REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 2 FEVRIER 2012

2 fév 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 2 FEVRIER 2012








Opération dépôt d'armes à Abobo




 





L'Expression -

La
Division du désarme- ment, démobilisation et réintégration (Ddr) de l'Opération
des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a procédé hier, dans la commune
d'Abobo, à une opération de dépôt volontaire d'armes. L'action consiste à
décris- per l'atmosphère postélectorale dans cette commune martyre et poser les
jalons de la réconciliation nationale.




 




Lutte
contre la circulation des armes : Plus de 1132 armes et 231 500 munitions
collectées




 




Le
Nouveau Courrier, Notre Voie -

Ce sont 22 armes de guerre, 26 grenades défensives et 1500 munitions qui ont été
déposées hier mercredi à Abobo. Portant ainsi respectivement à 1132 et 231 500
le nombre d'armes et de munitions qui ont déjà été déposées depuis octobre 2011
dans le cadre de l'opération de collecte volontaire d'armes, organisée par la
Commission nationale de lute contre la prolifération des armes légères et de
petits calibres (Comnat-Alpc) avec l'appui logistique et technique de l'Onuci,
en partenariat avec les forces nationales de police, de gendarmerie et de
l'état-major de l'Armée. L'information a été révélée hier mercredi 1er février,
lors de l'opération de dépôt volontaire d'armes qui se déroulait à Abobo. Des
kalachnikovs (AK47), AA52, 12-7, beaucoup de pistolets automatiques, des
calibres 12, ainsi que des explosifs (grenades offensives) constituent
l'essentiel des armes déposées. L'objectif de cette campagne est double :
sensibiliser d'une part les populations sur la nécessité de déposer les armes
qu'elles détiennent illégalement, et d'autre part, les collecter. «Nous ne
faisons pas la démobilisation. Pour nous il est question que ceux qui détiennent
de façon inappropriée des armes puissent les déposer», a précisé monsieur Nazian
Kouadja, le secrétaire exécutif adjoint du Comnat-Alpc. Cette campagne qui est à
sa phase pilote, a déposé ses valises hier pour la première fois dans la commune
d'Abobo, après les étapes d'Attécoubé, de Toulepleu, de Daloa... Deux jours
durant lesquels ceux qui détiennent illégalement des armes sont priés de venir
les déposer à la mairie d'Abobo où se déroule l'opération. Même si pour ce
premier rendez- vous l'affluence était timide, le secrétaire exécutif de la
Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de
petits calibres pense que l'engouement « va se faire progressivement ». Lorsque
les armes sont déposées, les détenteurs sont enregistrés et ont droit sur le
champ à une carte qui leur permet d'avoir accès aux différents programmes de
réinsertion mis en place par l'Onuci et le gouvernement. «Ils sont enregistrés
donc après ils pourraient être reversés dans d'autres bases de don- nées pour
les mesures d'accompagnement, pour la réinsertion, pour les activités
génératrices de revenus, pour tout autre forme d'appui. Mais au moins c'est un
signe qu'ils contribuent aussi à la consolidation de la paix et à l'amélioration
de l'environnement sécuritaire», a fait savoir le secrétaire exécutif adjoint du
Comnat-Alpc, Nazian Kouadja. Qui explique que ceux qui viennent déposer les
armes sont des ex-combattants mais également des civils. Mais, l'opération de
collecte d'armes reviendra dans cette commune «parce que Abobo est une zone
complexe», souligne-t-il. Avant d'annoncer que dès la deuxième quinzaine de
février, l'opération va prendre de l'envergure sur l'ensemble du territoire
national.




 




Le
bataillon bangladais au secours des Mannois




 





L'Expression -

Dans
le cadre des activités civilo-militaires, le troisième bataillon bangladais
(BanBatt 3) de l'Opération des Nations unies basé à Man a, à l'occasion de la
rotation des troupes, offert des dons en vivres et en non-vivres aux élèves et
aux populations du village de Kassiapleu, localité située dans la
sous-préfecture de Man.




