REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 16 MAI 2011

16 mai 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 16 MAI 2011







Le mandat de l'ONUCI
prorogé




Soir Info
– Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a, le 13 mai 2011, prorogé le mandat
des 10.000 soldats de l'Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire, jusqu'au
31 juillet 2011. Le Conseil de Sécurité, par la Résolution 1981 (2011), adoptée
à l'unanimité par les 15 membres a, en outre, autorisé le Secrétaire général à
« proroger jusqu'au 30 juin 2011, le déploiement temporaire de trois compagnies
d'infanterie, d'une unité aérienne composée de deux hélicoptères militaires de
transports et de trois hélicoptères armés avec leur équipage ». (...)   




 




Investiture du Président
de la République - Le comité d'organisation confirme l'arrivée prochaine de
Sarkozy et Ban Ki-moon




Fraternité Matin
– Invité sur le plateau du journal de 20h de la chaine de la paix, Télé Côte
d'Ivoire (TCI) Adama Bictogo, membre du comité d'organisation de la cérémonie
d'investiture du Président de la République a fait le point (...) parlant de la
qualité des personnalités qui seront présentes, il a affirmé que de façon
indicative pourraient être présents, tous les chefs d'Etat de la CEDEAO, le
président de la République de France, le représentant des Etats-Unis, au haut
niveau, le vice premier ministre de Belgique, le secrétaire d'Etat aux affaires
africaines de la Grande Bretagne, le vice-ministre des Affaires Etrangères de
l'Espagne, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Kimoon, le président de la
Commission de l'Union africaine, Jen Ping ; le président de L'Ua en exercice,
Obiang N'guema et le président de la CEDEAO. Il dira ensuite que « cette
investiture sera l'occasion de montrer de montrer au monde entier que la Cote
d'Ivoire est, malgré tout, restée debout à travers son président de la
République, Alassane Ouattara ». (...)




 




Crise postélectorale /
Reconnaissance – Les journalistes déplacés à Bouaké remercient leurs
bienfaiteurs




Le Mandat
– (...) Ainsi, les mercredi 30 et jeudi 31 mars 2011, l'ONUCI a pu évacuer par
hélicoptère une dizaine de journalistes. Ceux qui avaient des parents à Bouaké
ou dans la région ont pu regagner leurs familles. C'est ici le lieu de rendre
hommage (propos de M. Sériba koné, porte parole des journalistes déplacés à
Bouaké) à cette organisation et par la même occasion à son porte-parole,
Hamadoun Touré. Nos remerciements vont aussi à l'endroit du secrétaire général
des Forces nouvelles, particulièrement à son service communication, notamment à
Issa Doumbia et Abdoul Karim. (...)    




 




Visite du Chef de l'Etat
à Ouagadougou, ce matin: Une journée pour réchauffer les relations diplomatiques




Le
Mandat

- Après sa brillante visite qu'il a effectuée, le jeudi 12 mai dernier à Dakar,
au Sénégal, le premier des Ivoiriens, le Président Alassane Ouattara, se rendra
ce matin, au pays des hommes intègres, le Burkina Faso. Cette visite d'amitié et
de travail, qui est la deuxième de ce genre, depuis sa prestation de serment,
est historique. Selon des sources bien introduites de la présidence, il s'agit
pour le Président ivoirien, d'aller renouer les relations diplomatiques qui
existent entre les deux pays. Lesdites relations qui ont été mises en péril par
l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. Le président Blaise Compaoré a été
facilitateur dans la crise ivoirienne, en dépit de ses sympathies pour le camp
Ouattara et pour celui de son adversaire, le président déchu Laurent Gbagbo. Il
est donc un acteur très important dans le règlement de la crise. C'est à juste
titre qu'il a paru important pour le Chef de l'Etat d'aller lui exprimer sa
gratitude. Par ailleurs, cette visite d'une journée du Président Ouattara répond
à la préoccupation du nouveau chef de la diplomatie burkinabé, Djibril Bassolé,
qui le 22 avril 2011, avait promis que son pays allait aider la Côte d'Ivoire à
parachever le processus de paix et à retrouver sa stabilité politique et sa
relance économique. Cette visite constitue une bouffée d'oxygène pour au moins 3
millions de Burkinabés qui vivent et travaillent en Côte d'Ivoire,
essentiellement dans les plantations de café et de cacao. La crise
postélectorale a contraint la plupart de ces Burkinabé à quitter leurs
plantations pour se rendre au bercail.




