REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 8 MARS 2012

8 mar 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 8 MARS 2012








JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME /La Femme, comme un acteur de développement.
Les acquis et les défis à relever en Côte d'Ivoire




 





L'Inter -

«L'autonomisation des femmes rurales et leur rôle dans l'éradication de la
pauvreté et de la faim, le développement et les défis actuels ».


C'est le thème de la Journée internationale de la femme 2012, célébrée
aujourd'hui. Le choix de ce thème participe de la volonté des Nations unies à
reconnaître le rôle déterminant de la femme rurale dans les nations développées
et celles en développement. Les estimations, selon l'ONU, montrent que si les
femmes bénéficiaient du même accès aux ressources productives que les hommes,
elles pourraient augmenter les récoltes de leurs exploitations agricoles de 20 à
30%, permet- tant ainsi de sortir de la famine 100 à 150 millions de per-
sonnes. L'inégalité entre les sexes et l'accès limité aux crédits, aux soins de
santé et à l'éducation sont des réalités auxquelles sont confrontées les femmes
rurales. La crise alimentaire et économique mondiale de même que les changements
climatiques en rajoutent, a-t-elle expliqué. En Côte d'Ivoire le rôle joué par
les femmes ivoiriennes dans le développement économique du pays n'est pas
négligeable. Un confrère sur Abidjan.net révèle des chiffres par corporation.
Les femmes représentent 25% des avocats. La Douane enregistre 210 femmes sur un
effectif de 2500. 03 Directions Centrales sur 15 sont occupées par les femmes au
Trésor Public. A la Police Nationale, pour plus d'une centaine de commissaires
de Police, elles ne sont qu'une douzaine à occuper ce poste. Au ministère de la
Défense sur un effectif de 20.000 militaires, l'on dénombre 132 femmes dont 25
officiers. Par ailleurs, l'on peut noter quelques progrès significatifs dans la
situation de la femme en Côte d' Ivoire. Selon le confrère, concernant la
participation de la femme à la vie publique, le taux des femmes membres du
Conseil Economique et Social est passé de 15,8% en 1999 à 21% en 2005. A
l'Assemblée Nationale, le taux est de 4,6% en 1990 puis 8,9 % en 2001 et environ
11% en 2011. Visiblement il a y a eu des progrès mais beaucoup reste à faire. La
Première dame de Côte d'Ivoire, Dominique Ouattara qui s'inscrit dans cette
dynamique, a procédé en 2011 au lancement des travaux de l'élaboration d'un
"compendium des compétences féminines ivoiriennes", visant à établir un
répertoire des femmes ivoiriennes selon "leurs compétences et aptitudes".



 



L'Onuci et la Minul évaluent leur coopération




 




L'Inter –
une
rencontre intermission entre


l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et


la Mission des Nations unies au Libéria (UNMIL) a eu lieu hier
mercredi, à Abidjan, en présence des commandants des forces militaires des deux
missions. Selon un communiqué de l'ONUCI reçu par l'AIP, le patron de la mission
onusienne en Côte d'Ivoire, Bert Koenders et celui du Libéria, Moustapha
Soumaré, se sont rencontrés pour évaluer la situation sécuritaire sur la


frontière entre les deux pays et la question des réfugiés.



 




RELANCE
ÉCONOMIQUE : Ce que redoutent les Nations Unies



 




L'Inter -

Les Nations Unies sont de plus en plus préoccupées par la question de
l'insécurité en Côte d'Ivoire qui peut constituer un frein au processus de
relance économique post-crise. Elles ont signifié cette inquiétude lors d'un
forum organisé le 05 février 2012


par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), avec
les opérateurs économiques de Côte d'Ivoire portant sur le thème :
«Contribution du secteur privé dans la consolidation de la paix et la relance
économique en Côte d'Ivoire».
Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire
général de l'ONU pour la Côte d'Ivoire, Ndolamb Ngokwey, a fait savoir que
«sans la sécurité, il ne saurait y avoir de
reconstruction et de relance économique possible ».


