REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 18 JUIN 2012

18 juin 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 18 JUIN 2012







Politique nationale
/ Le chef de l'ONUCI : « Pas de paix durable sans réconciliation sincère »




Publié le lundi 18
juin 2012   | 
L'inter




 




Le constat est sans
équivoque : le chef de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a
estimé vendredi dernier, qu'il n'y aura pas de «paix durable» en Côte
d'Ivoire sans une réconciliation «sincère» entre tous les Ivoiriens. Gérard
Albert (dit Bert) Koenders a fait cette observation, lors des Journées des
Nations unies organisées dans le Leboutou. «La clé de la paix durable, non
seulement à l'Ouest mais aussi sur tout le territoire de la Côte d'Ivoire,
réside au-delà de la protection et la sécurisation, dans un travail de
réconciliation sincère impliquant tous les Ivoiriens»,
a déclaré le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies. Évoquant les
récentes attaques à Taï, qui ont fait une vingtaine de morts dont sept (07)
Casques bleus, M. Koenders a indiqué que «chacun a un rôle à jouer dans la
préservation des acquis et dans l'apaisement des cœurs».
Selon le chef de la
mission onusienne, tout le monde doit se sentir concerné par le processus de
réconciliation nationale. «C'est ensemble, main dans la main, que nous
contribuerons au renforcement de la cohésion sociale et de la réconciliation
nationale»,
a ajouté M. Koenders. Pour le chef de l'Onuci,

«la réconciliation et la cohésion sociale sont des conditions
indispensables pour le relèvement économique et le retour à la normalité».




 




Bert Koenders
appelle à une réconciliation vraie




 




Publié le lundi 18
juin 2012   | 
Soir info




 




Dans un communiqué
hier, dimanche 17 juin 2012, le patron de l'Onuci, Bert Koenders, a invité
toutes les parties impliquées dans la crise ivoirienne à une réconciliation
vraie. Le diplomate onusien a affirmé que sans un travail concerté, aucune
œuvre de sécurité ne pourrait prospérer. Bert Koenders a également invité la
population  ivoirienne à faire de la paix un comportement quotidien 




 




Réconciliation
nationale : La société civile recommande l'amnistie générale




 




Publié le lundi 18
juin 2012   | 
Notre Voie




 




A l'initiative du
Bureau régional de l'information publique de l'Opération des Nations Unies de
Yamoussoukro, un atelier de sensibilisation pour le renforcement des capacités
des leaders d'opinion de Toumodi s'est tenu le vendredi 8 juin dernier à la sale
de mariage de Toumodi. Thème : « Le rôle et l'engagement des leaders d'opinion
de Toumodi pour la promotion de la culture de la paix, de la réconciliation
nationale et de la cohésion sociale ». Les travaux du séminaire étaient placés
sous la présidence du préfet du département, M. Patrice Loua. Une cinquante de
personnes issues de la société civile y a pris part.




Au terme des travaux
l'atelier a fait plusieurs recommandations à l'endroit des principaux acteurs. A
l'Etat, la société civile recommande notamment la prise d'une loi d'amnistie
générale pour créer le climat d'apaisement indispensable à la réconciliation,
l'amélioration des conditions de vie de la population, la tenue d'un forum de la
réconciliation qui devra aller au-delà de la crise post électorale. Aux élus il
a été recommandé leur implication et engagement pour la résolution des conflits.
A la commission dialogue, vérité et réconciliation il a été recommandé la
création de cellules dans toutes les régions. Les leaders d'opinion pour leur
part se sont engagés à œuvrer pour l'application effective des engagements pris.




Avant l'adoption de
ces recommandations, les séminaristes ont eu droit à plusieurs interventions de
personnalités et de trois panélistes. Pour M. Kouamé Konan Jacques, 4ème adjoint
au maire représentant le maire, il faut plutôt attaquer le mal à la racine, et
ne faut pas se focaliser sur la crise post électorale qui selon lui « n'est que
la partie visible de l'iceberg. » « Pourquoi ne pas interroger l'histoire pour
connaître les vraies raisons du coup d'Etat du 24 décembre 1999 ? », s'est
interrogé le représentant du maire. Qui a fait le constat qu'une bonne frange de
la population ivoirienne ne se sent pas concernée par la réconciliation telle
que conduite.




 




Après les attaques des mercenaires libériens : Le grand ratissage
a commencé à l'Ouest




 




Publié le lundi 18 juin 2012   | L'expression




 




La traque aux mercenaires libériens qui sévissent à l'Ouest a
commencé depuis ce week-end grâce à une opération conjointe menée par les Frci,
l'Onuci et la Minul.




