REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 07 MAI 2012

7 mai 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU LUNDI 07 MAI 2012








Tournée sportive et culturelle : L'Onuci célèbre la paix et la cohésion sociale




 




Le
Mandat -

L'Opération des nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé le 30 avril
2012, au Collège catholique Jean de la Menais de Man, une journée sportive et
culturelle. Cette journée s'inscrit dans le cadre des initiatives de l'ONUCI,
visant à accompagner les autorités et les populations ivoirienne. Selon Mme
Brigitte Tefug représentant le chef des délégations de l'ONJCI, la Côte d'Ivoire
se relève progressivement des conséquences de la crise post électorale, mais
beaucoup de choses restent à faire. Notamment la sécurisation effective des
personnes et des biens, mais aussi le processus de réconciliation nationale et
la mise en place d'un environnement post-crise apaisé. Ce qui permettrait au
pays de tourner définitivement le dos à la crise. «Il est impérieux que
l'engagement de tous soit perceptible dans les actions quotidiennes, à travers
un changement de comportement, du regard vers l'autre, seul moyen de cimenter la
cohésion sociale, la réconciliation nationale et la paix»
, indique Mme
Tefug. Après toutes ces années passé à courir derrière la paix, il est temps
dira-t-elle de la saisir jalousement et de l'installer parmi nous, afin que
désormais nos énergies et nos efforts soient consacrés au développement. Pour
cela, chacun devra décréter la fin de la crise : «Engageons nous à exporter
ces valeurs en jouant notre rôle dans le processus de la reconstruction de la
paix»
, conclut-elle. Notions que cette journée a été marquée par des danses
traditionnelles de femmes Malinké, Dan, Wê, et Sénoufo. Des matchs de
''maracana''
ont opposé les enseignantes de la DREN de Man aux femmes des
communautés suscitées, et les FRCI au système des Nations Unies.




 





Evasion à la MACA : l'Onuci préoccupée




 




Le
Nouveau Réveil, Le Patriote, L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud -

La crise post électorale de 2010-2011 a été marquée, entre autres, par l'évasion
de près de 12,000 détenus des 22 maisons d'arrêt et de correction (MAC) situées
dans le sud de la Côte d'Ivoire. Ces évasions massives ont été accompagnées de
la destruction d'infrastructures et d'équipements. Depuis lors, on constate une
perturbation importante du fonctionnement de la justice, notamment pénale, sans
oublier l'impact sur la sécurité publique. 




Le
Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations Unies, dans sa Résolution 2000
du 27 juillet 2011, a décidé que l'ONUCI aiderait le gouvernement ivoirien à
procéder d'urgence à la remise en état des infrastructures et à la fourniture
 de matériel, en coordination et en soutien de partenaires internationaux.
Depuis juillet 2011, en appui au Gouvernement ivoirien, plusieurs acteurs, dont
l'ONUCI, l'Union européenne, le CICR et l'USAID, se sont mobilisés pour financer
la réhabilitation et l'équipement des prisons.  Dix  mois après, 28 prisons sur
33 ont été remises en service sur l'ensemble du territoire national. Ces
réalisations ont permis à la justice ivoirienne de redémarrer et cela constitue
une avancée significative. 





L'ONUCI demeure, cependant, très préoccupée en raison du nombre important
d'évasions collectives survenues depuis janvier 2012. On en compte cinq, celles
des MAC de Dimbokro, de Katiola, de Korhogo et d'Agboville, suivies de celle de
la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan, survenue le 4 mai 2012. L'ONUCI
encourage le gouvernement ivoirien à inclure dans ses priorités la situation des
prisons et se propose de travailler avec détermination avec les autorités
nationales pour contribuer à l'identification et à la mise œuvre des mesures
appropriées en conformité avec les standards internationaux en matière de
sécurité pénitentiaire.  




