REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 22 JUIN 2012

22 juin 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 22 JUIN 2012







Koenders invite les leaders politiques à
transmettre des messages de paix




 




Fraternité Matin (gouvernemental), 22 juin
2012




 




« Le Représentant spécial des Nations
unies en Côte d'Ivoire, Bert Koenders, estime qu'il est essentiel, à la suite
des tragiques événements de l'ouest, de renforcer le souffle des efforts de
dialogue et de réconciliation entre tous les Ivoiriens. M. Koenders invite les
leaders politiques du pays à se rendre personnellement à l'ouest, afin d'y
transmettre des messages de réconciliation aux populations, en vue de faire
avancer la cause de la paix durable et de la cohésion sociale en Côte d'Ivoire
», fait remarquer Sylvie van den
Wildenberg, la porte - parole par intérim, de l'Onuci, hier, au cours du
traditionnel point de presse, à Sébroko. Elle est aussi revenue sur les attaques
du 8 juin des mercenaires qui ont coûté la vie à sept Casques bleus nigériens et
un soldat des Frci. La porte-parole par intérim a indiqué que l'Onuci a
continué de renforcer sa présence à l'ouest du pays, le long de la frontière
avec le Liberia, dans le but de protéger les populations et soutenir les efforts
de réconciliation dans cette région. Sylvie Van Ben Wildenberg a parlé de deux
bases temporaires des Casques bleus qui sont établies à Sakre et Para. «Des
troupes supplémentaires continuent d'être déployées dans la région, en
provenance d'autres secteurs...En outre, l'Onuci et la Mission des nations unies
au Liberia (Minul) continuent de renforcer la coordination de leurs efforts des
deux côtés de la frontière en appui aux deux gouvernements des pays hôtes des
deux missions, et les patrouilles terrestres qui ont été multi- pliées de chaque
côté de la frontière sont appuyées par des patrouilles aériennes
», a–t-elle
ajouté. Concernant les attaques de Para, elle a dit que l'enquête préliminaire,
conduite par l'Onuci, avec l'appui d'autres composantes de la Mission, se
poursuit.




 




 




Koenders invite les leaders politiques à
effectuer une tournée à l'ouest




 




L'inter (indépendant), 22 juin 2012




 




Selon la porte-parole par intérim de
l'ONUCI, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la
Côte d'Ivoire, Bert Koenders, invite les leaders politiques du pays à se rendre
personnellement à l'ouest, afin d'y transmettre des messages de réconciliation
aux populations, pour permettre de faire avancer la cause de la paix durable et
de la cohésion sociale en Côte d'Ivoi- re. Sylvie van den Wildenberg a fait
cette déclaration au cours de la conférence de presse hebdomadaire de l'ONUCI.
Selon elle, Koenders estime qu'il est essentiel de renforcer les efforts de dia-
logue et de réconciliation entre tous les Ivoiriens, suite aux tragiques
événements de l'Ouest.




 




L'Onuci appelle les politiques à un ton
réconciliateur




 




Le Jour plus (tendance RHDP), 22 juin 2012




 




L'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI) appelle les acteurs politiques et les médias ivoiriens à
adopter " un ton favorable à la réconciliation nationale", se disant "préoccupée
par le retour d'une nouvelle vague de dérives de langage et de propos virulents
de certains acteurs politiques relevés dans les médias ivoiriens". M. Koenders
"enjoint tant la classe politique que les représentants des medias à éviter les
excès de langage qui pourraient remettre en cause les acquis démocratiques, la
réconciliation nationale.




 




Koenders veut justifier son salaire




 




Aujourd'hui (tendance FPI), 22 juin 2012




 




(...) « L'ONUCI est préoccupée par le retour d'une
nouvelle vague de dérives  de langage et de propos virulents de certains acteurs
politiques » (...)
Si nous partons de l'idée
que c'est l'ONU qui fait cette interpellation, ce n'est pas trop tôt et c'est
surprenant parce que c'est la radio de cette organisation qui tend ses micros au
va-t-en-guerre dans la crise ivoirienne. (...)  Nous étions loin de penser
qu'elle (ONUCI) viendrait soutenir la rébellion, bombarder nos institutions et
soutenir un régime dictatorial. En revanche si Koenders ne veut faire que des
interpellations oiseuses pour justifier son salaire, qu'il prenne toutes les
déclarations du Secrétaire général du parti au pouvoir depuis qu'il est là. Il
comprendra que ce sont les même qui incendient et tiennent des propos
incendiaires.




