REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 16 AVRIL 2012

16 avr 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 16 AVRIL 2012








ONUCI / Visite : Hervé Ladsous à Abidjan




 




Le
Mandat, Le Quotidien d'Abidjan –

Le
Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l'Onu, Hervé
Ladsous, est à Abidjan depuis hier. Dans le cadre d'une visite qui s'étend
jusqu'au 18 avril. Le diplomate onusien vient réaffirmer le soutien des Nations
Unies aux différentes actions de paix entreprises en Côte d'Ivoire. Au-delà,
dresser le bilan de la mission onusienne en Côte d'Ivoire, en termes de
règlement de conflit, depuis son avènement. M. Ladsous mettra ce séjour à profit
pour échanger avec les autorités ivoiriennes sur les questions sécuritaires. En
attendant la prochaine visite du Conseil de sécurité, prévue en mai prochain. Il
a effectué toute sa carrière au ministère français des Affaires étrangères. Il a
été notamment ambassadeur de France en Chine (2006-2010). Et de novembre 2010 à
sa nomination à l'Onu, il était directeur de cabinet des ministres des Affaires
étrangères Michèle Alliott-Marie et Alain Juppé. [...]




 





Réconciliation : Le Comité central du Fpi encourage Miaka à discuter avec le
pouvoir




 





Fraternité Matin, Soir Info –

Un
comité central extraordinaire du Front populaire ivoirien s'est réuni samedi, à
son siège aux Deux- Plateaux, pour faire le point des préparatifs de
l'organisation de la 3e Convention ordinaire et de la fête de la liberté 2012.
« Le Comité  central,    tout  en  remerciant  le  Secrétaire    général 
pour les initiatives prises en vue de la célébration  de  la  Journée 
internationale de la femme, le jeudi 8 mars 2012 et la commémoration de  l'an 
1  du  11  avril  2011,  a encouragé la direction du parti à répondre  présent 
à  toutes  les séances  de  travail  auxquelles  le Front populaire ivoirien est
invité par  les  institutions  de  la République  et    par  ses  partenaires
tout en observant une extrême vigilance
», note le point 6 de la déclaration
qui a sanctionné cette rencontre. En clair, le Comité de l'ancien parti au
pouvoir donne mandat à sylvain Miaka Ouretto et la direction du Fpi de mener des
discussions avec le pouvoir Ouattara. Dans le cadre du processus de
réconciliation nationale. [...]




 





Dialogue direct avec le gouvernement : Le Fpi toujours dans sa logique des
préalables




 




