontrer le personnel civil et le bataillon sénégalais. Il les a félicités du
travail accompli pendant la crise postélectorale et les a encouragés à
poursuivre leur appui au peuple ivoirien pour l'aider à écrire la nouvelle page
de son histoire.




 





Session inaugurale de la 2è législature / Bert Koenders, représentant de l'Onuci
: « Je fais confiance aux Ivoiriens »




 





L'Expression –

C'est
un moment important pour nous. Nous avons accompagné les élections, je fais
confiance aux Ivoiriens. Il y a encore les soucis pour deux circonscriptions. Je
suis sûr que pour les deux circonscriptions de Bonon et Facobly, le problème va
se résoudre très vite. C'est le moment pour continuer avec le travail d'Etat et
avec l'opposition qui n'est pas là. Sur l'absence du FPI, il est difficile pour
moi de répondre, je suis d'une mission internationale, je ne peux pas
m'impliquer dans les affaires internes, ce sont les populations de la Côte
d'Ivoire qui doivent être dans les circonscriptions et élire leurs dirigeants ».




 





Candidature unique à la présidence de l'Assemblée nationale Bert Koenders
(Patron de l'Onuci) : « Ce n'est pas normal...»




 





Soir Info (Une), L'Inter -

Le Représentant du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire,
Bert Koenders, s'est prononcé, lundi 12 mars 2012, à Yamoussoukro, sur la
cérémonie inaugurale de la rentrée parlementaire.




Quels
commentaires faites-vous de la cérémonie inaugurale de la rentrée parlementaire,
à laquelle vous venez de participer ?





Bert Koenders :

C'est un moment très important pour la Côte d'Ivoire parce que maintenant, il y
a un complément à l'élection présidentielle. On a maintenant mis en place un
nouveau président, une Assemblée qui peut fonctionner, qui vraiment représente
la population de la Côte d'Ivoire, qui doit traduire les désirs de la population
sur les grandes questions de l'Etat, de la réconciliation, de l'identité, le
foncier, etc. Je crois que c'est un moment important pour nous : nous avons
accompagné ces élections. Moi, je l'ai fait en tant que certificateur. Il y a
encore le souci pour les deux circonscriptions de Facobly et Bonon. J'espère que
ce sera résolu très vite. Maintenant, il y a le moment pour continuer avec le
travail d'Etat, mais aussi avoir un dialogue politique avec l'opposition qui
n'est pas ici.




Le
fait d'avoir un candidat unique à la présidence de l'Assemblée nationale revêt
pour vous quel sens ?





B.K :

C'est un peu difficile pour moi de commenter parce que je viens d'une
organisation internationale. Je ne peux pas m'impliquer dans les affaires
internes. Mais, moi j'ai été parlementaire au Pays-Bas. Ce n'est pas normal
d'avoir un candidat. Mais bon le parlement ici est libre d'élire qui il veut
élire.




 





anniversaire de « Le Mandat »/ Hamadoun Touré (porte-parole de l'Onuci) : « la
plume du journaliste ivoirien ne doit pas remplacer la kalachnikov ».




 




Le
Démocrate –

« 3
ans d'existence, c'est peu mais beaucoup pour un quotidien qui a travaillé dans
des conditions difficiles au plus fort de la crise militaro-politique », a
indiqué le Dp Diby Koffi Attoungbré, lors de l'anniversaire de ce tabloïd samedi
dernier dans un restaurant de la place en Zone 4. L'invité spécial, Hamadoun
Touré, porte-parole de l'Onuci, a animé à cette occasion une conférence sur le
thème : « Prévention des conflits postélectoraux et cohésion sociale ».
D'entrée, le conférencier a fustigé la participation négative des médias dans la
gestion des crises. Il a souligné d'emblée que les rumeurs ont été pour beaucoup
dans cette crise, car relayées par les médias. « Les médias ont un rôle crucial
à jouer. Les journalistes, responsables et professionnels sont sources de
stabilité », a-t-il indiqué. Hamadoun Touré a rappelé que la plume du
journaliste ne doit pas remplacer la kalachnikov. Aussi a-t-il invité les
journalistes ivoiriens à « s'intéresser à des thèmes comme la réconciliation
nationale, les défis du développement local. Il les a également invités à
imposer le « vivre ensemble » de par leurs plumes, en mettant fin à
l'intoxication et à la manipulation « et de faire connaître les mécanismes
locaux de résolution des crises ». (...)




 





Présidence de l`Assemblée Nationale : Soro, sans suspense !