 




Attaques répétées dans l'Ouest du pays : La
justice libérienne autorise l'extradition de 41 combattants ivoiriens.




 




Boigny Express (tendance PDCI), 22 juin 2012




 




Hier jeudi 21 juin 2012, la Justice libérienne a
rendu possible l'extradition vers la Côte d'Ivoire de 41 combattants ivoiriens
réfugiés.




« Notre gouvernement a très clairement prévenu que
notre territoire ne pourrait pas être utilisé pour déstabiliser la sous-région
», a soutenu le vice-ministre libérien de l'Information, Isaac Jackson. Depuis
hier, les autorités libériennes sont passées à l'action. Car la justice du pays
a autorisé l'extradition vers la Côte d'Ivoire des combattants ivoiriens
réfugiés dans ce pays après la crise postélectorale.




Au nombre de 41 personnes, ces combattants sont
soupçonnés d'avoir commis des crimes dans l'Ouest ivoirien. Selon des sources
proches du dossier, des libériens risquaient aussi l'extradition. Mais ces
derniers n'ont pas été présentés au tribunal. Aussi faut-il indiquer que ces
mesures ont été décidées par les autorités libériennes en réaction à l'attaque
du 08 juin dernier, qui a coûté la vie à 7 Casques bleus nigériens dans l'Ouest
de la Côte d'Ivoire. Comme, on peut le constater, la mort de ces Casques bleus
semble avoir poussé Monrovia à réagir. Outre la décision d'extrader des
miliciens ivoiriens vers la Côte d'Ivoire, le gouvernement de Monrovia a aussi
lancé des mandats d'arrêt contre dix Ivoiriens et Libériens, essentiellement des
miliciens venus se réfugier du côté libérien de la frontière, après la crise
postélectorale en Côte d'Ivoire.




Des mesures saluées par HumanRightswatch comme très
importantes et nécessaires. Alors que l'Ong reprochait récemment au Liberia de
ne pas faire grand-chose contre ces miliciens qui ont gardé leur pouvoir de
nuisance. « C'est un très bon début. Certains de ces mercenaires et miliciens
étaient impliqués dans les crimes de guerre pendant la crise postélectorale en
Côte d'Ivoire », a déclaré Matt Wills, un membre de l'ONG. Parmi les dix
personnes aujourd'hui recherchées par Monrovia, figure un mercenaire libérien
connu sous le nom de guerre « Bob Marley ». Détenu pendant neuf mois au Liberia,
selon des sources introduites, il a été libéré en février 2012. L'Onu et Human
Right Watch le soupçonnent d'être impliqué dans deux massacres qui ont fait une
centaine de morts dans l'Ouest ivoirien pendant la crise postélectorale. Charles
Blé Goudé, ex-leader des « jeunes patriotes » pro-Gbagbo est une des
personnalités concernées par le mandat d'arrêt lancé par le Liberia. En
réaction, celui-ci a exprimé son étonnement et se dit même prêt à se déplacer à
la Haye. « La condition de mon retour, c'est une amnistie. La condition de mon
retour, c'est que la traque contre tous mes proches puisse s'arrêter. Je ne suis
pas un criminel en fuite. Si demain, la Cpi estime que ma présence à la Haye
peut permettre que la vérité éclate, moi je ne fuis pas la Haye », s'est il
exprimé sur les antennes de Rfi.




