REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 11 JUILLET 2011

11 juil 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 11 JUILLET 2011








Onuci : 96 officiers de police reçoivent la médaille des Nations unies




 





Fraternité Matin

 - Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte
d'Ivoire, Y J Choi, a procédé le vendredi 8 juillet 2011 à Abidjan, à la remise
de la médaille des Nations unies, à 96 officiers de la composante police de
l'ONUCI issus de 15 pays et totalisant au moins six mois de présence au sein de
la mission. M Choi a, au cours de la cérémonie, exprimé la gratitude de l'ONU
aux récipiendaires pour le dévouement et le sacrifice consentis lors de la crise
postélectorale en particulier. « Vous vous êtes exposés aux risques lors de
la grave crise qu'a connue la Côte d'ivoire et vous avez relevé le défi pour
assurer la bonne exécution de la mission qui vous a été assignée'
a-t-il dit
avant de les exhorter à redoubler d'efforts pour aider la mission à

« relever les nouveaux défis qui l'attendent dans
l'accompagnement de la Côte d'Ivoire dans le processus de réconciliation, de
reconstruction et de démocratie ».





Auparavant le Chef de la composante police de l'ONUCI, Jean-Marie Bourry, a
expliqué le mandat de la section qui, selon lui, est de contribuer à la
sécurisation de la population, à la reconstruction et à la réforme des
administrations sécuritaires afin de contribuer à une paix durable et à la
démocratie en Côte d'Ivoire, tout en respectant strictement les dispositions du
cadre légal. Louant le courage et l'honneur des récipiendaires qui durant quatre
mois ont assuré conjointement avec la Force des patrouilles robustes, les
escortes et la défense des sites sous d'incessantes attaques militaires, M
Bourry a, de façon plus générale, invité les policiers onusiens à poursuivre
leur réflexion sur les comportements et la manière de servir. « Ceci, dans 
le but d'améliorer et de renouveler le serment de toujours mieux faire dans
l'exercice de la mission et du mandat de la police »
, a-t-il précisé. 
Momene Dydy, de la République démocratique du Congo (RDC), l'un des 96
officiers, a renouvelé l'engagement des récipiendaires à demeurer les
ambassadeurs de la paix dans leur pays respectif et à poursuivre avec abnégation
l'accomplissement de la mission. « Nous nous engageons surtout à œuvrer de
toutes nos forces pour jouer notre partition en cette phase de reconstruction de
la Côte d'Ivoire pour une paix durable »
, a-t-il déclaré. (...)




 




 





Korhogo / paix et cohésion sociale : l'ONUCI réconcilie les enseignants par le
sport




 




Le
Mandat  -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a pris
part ce vendredi 08 juillet 2011, à un match de réconciliation avec les
enseignants du Lycée municipal de Korhogo, localité située à 580 Km au Nord
d'Abidjan. La méfiance et la division s'étant installées entre les enseignants à
l'occasion de la crise postélectorale, l'administration de cet établissement
secondaire, dans ses démarches de réconciliation, a sollicité l'ONUCI pour un
match de football Maracana contre une équipe mixte composée d'enseignants des
deux bords politiques (Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la
Paix et La Majorité présidentielle) afin de les rapprocher.




Pour le
commandant du bataillon nigérien de l'ONUCI basé à Korhogo, Said Mounkaila, cela
fait partie du mandat de la mission de contribuer à l'instauration d'un
environnement apaisé au sein de la population. « Le sport est le meilleur moteur
de renforcement de la cohésion et nous ne pouvions demeurer en reste de cette
initiative qui s'inscrit d'ailleurs dans le cadre de notre mandat
d'accompagnement à l'instauration d'un climat de paix, » a-t-il précisé. (...) Le
secrétaire général de la direction régionale de l'éducation nationale de la
Région des Savanes, Dahoué Méssé, a salué l'action des autorités administratives
du lycée et adressé sa reconnaissance à l'ONUCI pour sa contribution au retour
de la fraternité et de la quiétude au sein du corps enseignants. « Les
enseignants sont appelés à collaborer pour donner l'exemple de la cohésion à
leurs élèves et à la population en général. Sachez mettre de côté vos
appartenances politiques et œuvrez au bien-être de vos élèves et à leur
éducation »
, a-t-il dit aux enseignants. « Quant à l'ONUCI, son engagement à
vos côtés ne nous surprend guère, car elle est toujours présente quand on a
besoin d'elle », a-t-il ajouté. (...)