Toutefois, M. Ndolamb a indiqué que tout le système des Nations
Unies en Côte d'Ivoire est disposé à apporter son soutien et son appui au
gouvernement ivoirien dans ses efforts en vue du désarmement, de la
démobilisation et de la réintégration des anciens combattants, de la réforme du
secteur, de la liberté et de circulation des biens et des personnes sur toute
l'étendue du territoire. Pour sa part le président de la Chambre de Commerce et
d'Industrie de Côte d'Ivoire, Jean-Louis Billon, a plaidé auprès de l'Etat afin
qu'il crée les conditions pour un meilleur exercice de l'activité économique, à
travers notamment la lutte contre l'insécurité, le racket et la pression
fiscale.



 



Said Djinnit (représentant spécial du Secrétaire général des
Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest) : « Nous devons travailler à la
sécurité transfrontalière »



 



Le Nouveau Réveil - 

Le Représentant
spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest, Said
Djinnit, a été reçu en audience, hier, par Daniel Kablan Duncan, ministre
d'Etat, ministre des Affaires Etrangères. Il est en visite en Côte d'Ivoire dans
le cadre des missions de paix, et s'est ouvert à la presse : « J'ai été reçu
dans le cadre d'une visite de courtoisie, mais aussi pour la situation dans la
sous-région, notamment la présidence de la CEDEAO confiée récemment au Président
Alassane Ouattara », a-t-il déclaré à sa sortie d'audience. Avant de
poursuivre : « Nous voyons que des efforts importants sont faits par la Côte
d'Ivoire dans le cadre de la réconciliation nationale. Nous avons décidé d'aider
à travailler ensemble sur les questions de sécurité transfrontalières dans la
région du fleuve Mano et en Afrique de l'Ouest ».



 



Renforcement des capacités : Des policiers formés par l'Onuci




 




Soir Info -
Le vendredi 2 mars 2012, la préfecture de police d'Abidjan (Ppa) a abrité une
cérémonie de remise d'attestation de stage, après une formation reçue par
plusieurs policiers et dispensée par des fonctionnaires de l'Onuci. La formation
qui a duré 3 semaines (du 6 février au 3 mars) concernait 150 agents de la Ppa.
(...) Le Commandant de l'ordre public et de la sécurité routière (Opsr), le
commissaire Mignité Koné, a remercié l'Onuci pour la qualité de la formation
donnée et pour l'effort que cette organisation ne cesse de fournir à la Côte
d'Ivoire et particulièrement à la police nationale. (...)



 




Partis
accompagner Koenders au Liberia, Un préfet et un Cdt Frci lapidés




 




Le Nouveau
Courrier -

Le
représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, Bert
Koenders était lundi dernier en visite dans le camp de réfugiés ivoiriens de
Solo au Libéria. Il était allé constater les conditions de vie de ces Ivoiriens
ayant fui les atrocités dans l'ouest du pays et qui ont trouvé refuge dans ce
pays voisin. Le patron de l'Onuci avait dans sa délégation le préfet de
Toulepleu, Diarra Karim, et le commandant des Frci de Toulepleu, le Lieutenant
Sangaré, dit Grand père. Selon notre source, alors que le représentant spécial
de Ban Ki Moon s'adressait à l'assistance, des pierres ont fusé de la foule de
refugiés en direction du préfet et du Cdt des Frci de Toulepleu que plusieurs
des refugiés n'ont pas eu de mal à reconnaitre. Alors qu'ils lapidaient deux
personnes susmentionnées, les réfugiés ivoiriens scandaient à tue-tête des
slogans tels que «Libérez Gbagbo» ou encore «Sans Gbagbo, pas de
réconciliation». Devant des refugiés qui devenaient de plus en plus menaçants,
les éléments de la Mission des Nations unies au Libéria (Minul) et les
responsables du Hcr ont exfiltré le préfet et le commandant des Frci de
Touleupleu en direction de la frontière ivoirienne, avant que le pire ne se
produise. Un véhicule de l'Onuci a vu ses vitres voler en éclats, sous les jets
de pierres. C'est dans ce tohu-bohu que la réunion s'est achevée, malgré le
retour au calme quelques instants plus tard. Bert Koenders et le reste de sa
délégation ont pris précipitamment congé de leurs hôtes. Les réfugiés estiment
que les conditions d'un retour au pays ne sont pas réunies, compte tenu de la
récurrence des exactions dans la région de l'ouest, mais aussi le problème de
l'insécurité.



