REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 26 SEPTEMBRE 2011
De 
retour des Etats-Unis, hier Alassane Ouattara: ``Je vais rencontrer la direction 
du Fpi``
 
Soir Info 
  - 
Le président de la République Alassane Ouattara a affirmé que ce 
serait une erreur pour le Fpi (Front populaire ivoirien, opposition) de refuser 
de participer aux prochaines législatives en Côte d`ivoire. Il a fait cette 
déclaration au salon d`honneur de l`aéroport international Félix 
Houphouët-Boigny de Port-Bouët, le 25 septembre 2011, soir, de retour d`un 
séjour aux États-Unis. (...) Il a ajouté : ``Je vais rencontrer la direction du 
Front populaire ivoirien pour leur dire que ce serait une erreur (...) Nos frères 
et sœurs du Fpi doivent comprendre qu'ils ne doivent pas commettre la même 
erreur que le Rdr en 2000. Il faut absolument participer à ces élections 
législatives. J'attends de les voir pour en savoir davantage``. Rappelons que la 
direction du Fpi a signifié récemment qu`elle ne participerait pas aux 
prochaines joutes électorales (législatives, municipales, Conseils généraux). Le 
président Alassane Ouattara a, pour sa part, fait un rappel historique de la 
démocratie. ``La démocratie est née en Angleterre. Pour l'Angleterre, la 
démocratie c'est d'abord le Parlement. C'est pour cela qu'il n'y a pas de 
président de la République. Il y a plutôt un Premier ministre qui est le leader 
de la majorité parlementaire. Il est essentiel que nous puissions mettre en 
place cette grande institution qu'est le Parlement dont le mandat est venu à 
expiration depuis décembre 2005. Il y va de l'intérêt national``, a-t-il dit. Il 
a précisé, par ailleurs, que c'est à la Commission électorale indépendante (Cei) 
de fixer la date des élections législatives. (...)
 
Visite 
du chef de l'Etat dans le Moyen-Cavally / Ouattara va pour briser le mythe du 
Fpi. Soro rencontre les cadres de la région aujourd'hui
 
Le Mandat  – 
La région du Moyen-Cavally considéré comme un bastion du Fpi où 
sévissent les mercenaires et miliciens de Laurent Gbagbo va bientôt accueillir 
le président de la République Alassane Ouattara. Le Premier ministre, Guillaume 
Soro, annonce une visite du chef de l'Etat dans cette région du 13 au 15 octobre 
2011. Dans un communiqué lu le vendredi 23 septembre dernier, au journal 
télévisé de 20 H sur RTI1, le Premier ministre convoque, aujourd'hui, à une 
réunion, tous les membres du gouvernement ressortissants de cette région, les 
autorités administratives, politiques et les cadres de la région, en vue de 
préparer cette visite historique qui s'annonce avec faste. La région du Moyen- 
Cavally, ayant pour chef-lieu, Guiglo, a payé le lourd tribut de la crise que 
vient de traverser la Côte d'Ivoire. Malgré les nombreux appels à la 
réconciliation lancés par certains cadres de la région, la cohabitation 
pacifique entre les populations autochtones et allogènes est quasiment 
impossible. Par exemple à Duékoué, le fossé est très profond. Il existe toujours 
un marché pour les autochtones et un autre marché appartenant aux allogènes. 
Cette visite d'Etat qui sera la première du président Alassane Ouattara à 
l'intérieur du pays, depuis son investiture, le 21 mai 2011, à Yamoussoukro est 
initiée, pour non seulement apporter la compassion de l'Etat de Côte d'Ivoire 
aux populations victimes de la barbarie meurtrière perpétrée par les mercenaires 
libériens dans le département de Taï, à la frontière ivoiro-libérienne qui a 
fait plus de 23 morts ainsi que de nombreux villages incendiés, mais aussi pour 
jeter les jalons du processus de réconciliation nationale. (...)
 
 
 