Le
Nouveau Réveil -

Le Fpi
encourage ses dirigeants à aller au dialogue direct avec le gouvernement. Mais
l'ancien parti au pouvoir maintient ses conditions à ce dialogue. Il ne renonce
pas, non plus, à ses préalables sur sa participation à la réconciliation
nationale. C'est ce qui ressort d'un comité central extraordinaire du parti de
l'ancien président Laurent Gbagbo. Présidée par son secrétaire général, Laurent
Akoun, la rencontre a eu lieu, samedi dernier, au siège provisoire du Fpi, à
Cocody les II Plateaux, 7ème Tranche. Le Comité central a «encouragé la
Direction du Parti à répondre présente à toutes les séances de travail
auxquelles le Front Populaire est invité par les institutions de la République
et par ses partenaires tout en observant une extrême vigilance», lit-on dans le
communiqué final. «Le Comité Central a, par ailleurs, pris acte de la rencontre
avec le Président de la Commission Dialogue Vérité Réconciliation (CDVR). Il a
toutefois rappelé à la Direction du Parti ses principales observations quant à
la composition de la CDVR et ses conditions de participation au processus de
réconciliation», ajoute le communiqué. Il faut savoir que le Fpi réclame, par
exemple, une recomposition de la Commission dialogue, vérité et réconciliation
(Cdvr) de Charles Konan Banny. Or, à la différence de la Cei, la Cdvr n'est pas
constituée sur la base de partis politiques, mais en tenant compte des régions.
D'ailleurs, un ancien ministre du Fpi, en la personne du Pr Sery Bally figure au
Comité central. Il représente sa région, l'ouest. Si les partis politiques
doivent faire de la configuration de la Commission, la condition de leur
participation à la réconciliation, on n'en finira sans doute pas. (...) Le parti,
on se souvient, conditionnait sa participation aux législatives du 11 décembre
2011 à la recomposition de la Cei. Faute de l'avoir obtenue, il n'est pas allé
au scrutin. Entre condition et préalable, la nuance tient donc à peu de choses,
sinon à rien. Sauf imprévu, des discussions devraient, malgré tout,
officiellement réunir autour d'une même table, le gouvernement et les nouveaux
maîtres de l'ancien parti au pouvoir. Là aussi, le parti de l'ancien président
demande «une extrême vigilance» à ses dirigeants actuels, face au pouvoir
qualifié par certains de «force du mal». Samedi dernier, le Fpi s'est surtout
réuni pour plancher sur la préparation de sa Convention. Fixée au 29 novembre
prochain, cette convention vise «un cadrage politique» du parti. Son
organisation est confiée à l'ancien ministre Alphonse Douaty. D'ici-là, le Fpi
encourage ses militants à «continuer les débats, notamment dans les bases, pour
enrichir les réflexions afin que la Convention décide, en toute souveraineté,
dans l'intérêt supérieur du parti». (...) Selon le communiqué, le Fpi apporte «un
soutien total à l'équipe du président intérimaire Miaka Oureto» et invite «tous
les militants à maintenir la cohésion au sein du Parti, à se tenir mobilisés et
à rester à l'écoute de la Direction du Parti pour les mots d'ordre à venir».




 





Dialogue pouvoir-opposition : Les partis qui sont invités- Le nombre de
représentants par délégation




 





Soir Info, L'Intelligent d'Abidjan -

Ceux qui sont invités à prendre part au dialogue républicain se connaissent. Ils
ont reçu, chacun, un courrier de la Primature, les invitant les 27 et 28 avril
2012 dans la vieille et accueillante cité de Grand-Bassam. On enregistre le
Front populaire ivoirien (Fpi), le Congrès national de la résistance pour la
démocratie (Cnrd), Alternative citoyenne, Agir pour la paix et la nation (Apn),
Liberté et démocratie pour la République (Lider) et le Rassemblement du peuple
de Côte d'Ivoire (Rpci). Le dernier cité est le groupement politique porté
récemment sur les fonts baptismaux par un vieux routier la politique ivoirienne,
le professeur Bamba Moriféré. Chacune des formations politiques sélectionnées
doit constituer une délégation de cinq (5) personnes. Dans la lettre
d'invitation, le premier ministre Ahoussou-Kouadio Jeannot, maître d'œuvre du
dialogue républicain, prend le soin de demander l'avis des partis sur les
propositions qui leur sont faites. Les formations qui adhèrent au projet sont
invitées à décliner les membres de leur délégation. Les différentes listes
devraient être transmises au chef de l'Etat, maître d'ouvrage de ce dialogue
naissant, qui les validera. C'est tout un processus mais qui devrait être bouclé
dans de brefs délais.  La partie gouvernementale (pouvoir) aura également ses
représentants. Notre source, bien informée, évoque vingt-trois (23)
représentants. On aurait alors 23 personnes, côté pouvoir, 30 personnes, côté
opposition. Les partis membres du Rassemblement des houphouétistes pour la
démocratie et la paix (Rhdp) ne seront pas représentés en tant qu'entité à la
table ronde de Bassam. Mais d'une certaine façon, la coalition victorieuse de la
présidentielle sera bien présente puisque les représentants du pouvoir ne seront
ni plus ni moins que les cadres du Rhdp, pour l'essentiel siégeant au
gouvernement.  La reprise du dialogue avec l'opposition avait été annoncée le 20
mars dernier par Ahoussou-Kouadio Jeannot, fraîchement promu premier ministre.
(...) Les conclusions des échanges de Gd-Bassam seront remises au chef de l'Etat.