 



Assemblée nationale : la Commission électorale indépendante a
dressé le tableau de la répartition des sièges issus des législatives. Majorité
absolue pour le Rdr




 




Fraternité Matin,
Le Patriote, Le Jour plus, Nord-Sud, L'Inter, Le Nouveau Réveil -


Sur 253 sièges pourvus à l'issue des législatives du 11 décembre
et des partielles du 26 février, le Rdr a ravi 138, soit 54,54%. Majorité
absolue donc pour le parti du Président Alassane Ouattara à l'Assemblée
nationale. Les républicains sont suivis du Pdci-Rda du président Henri Konan
Bédié qui a obtenu 86 sièges, soit 34%. Viennent ensuite les candidats
indépendants avec 17 sièges soit 6,72%. Avec 8 sièges, (3,16%), l'Udpci d'Albert
Mabri Toikeusse occupe la quatrième place dans le classement fait par la
Commission électorale indépendante (Cei) qui donne les résultats définitifs des
législatives et dévoile les ralliements, dans un communiqué signe du président
Youssouf bakayoko. Le Mfa d'Innocent Anaky Kobena, avec 3 sièges, soit 1,18%,
est le 5e. L'Upci qui n'a obtenu qu'un siège (0,40%) ferme la marche.



Dans
le communiqué de la Cei dont nous avons reçu copie via internet, Youssouf
Bakayoko précise que son institution a reçu «diverses correspondances émanant
d'élus, de partis ou groupements politiques faisant état d'allégeances de
députés issus soit du rang des indépendants soit de celui du Rhdp
». De fait,
selon lui, «la Commission électorale indépendante a procédé à cette
répartition statistique en tenant compte non seulement des parrainages effectués
lors de l'enregistrement des candidatures, mais aussi et surtout des ralliements
survenus après les scrutins
». C'est donc cela qui explique la disparition
des députés du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix
sur le tableau statistique des élus par parti ou groupement politique à
l'Assemblée nationale. «Certains responsables de parti politique nous ont
fait savoir qu'ils sont en pourparlers avec des élus issus du rang des
indépendants, en vue de leur ralliement à leurs for- mations politiques
»,
annonce la Cei. Par ailleurs, l'institution signa- le que le Conseil
constitutionnel l'a informée que suite aux partielles du 26 février, deux
requêtes en annulation du scrutin dans les circonscriptions électorales de
Grand-Lahou et Logoualé lui ont été adressées. «La haute juridiction,
déclarant lesdites requêtes mal fondées, a confirmé les résultats proclamés le
28 février 2012 par la Commission électorale indépendante
», relève Youssouf
Bakayoko.



 



Conseil des ministres : Deux décisions majeures ont été arrêtées
à cette occasion. 1 126 communes supprimées.


 




Fraternité Matin,
Le Nouveau Courrier, L'Inter, Nord-Sud, Le Mandat, Le Démocrate -

L
e
gouvernement a décidé hier de la suppression des communes créées, sans études
préalables, par l'ancien régime entre 2001 et 2010. Ainsi, les 1 126 communes
érigées par l'ex-Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, vont se fondre dans les 197
existantes. C'est l'information donnée par le ministre de la Poste et des
technologies de l'information et de la communication, Koné Bruno, porte-parole
du gouvernement. La création d'une commune obéit à des règles, notamment la
viabilité de celle-ci. Et l'ancienne équipe semble ne pas avoir suivi la
procédure en vigueur : '' Comme vous le savez, entre 2001 et 2010, il y a eu,
en Côte d'Ivoire, la création de 1 126 nouvelles communes, auxquelles l'on a
ajouté les 197 qui existaient déjà et rencontraient même des difficultés dans
leur fonctionnement. En effet, près de 40% d'entre elles ne sont des communes
que de nom, sans aucun budget pour fonctionner. Les 1126 communes étaient une
vraie difficulté. Etant donné que nous commençons à réfléchir aux prochaines
élections municipales, il fallait absolument régler cette difficulté. Nous
devons prendre, à certains moments, des décisions difficiles. Le gouvernement a
donc décidé de l'annulation des décrets concernés. Cela signifie que ces
communes n'en sont plus. Naturellement, les localités concernées qui sont, pour
la plupart, des villages, seront rattachées aux communes qui ont la capacité de
vivre
(s'assumer, ndlr)
. Il faut savoir que ce type
de décision ne se prend pas sur des bases politiques. Alors que malheureusement,
les communes qui avaient été créées, l'avaient été sur des bases politiques.
Quand on observe, elles n'ont aucune capacité de vivre par elles-mêmes ; alors
qu'une commune doit avoir un minimum d'équipement économique, d'activités
économiques qui permettent de faire fonctionner la mairie. On s'est rendu compte
que sur ces 1 126 communes, les budgets alloués par l'État, s'ils l'étaient, ne
serviraient pratiquement qu'à faire fonctionner la mairie. Autrement dit, vous
payez les salaires du maire, du secrétaire général de mairie, de quelques
membres du personnel, vous payez le carburant, etc., et puis il n'y a plus de
budget. Ce n'est pas à cela que l'argent public doit servir. Il doit être utile.
En l'occurrence, en ce qui concerne ces mairies, il faut que cet argent public
puisse servir à réaliser des équipements.''(...)