 




·   

Violences en Côte d`Ivoire: 41 Ivoiriens vont être expulsés du Liberia

- Le Patriote (tendance RDR)




 




 




Sécurisation de la Frontière ivoiro-libérienne /
Les mercenaires et miliciens pourchassés par le BSO dans la forêt de Taï




 




Le Jour plus (tendance RHDP), 22 juin 2012




 




Le Bataillon de Sécurisation de l'Ouest (BSO)
dirigé par le commandant Loss est en pleine opération de pacification de la
frontière ivoiro-libérienne qui constitue une zone dangereuse infestée de
mercenaires libériens et miliciens ivoiriens puissamment armés. Qui lancent des
assauts meurtriers contre les villages situés dans le périmètre de la frontière
entre la Côte d'Ivoire et le Libéria. On dénombre, selon le chef du village de
Ziriglo, Toclan Jean, une quarantaine de personnes tuées, plus d'une dizaine de
maisons incendiées et un exode massif des populations fuyant les atrocités vers
la ville de Taï. Face à ce tableau plus que préoccupant, une opération de
sécurisation de la zone a été entreprise. Elle est du ressort du Bataillon de
Sécurisation de l'Ouest (BSO) dirigé par le commandant Loss. Cette opération
marque la première étape d'un processus tendant à pacifier cette zone
extrêmement dangereuse où pullulent des ex-combattants animés du désir de saper
l'important travail abattu par le président Ouattara depuis son accession au
pouvoir d'Etat. En attendant que le renfort humain et logistique en route leur
parvienne, les éléments du bataillon de Sécurisation ont entamé l'opération de
ratissage. [...]  Pour l'heure, le ratissage a cours et les tueurs qui fuient pour
se terrer dans la forêt seront débusqués. Ce sont 500 à 6OO éléments qui ont été
déployés sur le terrain en vue de la sécurisation des villages situés sur le
périmètre frontalier. Un dispositif dont l'objectif est de rassurer les
populations apeurées et leur per- mettre de vaquer à leurs occupations. La
seconde étape consistera à lancer la manœuvre militaire conjointe (Côte
d'Ivoire-Libéria) avec l'appui de l'ONUCI. Cette opération de grande envergure
sera précédée d'un mode opératoire.




 




 




Un génocide planifié par le pouvoir




 




Le Quotidien (Tendance FPI), 22 juin 2012




 




Tel un génocide bien planifié, l'extermination des
Wê, à l'initiative du régime RDR est en cours à l'Ouest du pays. Tous les feux
sont au rouge. Les victimes de cette descente punitive planifiée et décidée par
le Chef de l'Etat Alasane Ouattara se comptent par milliers. (...) La situation
humanitaire est alarmante selon les organisations humanitaires, voire
désastreuses suite aux bombardements des avions de guerre des forces coalisées
d'Alassane ouattara. A savoir l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI), la Force Licorne, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire
pro-Ouattara (FRCI), la mission des Nations Unies au Libéria(MINUL). San oublier
un bon contingent de Dozos et autres mercenaires burkinabé et maliens qui
pullulent dans la région. Tout ce drame du peuple Wê se passe sous les yeux du
monde entier sas que personne ne lève le petit doigt, ils ont donné leur caution
pour la cause commune qui se décline selon le Front Populaire Ivoirien (FPI), en
l'extermination des autochtones Wê en vue de faire  main basse sur le cacao
(...) le hic, c'est qu'à l'allure où vont les choses, il n'y aura plus aucun
survivant de cette race à l'Ouest. Car selon une source proche du dossier, les
hommes de Ouattara tirent sur tout ce qui bouge (...) et nous voudrions à ce
niveau lancer un SOS aux quelques leaders de ce monde qui ont encore le cœur à
gauche. Faute de quoi, les Wê seront totalement rayés de la carte de la Côte
d'Ivoire. Hélas !"




 




 




Bangolo / Dépôt volontaire d'armes à l'Ouest 
L'opération piétine




 




L'intelligent d'Abidjan (indépendant), 22 juin 2012




 