 





Communiqué/Sécurisation des prisons : L'Onuci propose son aide à l'Etat




 





L'Expression -

L'Onuci est préoccupée par les évasions des pénitentiaires et réaffirme sa
volonté de poursuivre son appui aux autorités ivoiriennes. La crise
postélectorale de 2010- 2011 a été marquée, entre autres, par l'évasion de près
de 12 000 détenus des 22 maisons d'arrêt et de correction (Mac) situées dans le
Sud de la Côte d'Ivoire. Ces évasions massives ont été accompagnées de la
destruction d'infrastructures et d'équipements. Depuis lors, on constate une
perturbation importante du fonctionnement de la justice, notamment pénale, sans
oublier l'impact sur la sécurité publique. Le Conseil de sécurité de
l'Organisation des Nations Unies, dans sa Résolution 2000 du 27 juillet 2011, a
décidé que l'Onuci aiderait le gouvernement ivoirien à procéder d'urgence à la
remise en état des infrastructures et à la fourniture de matériel, en
coordination et en soutien de partenaires internationaux. Depuis juillet 2011,
en appui au gouvernement ivoirien, plusieurs acteurs dont l'Onuci, l'Union
européenne, le Cicr et l'Usaid se sont mobilisés pour financer la réhabilitation
et l'équipement des prisons. Dix mois après, 28 prisons sur 33 ont été remises
en service sur l'ensemble du territoire national. Ces réalisations ont permis à
la justice ivoirienne de redémarrer et cela constitue une avancée significative.
L'Onuci demeure, cependant, très préoccupée en raison du nombre important
d'évasions collectives survenues depuis janvier 2012. On en compte cinq, celles
des Mac de Dimbokro, de Katiola, de Korhogo et d'Agboville, suivies de celle de
la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan, survenue le 4 mai 2012. L'Onuci
encourage le gouvernement ivoirien à inclure dans ses priorités la situation des
prisons et se propose de travailler avec détermination avec les autorités
nationales pour contribuer à l'identification et à la mise en œuvre des mesures
appropriées en conformité avec les standards internationaux en matière de
sécurité pénitentiaire.




 





Evasion des détenus à Abidjan et à l'intérieur du pays : Le sommet de l'Etat
inquiet. Ouattara en colère contre des ministres




 




Soir
Info -

(...) De sources concordantes, le président de la République, Alassane Ouattara
qui se trouve en France depuis quelques jours, a longuement téléphoné, à
plusieurs reprises, au premier ministre Ahoussou Jeannot, et aux ministres en
charges de la sécurité et de la défense, pour leur exprimer son mécontentement.
Le numéro un ivoirien aurait dénoncé un laxisme, et aurait enjoint ses
collaborateurs à revoir leurs copies et à remettre de l'ordre ''immédiate-
ment''. Alassane Ouattara, toujours selon nos sources, a promis, dès son retour
à Abidjan, de convoquer tous les responsables en charge de la sécurité et de la
défense. La colère du président de la République, apparemment, n'est pas tombée
dans les oreilles de sourd. C'est ce qui explique, sans nul doute, les
rencontres à divers niveaux du sommet de l'Etat où de plus en plus, on est
convaincu que les récurrentes évasions ne sont pas le simple fait de mouvements
d'humeur de prisonniers. Mais qu'il s'agit de velléités de déstabilisation du
régime en place, guidées depuis l'extérieur de la Maca. Vrai ou faux ? Toujours
est-il que la réalité est là, implacable : le système de sécurisation des
prisons est défaillant.




 





         



Evasions répétées des prisons : Un mauvais signe pour le régime.
Faut-il craindre les syndromes de 1999, 2001, 2002,
2004 et mars 2011? –

L'Inter




 





Repris, un évadé de la Maca révèle : « Nous avons bénéficié d'une complicité
interne »




 




Le
Jour plus –

Une
traque aux évadés de la Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan


 
(MACA)
a été observée cette fin de semaine à Abidjan. Des éléments des Forces
Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) ont été lancés à l'assaut des prisonniers
qui se sont évadés, vendredi dernier, de la MACA. Cette chasse à l'homme a porté
des fruits par endroit. C'est le cas de la battue effectuée du côté de Cocody
les Deux Plateaux. Le chef de sécurité de Cocody-Bingerville, le commandant
Diomandé Solo et ses hommes ont mis le grappin sur un évadé. Qui a été remis aux
autorités compétentes. Mais avant, il a répondu à certaines préoccupations
portant sur les conditions de leur évasion. « Il nous a dit qu'il y a des gardes
dans la prison qui les ont aidés à sortir », fait savoir le commandant Tyson. Un
aveu qui met de l'eau au moulin des personnes qui soutiennent que suite à la
réhabilitation à plusieurs millions de la prison civile, cette évasion ne
saurait être possible si les évadés n'ont pas bénéficié de complicité interne.
Le vendredi dernier, avant les évasions, l'effectif de la MACA était de 1080
détenus. A l'appel des responsables pour se faire une idée du nombre d'évadés,
53 prisonniers sont absents. Pour le bâtiment B, cellule où sont détenus les
prévenus de courte durée, il y a eu 45 évadés. 3 évasions ont été enregistrées
au Bâtiment C où se trouvent des grands bandits condamnés à de longues peines et
8 au bâtiment A, les condamnés à moins de 10 ans. La direction de la prison a
refusé de donner des explications à la survenue de cette évasion. Cependant, de
façon officieuse, des gardes pénitentiaires soutiennent ne pas être concernés
par ce qui s'est passé pour la simple raison que la sécurité à l'intérieur,
précisément depuis les miradors, est l'affaire de la gendarmerie.