 




Cnrd : 12 partis
se démarquent du Fpi




 




Fraternité Matin,
L'Intelligent d'Abidjan, L'Inter, Le Nouveau Réveil, Soir Info -


Nous
sommes issus de partis membres du Cnrd. Nous voulons faire en sorte que
l'opposition puisse réintégrer le débat national".


C'est par ces propos que, Danielle Boni Claverie a justifié hier, la mise en
place de la plateforme des partis politiques membres du Cnrd, dénommée " Agir
pour la paix et le progrès". Coulibaly Gervais, président de
la Ligue des mouvements pour le progrès (Lmp) regroupement de 5 partis, a
emboîté le pas à la porte-parole de l'alliance" Agir pour la paix et la
nation
", qui compte sept partis politiques. En affirmant, pour sa part, que
" la Lmp est pour le dialogue et la réconciliation, mais pas à n'importe quel
prix"
. Dans leur vision du dialogue avec le pouvoir en place, Coulibaly
Gervais soutient que la plateforme naissante" ne partage pas forcément les
mêmes préalables que le Front populaire ivoirien (Fpi). Nous pensons que les
préalables bloquent le dialogue"
. C'est donc fort de ce raisonnement qu'ils
ont décidé de mettre sur pied cette plateforme. Qui compte, entre autres partis,
le Rpp de Laurent Dona-Fologo, l'udcy de Mel Eg Théodore, le Cap-udd de
Coulibaly Gervais. Elle entend œuvrer pour la libération des détenus de la crise
post-électorale, le retour des exilés et des déplacés, les dégels des avoirs.
Sur la question de l'entrée au gouvernement, Coulibaly Gervais se veut très
clair : "Nous n'exigeons rien du pouvoir. Mais s'il nous approche, nous
discuterons"
. Avec la mise en place de cette plateforme, ces 12 partis
politiques se démarquent clairement du Fpi. Tout en se réclamant toujours du
Cnrd, au sein duquel, ils entendent inscrire leurs actions.




 





Lutte contre la circulation des armes : Le Japon apporte son appui à la Côte
d'Ivoire




 




Le Nouveau
Courrier, L'Inter -

Le
Japon a décidé de s'impliquer dans la lutte contre cette insécurité grandissante
du fait de la circulation illicite et incontrôlée d'armes. C'est ce qui a
justifié la signature de l'accord de financement entre le Japon à travers son
ambassadeur et le Programme des nations unis pour le développement (Pnud) ce
mardi 6 mars au ministère du Plan et du Développement. Cette convention d'un
montant de 2,440 milliards servira donc à financer le «Programme d'appui à la
lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres et à la
sécurisation communautaire». «Le but de ce programme est de contribuer à la
consolidation de la paix et à l'amélioration de la sécurité en Côte d'Ivoire à
travers le contrôle des Alpc (armes légères et de petits calibres, ndlr) et à la
prévention de la violence armée. Il s'agira d'appuyer et de renforcer les
capacités des institutions nationales dont la commission nationale, Comnat-Alpc,
dans sa lutte contre la prolifération des (Alpc). Le programme permettra aussi
de mettre en œuvre un processus de remise volontaire des armes et munitions par
les communautés et individus», a précisé l'ambassadeur du Japon en Côte
d'Ivoire, son excellence Inoue Susumu. Pour NDolamb Ngokwey, le
représentant-résident du Pnud qui coordonne ce projet, ces fonds permettront
d'améliorer de manière significative les efforts de paix, de sécurisation du
pays et de prévenir la violence armée à travers le désarmement ainsi que le
rétablissement des services de police, de la gendarmerie et de l'armée. Le
ministre du plan et du développement a traduit donc la reconnaissance du
gouvernement au Pnud pour son engagement à restaurer la paix et la sécurité tout
en félicitant  le Japon de l'importance qu'il attache à la stabilité, à
l'amélioration de l'environnement sécuritaire et à la cohésion sociale en Côte
d'Ivoire. «Le présent programme vient à point nommé car la problématique des
Alpc est une véritable préoccupation au niveau du gouvernement», s'est réjoui
Mabri Toikeusse.