 




 





Présents à la Nouvelle Pergola depuis près de trois mois - Des cadres pro-Gbagbo
envoyés nuitamment à Boundiali




 




Soir Info

 - Ils sont 24, les proches de Laurent Gbagbo qui étaient encore à l'hôtel la
nouvelle Pergola d'Abidjan-Marcory zone 4 c. Après avoir été mis en examen, pour
la plupart le 25 juin 2011, de nombreuses personnes avaient pensé qu'ils iraient
à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) à la fin des travaux en
cours. Mais les autorités ivoiriennes en ont décidé autrement. Le samedi 9
juillet 2011, entre 3 h et 4 h du matin, rapportent plusieurs sources, ces
cadres ont été transférés à la prison civile de Boundiali (extrême nord
ivoirien).  Parmi ces cadres, figurent l'ancien Premier ministre de Laurent
Gbagbo, Gilbert Marie Aké N'Gbo, les anciens ministres Alcide Djédjé, Désiré
Dallo, Christine Adjobi, Danielle Boni Claverie, Joseph Kata Kété... l'ancien
gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao),
Philippe Henri Dacoury-Tabley. Il y a aussi Franck Anderson Kouassi,
ex-président du Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca),
Armand Bohui Komé, journaliste et ex-membre du Conseil national de la presse
(Cnp), Norbert Gnahoua Zibrabi, ex-directeur de publication du journal L`Oeil du
peuple et ancien conseiller technique de Laurent Gbagbo, Simone Hué Lou,
ex-Directrice générale adjointe de "La Refondation", société éditrice du journal
Notre Voie, Germain Guézé, cameran à la Rti détaché à la Présidence de la
République sous Laurent Gbagbo... De façon générale, ces personnalités ont été
inculpées pour des « infractions contre l`autorité de l`Etat, atteinte à sa
souveraineté, constitution de bandes armées » et pour des « infractions contre
les biens, commises au préjudice de l`Etat et des institutions financières
publiques ou privées », avait informé, récemment, au cours d'une conférence de
presse, le Procureur de la République, Simplice Koffi Kouadio. Interrogé par
jeuneafrique.com sur le choix de Boundiali, le Garde des Sceaux, ministre
d'Etat, ministre de la Justice a expliqué qu'il n'y a plus de prison dans le sud
de la Côte d'Ivoire. « L'assignation en résidence surveillée est une mesure
administrative prise par le président de la République. Elle n'était pas liée à
une procédure judiciaire. Après avoir été inculpées, ces personnalités ont été
placées en détention préventive, une mesure qui ne s`exécute pas dans un hôtel.
Ces anciens dirigeants n'avaient donc plus le droit de rester à la Pergola. Ils
ont donc été transférés depuis hier (samedi 9 juillet, Ndlr) à la prison civile
de Boundiali », a confié Jeannot Ahoussou Kouadio. « Il n'y a plus de prison
dans le sud, tout a été saccagé et détruit pendant les combats entre les Forces
républicaines de Côte d'Ivoire et les ex-Forces de défense et sécurité (Fds)
pro-Gbagbo. Les pénitenciers sont en réhabilitation, et ils ne sont
opérationnels que dans le nord. La prison de Boundiali a été rénovée par
l'opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) et par l'Union européenne
(Ue). Tout est mis en œuvre pour que ces personnalités soient bien traitées »,
a-t-il ajouté. (...)




 




 






Facilité de crédit rapide - Le Fmi décaisse 65 milliards de Fcfa pour la Côte
d'Ivoire




 




Le Patriote
 - La dernière
rencontre entre le FMI et les autorités ivoiriennes a porté ses fruits. En
effet, la Côte d'Ivoire, vient de renouer officiellement avec cette institution
qui vient de lui octroyer 130 millions d'euros, soit 65 milliards de Fcfa. Dans
le cadre du programme de Facilité de crédit rapide (Fcr) qui avait fait l'objet
de discussions lors de la mission du FMI à Abidjan, du 18 mai au 1er juin
dernier. A cet effet, comme l'avait souligné Doris Ross, chef de délégation, les
autorités de la Côte d'Ivoire et la délégation du Fmi s'étaient entendues sur un
ensemble de politiques macro-économiques à mettre en œuvre durant le reste de
l'année 2011, en vue de relancer l'économie du pays. Et le décaissement de ce
montant avait été évoqué sous réserve de son approbation par la Direction
générale et le conseil d'administration du Fmi. C'est chose faite. Le vendredi
dernier, l`institution a indiqué dans un communiqué que son conseil
d`administration avait donné son accord pour ce décaissement. Cette somme doit
en particulier restaurer l'administration publique et la prestation des services
publics essentiels, rétablir les systèmes de paiement ainsi que le plein
fonctionnement du secteur financier, et relancer l'activité économique après un
arrêt prolongé dû à la crise politique qui a suivi les élections présidentielles
de la fin de 2010. (...)




