REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 31 OCTOBRE AU MARDI 1 NOVEMBRE 2011

31 oct 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 31 OCTOBRE AU MARDI 1 NOVEMBRE 2011








Législatives : Vers le report des élections en janvier 2012




 




Le
Quotidien d'Abidjan -  
L'élection
des députés à l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire sera reportée en janvier de
l'année prochaine. Selon des sources bien introduites au palais, tout est en
train d'être mis en œuvre à cette fin. La participation du Front populaire
ivoirien / CNRD aux prochaines législatives semble préoccuper les nouvelles
autorités à un haut point. Certainement que les interlocuteurs occidentaux du
chef de l'Etat subordonnent leur aide financière à la Côte d'Ivoire à cette
condition. Pour qui sait lire entre les lignes, il comprendra que les promesses
de discussion avec le parti du président Laurent Gbagbo ne sont faites que
lorsque le président du RDR, Alassane Ouattara, est en Occident, faisant ainsi
droit aux exigences des bailleurs de fonds. Malgré lui, Alassane Ouattara est
obligé de composer avec son opposition qui, somme toute, représente la majorité
des Ivoiriens. Nos sources indiquent que le report des législatives en
janvier-février 2012 est une évidence. Le chef de l'Etat compterait mettre à
profit ce temps pour convaincre la direction du Front Populaire Ivoirien. [...]




 





Sécurité nationale : Des Angolais refoulés de l'aéroport FHB




 




Le
Mandat –

C'est
un autre coup de filet que la sécurité de l'aéroport vient de donner, après
l'arrestation du commandant Séka Séka. Selon les informations en notre
possession, 17 suspects dont des Angolais ont été refoulés à l'aéroport
international FHB d'Abidjan, le samedi 29 octobre dernier. Qui sont ces
voyageurs ? D'où viennent-ils et pourquoi ont-ils été refoulés ? Difficile de
répondre puisqu'on ne sait pas grand-chose sur ce qui a motivé le refoulement de
ces Angolais. Des informations glanées ça et là relèvent que ce sont des
personnes qui étaient en provenance de pays étrangers qui étaient en possession
de passeports douteux. Des mercenaires angolais avaient été suspectés combattre
aux côté des milices de Laurent Gbagbo. En cette période sensible où les bruits
de déstabilisation fusent de partout, que viennent faire les Angolais en terre
ivoirienne ? Ont-ils été aussi piégés comme le larron Séka Séka ? Des questions
qui méritent d'avoir réponse pour éclairer la lanterne des Ivoiriens. Les jours
à venir nous situeront davantage.




 





Répression de meetings du FPI : pourquoi le régime a reculé




 




Le
Nouveau Courrier -  
Depuis
quelques semaines, les meetings et réunions du Fpi étaient systématiquement
réprimés par les Frci et les partisans de Ouattara, comme ce fut le cas à
Koumassi et Yopougon, ou interdits, comme la réunion du Plateau. Ce qui n'avait
en rien entamé la flamme patriotique des Ivoiriens, épris de liberté et de
démocratie. En fait, le régime craignait véritablement un Fpi fort, debout et à
même de créer d'énormes difficultés sur le plan politique. Il est de notoriété
publique que l'application élémentaire des règles démocratiques est un exercice
pénible pour Ouattara et ses hommes. Ils ont toujours trouvé un moyen de le
démontrer, avec l'insécurité rapprochée en vigueur dans le pays, les
arrestations massives qui se poursuivent et les répressions extrêmes des
rassemblements du Fpi/Cnrd. Mais hier dimanche, contre toute attente, le régime
s'est dégonflé et a regardé le Fpi tenir sans heurt son meeting à Marcory. Et
plus surprenant, le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a pu trouver –
enfin – des policiers pour sécuriser la manifestation. En réalité, ce n'est pas
un fait de hasard ou un retour à de meilleurs sentiments du régime Ouattara.
C'est
plutôt la relative « mise en garde » de l'Onuci samedi dernier qui a fait
reculer le régime. Dans son communiqué, l'ONUCI – version Albert Gerard Koenders
– a réaffirmé son attachement à la liberté de rassemblement et d'expression.
« L'ONUCI réaffirme le droit inaliénable de tout individu et de tout groupe à la
liberté de réunion, d'association et d'expression. Il est important pour le
renforcement de la démocratie dans le pays que des partis et des organisations
politiques puissent faire campagne et tenir des réunions pour exprimer leurs
opinions politiques », note-t-on dans ledit communiqué. « L'ONUCI tient
cependant à rappeler que tout recours à la violence est inacceptable et devrait
être évité afin de contribuer au maintien d'un environnement apaisé », mentionne
le représentant du SG de l'ONU. C'est donc cette sortie  qui a permis la tenue
sans violence du meeting du FPI.