 





Organisation d'un forum social à Grand-Bassam : Ahoussou veut-il biaiser avec la
vraie opposition?




 





Notre Voie -

Le
premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio, prévoit d'organiser un forum social,
le samedi 28 avril prochain, à Grand- Bassam. A cet effet, ses services ont
adressé une lettre d'invitation au Fpi. Selon des sources, une feuille de route
en vue du «dialogue républicain» pourrait sortir de ces assises. Ce forum
a visiblement l'air d'un prétexte pour ne pas discuter directement avec
l'opposition significative, notamment le Fpi, comme l'exige la communauté
internationale. C'est un secret de polichinelle d'affirmer que Ouattara et son
équipe n'arrivent pas à gouverner le pays. A preuve, leur bilan d'un an de
gestion est plus que catastrophique. Trois facteurs expliquent l'incapacité de
Ouattara à remettre la Côte d'Ivoire sur la voie du développement : la pro-
fondeur de la fracture sociale qui fait que la majorité des Ivoiriens n'adhèrent
pas à sa politique ; l'insécurité chronique qui règne dans le pays et qui est
alimentée par les Frci ; l'incompétence notoire des tenants du pouvoir dont la
politique de promotion et de nomination des cadres de l'administration est basée
sur le «rattrapage». Pour essayer de ramener un minimum de confiance dans le
pays, ceux qui ont installé Ouattara au pouvoir de force lui demandent de
discuter avec l'opposition significative. Notamment le Fpi dont la plate-forme
de revendications se trouve, depuis plusieurs mois, sur la table du
gouvernement.




 





Insécurité : La gendarmerie démantèle un redoutable gang à Bouaké




 





L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan -

La gendarmerie de Bouaké a mis fin, le samedi 14 avril 2012, aux activités d'un
redoutable gang qui s'apprêtait à faire un braquage. Ces gangsters venaient de
commettre ce jour un forfait à Dabakala chez un richissime commerçant à qui ils
ont volé la somme de deux millions de FCFA. Ce gang a été pris à Bamoro, village
situé sur l'axe routier Bouaké-Katiola par les hommes du lieutenant Raoul
Bandama ce samedi grâce à un coup de fil anonyme. Six (06) individus dont cinq
Ivoiriens et un Guinéen composaient ce gang. La somme de deux millions de FCFA,
des armes de type AK 47 et plusieurs munitions ont été découvertes sur ces
scélérats qui troublaient la quiétude des populations et voyageurs. De
nationalité guinéenne, Baldé Moctar, le chef du gang explique les détails de
l'opération : «on est allé croiser un petit (leur informateur) qui est à
Dabakala et il nous a dit qu'il y a un type qui possède un magasin et qui a de
l'argent. Quand on est arrivé, il nous a montré un magasin. C'est à 02 h du
matin qu'on a opéré. Lorsque nous sommes arrivés devant la boutique, le gardien
dormait. On l'a pris et c'est là qu'on a commencé à enlever les climatiseurs ».
Dans sa lancée, le chef de gang précise qu'ils ont fait irruption dans le
magasin à partir de l'espace laissé par le climatiseur. « Nous sommes passés par
le trou du climatiseur et on a pris l'argent », avoue-t-il. Cette prise est
l'effort consenti par les forces de l'ordre pour baisser le taux de braquage et
assurer la sécurité des populations. « Nous ne pouvons que rassurer la
population. Il y a un travail qui est en train d'être fait sur le terrain. Nous
veillons au grain et nous traquerons tous les coupeurs de route », averti le
lieutenant Raoul Bandama. Cependant, il convient d'indiquer que deux membres de
ce redoutable gang ont réussi à passer entre les filets de la gendarmerie et
courent toujours. Ils sont activement recherchés par celle-ci. Un bon point pour
les forces de l'ordre qui, malgré le manque criard de moyens de travail,
réussissent à avoir des résultats probants.