 




 





Duekoué - Encore des morts !




 






L'Inter

 -

Duékoué continue
d'enregistrer des exactions, des exécutions, des morts. Vendredi dernier 8
juillet 2011, trois jeunes guéré dont deux neveux du ministre Eric Kahé, natif
de Guitrozon à Duékloué et proche de Laurent Gbagbo, ont été assassinés par des
hommes en armes présentés par des proches des défunts comme appartenant aux
Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Que s'est-il passé le week-end
dernier dans cette région sinistrée? Selon des sources bien introduites, un
commando composé d'éléments des FRCI a fait une descente musclée tard dans la
nuit de mercredi 6 juillet dans le village de Guitrozon, fracassant des portes.
Le motif de cette descente n'est pas encore connu officiellement mais une
dizaine de personnes ont été embarquées. Destination, Duékoué. Certains parlent
de l'hôtel Monhéséa où sont stationnés les FRCI de Duékoué. Parmi ces individus,
les quatre fils du vieux Téhé, un parent de l'ancien ministre du Commerce sous
Laurent Gbagbo, Eric Kahé, seront arrêtés et deux d'entre eux seront retrouvés
morts à Baoubly, à une dizaine de km de Duékoué. Ils auraient été torturés avant
de trouver la mort. Pendant deux jours, le vieux Téhé a négocié la libération de
ses enfants sans succès. Il n'a pas pu leur parler jusqu'à ce qu'on découvre
qu'ils sont morts. La troisième victime serait originaire de Bangolo et aurait
été tué à Fengolo sur le même axe. Très vite, les services de l'Opération des
Nations unies pour la Côte d'Ivoire (ONUCI) à Duékoué ont été saisis et des
pressions sur les responsables des FRCI ont permis de libérer deux jeunes. Des
photos des dépouilles réalisées par l'ONUCI auraient permis de constater que les
jeunes sont décédés après avoir été torturés. Qu'est-il reproché à ces jeunes ?
Ces tueries démontrent que l'Ouest, principalement Duékoué, Bangolo, Bloléquin
et Toulépleu continuent de subir la fureur d'hommes en armes, qui seraient, à en
croire des indiscrétions, à la recherche d'armes.




 




 






Echéances électorales - Participation ou non - Les réflexions ont démarré au
CNRD





 






L'Intelligent d'Abidjan

 -

Les membres du Congrès
national de la résistance pour la démocratie (CNRD) ont tenu le samedi 9 juillet
2011 à Cocody, une réunion d'évaluation pour la remobilisation des troupes, en
présence du président par intérim du FPI, le Pr Mamadou Koulibaly. La question
de la participation ou non, aux élections à venir a été évoquée. Le CNRD entend
désormais jouer son rôle d'opposant au régime du Président Alassane Ouattara et
ce rassemblement à caractère politique et civil prend les dispositions idoines
dans ce sens. Samedi, au siège de la structure et en présence du Pr Mamadou
Koulibaly, les représentants des partis politiques membres du CNRD ont mis en
place une équipe dirigeante intérimaire, pour mener ses actions. Ainsi, Mamadou
Koulibaly, président intérimaire du Front populaire ivoirien (FPI), a été nommé
secrétaire général par intérim du CNRD, un poste qui était occupé jusqu'à la
chute de Laurent Gbagbo, par son épouse, Simone Ehivet Gbagbo. Mamadou Koulibaly
sera assisté de deux adjoints, Henri Niava et Laurent Akoun. « Nous sommes dans
l'opposition, il était important qu'au stade où nous sommes arrivés, nous
puissions évaluer l'état de la remobilisation de nos troupes. Nous avons conclu,
qu'il était temps pour nous, de nous restructurer, parce que beaucoup de nos
amis ne sont pas libres de leurs mouvements à cause des mesures judiciaires qui
pèsent sur eux. Leur absence nous impose fatalement une mesure de
restructuration pour garder notre efficacité, pour continuer le travail de
restructuration de nos différents mouvements. Nous avions entamé cette démarche
et au stade actuel, il nous fallait un organe fort, à titre intérimaire, pour
poursuivre les tâches de redressement, de réorganisation et de la
restructuration du CNRD. (...) «Nous devons nous déterminer par rapport aux
prochaines échéances électorales. Il fallait que le débat commence et c'est
aujourd'hui (samedi, ndlr), que nous avons donné le top départ pour réfléchir à
cette question, notamment, des conditions qui seraient les conditions optimum
pour participer aux élections qui restent à être organisées», a-t-il ajouté. A
la question de savoir, sous quelle bannière se feront les potentielles
candidatures, Henri Niava a fait cette précision : « Nous avons eu une séance de
travail avec une délégation venue du siège de l'ONU, auprès de qui, nous avons
évoqué un certain nombre de problèmes. Nous sommes déjà au travail, parce que
nous n'avons plus la configuration d'une formation politique bien structurée.
(...)