 




Tapé
Kipré aux militants du Fpi, hier, à Marcory : «Pour les législatives, nous avons
déposé 161 candidatures à la Cei»




 




Le
Nouveau Réveil -

La
jeunesse de la majorité présidentielle (Lmp) affûte ses armes pour les élections
législatives prochaines. Tout laisse à le croire, au regard de la mobilisa tion
faite, hier, au stade Konan Raphaël dans la commune de Marcory. successivement,
Eugène Djué de la galaxie patriotique, Koua justin, secrétaire national par
intérim de la jeunesse du Front populaire ivoirien (jfpi) et le député Yao Yao
jules ont galvanisé leurs militants pour les batailles futures. "Réveillez
vous, le temps du combat est arrivé. (...). Ce qui arrive au président Laurent
Gbagbo est ce qui arrive aux hommes de valeur. Nous ne négocierons jamais pour
la sou veraineté et la dignité du pays
", a lancé Koua justin. a cette
occasion, Tapé Kipré, anciennement représen tant du Fpi au sein de la Commission
centrale de la Cei, au nom de la direc tion du Fpi, a annoncé la participa tion
de son parti aux élections législa tives par le dépôt de 161 dossiers de
candidatures. "Nous avons déposé la candidature de 161 candidats pour les
élections législatives. Et nous attendons que nos candidats, là où ils sont,
soient libérés pour se présenter dans les différentes localités. Nous attendons
ce que les autorités vont dire
", a dit ironiquement l'orateur. Pour lui, son
parti ne s'investira dans ces élections législatives qu'à la con dition de
revoir l'ossature de la Commission électorale indépendante (Cei). "Il faut
que la Cei ne soit pas unicolore comme au temps du pouvoir unique. Cette Cei que
nous voyons ne peut pas nous donner la confiance que nous souhaitons. Il faut
que la Cei soit multicolore. (...)
", a t il poursuivi en signifiant que le
poste de vice président concédé à son parti n'est pas nominatif par décret. "Ce
sont les 31 membres (13 pour Lmp et 18 pour le Rhdp) qui con stituent la
Commission qui désigne le vice président
", a soutenu le porte parole de la
direction du Fpi. Avant de s'interroger quant à la sincérité du parti au pouvoir
à aller à des élections démocratiques et à la réconciliation nationale. [...]




 





Alassane Ouattara / Législatives : « Je regrette le boycott du Fpi »




 





L'Expression -


Le président Ouattara croit encore à une possible participation
du Fpi aux législatives après la recomposition de la Cei.  Le chef de l'Etat est
quelque peu déçu du Fpi qui a adopté la politique de la chaise vide malgré la
satisfaction de leur doléance sur la recomposition de la Cei. Alassane Ouattara
l'a déclaré hier à son arrivée de Paris où il a participé à la 36ème assemblée
générale de l'Unesco. « Je ne peux que regretter le boycott des législatives par
le Fpi. Nous avons pourtant essayé de répondre à certaines de leurs
préoccupations », a regretté le locataire du palais du Plateau. A 24h de la
clôture du dépôt des candidatures, il croit à un possible retour du parti de
Laurent Gbagbo dans la compétition électorale. « Je ne désespère pas qu'ils
feront une bonne surprise en acceptant de participer au scrutin », a-t-il
espéré. Sa participation à l'assemblée générale de l'Unesco a été des plus
fructueuses en raison du thème de cette rencontre qui portait sur la paix. Le
pays, a fait remarquer le président Ouattara, vient de sortir d'une crise
postélectorale difficile qui a montré l'importance de la paix, longtemps
considérée comme la seconde religion des Ivoiriens. (...)




 





Législatives 2011 : Vers un autre report de la clôture du dépôt des candidatures
?




 




