REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 04 OCTOBRE 2011

4 oct 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MARDI 04 OCTOBRE 2011








Installation des forces militaires et paramilitaires : l'Onuci participe à la
cérémonie de la région des Savanes




 




Le
Nouveau Réveil

 - Une
délégation de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), conduite
par Margaret Anaminyi, Point focal, Coordonnatrice du Bureau Electoral Régional,
a participé, le 30 septembre 2011, à la cérémonie d'installation des
responsables militaires, de la Gendarmerie et de la Police nationales, des
Douanes et des Eaux et forêts de la région des Savanes, à Korhogo,  à 580
km au nord d'Abidjan. Rappelant le mandat de la mission, qui consiste à appuyer
les autorités ivoiriennes pour un retour rapide à la normalité, Mme Anaminyi a
expliqué que l'ONUCI par sa présence à  la cérémonie d'installation des forces
de l'ordre, voudrait aider le gouvernement ivoirien dans ses efforts à sécuriser
les biens et les personnes. (...)





L'Onuci collecte des armes dans la sous-préfecture de Bagohuo




 




Le
Nouveau Réveil

 -
L'ONUCI a procédé, le 30 septembre, à une collecte d'armes auprès des éléments
d'Ouremi Amadé dans la sous-préfecture de Bagohouo (530 km à l'ouest d'Abidjan),
en collaboration avec la Commission nationale des armes légères. Au cours de
cette cérémonie, ce sont 28 éléments qui ont été enregistrés. Dix-neuf d'entre
eux ont déposé des armes, des grenades et des cartouches récupérées par l'ONUCI.
Au nom de l'ONUCI, le Brigadier général Mohammad Haq, Commandant du Secteur
Ouest des forces onusiennes, s'est réjoui d'être présent à cette deuxième
opération de désarmement volontaire qui marque une véritable volonté des
populations d'en finir avec la guerre. (...)




 





Enquête CPI - Le gouvernement Ouattara n'a ni "gêne" ni "crainte" - « L'enquête
sera "impartiale », selon le procureur de la Cpi




 




Le
Mandat

 - Le
gouvernement du président ivoirien Alassane Ouattara a salué, lundi, la décision
de la Cour pénale internationale (Cpi) d`ouvrir une enquête sur les crimes de la
crise postélectorale et dit n`avoir ni "gêne" ni "crainte" alors que des figures
de son camp pourraient être inquiétées. Dans une dépêche de l'Agence française
de presse, le ministre d'Etat ivoirien de la justice a exprimé la satisfaction
des nouvelles autorités ivoiriennes, après l'annonce de l'autorisation accordée
au procureur de la Cpi d'ouvrir une enquête sur les événements postélectoraux.
"En tant que garde des Sceaux, je ne peux qu`être heureux de voir la Cpi
autoriser le procureur à venir enquêter sur les événements postélectoraux",
a-t-il déclaré, hier. Non sans montrer sa sérénité : "Nous n`avons aucune gêne,
aucune crainte", a-t-il soutenu. Les enquêteurs de la CPI "feront leur travail
en toute transparence, avec le soutien ferme et fort du gouvernement", a-t-il
assuré. Réclamée par M. Ouattara, l'enquête ne sera pas "sélective", "elle va
s`ouvrir à tout le monde et prendra en compte toute personne qui aura commis un
crime contre l`humanité, fût-elle un « frère » du président Ouattara", a affirmé
le ministre. "On doit mettre définitivement fin à ce genre de crimes contre
l'humanité dans les pays en voie de développement" et dissuader "tous les
autocrates qui veulent se maintenir par la force et par la violence", a
poursuivi M. Ahoussou. "Plus jamais ça en Côte d`Ivoire!" (...)