 





Changement de régime, Des mercenaires libériens menacent l`investiture de
Ouattara





L'Inter -

Les mercenaires libériens qui ont pris part aux combats de Yopougon pendant la
crise postélectorale, et qui ont été mis en déroute par les Forces républicaines
de Côte d`Ivoire (Frci), n`ont pas fini de faire parler d`eux. Selon un cadre de
San-Pedro qui a échangé avec nous sur la question le vendredi 13 mai dernier,
sous couvert de l`anonymat, ces mercenaires menaceraient de perturber la
cérémonie d`investiture du président de la République, Alassane Ouattara, prévue
pour le 21 mai prochain, si les nouvelles autorités n`honorent pas le ``deal``
conclu avec ces hommes en armes pour leur départ de Yopougon et même de la Côte
d`Ivoire. De quoi s`agit-il ? Mis en déroute dans les combats de Yopougon, une
commune qu`ils méconnaissaient du point de vue géographique, et quelque peu
affaiblis par la chute de l`ancien président Laurent Gbagbo, ces libériens
auraient, cependant, rassuré leurs tuteurs, les chefs miliciens, qu'ils
pouvaient renverser la situation. Ils auraient alors sollicité l'appui d'un
officier supérieur qui prendrait le pouvoir s'ils parvenaient à renverser le
nouveau président Alassane Ouattara. Face au refus de l'officier, les
combattants libériens auraient alors accepté, comme les miliciens qui les
avaient devancés, d'engager des négociations afin d'arrêter les hostilités.
Durant ces négociations, les mercenaires qui se faisaient représenter par des
chefs miliciens comme Maguy le Tocard, auraient trouvé que ces derniers ne
jouaient pas franc-jeu avec eux. Ils ne comprenaient pas qu`ils étaient attaqués
par des éléments des Frci, alors que des négociations étaient en cours pour le
dépôt des armes. « Certains chefs miliciens qui négociaient pour ces mercenaires
portaient sur eux des appareils GPS qui permettaient de localiser les libériens
et de les bombarder», a confié notre source. Toutefois, précisent les mêmes
sources, les négociations auraient abouti à un compromis. Contre la cessation
des hostilités, les mercenaires auraient réclamé sept millions de Francs CFA, et
un passeport ivoirien par combattant. Refusant de se rendre à l'hôtel du Golf
pour conclure ces négociations, la ville de San-Pedro aura été le lieu choisi
pour percevoir leur argent et leurs documents. Rassurés, dit-on, par la partie
adversaire, les combattants libériens auraient pris la route de la ville
portuaire du sud-ouest en sortant par Dabou. Sur leur parcours, ils sont,
cependant, pris en chasse par les Frci et feront face à une véritable puissance
de feu dans différentes embuscades qui leur ont été tendues. Avec d`énormes
difficultés, ils parviennent, tout de même, à leur base, dans la nouvelle
sous-préfecture de Néka dans la région de Tabou, à environ 200 km de San-Pedro
et une dizaine de kilomètres du Liberia. Se sentant trahis, ces Libériens
n'auraient désormais qu'un seul slogan à la bouche: «No money, no peace», à
savoir, ``pas d`argent, pas de paix, ndlr``. En clair, tant qu'ils n'auront pas
leur argent, ils continueront de menacer la paix en Côte d`Ivoire. (...)