Le
Nouveau Réveil -

C'est en principe ce lundi 31 octobre le dernier délai fixé aux candidats aux
législatives pour déposer leurs dossiers de candidature à la Cei. Mais, au vu de
ce qui se passe dans les différents états-majors des partis et groupements
politiques, l'on se demande si cet autre délai sera respecté. En d'autres
termes, après le 26 octobre qui n'a pu être respecté, va-t-on vers un autre
report de la clôture du dépôt des candidatures ? A ce jour, ni le Rhdp ni le Fpi
ne semblent prêts véritablement. Mieux, au niveau de la Cei même, il y a une
certaine retouche à faire comme le président de la République l'a annoncé depuis
Paris. Il s'agit de la question du poste de vice-présidence que le Fpi réclame.
Cette question a été soulevée par la Cei depuis le mois de mai et le président
de la République vient de prendre un décret pour la résoudre. Du temps de
Gbagbo, ce poste était occupé par le préfet N'dabian Eby, représentant la
présidence de la République. Quand le président Ouattara est arrivé, N'dabian
qu'il ne reconnait pas comme son représentant a été remplacé par Gomis. Aussi,
depuis un certain temps, le Fpi réclame-t-il ce poste de vice-présidence de la
Cei qui devrait lui revenir. Avec le décret du chef de l'Etat, un membre du FPI
devrait l'occuper. Il s'agit, selon les indiscrétions, de Bayoro qui était
jusque-là membre du Secrétariat permanent. Tapé Kipré étant à la Commission
centrale. La question qui se pose est de savoir si le positionnement de Bayoro
règle le problème qui était un préalable du Fpi. On attend sa réaction. Si le
Fpi consent finalement à participer aux législatives, ses candidats auront-ils
le temps jusqu'au 31 octobre de réunir et déposer leurs dossiers ? Ce n'est pas
si sûr. (...)




 




Les
trois conditions majeures du Fpi




 





Fraternité Matin

- Le Front populaire ivoirien, selon toute vraisemblance, ne sera pas au
rendez-vous du 11 décembre prochain. Tapé Kipré, représentant la direction de
cette formation politique, hier, à Marcory, au cours du meeting organisé par la
fédération Fpi  d'Abidjan sud, a posé trois conditions majeures à remplir avant
de voir son parti participer aux élections législatives. La première, est la
libération sans condition de Laurent Gbagbo. Et des autres cadres du Fpi
détenus. « Quand, nous disons, libérez Gbagbo et les autres, ce n'est pas de la
surenchère. Mais, nous ressentons cela du plus profond de nous-mêmes.
Libérez-les et tout le reste suivra », a réclamé Tapé Kipré.La deuxième
exigence, le rééquilibrage de la Commission électorale indépendante. L'envoyé de
l'ancien parti au pouvoir estime que la Cei actuelle est trop déséquilibrée. «
Pour le jeu démocratique, il faut une Cei qui ne nous ramène pas dans l'ère de
Houphouët-Boigny. Il paraît qu'on a eu un poste de vice-président, c'est
peut-être bien généreux. Mais, cela ne nous intéresse pas. Puisque, ce n'est pas
ce que nous demandons», a-t-il rappelé. La dernière condition touche à la
présidence de la Cei. Pour Tapé Kipré, cette institution doit être dirigée par
une personnalité consensuelle. « Le Fpi ne peut pas bouder les élections
législatives. Mais, pas à n'importe quelles conditions », conclura le
représentant de la direction du Fpi. Avant lui, Elo Ouégnin, le responsable de
la fédération Fpi d'Abidjan sud, les députés Samuel Mobio, Yao Yao Jules, Eugène
Djué...ont pris la parole pour inviter les militants de leur parti à la
mobilisation. Et à vaincre surtout la peur. Quant à Koua Justin de la Jfpi, il a
demandé, avec insistance, le retour de tous les exilés au pays avant toute
politique de réconciliation. Car, dira-t-il, « pour se réconcilier, il faut être
deux ». Les militants du Front populaire ivoirien, venus nombreux, sont répartis
dans le calme, après le meeting.




 





Législatives : Yamoussoukro se sent lésée parle nouveau découpage administratif




 





Fraternité Matin

Le délégué départemental du Pdci - Rda de la capitale politique a entrepris une
tournée d'explication portant sur le choix des candidats à l'élection des
députés. Les chefs de village de Yamoussoukro ont, interpellé, hier, Gnrangbé
Kouacou Kouadio Jean, délégué départemental du Pdci sur le statut de la capitale
politique à l'issue du dernier découpage administratif. Un statut qu'ils
désapprouvent, d'autant plus que le village de Félix Houphouët-Boigny n'est plus
chef-lieu de région. Mais en plus, l'animateur de leur District échappe
désormais à leur contrôle et à leurs sanctions. Puisqu'avec le District
autonome, le gouverneur devient autonome car il a été nommé. De ce fait, il n'a
pas de comptes à rendre à aux populations de Yamoussoukro. Cette situation est
d'autant plus inconfortable, que même les postes de vice-gouverneur que certains
de leurs fils tiennent, disparaissent pour laisser la place à des conseillers
techniques qui sont également nommés par le gouverneur, choisi au plus haut
niveau. Sans donner la possibilité aux populations de se prononcer. A ce sujet,
Gnrangbé Jean a expliqué qu'une requête a été déposée au plus haut niveau par
les cadres, afin que cette situation soit revue, pour tenir compte des
aspirations profondes des populations. Car, selon lui, il faut désormais mettre
en compétition les cadres aux différents postes. Ce qui mettra fin à toute
interprétation. [...]