 





Evasions successives dans les prisons : Un complot contre la sécurité des
populations




 





L'Expression -

Les évasions collectives se succèdent dans les prisons de Côte d'Ivoire depuis
le début de l'année. Face à ces fugues qui viennent grossir le lot des brigands
et mettent à mal la sécurité des populations, l'on se demande s'il n'y a pas de
complicités dans le système de sécurité pénitentiaire. Vu les moyens qu'a
déployés le pouvoir Ouattara pour réhabiliter ces prisons, à l'exemple de la
Maca dont la réhabilitation aura coûté 2 milliards de Fcfa à l'Etat. Certes des
enquêtes sont ouvertes dans chaque cas pour ramener ces évadés dans leurs
cellules, mais il faut les pousser plus loin pour démasquer tous les complices
tapis dans l'ombre. A en croire la mission onusienne, ce sont 5 maisons d'arrêt
et de correction qui ont vu leur contenu se réduire de façon drastique. A savoir
Dimbokro, Korhogo, Katiola, Agboville et récemment la Maison d'arrêt et de
correction d'Abidjan (la Maca). Il est plus que jamais urgent de sécuriser les
prisons ivoiriennes puisque ce sont, au bas mot, près de 200 gangsters pour la
plupart qui se sont évanouis dans la nature. Le 29 janvier 2012, tout commence
par la prison de Dimbokro où 9 détenus se sont évadés. Le samedi 25 février, 18
pensionnaires de la prison de Katiola se sont fait la belle. Les prisonniers
pro-Gbagbo de cette prison Abdoudramane Sangaré, Jean-Jacques Béchio, Koné
Brahima, Kuyo Téa Narcisse et Bro Grébé Géneviève refusent de s'évader. Dans le
même mois, d'autres prisonniers de Korhogo prennent le large. Le 31 avril, ce
sont 101 malfrats d'Agboville qui s'offrent la même faveur. Le vendredi 3 mai,
une quarantaine de prisonniers arrivent aussi facilement à briser, dit-on, de
leurs mains nues les cellules de la prison et sortent de la Maca à l'aide d'une
corde faite de leurs habits. Malgré plusieurs coups d'armes lourdes, des
prisonniers ont réussi à prendre le large.




 





Faussignaux et Glofiéhi n'ont pas fui




 





Fraternité Matin, Soir Info

- Contrairement aux rumeurs, le vice-amiral Vagba Faussignaux et Maho Glofiéhi
ne font pas partie des 52 détenus (dont 6 rattrapés) qui se sont évadés de la
Maca, vendredi. Nous les avons aperçus, samedi, dans l'enceinte de cette prison,
après la conférence de presse du Syndicat national du personnel de
l'administration pénitentiaire de Côte d'Ivoire (Synapap-CI). Approchés, ils ont
tous deux refusé de s'adresser à la presse. Mais ont fait savoir qu'ils n'ont
jamais été tentés de s'évader. «  Je fais confiance au Président de la
République. Je fais confiance  à  la  justice  ivoirienne.  Je sais qu'elle fera
son travail. Je ne  peux  donc  pas  tenter  de m'évader»,
a lancé Maho
Glofiéhi. Concernant le commandant Séka Séka, les gardes pénitentiaires se sont
voulus clairs. "Séka  Séka  ne  fait  pas partie  des  détenus  de  la Maca",
a indiqué le secrétaire général du Synapap-CI.