Les manœuvres militaires ont commencé à l'Ouest en proie aux
attaques meurtrières des mercenaires libériens qui sèment la mort dans les
villages de cette région. Les Frci, les opérations de maintien de paix en Côte
d'Ivoire et au Liberia (Onuci et Minul) ont décidé de prendre en tenaille ces
rebelles qui tuent dans cette zone frontalière. Selon le général Soumaïla
Bakayoko, le Chef d'état-major général des Frci, les deux pays et les forces
onusiennes veulent en finir définitivement avec la violence dans le Sud-ouest
forestier. « Nous avons renforcé toutes nos positions. Que ce soit à Taï, Grabo
ou Tabou. Nous avons davantage développé notre collaboration entre les forces de
la Minul au Liberia et l'Onuci en Côte d'Ivoire de sorte que nous puissions
conjuguer et coordonner nos actions sur le terrain. Avec ces dispositions, nous
pensons que nous allons mettre fin à tous ces agissements de ces bandits,
miliciens et mercenaires qui sévissent depuis un certain temps dans cette région
de notre pays », a-t-il affirmé. Puis d'ajouter : « Actuellement, nous avons
déployé 400 personnes, quatre compagnies. Mais j'irai jusqu'à 600 personnes là
bas. Il y aura au moins deux groupes, sinon une section pour protéger chaque
village. Le déploiement est en cours. Il y a 150 hommes à Taï, 100 à Grabo et
100 autres à Tabou. Nous allons augmenter ces effectifs pour que dans tous les
petits villages, l'armée soit présente pour protéger les populations ». Cette
opération conjointe intervient après la mort, le 8 juin, de sept casques bleus
nigériens et d'un soldat des Frci dans le village de Para alors qu'ils partaient
sauver des populations attaquées par les mercenaires libériens. Au sommet de
l'Union du fleuve Mano (Ufm) vendredi à Conakry, le président Ouattara a mis ce
dossier brûlant sur la table. Pour lui, tous les pays doivent jouer franc-jeu
dans la lutte contre l'insécurité à leurs frontières communes. « Pour éviter que
nos efforts soient réduits à néant en matière de sécurité, une coopération
renforcée entre les Etats s'impose plus que jamais et doit s'étendre aux Etats
membres de la Cedeao. La Côte d'Ivoire a plusieurs pays à ses frontières, mais
malheureusement la situation n'est traitée de manière égale dans chacun des
Etats », a déploré le chef de l'Etat ivoirien.




 




 




Sécurisation de l'ouest  (...) - 7 assaillants arrêtés




 




Publié le lundi 18
juin 2012   | 
Le Mandat




 




(...) Abordant
l'action tripartite que l'armée ivoirienne doit mener avec les forces
libériennes et l'Onuci, le Cemag a tenu à faire cette précision : « Nous
allons développer notre collaboration entre (les forces) de l'Onuci et de la
Minul au Libéria, pour que nous puissions conjuguer nos efforts. 7 assaillants
arrêtés sont à l'Etat-major. La justice va faire son travail. Nous demandons aux
populations de rester sereines. Nous faisons tout pour mettre totalement fin à
ces agissements de ces bandits qui sévissent dans la région»,
a affirmé le
général de division Soumaila Bakayoko. (...)




Le calme et la sérénité de retour à l'ouest




 




Publié le lundi 18
juin 2012   | 
L'inter




 




Le calme et la sérénité sont de retour dans la zone de Taï
(sud-ouest) après les récentes attaques des assaillants qui ont fait au moins 18
morts dont sept casques bleus nigé- riens, a constaté sur place l'AIP. Les
militaires des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et leurs frères
d'armes de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), dans la zone,
mènent des patrouilles régulières pour parer à toute éventualité d'attaque et
rassurer les populations locales qui se sont réfugiées par milliers dans la
ville de Taï à regagner leurs villages pour vaquer à leurs occupations
quotidiennes. A l'entrée de la ville de Taï, aux environs du pont N'Zê, au camp
de MORBATT de l'ONUCI, des soldats, armes au point, observent avec vigilance les
mouvements de véhicules, tandis que des chars restent à certains endroits de la
ville pour dissuader toutes velléités d'attaque.




 




Les ex-combattants recensés de nouveau




 




Publié le lundi 18
juin 2012   | 
L'inter




 




Une nouvelle opération de recensement des ex-combattants a
débuté, le vendredi 15 juin 2012 à Abidjan. Une opération de recensement a
débuté vendredi à Abidjan en vue d'une maîtrise réelle des effectifs pour une
meilleure insertion post- crise, a appris l'Agence de presse chinoise Xinhua de
sour- ce proche du ministère ivoirien en charge de la Défense. Au cours d'une
rencontre avec des acteurs de la sécurité, le ministre ivoirien délégué à la
Défense Paul Koffi Koffi a indi- qué que cette opération consiste à actualiser
la base de don- nées des ex-combattants afin de leur proposer des pro- grammes
concrets qui s'adapteront à chacun d'eux.