 





 






Elections législatives - Le Pit formalise son alliance avec le Rhdp





 




Le Nouveau Réveil
 - Le collège
présidentiel du Parti ivoirien des travailleurs (Pit) a décidé la "
formalisation des rapports du Pit avec la Rhdp ". Le Pit entend donc demeurer un
allié du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp)
aux élections législatives. La décision a été rendue publique au cours de la
conférence de presse qu`a animée son porte-parole, le Pr. Kouadio N`Guessan
Jérémie, à la suite de la réunion du parti le dimanche 10 juillet 2011 à
Abidjan-Plateau. Ainsi le Parti ivoirien des travailleurs (Pit) doit continuer
de cheminer avec le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la
paix (Rhdp) comme il l`a fait à la présidentielle de novembre 2010: " Nous
cheminons avec le Rhdp comme nous l`avons fait à la présidentielle. Nous pensons
à la situation de la Côte d`Ivoire que nous avons vécue et que nous continuons
de vivre. Il s`agit de la survie du pays. Tous les Ivoiriens devraient donc se
retrouver pour restaurer la Côte d`Ivoire. C`est dans ce cadre-là que nous avons
apporté, pour sauver la Côte d`Ivoire, notre soutien au candidat du Rhdp.
Aujourd`hui, la situation n`est pas encore normalisée et d`autres élections
arrivent. Nous continuons sur cette dynamique pour justement arriver à restaurer
la Côte d`Ivoire, pour qu`elle reste unie, prospère ". (...)




 




 




Universités de Cocody et
Adjame, l'inévitable année blanche !





 




Fraternité Matin
 -

Est-il encore opportun de parler de reprise des cours dans les
universités de Cocody et d'Abobo-Adjamé, environ un mois après le passage du
ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé
Ibrahima Bacongo (le jeudi 16 juin dernier) et du Premier ministre, une semaine
après? Les mois s'écoulent sans que le doute s'empare des apprenants et de leurs
maîtres, confinés dans une salle à Cocody, qui leur sert de bureaux. Les deux
universités courent naturellement vers une année blanche que les autorités
hésitent à proclamer. Et ce n'est pas le discours du ministre, «à la
recherche d'une université à réhabiliter dans son ensemble en lieu et place
d'une année à sauver
» qui suggérerait le contraire. Le  ministre met donc
l'accent sur la réhabilitation dans son ensemble. Celle des amphis, des bureaux
de l'administration, des services de la scolarité, des laboratoires, etc. La
réflexion est menée depuis la fermeture officielle, le  1 avril, par ordonnance
du Chef de l'État jusqu'à nouvel ordre. Les résidences vidées de leurs
habitants, les bureaux clos  et l'accès interdit aux occupants. L'université de
Cocody, forte d'environ 70.000 étudiants toujours sans cartes, souffrait de
l'insuffisance ou de la vétusté notoire d'infrastructures, du manque
d'enseignants, de la démographie estudiantine galopante, du syndrome de la
violence, de la capacité réduite des résidences universitaires, de la
politisation de l'école, du non paiement des heures  complémentaires, etc.
L'université d'Abobo-Adjamé, ouverte en 1996, et celle de Bouaké délocalisée à
Abidjan en 2003 sont aussi concernées, dans une moindre mesure (elles sont
numériquement moins importantes) par ce tableau sombre. La mise en veilleuse
prolongée de ces trois institutions, du fait de la fermeture officielle,
consacre  en filigrane, non seulement l'année blanche mais surtout en ajoute à
leurs difficultés de fonctionnement.  Car après les pillages de grande envergure
et le «coma » qui s'en est suivi, ce sont plusieurs générations
d'étudiants qui risquent  de «se superposer» l'année prochaine.

 [...].