 





L'ONUCI forme des douaniers ivoiriens à Man




 





L'Inter -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) organise du 1er au 3
février à Man, une formation à l'intention d'une vingtaine de douaniers
stagiaires de la région des 18 Montagnes. Le colonel Rosaline Adzé, Officier des
douanes à l'ONUCI, a indiqué que la formation s'inscrivait dans le cadre des
initiatives de la mission visant à appuyer, accompagner et soutenir le gouverne-
ment ivoirien dans ses efforts de mise à niveau de certains fonctionnaires des
douanes




 






Législatives du 11 décembre 2011 / Fraudes, vote de personnes décédées et
absentes : Youssouf Bakayoko prend acte des décisions de Wodié





 






L'Intelligent d'Abidjan -


La
Commission électorale indépendante n'a pas attendu longtemps pour se réunir,
après la décision du Conseil constitutionnel de l'annulation des législatives
dans onze (11) circonscriptions électorales. Les douze (12) membres du bureau de
la CEI, se sont retrouvés, le mercredi 1er février 2012 autour du président
Youssouf Bakayoko pour informations. La réunion entre le président de la CEI et
les membres de son bureau avait un seul point à l'ordre du jour : la décision du
Conseil constitutionnel de valider les résultats des législatives dans 55
circonscriptions électorales et d'en annuler 11 sur les 66 circonscriptions dont
les résultats sont contestés. L'absence du vice-président Bamba Yacouba,
toujours aux Etats-Unis, a été constatée. Au cours de cette réunion, selon une
source proche de l'institution, le président Youssouf Bakayoko a informé les
membres du bureau de la CEI de l'arrêt du Conseil constitutionnel, qui a été
saisi par certains candidats, à l'effet de dire si le Droit a été respecté, si
le scrutin législatif du 11 décembre 2011 a été sincère et si les résultats
proclamés sont effectivement l'expression de la volonté des électeurs. «La CEI
prend acte de la décision du Conseil constitutionnel. Le président a convoqué
l'ensemble des membres de la commission centrale le vendredi 3 février pour
examiner toutes ces questions», a expliqué notre interlocuteur. Le cas de la
circonscription électorale de Logoualé où le candidat du RDR, Gahoudi Narcisse,
a trouvé la mort, le 5 décembre 2011, en pleine campagne électorale, sera
également examiné par la CEI et une décision sera prise au terme de la réunion
du vendredi en s'appuyant sur le Code électoral.





Quelle
liste électorale pour les législatives partielles ?





S'il y
a un point qui reste un véritable casse-tête, c'est bien celui de la liste
électorale. Le Conseil constitutionnel dans son arrêt, a reconnu que des
personnes décédées ou absentes ont bel et bien voté, lors des législatives du 11
décembre 2011. Mais l'on est d'autant plus surpris que la commune d'Attécoubé où
ce fut le cas, le Conseil constitutionnel a préféré se taire. Francis Wodié et
les membres du Conseil constitutionnel ont simplement indiqué que «n'avoir pas
prononcé de décision aujourd'hui, ne signifie pas que demain le Conseil ne se
prononcera pas». Si tant est que la volonté du Conseil constitutionnel est de
protéger la Constitution et les citoyens, il est aussi de son devoir de faire en
sorte que les élections législatives partielles se déroulent de façon sincère,
dans les règles de la démocratie. Au niveau de la CEI, l'on est conscient qu'il
y a eu des failles et Youssouf Bakayoko entend trouver des solutions.
«L'organisation d'une élection coûte cher. C'est de tout cela que les
commissaires vont parler le vendredi, après quoi vous serez informés parce que
la Cei n'a rien à cacher», a assuré notre source, en précisant que l'institution
dirigée par Youssouf Bakayoko s'attendait plus ou moins à la décision du Conseil
constitutionnel. «Nous avons organisé des élections de sortie de crise, avec une
liste électorale d'environ 5.700.000 électeurs. Aucune œuvre humaine n'est
parfaite. Le Conseil constitutionnel a fait son travail. Des choses ont pu nous
échapper. Il ne s'agit pas pour la CEI de se dédouaner ou de ne pas se
dédouaner, mais le Conseil constitutionnel a parlé. Nous prenons acte et nous
avançons». Tous les regards sont tournés vers Youssouf Bakayoko et la CEI qui
viennent de recevoir «un carton jaune» de la part du président du Conseil
constitutionnel, le certificateur des élections.