 





Situation sécuritaire / Des centaines d'éléments des Forces spéciales débarquent
à Abidjan




 





L'Inter -

L'information est de première main. Sauf changement de dernière minute, des
centaines d'éléments des Forces spéciales ivoiriennes- (nos sources parlent de
huit cents (800) éléments-) devraient débarquer à Abidjan hier dimanche 15 avril
2012, après une formation de six (6) mois au Maroc, le pays du Roi Mohamed VI.
Il s'agit, selon nos sources, de la deuxième vague des éléments des Forces
spéciales, cette unité d'élites de l'armée ivoirienne, qui termine ainsi sa
formation au Royaume Chérifien. Ils ont été entraînés dans les bases
d'entraînement des forces armées royales, ainsi que dans le désert marocain, aux
techniques de combat de tout genre, doublées de pratiques d'endurance et de bien
d'autres techniques militaires, rapportent nos sources. Qui précisent que parmi
ces soldats qui vont former la crème de l'armée nationale, l'on retrouve les
anciens commandants de zone Touré Hervé dit Vetcho, Koné Gaoussou dit Jah Gao,
Ouattara Morou et plusieurs autres com-zone et soldats des Forces républicaines
de Côte d'Ivoire (FRCI) qui ont pris part aux combats pour l'installation
d'Alassane Ouattara au pouvoir. L'Etat a en effet entrepris de donner la
formation adéquate, tant théorique que pratique, aux soldats de son armée,
souvent mal formés, afin d'être préparés à relever les défis du futur. Dans
cette veine, outre le Maroc, une vague de commandants et d'autres officiers
viennent de finir une formation de mise à niveau, conformément aux grades qu'ils
portent, au camp français du 43è BIMA d'Abidjan Port-Bouët. L'on note parmi eux
le célèbre commandant Issiaka Ouattara dit Wattao, commandant en second de la
Garde Républicaine, Koné Messemba, Tuo Fozié, et bien d'autres. Une deuxième
vague se trouverait en ce moment dans le camp français pour les mêmes objectifs.
L'Etat est donc sur les deux fronts, théorique et pratique, pour avoir une armée
aguerrie aux techniques de combat, dont les dirigeants peuvent parler d'égal à
égal avec leurs frères d'armes des pays nantis. Pour revenir aux Forces
spéciales, il faut rappeler que le président Ouattara a pris un décret le 05
août 2011 pour instituer cette force de l'armée de Côte d'Ivoire, à la suite de
la douloureuse crise post-électorale qui a secoué le pays. Si l'effectif des
Forces spéciales est classé secret défense, leur devise cependant « Ultimum
Recursum», c'est-à-dire « ultime recours », fait d'elles une force qui compte
pour l'Etat. Une sorte de joker, de dernier rempart dans lequel l'Etat veut
placer toute sa confiance en cas de crise ou d'autres opérations sensibles. D'où
la formation qui leur est administrée par vagues successives. Cette force est
commandée par le lieutenant-colonel Lassina Doumbia, qui est secondé par les
commandants Fofana Losseni et Morou Ouattara.