 




 




Crise
post-électorale - Les révélations du rapport de l`enquête de la CPI - Ouattara,
Soro et Gbagbo épinglés







L'Inter

 - Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) vient
d'être autorisé par les juges de cette cour à venir enquêter en Côte d'Ivoire
sur les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre, commis pendant la
période post-électorale de novembre 2010. Mais avant que le procureur Luis
Moreno Ocampo ne foule le sol ivoirien, la CPI annonce déjà les couleurs, par le
rapport préliminaire d'une trentaine de pages, réalisé par l'équipe de la juge
Fatou Bensouda, et intitulé « le rapport prélimiaire de la IIIè chambre de la
CPI sur la situation en République de Côte d'Ivoire ». Ce rapport dont nous
avons reçu copie hier lundi 03 octobre 2011, s'appuie sur les témoignages des
victimes de la guerre, des documents d'Ong de défense des droits de l'Homme et
d'autres documents sur lesquels les enquêteurs de la Cpi ont pu mettre la main.
Ce qu'il faut en retenir, c'est que les différents camps présents dans le
conflit ivoirien post-électoral sont épinglés pour les violences commises en
Côte d'Ivoire. Qu'il s'agisse de l'actuel camp au pouvoir dirigé par le
président Alassane Ouattara, de l'ancien régime du président déchu, Laurent
Gbagbo, des Forces nouvelles de Guiullaume Soro, tous sont reconnus pour avoir
commis des crimes et autres violations des droits de l'homme, à divers niveaux.
Le rapport cite également les forces impartiales Onuci et Licorne, et aussi des
mercenaires burkinabé, maliens et libériens comme auteurs de crimes et de
violences. Les dépositions des victimes ont été classées en deux groupes. Le
premier concernant les faits qui se sont produits avant le 28 novembre 2010,
date du second tour de l'élection présidentielle ivoirienne, et le second
relatif aux événements postérieurs à cette date. Dans un cas comme dans l'autre,
les camps Ouattara, Gbagbo et Soro sont cités. (...)




 





Enquête de la Cpi en Côte d'Ivoire - Gbagbo fait des observations




 




Soir Info

 - Le Porte-parole du président Laurent Gbagbo, Koné Katinan a réagi,
hier lundi 3 octobre 2011, suite à l'autorisation des juges de la chambre
préliminaire III de la CPI au procureur de cette juridiction, Luis Moreno-Ocampo
pour enquêter en Côte d'Ivoire. Ci-dessous la déclaration. « Ce lundi 3 octobre
2011, la Cour Pénale Internationale a rendu public un communiqué selon lequel,
la Chambre Préliminaire III a autorisé le Procureur de la République Près de
cette Cour, à ouvrir une enquête sur les crimes présumés relevant de la
compétence de la CPI qui auraient été commis en Cote d'Ivoire depuis le 28
novembre 2010.  Les juges ont par ailleurs demandé au « Procureur de leur
fournir toutes les informations supplémentaires qui sont à sa disposition sur
les crimes qui pourraient relever de la compétence de la Cour et qui auraient
été commis entre 2002 et 2010 ». Suite à ce communiqué de la CPI, le Président
Laurent GBAGBO fait les observations suivantes: I/ La Période couverte par
l'enquête L'autorisation de l'ouverture de l'enquête donnée par la Chambre
préliminaire ne concerne que la période qui court à partir du 28 novembre 2010.
Le Président GBAGBO fait remarquer que Cette période est celle demandée par
monsieur Ouattara, partie prenante au conflit. Le Président Laurent GBAGBO
s'interroge sur la raison pour laquelle l'autorisation de l'ouverture de
l'enquête ne concerne que la période demandée par son adversaire, Monsieur
Ouattara, alors que la chambre s'intéresse également aux crimes commis depuis
2002, qui est l'année de départ de la rébellion armée qui se réclame de Monsieur
Ouattara. Pourquoi n'a-t-elle pas attendu d'avoir suffisamment d'informations
sur le reste de la période de la crise pour laquelle, elle sollicite des
informations supplémentaires ? (...) II/ Les circonstances de l'ouverture de
l'enquête : Le Président Laurent GBAGBO tient à informer l'opinion publique
nationale et internationale que l'autorisation d'enquête est intervenue au
lendemain de la visite qu'a effectuée monsieur Michel MERCIER, le Garde des
sceaux et Ministre de la Justice et des libertés du Gouvernement Français, le
jeudi 29 septembre 2011. Au cours de cette visite, il a rencontré respectivement
le Président de la Cour, Monsieur SANG HYAN SONG et Madame le Greffier en Chef,
Madame Silvana ARBIA. Cette visite est intervenue immédiatement après celle
effectuée par l'émissaire du Gouvernement ivoirien, le ministre des droits de
l'homme, qui s'est également rendu à la HAYE au siège de la CPI pour y
rencontrer les responsables de cette Cour après avoir reçu préalablement par les
autorités françaises. (...) Les visites de l'émissaire du Gouvernement ivoirien et
de l'émissaire du Président SARKOZY, quelques jours seulement avant
l'autorisation de l'ouverture de l'enquête ne peuvent nourrir que des suspicions
sur la crédibilité de cette décision. Ces visites confirment le rôle politique
que l'on veut faire jouer à la Cour. Le Président GBAGBO voit en la présence de
l'émissaire du Président français à la HAYE, la manifestation visible de la
pression politique que Monsieur SARKOZY exerce sur la Cour. (...)