 





Législatives invalidées : L'arrêt du conseil constitutionnel continue de faire
des vagues dans les états-majors des partis. La colère des candidats




 





Fraternité Matin - L
e
bureau de la commission électorale indépendante s'est réuni, hier, pour examiner
la décision du conseil constitutionnel qui invalide les élections dans onze
circonscriptions électorales. Demain, vendredi, la commission centrale de cette
institution se réunira, à son tour, pour la même raison. C'est au terme de cette
réunion qu'une date pour la reprise des élections législatives à Logoualé (on
avait enregistré la mort du candidat) et dans les onze zones invalidées sera
proposée au gouvernement. Qui se chargera de l'entériner, après avis du conseil
des ministres. En attendant cette décision, les candidats qui ont vu leur succès
de décembre 2011 remis en cause, crient leur colère. C'est le cas de Jean Séa
honoré: «Je ne connais pas encore les motivations réelles qui ont guidé la
prise de cette décision. Ce qui est décevant, c'est qu'avant même l'annonce du
Conseil constitutionnel, mon adversaire avait les résultats de leurs
délibérations. Il était déjà en campagne. Un journal avait également publié les
résultats. Au point que Francis Wodié, lors de son point de presse, est resté
sans voix. »
Le candidat de Facobly, Guézon, Koua, Sémien et Tiény-Séably va
plus loin: « Je crois que si Francis Wodié a le sens des responsabili- tés,
il doit en tirer les conséquences en démissionnant. Parce qu'il n'a pas été à la
hauteur de la confiance placée en lui par le Président de la République
».
Kimou Achi Saint Rémi, responsable du comité de campagne de M'Bolo martin, dans
la circonscription d'Agboville sous-préfectu- retrouve que la décision du
conseil constitutionnel est injuste pour son candidat. « Pour nous, il s'agit
d'un cas flagrant d'injustice... Nous n'avons constaté aucune anomalie lors de
cette élection. Ni à la Cei locale, ni à la Cei centrale. Conséquence de cette
injustice, nous sommes obligés d'appeler la population au calme
»,
révèle-t-il. Le candidat de Fresco, Alain Michel Lobognon Agnina, qui s'est
confié à un confrère du quotidien Nord Sud d'hier, dit aussi ne pas
cerner les réelles motivations de l'institution dirigée par le Pr. Francis
Vangah Wodié. Toutefois, sûr de son fait, «il se dit prêt à repartir et à
reprendre vingt fois. »
Mme Flanizara Touré, candidate à Duékoué commune,
déboussolée par la décision,  préfère requérir l'a- vis des responsables du rdr,
avant de s'adresser à la presse. Quant à Touré Ya, le candidat mal- heureux du
pdci dans la même commune, il pense depuis la capita- le française où il
séjourne, que le droit a été dit. « Je pense que le droit a été respecté.
Nous ne pouvons que prendre acte. C'est cela la bonne marche de la démocratie
», s'est-il félicité.




 





Affaire "les morts ont voté" : Wodié dénonce mais ne sanctionne pas




 




Notre
Voie -

Votre
quotidien préféré Notre Voie, dans sa parution du 17 décembre dernier, a révélé
que des morts ont voté lors des élections législatives dernières. Avec des
preuves illustrées par un facsimilé d'un permis d'inhumer de l'un des morts qui
ont voté dans la commune d'Attécoubé, Notre Voie a mis à nu la fraude du RDR et
ses soldats du FRCI au cours de ce scrutin. Cette information a été confirmée
par le président du Conseil con- stitutionnel, Francis Vangah Wodié lui-même, au
cours d'une conférence de presse. Mais, voici que, selon nos sources, il
refuserait de prendre des sanctions dans les circonscriptions où ces votes
''mystérieux' se sont déroulés. Pour le cas d'Attécoubé révélé par Notre Voie,
Wodié aurait déclaré que les preuves fournies par le maire Danho Paulin Claude
et Yao Kouamé Bruce, candidats titulaires de la liste '' Union-Confiance-
Espoir'', étaient insuffisantes. A cet effet, leur recours en annulation serait
irrecevable. Ainsi, Attécoubé ne figure pas sur la liste officieuse des
circonscriptions électorales où le scrutin est annulé. Cette liste a été publiée
par la presse nationale. Un proche du maire Danho Paulin que nous avons
rencontré hier à la mairie d'Attécoubé est très amer : «Nous sommes surpris de
l'attitude de M. Wodié. S'il y a eu des candidats qui ont dénoncé le fait que
les morts aient voté pendant ces législatives, ce sont bien les candidats Danho
Paulin Claude et Yao Kouamé Bruce à Attécoubé. Logiquement, si Wodié reconnaît
cet état des faits (NDLR : vote des morts), il devrait prendre en compte leurs
requêtes en annulation. Leur rejet est donc inadmissible. Moi, je mets cela au
compte des rumeurs. J'attends donc que la Commission Electorale Indépendante
(CEI) donne la liste des localités où les élections reprendront. Si ces rumeurs
se confirment, je dirai que c'est un complot contre le maire Danho Paulin
Claude», a-t-il déclaré. Quant au candidat Danho Paulin, lui-même, il a confié
qu'il attend la CEI pour se prononcer sur cette affaire.




