REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 24 OCTOBRE 2011

24 oct 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 24 OCTOBRE 2011







Après
le départ de Young-Jin Choi, le nouveau patron de l'Onuci arrive à Abidjan
aujourd'hui




 




Soir
Info  –

Le
nouveau Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la
Côte d'Ivoire, Bert Koenders arrive aujourd'hui, lundi 24 novembre 2011 à 18h à
l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan. Selon un communiqué
de presse de l'Onuci, à son arrivée au salon d'honneur, M. Koenders s'adressera 
à la presse nationale et internationale. Rappelons que Hamadoun Touré,
porte-parole de l'Onuci, avait annoncé au cours de la conférence de presse
hebdomadaire de la mission le 20 octobre dernier à Sebroko que le nouveau
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Gérard Albert Koenders, était attendu ce lundi à Abidjan pour prendre
fonction. Nommé en juillet 2011, M. Koenders, de nationalité néerlandaise, est
le 4è représentant spécial depuis le déploiement de l'Onuci en avril 2004, après
Albert Tévoèdjré du Bénin, Pierre Schori de la Suède et Young-Jin Choi de la
Corée. M. Koenders a plus de 25 années d'expérience dans le domaine des affaires
internationale, le développement et la prise de décision internationale sur le
développement, l'humanitaire et la gouvernance.




 




Miaka
Ouretto (Pdt du Fpi intérim) : « Pas question d`aller nous faire écraser »




 





L'Inter  -

Le Fpi pourrait ne pas participer aux prochaines législatives. Les dernières
déclarations du président par intérim de ce parti, Sylvain Miaka Ouretto,
inclinent en tout cas à penser qu'on va vers un boycott de ce scrutin par
l'ex-parti au pouvoir. Interrogé hier dimanche 23 octobre par Onuci.fm sur la
question, Miaka Ouretto a laissé entendre que son parti n'entend pas aller à ces
élections aux conditions actuelles. « Il n'est pas question de partir à ces
élections en sachant en avance que nous serons écrasés », a-t-il déclaré. Selon
lui, aucune des conditions posées par son parti aux autorités n'a eu une suite
favorable. Le Fpi, a-t-il indiqué, a notamment réclamé de meilleures conditions
de sécurité et demandé la recomposition de la Commission électorale indépendante
(Cei). « Si les conditions que nous estimons incompressibles sont réunies, nous
irons à ces élections », a-t-il soutenu, ajoutant que « le dialogue n'est pas
rompu ». Sur la participation de l'ex-parti au pouvoir aux législatives, rien
n'est donc définitif, même si les propos tenus par l'ex-ministre de la Défense,
Michel Amani N'guessan, laissent penser que les dés sont déjà jetés. Vendredi
dernier, au cours d'une cérémonie portant sur le code de bonne conduite des
partis politiques, Amani N'guessan avait en effet soutenu que le Fpi n'irait pas
aux élections législatives tant que l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo,
n'était pas libéré. « Nous ne pouvons pas aller aux élections pendant que notre
tête est en prison. Vous nous voyez, nous, le Fpi, participer à ces législatives
pendant que notre leader, le président Laurent Gbagbo, le président du parti,
Affi N'guessan et tous nos camarades sont emprisonnés ? C'est impossible et
impensable, car ce serait très indécent de notre part », a-t-il lâché au cours
d'une cérémonie à laquelle ont été conviés les partis politiques censés prendre
part aux prochaines législatives. (...)




 





Elections législatives / Le RHDP au bord de l`implosion : PDCI – RDR, y a
palabre !




 