 




Man /
Venu installer les autorités militaires - Soro plaide pour le retour des exilés




 




Le
Démocrate

 - Le
premier ministre Soro Guillaume a bouclé ce lundi 03 Octobre 2011 sa tournée
d'installation des autorités militaires et para militaires dans la région des
montagnes. A la place de la paix de Man, le chef de gouvernement Ivoirien a,
au-delà de cette cérémonie, demandé aux chefs coutumiers de s'impliquer
sincèrement et efficacement dans le processus de réconciliation nationale. «Je
suis venir vous transmettre un message de joie et de liberté... En Mars, nous
avons tourné dans la région pour demander à nos parents de ne pas s'associer à
la guerre que le pouvoir d'alors s'apprêtait à livrer. Dans le moyen Cavally les
populations ont voté pour Gbagbo à plus de 90% et personne ne parle de fraude.
Mais pourquoi ne veut-on pas accepter que dans le Nord l'on ait voté massivement
pour Alassane. Dans un pays, c'est la catégorisation du peuple qui amène la
guerre. Les populations n'ont rien à voir avec la guerre. Ce sont les politiques
qui, après avoir mi leurs enfants à l'abri, recrutent les enfants des autres
pour en faire des miliciens. Man a beaucoup souffert de cette guerre et il faut
que les chefs traditionnels nous aident à mettre définitivement fin à la crise »
a déclaré le premier ministre Guillaume Soro. Après avoir demandé aux rêveurs
d'arrêter leurs fantasmes et d'emprunter le train de la reconstruction de notre
pays, le chef du gouvernement a lancé un appel pressant à tous les compatriotes
exilés au Ghana, au Benin, au Togo et au Liberia à rentrer au pays. « Siki Blon
Blaise qui est un fervent supporteur de Gbagbo est présent à cette cérémonie
mais on ne l'a pas tué. Pourquoi ce sont des gens qu'on ne connait même pas qui
fuient. Je suis à Man pour vous dire que la paix est de retour en Côte d'Ivoire.
Je suis venu vous apporter la police, la gendarmerie, la douane et les Eaux et
Forêt. Ils sont là pour votre intérêt.» a indiqué Soro. (...)




 





Finances / Appui budgétaire, emploi jeunes et autoroute Bassam-Abidjan - La
Banque mondiale et Eximbank Chine débloquent 152,3 milliards




 