 





Dokoui/Attaque armée : Deux Frci tués




 





L'Expression, L'Inter, Nord-Sud, Le Nouveau Réveil, Le Temps -

Triste nouvelle dans le camp des Forces républicaines de Côte d'Ivoire. Dans la
soirée de samedi, au Plateau Dokoui, une attaque armée entre un groupe d'hommes
armés et des éléments Frci s'est soldée par un bilan lourd. Deux soldats
volontaires des Frci ont été tués par balles. C'est à partir de 21 h que dans le
sous-quartier du Ma- hou, des tirs nourris ont troublé la quiétude des
populations. Dans la débandade, celles-ci ont pensé qu'il s'agissait d'une
descente musclée de mercenaires, selon les rumeurs qui circulaient suite à
l'arrestation de présumés mercenaires dans la forêt du Banco. Lorsque le calme
est revenu, nous nous sommes rendus sur les lieux. Renseignements pris, il
ressort que ces échanges de tirs ont fait suite à un braquage manqué d'un
véhicule. Selon nos sources, un gang a pris en otage un véhicule et son
propriétaire. Pendant les échanges avec le propriétaire du véhicule, un soldat
des Frci basés au Dokoui arrive sur les lieux. Il dé- couvre qu'il s'agit d'un
braquage et appelle un renfort. Lorsque les autres éléments sont arrivés, ils
ont intimé l'ordre aux malfrats de les suivre à leur base du Dokoui afin de
découvrir leur vraie identité. Mais avant, les soldats ont manqué de vigilance.
Ils n'ont pas pris le soin de désarmer ces individus. Chemin faisant, ayant
senti l'imminence du danger, les malfrats ont ouvert le feu sur les Frci. Dans
les échanges de tirs, un élément des Frci succombe. Un second qui a reçu des
balles décède lors de son évacuation à l'Hôpital militaire d'Abidjan (Hma).




 





Après la tuerie de 2 éléments FRCI /CDT Diomandé Solo dit Tyson: « Mes éléments
ont été tués par des policiers portant des brassards»




 




Le
Jour plus -

Moins de deux semaines après la tuerie de Yopougon Sideci, des éléments FRCI
viennent d'être pris pour cibles. Ils ont été abattus, samedi dernier, aux
environs de 20 heures 30 minutes par des personnes armées dans les encablures du
Lycée Mahou des Deux Plateaux. A la base de la Coordination à laquelle
appartiennent les victimes, c'est la désolation, le deuil. Ce moment de
tristesse n'a pu empêcher le commandant Diomandé Solo dit Tyson de nous relater
les circonstances du drame. Il nous conte les faits que lui ont rapportés les
éléments témoins de l'agression puisqu'il se trouvait avec une équipe derrière
le quartier Château où ils ont mis en déroute des braqueurs. Il y était
lorsqu'il reçoit l'information faisant état de l'assassinat de deux de ses
éléments. Fofana Vassiriki, élément FRCI n'étant pas de service ce jour
accompagne une amie vers le Mahou. Au carrefour mosquée sis non loin du Lycée
Mahou, l'attention de Fofana est attirée par une scène suspecte. Un véhicule
barre le chemin au véhicule Hyundai de couleur grise immatriculé 51 FP 01, deux
personnes en descendent, exigent la clé du véhicule Hyundai puis demandent aux
trois occupants de se coucher dans le coffre. Pour justifier leur acte, ces
personnes portant, selon le rapport fait au commandant Tyson, les brassards de
la police ont présenté leur différente carte professionnelle et soutenu que le
véhicule Hyundai fait l'objet de recherche. Ces personnes ont aussi pris des
instructions à partir des radios émetteurs. Témoin de la situation, Fofana
Vassiriki invite les différentes parties à le suivre à la base située à une
vingtaine de mètres. En cours de route, il constate que les esprits
s'échauffent. Il fait alors appel à du renfort. Ce sont les éléments Touré
Drissa et Bako Marius qui répondent à l'appel. Le premier porte une arme quand
le second n'est pas armé. Profitant d'une confusion, les agresseurs tirent le
feu sur Touré Drissa puis sur Bako Marius. Qui décède sur le champ pendant que
Touré est conduit à l'hôpital militaire d'Abidjan (HMA) où il décèdera par la
suite. Selon le commandant Tyson, le médecin a affirmé que les tirs ayant
occasionné la mort du militaire sont l'œuvre de professionnels. Qui ont disparu
après leur projet funeste sans emporter le véhicule pourtant recherché.