 





Rumeurs sur le transfèrement du président Gbagbo à la Cpi, Les Femmes du Fpi
sonnent la révolte




 




Notre
Voie -

« Il n'y a jamais de fumée sans feu ». Cet adage est pris au sérieux au Front
populaire ivoirien (Fpi) et dans les milieux proches du Président Laurent
Gbagbo. Face à la campagne sournoise ouverte pour préparer l'opinion au futur
transfèrement de Gbagbo à la Cpi, les Femmes du parti qu'il a fondé sont sur le
pied de guerre. Dans la déclaration qui suit, l'OFFpi sonne la mobilisation et
signifie son opposition à cette rumeur qui, si elle devient réalité,
compromettra la réconciliation que rechercherait Alassane Dramane Ouattara.
Voici « l'appel de l'OFFpi à la mobilisation et à la vigilance des femmes de
Côte d'Ivoire contre le transfèrement du Président Gbagbo à la Cpi ». Le
contexte L'attaque armée du 19 Septembre 2002 a plongé la Côte d'Ivoire dans une
crise sans précédent. L'élection présidentielle sensée y mettre fin s'est
malheureusement achevée par une guerre qui a aggravé cette crise : plusieurs
milliers de morts, des centaines de milliers de déplacés, exilés, réfugiés et
sans abris, un tissu économique et social totalement délabré. C'est la raison
pour laquelle l'Organisation des Femmes du Front populaire ivoirien (OFFPI) a
accueilli avec bonheur l'instauration par le Président
Alassane
Ouattara
d'une
Commission "Dialogue, Vérité et Réconciliation". Les femmes du FPI y avaient
cru. (...) Alors que vient d'être installée officiellement la Commission nationale
de réconciliation, (..) le gouvernement choisit de brandir le transfèrement du
Président Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (Cpi) comme la solution
pour aboutir à la réconciliation et à la paix tant recherchées. (...) Les Femmes
du Front populaire ivoirien constatent au fil du temps, et cela en contradiction
avec les déclarations du Chef de l'Etat, que les nouvelles autorités s'écartent
du chemin de la réconciliation. (...) C'est pourquoi nous disons NON à toute idée
de transfèrement du Président
Laurent
Gba
gbo
à la Cpi. C'est pourquoi l'OFFPI en appelle à la mobilisation et à la vigilance
de toutes les Femmes de Côte d'Ivoire éprises de paix, de justice, de liberté et
de démocratie. [...]




 





Refonte de l'Armée / Les 6000 ex-Fafn affectés absents des casernes, Le lieu où
ils se trouvent, Des grincements de dents au sein des ex-Fds




 




Le
Mandat

- La volonté du président de la République Alassane Ouattara de doter la Côte
d'Ivoire d'une armée homogène et républicaine risque d'être une illusion si on
n'y prend pas garde. Depuis la fin 2011, après la crise postélectorale,
conformément à l'Accord politique de Ouagadougou (Apo) des affectations de
grande masse ont eu lieu au sein de la Grande muette. Pendant que les gendarmes,
des militaires et des policiers des ex-Fds sont affectés manu militari et priés
de rejoindre leurs nouveaux postes d'affectation, sous peine de sanctions
sévères, les 6000 éléments des ex-Fafn affectés en zone ex-gouvernementale sont,
jusqu'à ce jour, encore absents dans les casernes. C'est ce que nous a confié un
gradé de l'Armée, sous le sceau de l'anonymat. Alors qu'ils perçoivent leurs
soldes au Groupement Ministériel des moyens généraux (Gmmg), service solde du
ministère de la Défense et ce depuis plus de trois mois, ces militaires n'ont
pas encore intégré les camps où ils ont été respectivement affectés. A savoir
les camps d'Akouédo, BB, Basa, 1er Bcp, Génie Bcs, Gmmg, Inspection, Gatl et
Marine. Les gendarmes, militaires, policiers et leur hiérarchie respective
affectés en zone Centre, Nord et Ouest (ex-Cno) dans le cadre du redéploiement
de l'administration ne digèrent pas cette situation qu'ils qualifient d'injuste.
« S'il faut que ces 6000 éléments viennent à Abidjan chaque fin du mois pour
percevoir leurs salaires et ensuite retourner en zone ex-Cno pour s'adonner à
des anciennes pratiques en situation de guerre, cela n'est pas fait pour aider
les nouvelles autorités militaires à remplir objectivement la mission que le
président de la République leur a assignée », a ajouté notre informateur. (...)