L'Intelligent d'Abidjan  -


Après la table de Washington, en marge des Assemblées annuelles
du Groupe Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, les partenaires
de la Côte d'Ivoire s'activent. Le premier acte consacre la signature de deux
accords de dons portant sur la somme de 200 millions de dollars US, soit près de
100 milliards de FCFA. Celle-ci a eu lieu le lundi 3 octobre 2011, au 20ème
étage de l'immeuble Sciam. Le ministre de l'Economie et des Finances, Charles
Koffi Diby qui avait à ses côtés son collègue Gilbert Kafana Koné, ministre
d'Etat, ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, a
exprimé la reconnaissance du chef de l'Etat envers l'institution financière. Qui
s'est engagée à soutenir la Côte d'Ivoire dans le processus de relance de
l'activité économique, à travers cet appui budgétaire. «Cet appui budgétaire est
la traduction de la poursuite des réformes entreprises par le gouvernement dans
les secteurs clés de l'économie, notamment les finances publiques, la filière
café-cacao et les secteurs de l'énergie», a indiqué l'argentier ivoirien.
Rappelant que le second accord de don concerne le programme d'urgence d'emploi
jeunes et le développement des compétences. Selon lui, ce financement est la
manifestation d'une vision partagée par le gouvernement selon laquelle il ne
peut y avoir une sortie de crise véritable sans un règlement judicieux de
l'épineux problème de l'emploi des jeunes. (...) La troisième convention d'accord
est un prêt qu'accorde Eximbank Chine (Banque d'import- export de la Chine) à la
Côte d'Ivoire. Elle a eu lieu au 20ème étage de l'immeuble Sciam entre le
ministre de l'Economie et des Finances et l'ambassadeur de la République
populaire de Chine en Côte d'Ivoire, S.E.M WEI Wenhua. D'un montant de 52,8
milliards de FCFA (144 millions de dollars US), cet accord de prêt remboursable
sur 20 ans, assorti d'un taux d'intérêt de 2%, est la contribution de la partie
chinoise devant permettre le démarrage des travaux de prolongement de
l'autoroute Abidjan-Grand Bassam.




 





Réconciliation nationale : Pourquoi le pouvoir doit libérer Gbagbo




 




Le
Temps

 -
Laurent Gbagbo et ses proches en détention dans les camps de concentration
érigés au Nord du pays deviennent, chaque jour qui passe, un fardeau trop lourd,
de plus en plus difficile à porter pour le pouvoir Ouattara (...). Et, malgré les
appels des Ivoiriens, des personnalités du monde entier et des observateurs
avisés, Ouattara refuse, jusque-là, de libérer l'ex-chef de l'Etat. (...) Ouattara
considère, de façon maladive, le président Gbagbo et le Fpi comme une force
politique qui lui font ombrage. (...) Voilà où la Côte d'Ivoire en est, 5 mois
après l'arrivée de Ouattara au pouvoir, au moment où le «Wari Fatchè » quémande
des miettes auprès de ses alliées internationaux devant la vacuité des caisses
de l'Etat et surtout alors que les bailleurs de fonds lui exigent des élections
générales crédibles, à une période où il vient de lancer lui-même une campagne
de réconciliation nationale. Une réconciliation (entre deux camps) qui implique
des conditions dont, bien entendu, la libération de Laurent Gbagbo et des ses
proches, ainsi que la fin des poursuites dont ils font l'objet. L'archevêque
Anglican Sud Africain, Desmond Tutu, qui a présidé la commission vérité et
réconciliation en Afrique du Sud, après des décennies d'apartheid, a en
personne, demandé la libération de Laurent Gbagbo. Mieux, il semble que cela
soit aussi la vision de Charles Konan Banny, investi président de la Commission
Dialogue-Vérité –Réconciliation (Cdvr). On le voit, la pression est forte sur
Ouattara qui a tenté un tourde force récemment en essayant de faire endosser le
mandat d'arrêt international lancé contre Gbagbo par l'Union européenne. (...) Et
pourtant, il ne suffirait à Ouattara que de poser un seul acte, pour se libérer
de sa conscience et ses insomnies : libérer Laurent Gbagbo pour s'engager dans
la vraie voie de la réconciliation sincère. Il est tellement plus facile de
diriger un peuple et une nation réconciliés. (...) Ce serait en plus une bouffée
d'oxygène pour le pouvoir en place qui se dirigerait ainsi vers la réunion des
conditions posées par les bailleurs de fonds, dès lors que l'opposition
participera à des élections crédibles en Côte d'Ivoire. Mais surtout, le régime
aura agi selon la volonté d'une importante partie du peuple, qui demande ici et
maintenant, la libération de Laurent Gbagbo et de ses proches. Libérer Laurent
Gbagbo ne sera par un acte de faiblesse. Mais un acte de bon sens. Ce ne sera ni
une « victoire » du Fpi, ni une « défaite » de Ouattara. C'est la paix qui
triomphera. C'est Côte d'Ivoire qui gagnera.