 





Menace de déstabilisation : Des individus armés pris dans le périmètre de la
résidence de Ouattara. Voici ce qu'ils faisaient




 





L'Inter, Le Mandat -

L'information a été rapportée par le site internet connectionivoirienne.net hier
dimanche 6 mai 2012. Des individus puissamment armés, souligne le site, auraient
été appréhendés non loin de la résidence du président de la République, Alassane
Ouattara, précisément à quelques encablures du check point de la Garde
républicaine. Ces individus ont même été présentés comme des éléments des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) qui, une fois appréhendés, ont été
conduits au commissariat du 18ème arrondissement à Cocody Riviera. Pour en
savoir davantage, nous avons mené des investigations. D'abord au commissariat du
18è arrondissement pour vérifier la présence des suspects en ce lieu. Les agents
que nous avons rencontrés, n'ont ni confirmé, ni infirmé l'information. Ils se
sont contentés d'un «le chef de poste n'est pas là, il est permissionnaire»,
se refusant ainsi de nous donner des informations. Nous avons ensuite joint par
téléphone hier en début de soirée, une source proche de la sécurité du président
Ouattara, qui a confirmé l'information. Selon ce soldat, trois individus ont
effectivement été appréhendés non loin du périmètre de sécurité de la résidence
du chef de l'Etat à Cocody Riviera Golf. En revanche, a-t-il précisé, ces
individus, qui n'étaient pas des soldats, ne portaient pas d'armes. «Ils
avaient de faux numéros matricules et possédaient beaucoup d'argent
», nous
a-t-il soufflé. Les suspects, selon notre interlocuteur, auraient été filés
jusqu'à l'objectif final, avant d'être arrêtés. Notre source indique qu'ils
étaient en situation de repérage, vu le temps qu'ils ont mis sur place. «C'est
quand ils voulaient décrocher que des éléments de la Garde présidentielle les
ont interpellés
», a expliqué notre informateur, souhaitant garder
l'anonymat. Après la fouille de leur véhicule, il a été découvert sur eux de
fortes sommes d'argent. Les montants ne nous ont pas été dévoilés.




 





Police, gendarmerie, armée, justice...Des fonctionnaires de l'Etat en mission de
déstabilisation. Des policiers et militaires Lmp affectés à l'intérieur du pays
de retour à Abidjan




 




Le
Nouveau Réveil –


Peut-on raisonnablement, au vu des éléments dont nous disposons aujourd'hui,
classer les évènements survenus vendredi dernier à la Maca dans le registre des
faits divers banals et les percevoir comme la conséquence d'un dysfonctionnement
normal d'un centre pénitentiaire ? Les scènes d'évasion répétées dans nos
prisons ne participent-elles pas en réalité d'une conspiration plus profonde,
d'une action minutieusement planifiée et exécutée avec des complicités bien
choisies selon des critères partisans et idéologiques qui sautent aux yeux ? Ce
qui s'est passé à Dimbokro, Agboville, Korhogo, Katiola et aujourd'hui à la Maca
n'est-il pas la face visible de l'iceberg ? N'est-ce pas notre administration
dans sa globalité qui souffre de l'incivisme caractérisé d'une catégorie de
fonctionnaires qui se sont mis en mission politique pour le compte de leur parti
? Comment enfin comprendre que des prisonniers manifestent dans une prison
(Maca) pour exiger la libération d'un autre prisonnier Laurent Gbagbo (Haye) ?
Il est désormais établi que ce qui s'est passé à la Maca ne relève pas d'une
banale négligence de gardes pénitentiaires qui auraient quitté leur poste
d'observation au moment clef. Il y a eu une combinaison de facteurs, une
concordance de faits qui créditent bien au contraire la thèse de la
conspiration. Il y a eu des actes préparatoires, des complicités actives et
passives et aussi de la négligence. En effet, les premiers éléments de l'enquête
indiquent clairement que une partie des grilles de sécurité a été sectionnée,
que les fils qui permettent l'alimentation des barbelés qui longent la clôture
en courant électrique ont été sectionnés. Qu'en outre, au moment des faits, des
gendarmes qui devraient assurer la surveillance de certains miradors n'étaient
pas à leurs postes de contrôle. Autant dire que tout a été mis en œuvre pour
rendre possible une évasion en grande masse. Et l'on doit remercier le ciel
qu'il n'y ait eu qu'une soixantaine d'évadés et déjà six repris dont un
redoutable criminel. Comment expliquer cette démission collective des gendarmes
? Comment expliquer que l'on ait pu ouvrir des grilles, sectionner des fils de
courant avec une si étonnante facilité ? Selon nos informations, à la Maca, la
collaboration entre gardes pénitentiaires et gendarmes n'est pas bonne. La
méfiance est au rendez-vous, on opère par groupuscules, pas de franche
collaboration. Et bien sou- vent, des instructions données par la hiérarchie ne
sont pas exécutées de façon diligente, on traîne les pas ou ne le fait pas du
tout. Ceux qui affichent ces comportements non citoyens sont pour la plupart des
militants pro-Gbagbo. Il faut avoir le courage des mots. Le combat contre le
régime Ouattara se mène à plusieurs niveaux, ce combat a plusieurs visages. Le
Fpi est conscient que mettre les prisonniers à la rue est un danger pour le
régime non seulement au niveau de l'image mais surtout au niveau de l'in-
sécurité. Ce serait en réalité faire une mauvaise lecture de la situation que de
croire qu'il suffit de régler le problème de la sécurité de nos prisons pour
être à l'abri de ces fonctionnaires en mission de déstabilisation politique. Car
c'est toute notre administration qui est minée. La police, la gendarmerie,
l'armée, la justice... [...]