MALGRÉ LES PROPOS rassurants du Commissaire Principal
Léon Djokouehi de la ComNat-ALPC (commission nationale de lutte contre la pro-
lifération des armes légères et de pe- tits calibres) et de l'officier DDR,
Pierrot Mutombé Daie de l'ONUCI, la récolte d'armes à Bangolo a été maigre.
Contrairement à l'étape de Danané où des milliers de munitions et armes ont été
déposées les 15 et 16 juin 2012. Le jeudi 21 juin 2012, les populations de
Bangolo n'ont pas exprimé un grand enthousiasme lors de la séance de dépôt
volontaire d'armes organisée par l'Etat de Côte d'Ivoire et ses partenaires.
Seulement 2 armes (1 kalach, 1 calibre 12) et une quinzaine de munitions ont été
réceptionnées dans cette zone considérée comme une poudrière. Les raisons
évoquées par des ressortissants de la ville sont nombreuses. Selon Tegnet
Jeanne, fille de la localité et présidente d'une ONG féminine, il faut
comprendre que la méfiance entre la population et les autorités militaires est
l'une des raisons de cet échec. «Aussi, a-t-elle indiqué, que plu- sieurs phases
de désarmement ont eu lieu ici par le passé et les déposants avaient été trahis
par ses discours sans lendemain.» Quant au chef du canton Zibiao, Gouhé Patrice,
il a déclaré que l'Etat ne connaît pas encore le point sensible de ses
ex-combattants. «Au delà des discours, les jeunes ne sont pas rassurés. C'est
nous qui les connaissons et savons qui a des armes. Mais en nous excluant du
processus, c'est peine perdue», a lâché Gouhé Patrice. Quelques jeunes
autochtones rencontrés sur place ont exigé des préalables : «Il faut que les
dozo soient désarmés d'abord». Et pourtant, Fofana Lassina, préfet du
département et Doué Noguess, président des jeunes de Bangolo avaient emboîté le
pas au maire résident, Kohou Georges, en encourageant et en rassurant l'assis-
tance qu'il n'y aura pas de représailles contre les déposants volontaires
d'armes. Face à la réticence, le Commissaire Djokouehi a relativisé le couac :
«C'est une étape de sensibilisation. Vous verrez qu'après quelques jours,
plusieurs per- sonnes viendront se débarrasser de leurs armes, comme ce fut le
cas à Guiglo, San-Pedro et ailleurs». Après Danané, Guiglo et Bangolo, force est
de constater que la région du Guémon peine à obtenir la confiance des autorités.
La ComNat-ALPC déposera ses valises à Gagnoa les 25 et 26 juin prochains.




 




Accord Ministère de l'Intérieur – Union Européenne
: 1, 4 Milliard F CFA pour réconcilier Policiers et Populations




 




Le Patriote (tendance RDR), 22 juin 2012 




 




C'est un projet cher au ministre de l'Intérieur qui
va prendre forme. Hier, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur Hamed
Bakayoko, l'Ambassadeur de l'Union Européenne, Thierry de Saint Maurice, et le
représentant du PNUD, Ndolamb Ngokwey, ont signé une convention pour la
réalisation d'un projet d'appui à la réconciliation entre la population et la
Police. Pour Thierry de Saint Maurice, c'est la suite logique du bon travail
déjà accompli par les autorités ivoiriennes. «Depuis la fin de la crise, la Côte
d'Ivoire se reconstruit, a-t-il affirmé. Elle progresse. Elle a retrouvé toute
sa place au sein de la CEDEAO». Au ministre de l'Intérieur, il a consenti que
«ses services ont fait de gros efforts (qui) ont porté leurs fruits». Il estime
cependant que ceux-ci «méritent d'être poursuivis à travers une politique de
sécurité globale». Et, partenaire privilégié de la Côte d'ivoire, l'UE ne
pouvait rester indifférente à ces efforts de «construire un Etat de droit et
démocrate». C'est pourquoi, l'UE a décidé de financer à hauteur de 1, 4
milliards de FCFA ce projet d'appui à la réconciliation entre la population et
la Police. Celui-ci qui s'étend sur 12 mois (juillet 2012-Juin 2013) concerne
400 agents de police de 07 commissariats (Marcory, Treichville et Yopougon), le
District autonome d'Abidjan et les populations de ces communes. [...] Pour ce
faire, le PNUD qui exécute le projet évoque des formations ciblées, la
réhabilitation et l'équipement des commissariats et l'acquisition de matériels
roulants (20 véhicules, 10 motos, 1 véhicule d'intervention, 1 véhicule de
liaison), informatiques et de communication. Pour Ndolamb Ngokwey, il est
aujourd'hui «primordial de restaurer l'autorité et la légitimité des services de
la sécurité intérieure auprès de la population, en rétablissant le contrat
social qui lie la Police aux communautés qu'elle est censée protéger et aussi en
renforçant les capacités opérationnelles et professionnelles de ces dernières».
Ce projet est donc «une contribution significative et une réponse efficace à
cette problématique», a-t-il espéré. Et le ministre d'Etat Hamed Bakayoko en
convient: «Cela contribuera à rapprocher la Police Nationale de la Population et
de faire en sorte que les questions de sécurité intérieure relèvent d'une
dynamique de développement local afin que les citoyens appréhendent la sécurité
comme un bien personnel et communautaire». Il n'a pas manqué d'exprimer sa
gratitude au PNUD et à l'UE qui sont toujours disponibles à «accompagner la
reconstruction nationale». Il a appelé les « parties prenantes à une mise en
?œuvre efficiente du projet-pilote car de sa réussite dépend la mobilisation de
ressources complémentaires».