 





Législatives de décembre 2011- Le gouvernement de technocrates arrive




 





Nord-Sud

 - Les
membres du gouvernement, intéressés par les élections législatives, doivent
réfléchir par deux fois avant de s'engager dans l'aventure. C'est un vrai poker
menteur ! Tous les ministres qui s'échauffent et qui s'aligneront dans la course
pour l'entrée au parlement, ne pourront pas siéger dans le prochain
gouvernement. Toute chose qui confirme que la prochaine équipe gouvernementale
sera bien composée de technocrates. Exit donc les politiciens qui doivent aller
faire la politique ailleurs. La certitude de ne pas pouvoir retourner au
gouvernement était déjà connue pour les ministres qui auront les faveurs de
leurs concitoyens, dans leurs circonscriptions électorales respectives. Cette
réalité vaut désormais aussi pour ceux qui échoueront aux portes de l'Assemblée
nationale. C'est que, assure une source bien introduite au sein de l'exécutif,
lors d'une récente réunion du conseil des ministres, Alassane Ouattara a
clairement laissé entendre qu'aucun candidat aux législatives, ne devrait
réintégrer le prochain gouvernement. L'on comprend donc que le pari devient de
plus en plus grand et risqué pour les cadres du Rassemblement des houphouétistes
pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition politique qui soutient le
président Ouattara. Si la mesure de non-reconduction des ministres élus députés
tire son essence dans le principe de non-cumul des postes, celle qui va frapper
les mauvais parieurs des législatives ne participe pas moins du renforcement de
la démocratie en Côte d'Ivoire. Cette mesure, dans le contexte de l'après
élection d'Alassane Ouattara, pourrait bien être comprise comme la réponse aux
palabres concernant le partage des postes. (...)




 





Fusillade à la résidence de Philippe Légré - Qui veut tuer le ministre ?




 





Nord-Sud

 - Que
serait-il arrivé au ministre des Sports et loisirs, Philippe Dakpa Légré et à
son épouse s'ils n'étaient pas en mission dans leur région de Fresco, dimanche ?
Personne ne peut (honnêtement) le dire... Hier matin, encore, madame Légré,
toujours traumatisée, était au commissariat du 22è arrondissement à Cocody-Angré
pour déposer une plainte contre X après la nuit de frayeur de dimanche (23h).
Des échanges de tirs à l'arme automatique ont semé la peur dans la famille du
ministre Légré au point où leurs 3 enfants refusent de regagner le domicile
familial. Mais aux dernières nouvelles, les lascars n'ont pu avoir accès à la
résidence. Que s'est-il réellement passé au domicile du ministre à Angré-Château
d'eau ? Qui en veut au ministre Légré ? A ces questions, le chef de la sécurité
du ministre des Sports, Roger Konan, tente de répondre : « dimanche, des tirs
ont été entendus chez le ministre. La garde composée de 5 membres dont moi-même
avons riposté. 5 personnes avaient été arrêtées et convoyées au commissariat
mais hier (Ndlr, lundi), il ne restait plus que 4 en tenues FRCI au violon... »,
peste-t-il. Le commissaire Zaka qui semblait dépassé par les évènements, à notre
passage, hier, au 22è arrondissement a simplement indiqué que « l'enquête est en
cours. Il a aussi souhaité que la sécurité du domicile du ministre soit
renforcée ». En revanche, Diomandé Solo dit « Tyson », responsable adjoint FRCI
du 22è arrondissement, avoue que les 4 personnes soupçonnées et arrêtées sont
toutes du 34è arrondissement (à la Riviera). Et, selon lui, une erreur aurait
été commise et les vrais bandits courent toujours. (...)