 





Justin Koua (JFPI): "Tant que nos amis sont en prison, aucune discussion n'est
envisageable"




 





L'Inter -

Le
secrétaire national de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI) par
intérim, Justin Koua, a déclaré samedi dernier 5 mai lors d'une réunion avec les
jeunes d'Adjouffou dans la commune balnéaire de Port-Bouët à Abidjan, que les
discussions avec le pouvoir sur la réconciliation nationale ne se feront que si
Laurent Gbagbo et tous les militants et partisans de l'ancien président sont
libérés. «Tant que notre leader, Gbagbo Laurent, nos amis et parents seront
maintenus dans les prisons de Dramane Ouattara, aucune discussion n'est possible
et envisageable. Tant que nos camarades seront maintenus en exil et contraints,
pour d'autres, de rester terrer dans les forêts au milieu des serpents, il n'y
aura point de discussion
», a martelé le leader de la JFPI. Il a clairement
indiqué que le FPI ne discutera pas avec le régime en place, ajoutant que
celui-ci n'a aucun respect pour les Ivoiriens. «Oui, la JFPI ne juge pas
utile d'engager une quelconque discussion avec ses bourreaux. Le régime voulait
nous maintenir dans la peur à travers ses tueries, la JFPI a vaincu la peur. Le
régime voulait décapiter le FPI, nos dirigeants ont fait montre d'une
intelligence politique en remobilisant toutes les bases. Maintenant, nous sommes
prêts au combat et nous engagerons maintenant le combat pour la vie des
Ivoiriens
», a assuré M. Koua, appelant les jeunes d'Adjouffou à se tenir
prêts pour engager la lutte démocratique. L'actuel patron de la JFPI a présenté
ce combat comme celui de la délivrance du peuple ivoirien, appelant les
militants à la mobilisation et à la détermination. [...]




 




Bouna
: Une réunion du FPI perturbée




 





L'Inter, Le Nouveau Courrier -

Une délégation de la direction intérimaire du Front populaire ivoirien (FPI),
s'est rendue hier dimanche 06 mai à Bouna. Conduite par le secrétaire général
par intérim Laurent Akoun, et composée de Jean Gervais Tchieidé, secrétaire
national chargé du patrimoine et des finances, N'Guettia Yao Kouman, secrétaire
national chargé du Zanzan et Kouakou Krah, secrétaire national chargé de la
solidarité, cette mission s'est rendue dans le chef-lieu de la région du Boukani
pour une réunion avec les structures de base du parti. Mais selon les
responsables du FPI, cette rencontre a été perturbée par des individus se
réclamant du Rassemblement des républicains (RDR). « La LMP ne peut se réunir
ici à Bouna, sans que le RDR n'ai donné son accord ». Selon des responsables du
parti à la rose joints hier au téléphone, ces propos ont été tenus par le
secrétaire général de la jeunesse du RDR de Bouna-commune. Et qu'il a intimé
l'ordre à Laurent Akoun de mettre fin à la réunion qu'il dirigeait aux environs
de 15h15, à la salle des fêtes du foyer de Bouna. Pour rappel, il s'agissait de
la première réunion du FPI à Bouna depuis la fin de la campagne pour le second
tour de la présidentielle de novembre 2010. Selon les explications recueillies
auprès de responsables du parti à la rose présents à Bouna, les faits se sont
produits au moment où Laurent Akoun présentait les conclusions de la récente
convention ordinaire du FPI aux militants de Bouna, et expliquait les enjeux du
dialogue avec le pouvoir. [...]