L'Inter  -

« Les mercredi, jeudi et vendredi derniers, nous nous sommes réunis à la maison
du parti (Pdci), et nous avons décidé de quitter le Rhdp, si le Rdr continue de
ne pas venir aux réunions ». C'est sur un ton coléreux qu'un haut cadre du parti
démocratique de Côte d'Ivoire, qui a souhaité garder l'anonymat, nous a joint
hier dimanche 23 octobre 2011. Des propos qui traduisaient vraisemblablement un
ras-le-bol. A l'entendre, le rassemblement des Houphouétistes serait en ce
moment grippé par une mésentente entre les deux ténors de cette coalition
politique, à savoir le Pdci et le Rdr, sur la question des élections
législatives de décembre 2011. Le parti d'Alassane Ouattara ne jouerait pas
franc jeu avec celui de son aîné Henri Konan Bédié, sur la façon d'aborder ce
scrutin, afin d'assurer une victoire à la coalition au pouvoir. Selon notre
interlocuteur d'hier, le Rhdp avait convenu de faire des réunions périodiques
pour définir les différents angles d'attaque des élections législatives,
notamment en ce qui concerne le choix des personnalités devant défendre les
couleurs des partis du Rhdp. Le président du directoire de cette coalition, le
professeur Alphonse Djédjé Mady, a lancé à cet effet, depuis le mois de mai
2011, une invitation à tous les partis politiques du Rassemblement des
Houphouétistes pour ces réunions périodiques. Tous ont répondu présent, souligne
notre informateur, sauf le Rdr, qui a brillé par son absence jusqu'au 15
septembre 2011, où ce parti a participé à sa première réunion, avant de
s'éclipser à nouveau. A l'approche des législatives, et ne voyant pas leur allié
le plus sûr à la table de discussion, Djédjé Mady a donné un coup de fil au
ministre Amadou Soumahoro, le secrétaire général par intérim du Rdr, l'invitant
à prendre part aux réunions. « Je n'ai pas le temps », aurait répondu le
successeur de Henriette Diabaté au poste de SG du parti à la case. Une réponse
qui a fait monter d'un cran la colère chez les barons du vieux parti. Qui
perçoivent dans l'attitude de leur allié au pouvoir, une volonté de les rouler
dans la farine. La réponse d'Amadou Soumahoro traduit-elle un boycott ou une
réelle difficulté d'harmoniser les positions avec les alliés du Rhdp ? Il faut
toutefois souligner que pour ces législatives 2011, selon le président Bédié qui
en est le grand patron, « le Rhdp ira en rangs dispersés, mais pas opposés ».
Dans la stratégie, il s'agit de privilégier les partis de la coalition en
fonction de leur zone d'influence et de partager les postes dans les zones
jugées neutres. Ces principes de base devraient cependant faire l'objet de
réunions pour définir le nombre de candidats à mettre dans la course au
parlement, qui compte désormais 255 sièges. (...). L'affaire grippe donc la
machine houphouétiste à un mois des législatives. Le haut cadre du Pdci qui nous
a parlé hier pense qu'avec l'attitude du Rdr, « le projet de parti unifié et de
gouvernement commun du Rhdp n'est qu'une vue de l'esprit ». Pour lui, le Rdr
veut purement et simplement doubler le Pdci. Les deux têtes fortes de cette
coalition devraient prendre le taureau par les cornes afin d'éviter l'implosion.




 




Après
une audience avec le Président de la République/ Jean François Copé (UMP): "Un
vent de confiance et d'optimisme souffle sur la Côte d'Ivoire"




 




Le
Patriote  -

Agenda chargé. Le séjour de
Jean François Copé en terre ivoirienne n'aura pas été de tout repos. Il a été
rythmé par des rencontres au plus haut sommet de l'Etat. Après l'audience que
lui a accordée, dès son arrivée, par le Premier ministre Guillaume Soro, c'était
au Président de la République de recevoir le collaborateur du Président
français. Une audience qui a été suivie d'un déjeuner comme pour dire que les
relations entre la France et la Côte d'Ivoire sont au beau fixe. D'ailleurs le
secrétaire général de l'UMP ne l'a pas caché. «Vous savez l'amitié qui unit le
Président Sarkozy et le Président Ouattara. Je suis d'ailleurs venu lui dire un
message d'amitié de Nicolas Sarkozy», a-t-il indiqué. En plus, Jean François
Copé s'est dit également ému d'être en Côte d'Ivoire. «Je suis très heureux et
pour tout vous dire, ému d'être aujourd'hui ici aux côtés du Président Ouattara,
dont j'ai suivi, comme tous les Français, le parcours tout au long de cette
année pour l'histoire de la Côte d'Ivoire», a-t-il déclaré. L'espoir, selon lui
est permis avec, ce qu'il qualifie «d'un vent de confiance, d'optimisme vraiment
très remarquable» qui souffle sur la Côte d'Ivoire. Ces moments sont des moments
où, a-t-il poursuivi, tous les soutiens pour contribuer modestement à apporter
ce vent de confiance doit être fait. C'est selon lui, ce que la France essaie de
faire. «Nous avons eu un entretien qui, pour moi, était passionnant, pace que
j'ai beaucoup appris en écoutant le Président Ouattara dire les grands projets
qui sont les siens, celui de son équipe gouvernementale, du point de vue de la
sécurité mais aussi de la démocratie avec le grand rendez-vous des élections
législatives et du point de vue économique», a-t-il ajouté. (...)