 




Grogne
dans l'armée - Les chefs de guerre d'Abobo revendiquent des grades




 




Le
Mandat -

Simples éléments pour les uns, commandants de zone pour les autres, les anciens
chefs de guerre d'Abobo grognent sous cap. C'est qu'un an après la fin du
conflit armé, leur promotion traîne en longueur. C'est du moins, la confidence à
nous faite, samedi dernier, au PK18, en marge d'un concert gratuit en hommage
aux Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Sous le sceau de l'anonymat,
un responsable Frci a, au nom de ses pairs, revendiqué des grades pour son
contingent. « Nous ne demandons pas à devenir généraux, mais qu'on nous donne au
moins des grades de lieutenant et de capitaine. Ce n'est pas exagéré pour les
sacrifices que nous avons faits, au risque de notre vie, lors de la crise
postélectorale », estime-t-il. Ces combattants de la liberté, qui ont enclenché
les hostilités à Abidjan sur le site désormais symbolique de PK 18, n'auraient
pas plus de 50 gradés en leur sein. Contrairement aux anciens FAFN dont le
nombre, souligne notre interlocuteur, est de 136. ''C'est inconcevable,
déplore-t-il. Parce qu'au moment où nous menions le combat au PK18, ils étaient
tous au Golf Hôtel''. Les chefs de guerre sont d'autant plus sidérés qu'ils
soupçonnent un manque d'intérêt de la part du chef d'Etat-major, le Général
Soumaïla Bakayoko, vis-à-vis de leur dossier. Il s'agit, prévient notre
informateur, d'une erreur grave. En ce sens que, insiste-t-il, ces chefs de
guerre constituent un bouclier sûr pour le président Alassane Ouattara et son
pouvoir. Loin d'eux, toute volonté de sédition, les grognons plaident tout
simplement en faveur d'une reconnaissance pour service rendu. ''Nous n'allons
pas faire de soulèvement. Nous serons fidèles au président Ouattara jusqu'au
bout. Mais, ces grades seront pour nous et nos enfants, le témoignage de nos
actes de bravoure pour le salut de la nation », a-t-il lancé à qui de droit.




 




A
une semaine de la visite de Ouattara, la grogne monte à l'Ouest




 





L'Inter –


Devrions-nous passer sous silence ce courrier anonyme, signé d'un certain « le
guerrier » qui nous est parvenu le week-end dernier, et qui pose certains
problèmes de l'ouest, surtout à une semaine de la visite du président Alassane
Ouattara dans cette partie du pays durement martyrisée pendant les dix (10)
années de crise que la Côte d'Ivoire a connue ? Oui, serait-on tenter de
répondre, tant le ton et les propos tenus sont incisifs, à la limite,
outrageants. Le faire par ailleurs serait se méprendre sur certaines réalités de
l'Ouest que relève justement le dénommé « le guerrier» dans son
courrier, sous forme d'interpellation, voire de menaces à peine voilées. Foncier
rural, problèmes sécuritaires aggravés par la crise post-électorale avec les
tueries et autres massacres des populations, les pillages, la dépossession des
biens, la fuite des populations pour trouver refuge dans la brous- se, la
constitution des bandes armées, autant de difficultés réelles auxquelles l'ouest
se trouve confrontée et qui sont contenues dans la déclaration de «le
guerrier
». Qui se présente également comme le président exilé interne du
bureau exécutif national de la Renaissance du peuple Wê et de la Libération
totale de la Côte d'Ivoire, mais aussi comme un ex-président de  jeunesse de
l'opposition, ex- membre de la coordination des Quatre et ex-membre du Front
Républicain. Pour «le guerrier», le président Ouattara est la bienvenue à
l'Ouest, à condition que les problèmes auxquels cette région est confrontée
soient réglés. «La renaissance du peuple Wê dont j'ai la responsabilité ne
vous interdit pas de venir à l'ouest, mais elle vous dit que le peuple Wê ne
saurait vous accueillir si les problèmes ne sont pas réglés, et pourrait aussi
ne pas être responsable de quoi que ce soit
», souligne t-il dans le
courrier. Plus loin, il énumère les problèmes que «la Renaissance du peuple
» souhaite voir régler avant la visite d'Etat. « (...) la Renaissance
vous demande une fois encore, et vous lance un vibrant appel avant tout
déplacement à l'Ouest : retirer les FRCI, les dozos et autres occupants des
plantations de nos parents (...) Restituer notre dignité le plus rapidement
possible en libérant nos villages, libérer nos fils et frères FDS (Forces de
Défense et de Sécurité, dénomination de l'armée sous Laurent Gbagbo ndlr),
donner une chance d'ouvrir la porte de la vraie réconciliation en libérant tous
les prisonniers politiques (...) Raison pour laquelle nous vous demandons de
réunir les conditions indispensables pour la paix
», peut-on lire dans la
déclaration. Il interpelle par ailleurs le gouvernement afin que tout soit mis
en œuvre pour éviter un nouveau bain de sang à l'Ouest, en réglant les problèmes
posés. «Pour l'amour de notre pays la Côte d'Ivoire, nous refusons matin,
midi et soir les sollicitations des marchands d'armes, parce que c'est le pays
d'abord
», précise t-il, tout en interpellant également les chefs religieux
sur leurs responsabilités dans la résolution des questions liées à l'Ouest. «L'intelligence
humaine recommande que de part et d'autre, l'on reconnais- se le statut de
l'autre en tant qu'être humain. (...) si rien n'est fait dans les mois à venir,
des solutions appropriées à nos revendications seront rapidement trouvées
autrement par la Renaissance, parce que trop, c'est trop
», conclu t-il.