 




·   
Lutte
contre l'insécurité /Le PNUD et l'UE apportent leur appui -

Le Jour plus (tendance RHDP),




 




 




Santé publique: Le District d'Abidjan équipe le
centre de santé d'Akéikoi




 




Notre Voie (tendance FPI0, 22 juin 2012




 




Des lits d'hospitalisation, des matelas, des
stérilisateurs, des scanners et d'autres matériels médicaux d'une valeur de 24
millions FCFA ont été remis hier par le gouverneur du District d'Abidjan, M.
Robert Beugré Mambé aux responsables du centre de santé à base communautaire du
village d'Akeikoi. Une bourgade située dans le ressort territorial d'Anyama mais
qui est très proche de la commune d'Abobo. Outre ce don qui se situe dans le
cadre de l'inauguration dudit centre de santé, le gouverneur Beugré Mambé a fait
la promesse ferme de remettre une ambulance en juillet prochain et le
reprofilage de la voie routière menant à Anyama par le district d'Abidjan. «
Nous allons travailler ensemble avec les populations locales pour qui le
développement demeure le réel espoir de vivre. Mais surtout l'engagement
bénévoles des jeunes gens du village est un motif d'encouragement pour le
district d'Abidjan qui est décidé à tenir ses engagements sociaux », a relevé le
gouverneur Robert Beugré Mambé pour qui le concours des organismes tels que le
Fonds des Nations unies pour la population et l'ONU est précieux aux côtés des
actions du district d'Abidjan pour l'épanouissement des couches vulnérables. Les
autorités villageoises et administratives avec à leur tête M. Légré Koukougnon,
secrétaire général de la préfecture d'Abidjan ont exprimé leur infinie
reconnaissance au gouverneur Beugré Mambé pour soulager les patients d'Akéikoi.




 




·   
Akéikoi
: ONUCI réhabilite le centre de santé publique 

- Le Patriote (tendance RDR)




 




 




Cadre permanent de dialogue / Une délégation de
l'opposition a rencontré le gouvernement hier Le statut de l'opposition au cœur
des débats




 




L'intelligent d'Abidjan (indépendant), 22 juin 2012 




 




C'EST LA SUITE logique du conclave de Grand-Bassam
des 27 et 28 avril 2012. Un cadre permanent de dialogue y avait été décidé comme
creuset d'échanges entre l'opposition ivoirienne et le pouvoir. Le jeu- di 21
juin 2012, à la primature, s'est ouverte la séance inaugurale du cadre permanent
de dia- logue qui a réuni outre le pool politique du gouvernement, l'ensemble
des signataires du communiqué final de Grand-Bassam. A la seule différence que
les ténors, Mamadou Koulibaly de Lider et Mel Théodore de l'Udcy se sont fait
représenter. Le FPI, lui n'a pas fait le déplacement de la Maison Blanche du
Plateau.




 




Les raisons de l'absence du FPI




Joint au téléphone pour en sa- voir davantage sur
l'absence de son parti à cette réunion, le secrétaire général du FPI, Laurent
Akoun, a récusé le mode d'invitation. C'est seulement le mercredi après-midi,
dit-il, qu'il a reçu un fax du ministère de l'Intérieur invitant le FPI à une
rencontre et ce, après un coup de fil des services du ministère peu avant. Il a
donc, selon son dire, répondu en envoyant un mot de remerciement au destinateur
du fax accompagné d'un refus ''poli''. Laurent Akoun dit s'en tenir au niveau du
FPI au rendez-vous du 13 juillet prochain comme arrêté avec le Premier ministre
Jeannot Ahoussou Kouadio avant son voyage aux Etats-Unis. Laurent Akoun ne
manque pas d'ajouter que l'on connaît sa position [un dialogue direct
FPI/CNRD-pouvoir, ndlr] quant au conclave de Grand- Bassam qui a généré le cadre
permanent de dialogue. Pour sa part Henri Niava, représentant l'USD, a indiqué
que les débats étaient empreints de sérénité et des vérités ont été dites.
''Nous avons déploré le temps qui s'est écoulé sans que le gouverne- ment ne
fasse signe relativement à ce que nous avons convenu à