Rumeurs de déstabilisation / Hamed Bakayoko aux Ivoiriens du Ghana : « Arrêtez 
de rêver à des coups d`Etat »
L'Inter  - 
« Aucune magie ne peut faire revenir Gbagbo au pouvoir » (...) « 
Le Ghana nous a rassurés que rien ne sera entrepris à partir de son territoire pour déranger 
la quiétude des Ivoiriens ». Ces propos ont été tenus le samedi 24 septembre 
2011 au Moven Pick Hotel d'Accra par le ministre d'Etat, ministre de 
l'Intérieur. Au deuxième jour de sa visite de travail de 48 heures, Hamed 
Bakayoko a rencontré les Ivoiriens vivant au Ghana, dont de nombreux membres de 
la galaxie patriotique et des personnes qui y ont trouvé refuge, au plus fort de 
la crise post-électorale en Côte d'Ivoire. 
« En tant que fils et filles de la Côte d'Ivoire, nous devons nous parler. Nous ne sommes pasdes ennemis. La Côte d'Ivoire bouge et chacun y a sa place. Le président Ouattara travaille pour tout le monde et rien ne saurait 
aujourd'hui », a dit Hamed Bakayoko aux membres des quatre associations 
d'Ivoiriens venues échanger avec lui. A ceux qui continuent de croire à un 
retour de Laurent Gbagbo au pouvoir, il a demandé de cesser de rêver. 
« Aucune magie ne fera revenir Gbagbo au pouvoir », a-t-il déclaré. Le ministre, 
qui avait à ses côtés l'ambassadeur Bernard Ehui, était face au Comité national 
des réfugiés ivoiriens pour la réconciliation et le retour en Côte d'Ivoire 
d'Evariste Yaké, le Mouvement des femmes unies pour la réconciliation et le 
vivre ensemble en Côte d'Ivoire de N'Guessan Ruffine Joëlle, la Communauté des 
Ivoiriens vivant au Ghana de Brou Ahoua et le RHDP Ghana de Koffi Koua Ignace. 
Parlant au nom de toutes ces associations, Yaké Evariste de la  galaxie 
patriotique a indiqué que le nombre des candidats au retour est très élevé, mais 
que ce nombre a chuté depuis que le FPI et L'UDCY ont décidé de sortir de la 
CEI. L'ancien chargé d'étude au cabinet de l'ex-président ivoirien Laurent 
Gbagbo a fait savoir que les réfugiés qui craignent pour leur sécurité préfèrent 
pour l'instant se confier au Haut Commissariat des Nations Unies pour les 
réfugiés (HCR). C'est pourquoi il a souhaité que les autorités ivoiriennes 
donnent des garanties sécuritaires pour leur retour. Notamment une sécurité 
rapprochée pour des leaders qui souhaitent rentrer, la cessation des poursuites 
judiciaires et une allocation financière pour leur réinsertion. Dans sa réponse, 
Hamed Bakayoko a invité ses compatriotes à s'inscrire dans la dynamique d'un 
retour volontaire, dans un bel esprit et surtout sans condition préalable. (...)
 
Affrontements à Yopougon / Frci : le général Bakayoko menace...
 
Nord-Sud  - 
Suite aux affrontements meurtriers de vendredi entre éléments des Forces 
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), à Yopougon, le chef d'état-major général, 
le général Soumaïla Bakayoko, s'est rendu sur les lieux du drame samedi. « Ce 
qui est arrivé hier (ndlr : vendredi dernier) est intolérable. Des échanges de 
tirs ont eu lieu entre deux groupes de militaires à l'issue desquels le soldat 
Sidibé Djibril a été tué. Sous prétexte que l'un d'entre eux serait un braqueur. 
C'est la dernière fois qu'une telle situation se produit. Laissez la police et 
la gendarmerie faire leur travail. Il n'y a plus de groupements tactiques. Les 
commandants de ces groupements sont affectés à d'autres fonctions. L'armée est 
désormais unie », a précisé le général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major des 
forces républicaines. C'était, samedi dernier, au ''village de Liberté '', non 
loin du complexe sportif de Yopougon, lors de la cérémonie de regroupement des 
ex-combattants. Le militaire tueur, Diomandé Moussa, est mis aux arrêts quelques 
heures après, à la demande de l'état-major. Il est aux mains de la gendarmerie. 
Il faut rappeler que des affrontements ont éclaté vendredi soir dans ce 
sous-quartier de Yopougon-Selmer entre éléments des Forces républicaines de Côte 
d'Ivoire (Frci). Des échanges de tirs ont surpris les riverains et fait un mort. 
(...)
 
Buyo/ 
Attaque mortelle des Frci : Les villageois se réfugient en brousse
 
Soir Info 
  - 
Tapé Mathieu, 32 ans et père de 4 enfants, n'est plus de monde. 
Il a été victime des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), 
qui contrôlent la sous-préfecture de Buyo. Les faits se sont passés le vendredi 
23 Septembre 2011, à Tchétaly, village (V1), situé à 30 km sur l'axe 
Buyo-Meagui. Selon les informations qui nous sont parvenues, tout est parti de 
la tenue que portait un jeune homme dont nous n'avons pas l'identité. Revenant 
de son campement, il portait une culotte treillis. Et, arrivé au poste de 
contrôle, tenu par les Frci, le jeune homme est sommé d'enlever sa tenue. 
Toujours, selon notre source, ce dernier a fait comprendre à ses interlocuteurs 
qu'il a pris bonne note et qu'il ne va plus jamais porter cette tenue. Et de 
jurer qu'il va l'enlever dès qu'il sera à la maison, puisqu'il n'a pas porté de 
dessous. Chose que n'ont pas voulu entendre les éléments des Frci. Pour eux, il 
faut que le jeune homme s'exécute séance tenante. C'est ainsi que les 
échauffourées ont éclaté. Il y a eu, a rapporté notre informateur, des échanges 
de coups de poing qui ont occasionné quelques blessés de part et d'autre. Après 
quoi, les jeunes gens sont allés au village. Les Frci ont aussi replié. Quelques 
minutes après, toujours selon notre source, les éléments Frci partis demander du 
renfort, sont revenus dans le village. Et là, sans autres forme de procès, ils 
saccagent tout sur leur passage. C'est la débandade totale, le sauve qui peut. 
Dans leur « offensive », les hommes armés trouvent le jeune Tapé Mathieu devant 
sa cour. Il a sa mère malade et sa femme vient d'accoucher. Tapé Mathieu sera 
roué de coups. Des coups fusent de partout, jusqu'à entraîner sa mort. Tous les 
villageois, pris de peur, se sont réfugiés en brousse pour certains, et pour 
d'autres dans les villages voisins. (...)
 
[...]
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