 




Cei :
Des agents accusés d'abandon de poste





 





Le Nouveau Réveil -

Qui
veut aller loin ménage sa monture. L'adage semble d'actualité à la Commission
électorale indépendante où la haute direction a décidé de mettre de l'ordre dans
ses troupes. De source proche du président Bakayoko Youssouf, plusieurs agents
recrutés, des responsables administratifs et régulièrement affectés, ne
joueraient pas franc jeu. Beaucoup ont déserté leurs postes de l'intérieur du
pays où ils étaient censés être en poste pour élire domicile à Abidjan. Des
étudiants, parmi eux, ont tout bonnement repris les études. D'autres encore, se
sont engagés dans des affaires privées. C'est du moins, le constat décevant
récemment fait par des superviseurs de l'Institution lors des missions
effectuées dans plusieurs régions. Pour mettre tout le monde au pas, la
présidence a décidé de payer ces agents in situ c'est-à-dire à leur poste de
travail. Conséquence : nombre d'entre eux n'ont pu percevoir leurs soldes du
mois. Ce qui a créé un vent de grogne dans leurs rangs. Selon un proche
collaborateur de Youssouf Bakayoko, il s'en trouve aussi, qu'ils n'ont pas le
niveau requis pour la rédaction de rapports. Pour rappel, 415 agents électoraux
ont été recrutés, il y a trois ans, par l'ancienne présidence. Aux termes de
leur contrat, ils doivent participer à l'organisation de toutes les élections à
la charge de la Cei. De son côté, la Commission doit les garder jusqu'au terme
du processus électoral. C'est-à-dire, jusqu'à la fin des élections municipales
et régionales prochaines. D'ici-là, et face à l'épidémie de désertion ambiante,
les dirigeants ont choisi d'appliquer un remède de cheval : pas de boulot au
poste d'affectation, pas de salaire. En attendant le grand nettoyage après
toutes les élections.




 





Défense : Le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi était, hier, à
Dabou, précisément à Lopou, une localité où sévissent des miliciens. Son message
à la population. " Nous allons frapper fort "




 





Fraternité Matin, L'Inter, Le Patriote, L'Expression -

A la
tête d'une forte délégation comprenant, entre autres, des généraux supérieurs,
le ministre délégué à la Défense a effectué une mission à Dabou. Informé depuis
le 12 janvier de l'existence d'un camp d'entraînement de miliciens à Lopou, à
quelques kilomètres du chef-lieu de département et de la fréquence des attaques
à main armée, Paul Koffi Koffi a été formel: Nous allons frapper fort. Nous
allons nettoyer la forêt où il y a le camp des miliciens. L'Etat ne négocie pas
avec des miliciens".
Dans son message empreint de sensibilisation et de paix
après la crise postélectorale, l'envoyé du gouvernement a, en présence des chefs
traditionnels, des jeunes et des femmes rassemblés en grand nombre, rappelé aux
uns et aux autres que l'élection présidentielle du 28 novembre 2010 a été bel et
bien remportée par Alassane Ouattara. Qui, dira-t-il, «dès sa prise de
pouvoir, s'est mis résolu- ment au travail».
Le ministre Paul Koffi Koffi a
demandé à ceux qui ont encore des armes de cesser de rêver. «Ceux qui se
livrent à ce genre de choses seront arrêtés et condamnés».
Il a donné un
délai d'une semaine aux notables de Lopou pour sensibiliser leurs enfants et
tous ceux qui soutiennent les miliciens. Passé ce délai, il instruira l'armée de
les traiter comme ces derniers. Comme pour dire que le message du ministre est
entendu et bien entendu, le chef d'état-major général, le général de division
Bakayoko Soumaïla, s'est adressé à la population de Lopou en ces termes: «Je
ne reviendrai plus ici pour m'asseoir. S'il y a des gens qui ont la force, on va
l'appliquer. Nous allons nettoyer la forêt pour que les populations puissent
vaquer tranquillement à leurs activités champêtres».
Même son de cloche pour
le commandant supérieur de la gendarmerie, le général de brigade Gervais Kouassi
: «Rentrez dans la République. Sinon nous allons vous traiter sans état
d'âme. Nous n'allons jamais accepter une déstabilisation quelconque de la Côte
d'Ivoire».
Il a conclu son intervention par un proverbe:

Les oiseaux ne tombent pas avec un arbre abattu». (...)