Grand-Bassam pour faire bouger les lignes et donner
la preuve de la bonne foi qui mettrait nos militants en confiance. Nous avons
exprimé nos regrets face à l'atmosphère scabreuse qui s'installe eu égard à
l'arrestation et à l'extradition de Lida Kouassi. Sur les attaques à l'Ouest,
nous avons indiqué que beaucoup de journaux proches du pouvoir ont accusé le FPI
alors que les concernés eux-mêmes (l'Onuci, ndlr) se sont gardé de porter des
accusations. Nous avons estimé que cette façon de faire n'est pas commode. Dans
tous les cas, nous avons appelé le gouvernement à avoir de la considération pour
ceux qu'il in- vite à la table de négociation'', dira-t-il. Une rencontre qui a
vu la participation de dix chefs de partis ou leurs représentants. Ce sont pour
les partis politiques : le MNC, Lider, LMP (Ligue des mouvements pour le
progrès), l'Udcy, le RPCI, le RPP, l'UDP, l'URD, l'USD et le RPC de Henriette
Lagou.




 




Malgré les velléités de déstabilisation le
dialogue se poursuit




L'annonce avait été faite à Washington le mardi
dernier par le chef du gouvernement. Ainsi donc, a eu lieu hier, une rencontre
d'échanges entre le gouvernement et l'opposition. Malgré donc les velléités de
déstabilisation dévoilées çà et là, malgré la montée de tension ces jours-ci et
les vagues de ''l'opération Esaïe 60'', le dialogue se poursuit. Grâce à la
détermination du Premier ministre Ahoussou Jeannot. Cette initiative déplait
fort aux extrémistes de tous les camps, dont le seul salut réside dans la
confrontation. En l'absence du Premier ministre, c'est le ministre d'Etat,
ministre de l'Intérieur qui a présidé la rencontre d'hier. Un signe de ce que la
fermeté, la vigilance et l'habit de procureur (selon des confrères pro-Gbagbo)
qu'exigent ses responsabilités de sécurocrate, il n'est pas, malgré tout hostile
à l'apaisement et à la normalisation avec l'opposition, facteur de stabilité, de
paix et de sécurité pour tous. A cela s'ajoute également l'appel public du
représentant de Ban Ki Moon en faveur du dialogue, et les actions discrètes de
certains diplomates. En attendant le rendez-vous du 13 juillet.




 




·   

Réconciliation nationale  Le dialogue républicain reprend sans le FPI /Miala
Ouretto : "Nous ne nous sentons pas concernés" –

L'inter (indépendant)




 




 




Processus de paix / Dialogue républicain : Le
Bishop Adébayo appelle pouvoir et opposition à s'y engager sans calcul




 




L'intelligent d'Abidjan (indépendant), 22 juin 2012 




 




Le Bishop Adébayo Adédimeji, président de l'église
''Buisson Ardent'' de Koumassi attend des acteurs politiques, du pouvoir et de
l'opposition, «un engagement sans calcul» dans le dialogue républicain. Il l'a
signifié le mercredi 20 juin 2012 lors d'un point de presse au siège de ce
ministère évangélique au cours duquel il a annoncé l'arrivée de deux éminents
serviteurs du corps de Christ.  (...) La fraternité et la conciliation doivent
reprendre le dessus sur la belligérance et la violence pour épargner au peuple
ivoirien qui doit rentrer dans la bénédiction, de nouveaux heurts», a-t-il
indiqué. (...).