 





Insécurité galopante, manque de visibilité...Les ambassadeurs « crachent » leur
vérité à Ouattara




 




Le
Temps  - L
es
principaux bailleurs de fonds de la Côte-d'Ivoire, sont en pourparlers avec
Alassane Ouattara, pour l'exhorter à élaborer un plan de réformes devant
transformer son armée hétéroclite, formée de soldats indisciplinés et d'anciens
rebelles, en une force armée professionnelle. Un diplomate occidental impliqué
dans les pourparlers, a dit à Reuters que les bailleurs de fonds veulent voir
Ouattara agir plus rapidement en ce qui concerne l'intégration de certains
éléments armés de la décennie de guerre civile et de crise en unités
disciplinées – et également le désarmement et la démobilisation du reste de ses
troupes en armes. L'insécurité reste toujours le casse-tête pour Ouattara, six
mois après qu'il ait évincé l'ancien président Laurent Gbagbo, mettant fin à un
conflit qui a tué au moins 3.000 personnes. Les autorités ont arrêté 21
gendarmes ou la police paramilitaire, et saisi des stocks d'armes après qu'une
attaque sur la base d'Abidjan de gendarmerie d'Agban samedi matin a déclenché
une fusillade d'une heure. Aussi le week-end, el co-responsable de la garde
présidentielle de M. Ouattara, l'ancien chef rebelle Chérif Ousmane, a survécu à
une attaque armée sur son convoi des inconnus alors qu'il circulait dans
l'ancien territoire tenu par les rebelles dans le nord. (...) « C'était une
occasion de discuter de nos préoccupations et besoins avec Ouattara sur la
réforme du secteur de sécurité »
, a déclaré un diplomate qui a demandé à
garder l'anonymat.

« Nous voulons voir
le processus de réforme aller de l'avant. Pour nous, la réforme des forces
armées est essentielle à la stabilité de la Côte d'Ivoire ».

(...)




 





Possible transfèrement de Gbagbo devant la Cpi : Le Fpi panique et accuse...




 




Nord
Sud  –

Le
Front populaire ivoirien, n'est plus tranquille depuis qu'on parle du
transfèrement de son leader, Laurent Gbagbo, devant la Cour pénale
internationale. Il cherche même des boucs-émissaires pour des crimes commis lors
de la crise post-électorale. (...) Une semaine après la visite du procureur de la
Cour pénale internationale (Cpi), Luis Moreno-Ocampo, et l'arrestation d'Anselme
Séka Séka, l'aide-de-camp de Simone Gbagbo, la simple idée du transfèrement de
leur mentor à la Haye rend les "frontistes'' nerveux. (...)

Malgré
les assurances du procureur de la Cpi d'appliquer le droit et la justice de
manière « impartiale », rien n'y fait. Au contraire, la susceptibilité monte
d'un cran chez les partisans de Laurent Gbagbo. Au point que ceux-ci tentent
d'apporter une sorte de réplique à tout vent. . De cette accusation à passer à
la défensive, il n'y a qu'un pas. Que les "frontistes'' franchissent, en
embouchant la trompette de la résistance (?). « Le Fpi s'oppose à tout
transfèrement du président Laurent Gbagbo à La Haye. Il en appelle à la
mobilisation et à la vigilance de tous et de chacun, pour poursuivre le combat
de la vérité, de la justice et de la démocratie, piliers de l'action du
président Laurent Gbagbo dont la libération et celle de ses collaborateurs
constituent la priorité du moment. C'est  un passage obligé pour la paix en Côte
d'Ivoire », a signé Laurent Akoun, secrétaire général du Fpi. Les partisans de
l'ancien président de la République cherchent, si leur entreprise n'est vaine,
d'autres personnes à culpabiliser des crimes imputés à leur leader. « Si Laurent
Gbagbo est responsable des crimes qu'aurait commis l'armée de Côte d'Ivoire,
s'interrogent-ils, pourquoi Ouattara et Soro ne le seraient pas pour ceux commis
par  leurs armées  pendant la rébellion et la crise post-électorale ? ».  [...]