 





Visite du Chef de l'Etat à l'ouest / Kané Soumaïla (président de la JRPP):
"Que les dozos arrêtent de pourchasser et d'humilier nos militants
''




 





L'Inter –

Au
cours de la rencontre des jeunes du Rassemblement pour la Paix, le Progrès et le
Partage (RPP) qui s'est tenue à Yopougon le samedi 14 avril dernier, Kané
Soumaïla, président de la conférence des présidents du CNRD a été très
catégorique quant à la participation de la jeunesse du CNRD à l'organisation de
la visite du Chef de l'Etat dans l'Ouest du pays: «Si nous devrons être
associés à l'organisation de la visite du Chef de l'Etat à l'Ouest, que les
dozos arrêtent de menacer et d'humilier tous ceux qui ont voté pour Laurent
Gbagbo
», a-t-il souhaité. Cette pré- occupation a été soumise au Conseiller
spécial du Président de la République, chargé de la Jeunesse, Touré Mamadou, qui
a approché récemment les jeunes de l'opposition pour leur implication effective
à la réussite de la visite du Président Ouattara dans l'Ouest du pays. «Quand
nous avons été contactés, nous avons saisi nos sections de Guiglo, Bolequin,
Duékoué, Toulepleu et Bangolo. Ce qui nous revient comme information n'est pas
reluisante. 80% de la population a voté pour Laurent Gbagbo. A peine 5% d'entre
eux sont rentrés d'exil. Et depuis leur retour, ils vivent dans la
clandestinité, car pourchassés par les dozos qui font la loi à l'Ouest. Les
forces de l'ordre ne sont que des vigiles
», a indiqué Kané Soumaïla qui
estime qu'après un an de la crise post-électorale, la situation de la Côte
d'Ivoire a beaucoup évolué pour que des groupes armés incontrôlés «fassent
encore la loi dans les plantations, forêts, villages et campements
», dans un
pays où existe une armée régulière. Par ailleurs, le président de la conférence
des présidents de la jeunesse du CNRD a annoncé la suspension de la grève de la
faim de onze (11) jours qui étaient pour le 1er mai prochain devant le palais
présidentiel, pour obtenir la libération des prisonniers poli- tiques et le
retour des exilés. «Nous voulons donner une chance à la discussion que le
gouvernement veut engager avec l'opposition ivoirienne dans quelques jours.
Juste après, nous aviserons
», a-t-il promis avant d'inviter ses camarades à
tuer en eux la peur.