 





Compagnie anti-coupeurs de route : Chérif Ousmane s'installe à Bouake




 





Le Jour plus, Nord-Sud, L'Inter, Le Nouveau Réveil, Soir Info, Le Démocrate -

Le Général Soumaïla Bakayoko vient de nommer le Commandant Chérif Ousmane à la
tête de la Compagnie de lutte contre les coupeurs de route pour redynamiser
l'opération ZIDRA sur le territoire national et plus particulièrement dans la
région du Gbêkê. En décidant de porter son choix sur le Commandant Chérif
Ousmane, à la tête de la Compagnie de lutte contre les coupeurs de route dans la
région de Bouaké, le Général de Division Soumaïla Bakayoko veut s'assurer que
l'opération ZIDRA pourra permettre de lutter efficacement contre l'insécurité
généralisée sur les axes routiers de la région. C'est la garni- son de la 3ème
Région Militaire qui a abrité la rencontre-bilan et de réorientation des
activités de lutte contre les coupeurs de route, entre le Chef d'Etat-major
Général et la hiérarchie militaire de Bouaké. Dès l'entame de cette réunion, le
Capitaine YAO Jacques a dressé le bilan non reluisant des trois semaines
d'activités, depuis le lancement officiel de l'opération de lutte contre
l'insécurité sur les axes routiers dans la région de Bouaké. Il s'est agi pour
cet officier de relever les difficultés relatives aux insuffisances de moyens
logistiques, de matériels de communication et armements ; malgré la bonne
disposition d'esprit du personnel pour mettre hors d'état de nuire tous ces
bandits de grand chemin. Le Général Soumaïla Bakayoko, ayant pris acte de ce
bilan mitigé, qui n'a pas concouru à freiner la recrudescence du banditisme sur
les routes, n'avait qu'un seul objectif. Celui de rendre optimales les activités
opérationnelles avec le peu de moyens disponibles pour améliorer les conditions
de sécurité des populations, dans l'attente de la levée de l'embargo sur les
armes, toujours en vigueur, malgré l'unification de l'Armée. Pour le Cemg, le
constat s'impose et il faut réarticuler le dispositif avec le concours de tous,
car la menace est réelle. Cette nouvelle force composite, placée désormais sous
le commandement de l'officier Chérif Ousmane, sera applicable pour toutes les
régions du pays, sans exclusive, avec les anciens chefs des groupements
tactiques. Aussi, le Cemg a-t-il mis à profit cette réunion à la garnison avec
les chefs militaires de Bouaké pour leur expliquer, son engagement et ses
promesses, à l'endroit des ex-combattants démobilisés, à travers plusieurs
projets de réinsertion. Après cette importante rencontre à la région militaire,
le Général Bakayoko s'est rendu sur le site du Détachement       pakistanais de
l'ONUCI pour une visite de courtoisie et de travail. Le Cemg a salué les efforts
de l'ONUCI-DDR consentis en Côte d'Ivoire, pour accompagner le pays dans le
processus de retour à la normalité. Il a, en définitive, sollicité le soutien de
la Police de l'ONUCI, dans la réorientation du nouveau dispositif et des actions
à mettre en place pour ramener la quiétude au sein des populations du Gbêkê.