 




Détenus politiques de Boundiali : Aké N'Gbo,
Désiré Dallo, Adjobi, MahanGahé et Zibrabi devant le juge




 




Notre Voie (tendance FPI), 22 juin 2012




 




Atteinte à la défense nationale, atteinte ou complot
contre l'autorité de l'Etat, constitution de bandes armées, direction ou
participation à une bande armée, participation à un mouvement insurrectionnel,
atteinte à l'ordre public, coalition de fonctionnaires, rébellion, usurpation de
fonction, tribalisme et xénophobie. Telles sont les accusations foncièrement
farfelues sur lesquelles porte l'audience sur le fond des prisonniers politiques
du régime Ouattara détenus illégalement, depuis plus d'une année, à la prison de
Boundiali. Ouvert lundi dernier avec l'ex-ministre des Affaires étrangères,
Alcide Djédjé, l'interrogatoire au fond conduit par le juge d'instruction, Koné
Mamadou, en charge du 10ème Cabinet du Tribunal de 1ère Instance d'Abidjan, a
permis aux prisonniers politiques de Ouattara accompagnés de leurs avocats de se
défendre. Hier, c'était l'ex-Premier ministre, l'éminent professeur Gilbert Aké
N'Gbo, et le leader de la centrale syndicale Dignité, Basile MahanGahé, qui ont
été auditionnés. Le mercredi 20 juin, toujours au tribunal de Boundiali,
l'ex-ministre de l'Economie et des finances, Désiré Dallo, et l'ancien Directeur
du Crou-A, SékaObodji, ont répondu aux questions du juge Koné Mamadou en
présence du substitut du procureur, Noël Djè. La veille, mardi 19 juin, c'était
au tour de l'ex-ministre de la santé, Docteur Christine Adjobi, et Norbert
Zibrabi, patron de presse et ex-conseiller technique du Président Gbagbo, de
faire prévaloir leurs arguments devant le juge d'instruction. Aujourd'hui,
vendredi, au dire des sources judiciaires, l'ex-Gouverneur de la Bceao, Henri
Dakoury-Tabley, ainsi que l'ex-député et patron de presse, Martin
SokouryBohuiseront auditionnés. Comme on le constate, la Justice des vainqueurs
sous Ouattara poursuit son cours.




 




Détenu illégalement à la Maca : L'avocat de Mme
Gbagbo libéré hier




 




Publié le vendredi 22 juin 2012   |  Notre Voie




 




 




Me Ange-Rodrigue Dadjé, avocat de
l'ex-Première dame, Mme Simone Ehivet Gbagbo, bénéficie depuis hier, jeudi 21
juin, d'une liberté provisoire. Il a quitté à 18h 10mn, après les forma-lités
administratives, la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) où il était
illégalement détenu, en tant que prisonnier politique du régime Ouattara, depuis
le 17 avril 2012. Avocat au barreau d'Abidjan et conseil de Mme Gbagbo dans
l'affaire Guy-André Kieffer, du nom du journaliste franco-canadien curieusement
disparu en Côte d'Ivoire, le 16 avril 2004, Me Dadjé, qui a toujours dénoncé les
accusations infondées contre sa cliente dans cette affaire, a été arrêté, à
l'aéroport Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, le jeudi 29 mars dernier, puis
détenu pendant plus de deux semaines à la Direction de la surveillance du
territoire (Dst) devenue une Gestapo sous Ouattara. Il fut ensuite déféré à la
Maca. Le régime Ouattara l'accusait «d'atteinte à la sûreté de l'Etat et de
recrutement de mercenaires ». Les avocats du barreau d'Abidjan se sont mobilisés
contre la détention arbitraire de leur confrère. Certains d'entre eux se sont
volontairement constitués pour assurer sa défense. C'est dans cette optique
qu'ils ont déposé une demande de mise en liberté provisoire. Qui a été approuvée
par le juge d'instruction du 10ème cabinet du tribunal de 1ère Instance
d'Abidjan, M. Koné Mamadou. Le juge d'instruction a donc délivré, il y a un
mois, une ordonnance de mise en liberté provisoire. Le procureur de la
République, Simplice Kouadio Koffi, a fait appel de cette décision. Le mercredi
20 juin dernier, la chambre spéciale de la cour d'appel c'est-à-dire la chambre
d'accusation a débouté le parquet et ordonné la mise en liberté provisoire de Me
Ange-Rodrigue Dadjé.