 





Coopération franco-ivoirienne / Equipement de la police nationale : Hamed
Bakayoko obtient des véhicules et du matériel pour le maintien de l'ordre




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Patriote, Fraternité Matin, L'Inter, L'Expression -

En marge de la visite d'Etat du Président de la République,
Alassane Ouattara, à Paris du 25 au 27 janvier 2012, le ministre ivoirien de
l'Intérieur, Hamed Bakayoko, qui a échangé le lundi 30 janvier 2012 à la place
Beauvau, avec son homologue français Claude Guéant, a pu obtenir de la France,
un autre don de véhicules et de matériel de maintien de l'ordre. ''En marge de
la visite d'Etat, nous avons convenu, le ministre Claude Guéant et moi, de nous
rencontrer pour faire le point de tous les sujets de coopération que nous avons
entamés depuis quelque temps. Il était à Abidjan il n'y a pas très longtemps. Et
à l'occasion, il a fait une donation importante à la Police. Et il vient de nous
annoncer qu'un deuxième convoi de véhicules et de matériel de maintien de
l'ordre est en route pour la Côte d'Ivoire depuis le 27 janvier. Ce convoi sera
à Abidjan le 10 février prochain. Par ailleurs, il y a un troisième convoi prévu
pour le mois de juin'', a déclaré le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur,
Hamed Bakayoko à la fin de l'audience. Il a fait le point de la coopération en
ce qui concerne la formation. A l'en croire, très bientôt, les échanges entre
les deux pays vont commencer par la visite d'experts. ''Nous aurons la visite de
certains experts pour mettre à niveau nos hommes dans certains domaines.
Notamment, pour la Police criminelle pour laquelle nous avons demandé un appui
spécifique. Et aussi la formation d'unités d'élites, pour faire face à un
certain niveau de situation. J'apprécie la disponibilité du ministre Guéant et
je crois qu'à l'instar de tous les autres secteurs qui sont dynamiques, la Côte
d'Ivoire et la France se remettent à bon niveau d'une coopération dynamique au
service de nos deux pays et pour nos populations'', s'est réjoui Hamed Bakayoko.
Avant d'affirmer que la confiance revient, les résultats sont encourageants.
Même si beaucoup reste à faire, Hamed Bakayoko a dit constater la grande
mobilisation des policiers, ''leur engagement dans la discipline pour remettre
le pays à un niveau de sécurité acceptable qui redonne la confiance aux
investisseurs''. Il a donc félicité la police nationale qui fait des efforts
malgré les difficultés du moment. ''On a eu une fin d'année tranquille. Il y a
eu beaucoup de mouvements, beaucoup de populations dans la rue et tout cela
s'est bien passé grâce à la contribution et à l'expertise de la Police
nationale. Je tiens à nouveau à la féliciter'', a-t-il conclu.




 





Pro-Gbagbo détenus / Djè Noël (Substitut du procureur de la République) : "Les
procès s'ouvriront avant la fin de l'année"




 




Le
Patriote, L'Expression, Nord-sud -

Le
Substitut du Procureur, Djè Noël, porte-parole du procureur de la République a
déclaré hier, sur les antennes d'ONUCI FM que les pro-Gbagbo détenus, seront
jugés avant la fin de l'année.





ONUCI FM -

Le président Alassane Ouattara a décidé que tous les prévenus accusés de crimes
économiques ou crimes de sang soient désormais jugés sur le sol ivoirien.
Quelles sont les raisons qui expliquent cette décision, selon vous?





Djè Noël -

C'est normal, puisse que des procédures sont ouvertes à l'encontre de ces
personnes ici en Côte d'Ivoire. Notamment, des instructions pour crimes
économiques qui sont en cours dans les différents cabinets d'instruction en
charge de ces dossiers sur la crise post-électorale. Naturellement qu'à la fin
de cette instruction là, des procès vont se tenir ici, si les juges
d'instruction envoient par ordonnance de clôture ces individus en police
correctionnelle.





ONUCI FM -

Cette décision a été prise à la suite de pressions particulières ?