Une
opposition se dessine déjà au sein du Parlement




 





L'Inter -

236 voix, soit 94,77% sur 249 votants, pour 12 abstentions et 1 bulletin nul !
C'est le résultat de l'élection qui a porté, hier lundi 12 mars, à la tête de la
présidence de l'Assemblée nationale, Soro Kigbafory Guillaume, candidat unique à
la succession du président Mamadou Koulibaly. Le scrutin a été donc sans
suspense. Mais on retiendra tout de même que le candidat présenté et investi par
le RDR, puis soutenu par les partis alliés du RHDP (PDCI-RDA, UDPCI, MFA et
aussi UPCI), n'a pas été élu à l'unanimité des 249 députés présents (sur 253
parlementaires, en attendant Bonon et Facobly) dans la grande salle de la
Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix de Yamoussoukro,
la capitale politique de la Côte d'Ivoire. On peut donc dire sans risque de se
tromper, qu'avant même son investiture officielle en qualité de président de la
2ème législature de la 2ème République (2011-2016), Soro Guillaume devra déjà
composer avec ses premiers opposants au sein de l'Hémicycle. Cette opposition
sera à coup sûr, menée par les députés indépendants réputés ou supposés proches
du Front populaire ivoirien (FPI). L'ex-parti au pouvoir retourné dans
l'opposition ayant donné un mot d'ordre clair de boycott des élections
législatives du 11 décembre 2011 et des partielles organisées le 26 février
2012. Ecoutons à ce propos, l'honorable Gueye Boniface, le député de Kouibly qui
annonce d'emblée, la «fronde» parlementaire des «abstentionnistes». «Au niveau
des députés indépendants que nous sommes, nous nous réunissions souvent, et nous
allons jouer pleinement notre partition. Ce n'est pas parce que nous ne sommes
pas nombreux, ah non ! C'est vrai que nous ne sommes plus que 17 aujourd'hui,
mais vous serez surpris. Nous allons faire un bon travail et allons dignement
représenter la population au sein de l'Assemblée nationale », a prévenu Gueye
Boniface. De là à dire qu'un Groupe parlementaire des députés qui se sont
abstenus d'accorder leurs suffrages à Soro, serait en train de se constituer, il
n'y a qu'un pas. S'il est certain que cet éventuel Groupe parlementaire sera à
priori formé majoritairement par les indépendants, peut-on imaginer un seul
instant que certains députés issus des appareils politiques puissent enfreindre
les règles de discipline des partis, et montrer au grand jour leur désaccord
lors des débats parlementaires ? Pas si sûr. Quoique selon certains bruits qui
ont circulé dans les couloirs de la Fondation, des bulletins «blancs» voire
«nuls» proviendraient également des rangs d'élus du RHDP.

[...]




 





Attaque répétée contre les populations : Vive tension hier à Azaguié-Ahoua




 




Le
Démocrate, L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud, Notre Voie, Aujourd'hui, L'Inter -

Les populations d'Azaguié–Ahoua dans le département d'Agboville ont manifesté
violemment hier leur colère contre les autorités administratives suite aux
attaques répétées dont elles sont l'objet. Et ce, malgré la présence d'un
contingent des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et de la gendarmerie
nationale dans cette localité. Furieux, les jeunes sont sortis nombreux tôt le
lundi 12 mars pour bloquer l'accès à cette localité. Ainsi, aucun véhicule
venant d'Agboville, Abidjan, Adzopé ou des villages voisins et campements ne
pouvaient entrer à Azaguié–Ahoua. Ceux qui étaient déjà présents dans ce chef
lieu ne pouvaient également pas en sortir. Selon des informations, la semaine
dernière, des bandits armés jusqu'aux dents ont attaqué l'église catholique et
ont dépouillé les prêtres. Le vendredi dernier, c'est une habitation qui a été
la cible des malfrats. Un jeune homme qui tentait de les mettre en déroute
aurait été grièvement blessé. Hier lundi 12 mars, ce gang a refait surface.
Cette fois, plusieurs domiciles ont été attaqués et des biens ont été emportés.
Selon les populations, bien qu'ayant alerté les éléments des Frci et la
gendarmerie, ils ne réagissent pas. Pour elles, il faut agir vite pour mettre
fin aux attaques de ces malfrats. « Nous voulons de vrais gendarmes et de vrais
éléments des Frci », ont indiqué nos interlocuteurs furieux. Au moment où nous
mettions sous presse, le préfet de région et le sous préfet étaient en
pourparlers avec la population.