 




Akoun
Laurent échappe à une mort planifiée par le RHDP




Le
Temps

– Le Secrétaire général par intérim du FPI, Laurent Akoun, a échappé de justesse
à la mort dans la ville de Bouna.  [...] Des jeunes du RHDP informé de l'Arrivée
du SG par intérim du FPI dans leur zone, ont planifié un plan machiavélique pour
attenter à sa vie. Selon les informations dont nous disposons, Akoun Laurent a
échappé à cette embuscade mortelle de ces jeunes du RHDP surexcité alors qu'il
rencontrait les militant de son parti venus nombreux l'écouter. Le Sg par
intérim du FPI et sa délégation ont eu la vie sauve grâce à un détachement de
l'ONUCI. C'est ce détachement qui a exfiltré les infortunés loin de la zone de
turbulence » Ils ont été conduits  dans le village de Kopingué. Cette énième
agression manquée des responsables de l'opposition par les jeunes démontre bien
que le pouvoir  n'est pas disposé à permettre  aux opposants  de s'exprimer
librement partout en Côte d'Ivoire. Et dire que le FPI est « arrogant » en
dénonçant  ces violations des droits de l'Homme élémentaires à la liberté
d'expression, frise tout simplement la mauvaise foi et le mépris.




 




Mel
Théodore : " Le temps est venu de tourner la page de sang et de la vengeance"




 





Fraternité Matin, L'Expression, Le Patriote -

L'Union démocratique et citoyenne a organisé, samedi, à son siège (cocody
Riviera 2), la session ordinaire de son conseil national, en présence de
plusieurs responsables politiques de l'opposition. Le président de l'udcy, Mel
eg Théodore, à travers son discours d'orientation, a demandé à ses militants de
tourner la page de la rancœur. «  Nous  ne  pouvons oublier  de  sitôt  les 
déchirements familiaux  et  la  fracture  de  la société ivoirienne  ; nous ne
pouvons  oublier  les  captifs  enserrés dans  les  liens  de  la  privation,
ceux avec qui nous avons partagé un  idéal  de  vivre  ensemble  dans la
prospérité et la paix pour tous, nous ne pouvons oublier Laurent Gbagbo et ses
compagnons d'infortune. Mais le temps est venu de tourner cette page écrite de
sang et  cette  coupe  amère  de  la  vengeance. Nous devons aller de l'avant 
sans  intransigeance  pour forcer les portes de l'espérance et de  la 
renaissance  pour  tous 
», fait-il observer. C'est pour prendre en compte
cette nouvelle donne que le premier responsable de l'udcy dit avoir répondu à
l'appel du gouvernement du Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou. « C'est
cette  main  tendue  du  Président Alassane  Ouattara  que  nous avons saisie
pour dire que l'orage est passé et bientôt les nuages seront dissipés. De
nouveau, nous pourrons nous parler et nous pardonner
», insiste Mel
Théodore. L'ancien ministre de la ville et de la salubrité a indiqué que le
dialogue politique engagé au conclave de Grand-Bassam est une chance pour le
pays. Ainsi, Mel Théodore exhorte tous ses amis de la ligue des mouvements pour
le progrès (lmp), les femmes et les hommes qui ont à cœur de faire revivre la
côte d'ivoire à se joindre à lui. « L'Udcy propose de  nouveau  que  tous, 
autant  que nous  sommes,  nous  apportions notre  part  à  la  conclusion  d'un
nouveau    pacte  fraternel  .Que tous, militants du Rdr, du Fpi, du Pdci  et 
des  autres  partis,  renoncions à la violence, l'intimidation et  aux  actes 
de  subversion  pour emprunter le chemin du pardon et de  la  fraternité
»,
affirme-t-il. Plus de 300 délégués ont participé à cette session ordinaire. [...]




 





Réconciliation et reconstruction / Karim Ouattara à la recherche de volontaires




 