 





Conseil de gouvernement – Nette amélioration de la situation sécuritaire





Fraternité Matin

– (...) Sur présentation du ministre de l'Intérieur, Le conseil a entendu une
communication relative à la situation sécuritaire tant à Abidjan qu'à
l'intérieur du pays. En ce qui concerne la ville d'Abidjan, le niveau de reprise
du service au sein des forces de police est en nette progression et d'une façon
générale, la situation sécuritaire connait une nette amélioration, même si l'on
continue d'assister de façon isolée d'assister à quelques braquages de domiciles
ou de bureaux. Le gouvernement reste cependant très préoccupé par les atteintes
graves aux droits de l'homme. En effet à Yopougon, au cours des combats en vue
d'éradiquer la dernière poche de résistance, de nombreux actes d'exécution
sommaire ont été perpétrés sur les populations civiles par les miliciens et les
mercenaires libériens et plusieurs charniers ont été découverts. L'un d'entre
eux contenant plus de 60 corps a été visité par le Premier ministre en personne,
le 04 mai 2011. Après la libération de cette commune par les forces
républicaines, ces mercenaires libériens, dans leur fuite vers leur pays
d'origine, ont continué de commettre ces mêmes atrocités dans le Sud-ouest de
notre pays. Toutes les populations se trouvant sur leur passage dans les
départements de Dabou, Grand-Lahou, Jacqueville, Divo, San Pedro, Fresco,
Sassandra, Guitry et Soubré ont été victimes de ces actes ignobles. En effet,
ces tueurs sans foi ni loi s'en sont pris à toutes les personnes, femmes,
hommes, enfants qu'ils rencontrent, aussi bien aux abords des champs, qu'à tous
les carrefours des zones urbaines. Le triste bilan à ce jour est de : 144
personnes tuées et 17 blessées dans le département de Sassandra ; 24 tuées dans
le département de Fresco, 27 tuées dans le département de Grand-Lahou ; 25 tuées
dans le département de Jacqueville ; soit un total de 220 personnes tuées et 17
blessées. (...)   




  





Forêt du Banco – Les FRCI découvrent 06 corps criblés de balles





Fraternité Matin –

Les
Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) continuent leur mission de
ratissage dans la capitale économique. Le week-end dernier, pendant leur
patrouille, des éléments du camp Commando d'Abobo, appuyés par la police
forestière ont d♪0couverts des corps criblés de balles dans le Parc National du
Banco. « Dans le cadre de la sécurisation de la forêt du Banco, nous y avons
découvert un charnier de six corps, pour le moment. Je demande simplement aux
agents des Eaux et Forêts de se mobiliser afin qu'ensemble nous puissions
sécuriser la forêt du Banco. Il ne faudrait pas qu'il y ait des faux fuyants »,
indique le commandant Doumbia, avant d'inviter les ONG  de bonne volonté à venir
prendre ces corps pour les mettre là où il faut.(...)




 





Zagné – Une attaque frontalière fait cinq morts





Fraternité Matin

– Cinq personnes dont une femme ont été froidement assassinées par des miliciens
et mercenaires libériens en provenance  du Liberia le mercredi 11 mai dernier.
Selon des habitants joints par téléphone, l'attaque a eu lieu dans la mine d'or
, à environ 500 mètres de la frontière et et à près de 80 km de la
sous-préfecture de Zagné, sur l'axe Guiglo-Taï. « Certains miliciens mis en
déroute par les Forces Républicaines de Cote d'Ivoire ont trouvé refuge de
l ;''autre coté du fleuve Cavally. C'est à partir de leur position dans la forêt
qu'ils sont venus pour attaquer « , raconte Fofana L..., HABITANT de Zagné. Ce
dernier ajoute que les hommes du commandant Koné Bakary (responsable des FRCI
basées dans la ville) alertés ont réagi avec promptitude et efficacité. Un
milicien a été tué au cours des affrontements et les corps des cinq personnes
assassinées ramenés en ville pour être enterrés. Les autres ont eu plus de
chance et ont réussi à regagner le Liberia. »Les voies de ravitaillements des
villages libériens accueillant les milices ont été coupées par les FRCI. Ils ont
faim et ne peuvent aller plus loin, au risque de se faire arrêter par les forces
libériennes. Donc c'est pour cela qu'ils viennent braquer les pauvres mineurs et
paysans dans la forêt classée de Goin-Débé et Cavally », souligne notre
interlocuteur. (....)