 





Processus de réconciliation nationale / Banny aux populations de Bouaké : « La
guerre coûte plus cher que la réconciliation »




 





L'Inter, Le Nouveau Réveil –

Le
Président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), le premier
ministre Charles Konan Banny a effectué une visite technique dans la capitale du
centre ce lundi 12 mars 2012. Objectif, amener toutes les couches
socio-professionnelles à s'approprier le processus de réconciliation qu'il
conduit. I la eu à cet effet des rencontres avec les autorités administratives,
la chefferie traditionnelle et la jeunesse dans la salle de réunion de la mairie
de Bouaké. Charles Konan Banny a au cours d'un point de presse à l'issue des
différentes rencontres, fait remarquer que l'impérieuse nécessité de la
réconciliation. « La réconciliation n'a pas de prix ; si on devait l'acheter, on
ne saurait pas de prix. La guerre coûte plus cher que la réconciliation ; la
guerre tue et la réconciliation donne la vie » a instruit le Premier ministre
Charles Konan Banny. En rappelant la dimension vitale de la réconciliation à la
population de Bouaké, le président de la CDVR entendait obtenir l'adhésion et
l'engagement de tous dans le processus. (...)




 




Ouest
de la Côte d'Ivoire : Le difficile chantier du revivre ensemble




 




Le
Nouveau Réveil -

L'ouest de la Côte d'Ivoire, on ne le dira jamais assez, a été durement secoué
par les violences qui ont émaillé le second tour de l'élection présidentielle.
Avant l'invasion des localités de cette région par les Forces républicaines de
Côte d'Ivoire, certaines d'entre elles étaient à feu et à sang par l'action des
miliciens et mercenaires libériens qui y foisonnaient. Duékoué, Bloléquin et
Toulepleu, pour ne citer que ces localités, ont souffert le martyr et enregistré
plusieurs pertes en vies humaines. Guiglo, à un degré moindre, a vécu la même
situation. Ces villes de l'ouest que nous venons de visiter, portent aujourd'hui
encore, les stigmates des violences enregistrées. Maisons incendiées, maisons
décoiffées, maisons pillées, maisons portant des impacts de balle, c'est le
triste spectacle qu'offrent la plupart des villages de Duékoué, de Bloléquin, de
Toulepleu. Les populations, celles qui ont pu s'extraire de ces violences pour
trouver refuge ailleurs, découvrent avec beaucoup de désolation, l'ampleur des
dégâts subis à leur retour. Le cas de Niambly, à Duékoué, campe bien la réalité
que vivent en ce moment la majorité des villages guéré. Situé à l'entrée de la
ville, ce village qui abrite le roi des Wê, Gnomkpa 3, a totalement perdu son
lustre d'antan. Pire, il est entièrement sinistré. Des maisons ont été
décoiffées, d'autres calcinées. Et pourtant, allogènes comme autochtones sont
unanimes qu'il faisait bon vivre avant à Niambly. [...]




 




Après
son refus de dialoguer avec le pouvoir Ouattara : La nouvelle trouvaille du Fpi




 




Le
Démocrate -

Le Front populaire ivoirien (Fpi), après l'interpellation jeudi dernier de son
Secrétaire Général Akoun Laurent à l'Aéroport international d'Abidjan Port-Bouët
par les services de la Dst, a fait une déclaration de réconfort signée par le
secrétaire général adjoint chargé du Suivi de l'Action gouvernementale Alphonse
Douati. Dans cette déclaration, le Fpi proteste contre cette détention qui
constitue pour lui, une intimidation des militants de l'ex-parti au pouvoir
considérés comme les vrais opposants démocratiques. Ce document est également
une invite au pouvoir Ouattara à la négociation. « Le Fpi – qui ne saurait
s'inscrire dans des complots que l'on s'évertue à lui attribuer – exige
l'ouverture sine die par les tenants actuels du pouvoir d'Etat des discussions
politiques sur les préoccupations réelles des Ivoiriens... ». Mais le gouvernement
et le Président de la République n'ont jamais fait d'obstacles aux négociations
avec le Fpi et le Cnrd. A preuve, à la veille des élections législatives, le Fpi
avait été appelé à prendre part au scrutin devant permettre d'achever la mise en
place des institutions. Mais il a refusé d'y aller en exigeant la libération de
ses militants, l'instauration de la sécurité, le retour des exilés sans
condition... Le Fpi, à travers cette déclaration, veut donc rouvrir le chemin de
la négociation. Une nouvelle stratégie qui n'honore pas l'ex-parti au pouvoir
qui doit plutôt passer par la grande porte surtout que l'on annonce la formation
d'un nouveau gouvernement avec toutes les forces vives de la nation.