Fraternité Matin, L'Expression, Le Mandat, Le Patriote -

Un
million de volontaires pour la réconciliation et la reconstruction (vrr) »,
c'est le nom du mouvement que vient de lancer M. Karim Ouattara, conseiller du
président de la commission dialogue, vérité et réconciliation (cdvr), charles
Konan Banny. Au cours d'une conférence de presse qu'il a animée le samedi 5 mai,
au plateau, il a expliqué que ce mouvement vise à « mobiliser des volontaires
d'ici et d'ailleurs qui ont envie de participer à la réconciliation, pour qu'ils
participent à la réconciliation et à la reconstruction ».
il s'agira pour
ces volontaires, a-t- il poursuivi, d'aller sur des chantiers et de bâtir des
maisons pour des victimes de la crise postélectorale. Ainsi, en s'appuyant sur
la carte des sinistres de la cdvr, ils iront dans toutes les régions du pays
pour soit, réhabiliter un bâtiment détruit, soit construire une nouvelle maison
pour des personnes qui ont tout perdu. Car, a-t-il soutenu, les premiers dégâts
perceptibles de la crise sont matériels. Karim Ouattara a saisi l'occasion pour
demander que ceux qui occupent illégalement les bâtiments de certaines personnes
du fait de la crise, les libèrent afin que leurs vrais propriétaires puissent
les réintégrer. Le mouvement « un million de volontaires pour la réconciliation
et la reconstruction » entend s'appuyer sur des structures de la société civile
et des jeunesses des partis poli- tiques. Il a lancé un appel aux jeunes exilés
afin qu'ils rentrent pour participer à la réconciliation et à la reconstruction
du pays. Le conseiller du président de la république chargé de la jeunesse,
Touré Mamadou, et le député Yasmina Ouégnin ont pris part à la conférence de
presse de lancement.




 




CPI /
Après Laurent Gbagbo : Le tour de Shérif Ousmane et de Blé Goudé ?




 




Le
Mandat, L'Inter -

Après le Libérien Charles Taylor, jugé coupable par le Tribunal spécial pour la
Sierra-Leone (TSSL), le Congolais Thomas Lubanga et l'Ivoirien Laurent Gbagbo,
qui sera dans les filets de la Cour pénale internationale (CPI) ? Pour le
moment, la Cour est aux trousses du président soudanais Omar El-Béchir, du
Tchadien Hissène Habré et du Congolais Bosco Ntaganda. S'agissant du cas de la
crise en Côte d'Ivoire, Jeuneafrique annonce dans sa parution de ce lundi 7 mai,
que l'ancien commandant de zone de Bouaké, le commandant Shérif Ousmane et
l'ex-leader des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, en exil dans un pays de la
Cedeao, sont dans le viseur de la Cour. Que reproche-t-on à ces deux personnes ?
Un rapport de HRW, publié suite à une enquête diligentée du 13 au 25 mai 2011
sur les massacres postélectoraux en Côte d'Ivoire, épingle Chérif Ousmane dans
les massacres de civils à Yopougon. «Au moins 149 personnes, supposées être des
partisans du président Laurent Gbagbo par les combattants d'Alassane Ouattara,
ont été tuées depuis l'installation au pouvoir de Ouattara », lit-on dans le
rapport de HRW. « 54 exécutions extrajudiciaires » ont également été constatées
dans la commune de Yopougon, auxquelles Chérif Ousmane, Ousmane Coulibaly et
Eddy Meidy, tous trois com'zones, auraient pris une part active, selon des
témoins, relève le rapport. On peut lire dans ce dernier qu'« un combattant de
Ouattara a décrit l'exécution de 29 détenus, au début de mai, à l'extérieur de
l'immeuble Gesco. Le soldat a déclaré que Chérif Ousmane a donné l'ordre
d'exécution. D'autres témoins interrogés par HRW ont déclaré avoir vu Chérif
Ousmane dans un véhicule qui s'est débarrassé du corps torturé et exécuté d'un
chef de milice au quartier Koweit, à Yopougon, vers le 5 mai 2011». Quant à
Charles Blé Goudé, secrétaire général des Jeunes patriotes, une milice impliquée
dans des centaines de meurtres rien qu'à Abidjan, ses miliciens ont souvent
travaillé étroitement avec les forces d'élite de sécurité, en prenant pour cible
les partisans d'Alassane Ouattara. Selon Human Rights Watch, Charles Blé Goudé
est vraisemblablement impliqué dans des crimes contre l'humanité. Dans une
interview accordée à la RTI1, le président de la République, Alassane Ouattara,
souhaitait que les Ivoiriens soient jugés par une juridiction nationale. « Je
veux que les Ivoiriens soient jugés en Côte d'Ivoire (...). Je veux protéger les
Ivoiriens (...) », a indiqué Alassane Ouattara. Nick Kaufman, l'avocat
international de Charles Blé Goudé, a déclaré dans un communiqué que «Blé Goudé
est prêt à affronter n'importe quel tribunal équitable devant lequel une
procédure régulière peut être garantie et où sa sécurité physique peut être
assurée ». Affaire à suivre.