 




Tentative de
déstabilisation de la Côte d'Ivoire/Lt-col Kwame Donkoh (ambassadeur) : «Le
Ghana ne servira pas de base arrière»




 




Nord-Sud, L'Inter
-

A l'occasion de la 55ème célébration de l'anniversaire du Ghana à Abidjan, le
Lt. Col Enoch Kwame Donkoh a assuré que le risque de déstabilisation contre le
régime du président Ouattara ne viendra pas du Ghana. Alassane Ouattara pourrait
dormir sur ses deux oreilles. Les vents de déstabilisation sur son régime ne
viendront pas du Ghana. «Sur instruction de Son Excellence le président John
Evans Attah Mills, les autorités ghanéennes compétentes ont redoublé leur
vigilance et ont mis en place des mesures sécuritaires afin que des gens mal
intentionnés n'utilisent pas le Ghana comme une base arrière pour déstabiliser
la Côte d'Ivoire. De plus, des discussions bilatérales sont en cours pour
établir le cadre légal pour traiter cette affaire d'une manière holistique», a
indiqué mardi dernier, à Abidjan, l'ambassadeur du Ghana en Côte d'Ivoire. A
l'occasion de la célébration du 55ème anniversaire de l'indépendance de son
pays, le Lt-col Enoch Kwame Tweneboah Donkoh a, la main sur le cœur, souligné
que «la paix et la tranquillité retrouvées en Côte d'Ivoire doivent être
soutenues». Après avoir magnifié l'excellente santé des relations diplomatiques
entre le Ghana et la Côte d'Ivoire depuis 51 ans, l'hospitalité mutuelle entre
les deux peuples, le diplomate a donné d'autres gages de la bonne foi des
autorités ghanéennes à l'endroit du président ivoirien. «Permettez-moi de dire
merci à la Côte d'Ivoire pour l'hospitalité accordée à mes compatriotes résidant
dans le pays. Nous nous engageons réciproquement à faire autant pour les
Ivoiriens, à l'exclusion des éléments subversifs que nous remarquerons, résidant
au Ghana», a-t-il souligné. Avant de terminer, le lt-col Donkoh a rappelé que
plusieurs actions ont été posées par les deux présidents pour le renforcement
des relations bilatérales entre la Côte d'Ivoire et le Ghana. Entre autres, la
signature et l'inauguration de l'Accord tripartite en décembre 2011 ayant
conduit au retour volontaire des exilés ivoiriens au Ghana, l'établissement d'un
cadre commun pour améliorer la production et la vente du café et du cacao, la
tenue effective de la 9ème session de la Grande commission mixte
ivoiro-ghanéenne à Accra du 23 au 25 février 2012. Sans oublier que les
documents qui en découlent seront signés à la mi-mars par les ministres des
Affaires étrangères des deux pays.




 




Les  doctorants
annulent leur sit-in




 




Nord-Sud, Le Jour
plus, L'Inter -

Au terme d'une rencontre qu'ils ont eue mardi dernier avec le conseiller
technique du chef de l'Etat chargé de la jeunesse et des sports, les doctorants
ont décidé de surseoir à leur sit-in de ce jour à la présidence de la
République. Rassuré par Touré Mamadou qui avait à ses côtés le Dr Diawara Adama,
conseiller chargé de questions d'éducation et de formation du chef de l'Etat,
Maphou Kouassi par ailleurs porte-parole de étudiants a indiqué que leur
manifestation est suspendue.




 




La
presse s'enrichit d'un nouveau quotidien : Bélier Express dans les kiosques ce
matin




 




Le Nouveau
Courrier –

Le
paysage médiatique ivoirien affiche un visage printanier ces temps-ci. Après
plusieurs quotidiens qui ont récemment fait leur apparition dans l'univers de la
presse écrite, un nouveau journal vient de voir le jour : Bélier Express. Dès ce
jour, jeudi 8 mars


2012, ce quotidien d'informations générales de 12 pages sera
disponible dans les kiosques à journaux. C'est ce qu'a déclaré ce mardi 6 mars,
à la Maison de la presse au Plateau, son directeur de publication Kra Georges
Amani. Quelle sera sa ligne éditoriale ? Son premier responsable répond tout
simplement qu'il s'agira pour lui de promouvoir la philosophie de Félix
Houphouët Boigny - même s'il assure que Bélier Express donnera la parole à
toutes les tendances politiques et à toutes les couches sociales. En choisissant
le nom Bélier Express, Kra Georges Amani dit vouloir rendre hommage au premier
président de la Côte d'Ivoire, feu Félix Houphouët-Boigny. Mais également mettre
à la disposition du public un contenu inédit et des informations croustillantes.
«Quand le bélier recule, c'est pour cogner fort», promet le directeur de
publication qui revendique une longue expérience dans le métier de journaliste.
L'ancien directeur de publication du journal Le Mandat pro- met de faire un «un
magazine au quotidien».