Djè Noël -

Non pas de pressions. La Cour pénale internationale est complémentaire des
juridictions criminelles ivoiriennes. Ce n'est pas sous une pression quelconque
que la décision est prise de juger si possible les prévenus ou les inculpés si
les juges d'instruction à la suite de leur enquête, estiment qu'il y a des
charges justifiant leur renvoie en police correctionnelle ou en cours d'assise.





ONUCI FM -

Au plan sécuritaire des dispositions spécifiques seront prises pour ces procès
en perspective?





Djè Noël -

Pas forcément ! Ce sont des criminels de droit commun, il n'y a pas de procédure
particulière. Les faits qui leur sont reprochés ne sont pas des faits autres que
ce que nous avons l'habitude de juger en Côte d'Ivoire. Donc pour nous, il n'y a
pas de dispositions spécifiques à prendre. Quand vous dites dispositions
spécifiques, cela peut sous-entendre qu'on leur reproche des choses
spectaculaires outre que ce qu'on a l'habitude de voir ici. Naturellement que
chaque fois qu'il y a des procès ici en Côte d'Ivoire, au plan sécuritaire, il y
a toujours des dispositions qui sont prises. Je vous rappelle que le palais de
justice est toujours protégé tout le temps par la police et quand il y a un
procès qui peut entraîner la présence de beaucoup de monde, il y a des
dispositions particulières qui sont prises. Et ça, c'est valable pour tous les
procès que nous avons l'habitude de faire ici.





ONUCI FM -

La démarche est-elle valable aussi bien pour les pro-Gbagbo que pour les
ex-combattants des forces nouvelles?





Djè Noël -

C'est ce que nous avons chaque fois précisé que la justice sera rendue au nom du
peuple de Côte d'Ivoire et de façon équitable. Nul n'est au dessus de la loi. Si
à la fin de l'enquête on estime que tel ou tel, on peut lui reprocher tel ou tel
fait, rassurez-vous, tout le monde sera mis sur le même pied d'égalité. Il n'y a
pas de privilégié par rapport à d'autres personnes. Les dispositions sont
pareilles pour tout le monde, pour tout Ivoirien. Il n'y a pas de distinction à
faire entre les Ivoiriens.





ONUCI FM -

Quand est-ce que démarreront ces procès?





Djè Noël -

Les juges d'instruction que nous avons contactés nous ont promis qu'ils
boucleront incessamment leurs différents dossiers et naturellement que nous
prévoyons des procès avant la fin de l'année en cours. Cela est sûr. [...]




 





Liberté de la presse : Charles Sanga libéré




 





Nord-Sud, Le Patriote, L'Expression, Notre Voie, Le Mandat -


Charles Sanga, directeur de publication du quotidien Le Patriote a été libéré,
hier, après 24 heures de détention à la Direction de la surveillance du
territoire (Dst). A quand la fin de l'arrestation des journalistes pour leurs
écrits en Côte d'Ivoire ? Le gérant et directeur de publication du quotidien Le
Patriote, Charles Sanga, a été relâché, hier, après 24h de détention à la
Direction de la surveillance du territoire (Dst), au Plateau. Ce, après une
audition qui a duré plus de deux heures. Les enquêteurs lui reprochent d'avoir
publié une information, mardi, relative aux circonscriptions électorales dont
les résultats des législatives ont été annulés avant la sortie officielle du
Conseil constitutionnel le même jour. Une information jugée confidentielle qui,
selon les policiers, ne devait pas se retrouver dans un tabloïd. C'est la source
de ce renseignement qui était donc recherchée. L'auteur de l'article incriminé,
Jean-Claude Coulibaly, l'avait rejoint en début d'après-midi de façon volontaire
accompagné d'un avocat. Une situation dénoncée par l'organisation de défense des
journalistes Reporter sans frontière (Rsf) qui a demandé que le Dp soit
''relâché''. Selon elle, s'il s'avère que le journal est en erreur « il peut
être sanctionné, mais certainement pas par une privation de liberté de son
responsable ni de l'auteur de l'article ». La situation a inquiété de nombreux
hommes de presse qui se posent des questions sur la liberté de la presse sous le
régime Ouattara. «Si le pouvoir arrête des gens qui leur sont proches, qu'en
sera-t-il pour les autres ?», interroge un responsable d'une organisation de
protection des journalistes. Cette arrestation constitue une autre tache noire
pour la presse ivoirienne dont la situation n'est pas reluisante. La Côte
d'Ivoire occupe la 159è place avec une régression de 40 places selon le rapport
2011 de Rsf. [...]