 





Abengourou : 3 villages d'Ebilassokro refusent leur rattachement à Diamarakro




 





Fraternité Matin - L
es
décrets du découpage administratif de 2010 et électoral de 2011 ne sont pas du
goût des populations de certaines localités d'Abengourou. Ces décisions du
gouvernement rattachent désormais, en effet, les villages d'Apprompron-Afêwa,
d'Adamakro-Ecole et de Moussakro de la sous-préfecture d'Ebilassokro à la
nouvelle sous-préfecture de Diamarakro du département de Bettié. Elles l'ont
signifié, récemment au Préfet de la région de l'Indénié-Djuablin et du
département de Bettié venus leur annoncer la nouvelle. Pour nanan Amani Kouadio
Joseph, porte-parole des populations desdites localités, c'est une déportation
qui a été faite sans leur avis et leur consentement. C'est pourquoi les
populations considèrent cette action du gouvernement comme une source de conflit
qui n'est pas souhaitable au moment où l'on s'affaire à restaurer la paix et la
réconciliation à travers le pays. «Nous n'avons pas été consultées, c'est
pourquoi nous considérons ce découpage comme un complot bien ficelé, voire un
esprit d'insubordination à notre égard. Nous, populations d'Apprompron-Afêwa,
d'Adamakro et de Moussakro, opposons un refus catégorique à cette décision. Et
demandons au préfet de région de nous permettre d'obtenir la suspension desdits
décrets, en attendant l'avis de sa majesté Nanan Boa Kouassi III, roi de
l'Indénié».
Par ailleurs, les populations décident de s'abstenir de prendre
part aux pro- chaines élections municipales et régionales.




 





Jeunes Lmp et Rhdp commémorent, ensemble, le 11 avril à Agboville




 





Fraternité Matin - L
e
11 avril 2012, le Rassemblement des jeunes du Rdr        a organisé une
cérémonie « pour célébrer la démocratie et la réconciliation  » au café « 
le  golfe  d'Agboville  »
. Elle a réuni, autour d'un repas et de boissons,
toutes les structures du Rdr et des amis du Fpi. L'occasion a été bonne pour le
premier responsable Rjr, Diaby Ali Kader, et ses camarades de prôner la
réconciliation et le pardon, pour une Côte d'Ivoire où règnent la paix et le
développement. Précisons que cette commémoration a eu lieu grâce à la générosité
du ministre Adama Bictogo et du conseil régional de campagne de Inchaud Arsène.
«  Nous  leur adressons  nos  infinis  remerciements », a conclu Diaby
Ali Kader.




 





Enquête sur les déchets toxiques : Les victimes sursoient à leur manifestation
contre
Frat-Mat




 





Fraternité Matin –

«
Nous allons surseoir à toutes nos actions contre Fraternité Matin qui n'est pas
notre adversaire Nous souhaitons mener le combat ensemble jusqu'à obtenir
l'enlèvement de tous les déchets»
.
Ces propos ont été tenus hier, au siège de Fraternité Matin, par M. Yao
Pipira Denis, président de l'union des associations des victimes des déchets
toxiques. Qui avait à ses côtés, plusieurs présidents d'association des
victimes. En effet, à la suite de l'enquête publiée du 7 au 12 avril 2012, dans
les colonnes de votre quotidien sur les déchets toxiques, des victimes ont
manifesté, vendredi dernier, devant le siège du quotidien. Elles avaient promis
de revenir ce lundi matin, avec comme revendication principale, la démission du
Directeur général, Venance Konan. Hier, M. Yao Pipira Denis et ses camarades
présidents d'associations ont annoncé la fin de toute «action publique».
Au terme des échanges qu'ils ont eus avec le Directeur général, Venance Konan et
ses collaborateurs, ils ont tout simplement souhaité réagir aux différents
articles publiés, à travers des publications. Venance Konan général a assuré Yao
Pipira Denis que la démarche du journal ne vise pas à «dédouaner quelqu'un»,
mais à s'interroger sur les zones d'ombre. Il s'est dit ouvert à toute
réaction visant à enrichir le débat sur les déchets toxiques.