 




Violence contre les femmes en Côte d'Ivoire : Un quart des femmes
victimes




 




Publié le lundi 18
juin 2012   | 
Notre Voie




 




Les femmes ivoiriennes sont victimes de violences domestiques.
C'est une assertion assise par l'Ong américaine International Rescue Commitee
(Irc) dans un rapport intitulé: « Je ne veux pas mourir avant mon heure : la
Violence domestique en Afrique de l'Ouest ». Un rapport présenté récemment au
cours d'une cérémonie dans un grand hôtel de la place en présence de Mme Sako
Sarah Fadiga, première vice-présidente de l'Assemblée nationale, pour ne citer
que cette personnalité. Ce rapport résume l'état des violences domestiques
faites aux femmes en Afrique de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Sierra Leone, Liberia).




Selon M. Louis Falcy, directeur de Irc Côte d'Ivoire, «en Côte
d'Ivoire, les femmes ont encouru un risque élevé de violence domestique pendant
et après la crise militaro-politique. En 2008, une large étude de Irc a montré
qu'un quart des femmes avait été victime de violence domestique au cours de la
seule année qui précédait.» A l'en croire, «brûlures, coups, viols, violences
psychologiques, la liste des violences domestiques pourrait être tristement
longue. Au Liberia, en Côte d'Ivoire et en Sierra Leone, Irc a noté que plus de
60% des femmes victimes de violences sont victimes de leurs conjoints.» «En
2011, poursuit le rapport, pendant la vague de violence postélectorale (en Côte
d'Ivoire, ndlr), les prestataires de services appuyés par l'Irc ont aussi noté
une hausse des cas de violence domestique.»




Pour M. Falcy, « ces violences peuvent être mortelles, et lorsque
cela n'est pas le cas, elles ont des conséquences destructrices sur la vie des
femmes, sur leur famille, ainsi que sur les efforts de sortie de crise et sur
les économies nationales.»




Que doit-on comprendre par violence domestique ? Dans ce rapport,
la violence domestique est définie comme « tout acte de violence physique,
sexuelle ou psychologique perpétré à l'encontre d'une femme par son partenaire
intime, qu'ils vivent ensemble sous le même toit ou non.»




Pourquoi tant de violence à l'égard des femmes ? « Parce que,
explique Mme Véronique Ossohou Koné de Irc, les hommes ont le monopole de la
gestion des ressources. »




Face à ce qui est pour Irc un fléau auquel il faut immédiatement
mettre fin, l'Ong recommande aux autorités ivoiriennes « de se doter d'une
législation en matière de violences domestiques et d'affecter les ressources
nécessaires à son application.»




A l'intention des donateurs qui soutiennent la Côte d'Ivoire dans
ses efforts de reconstruction, Irc leur demande de reconnaître la violence
domestique comme un grave problème d'ordre humanitaire et d'accroître ainsi les
fonds alloués aux programmes qui portent sur toutes les violences faites aux
femmes.




Mme Kaba Yaya Fofana, directrice de la violence basée sur le
genre, a rassuré, pour sa part, que, bientôt, une proposition de révision du
code pénal et de procédure pénal, du code des personnes et de la famille sera
adoptée par le gouvernement et transmise à l'Assemblée nationale pour vote.




« Les violences domestiques sont prises en compte et le viol est
désormais défini », a-t-elle révélé.




 




 




Assassinat de Guéi Robert : L'Udpci se réjouit de l'arrestation
des suspects




 




Publié le lundi 18 juin 2012  
L'expression




 




Le général Robert Guéi a été retrouvé mort au bord du boulevard
de la Corniche menant à Cocody. Les tenants du pouvoir d'alors ont trouvé là
l'occasion pour accuser l'ex-chef d'Etat d'avoir trouvé la mort alors qu'il
partait annoncer un coup d'Etat à la télévision nationale. Ça a été
officiellement annoncé par le Premier ministre d'alors, Affi N'Guessan. La
mémoire collective avait presque fini par retenir cette version des faits. Quand
le mardi 12 juin, le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a livré les
secrets de cette affaire : «Katé Gnatoa a affirmé, lors de son audition, être le
témoin oculaire de l'assassinat du général Robert Guéi par Séka Séka, l'ex-garde
du corps de Mme Gbagbo », avait révélé le ministre Bakayoko. Saisissant la
perche, l'Udpci, par la voix de Yao Kouadio Séraphin, président de la jeunesse
du parti de Guéi Robert, s'est dit heureuse de savoir que tous les suspects de
ce crapuleux assassinat sont derrière les barreaux. « J'étais sûr d'une chose.
Le général Guéi, contrairement à ce qu'a annoncé Affi, ne partait pas faire un
coup d'Etat. Pour nous, à l'Udpci, on sait désormais qui a tué Guéi Robert parce
que Séka Séka ne peut pas tuer le général sans les ordres du couple Gbagbo, du
ministre de la Défense d'alors et du Fpi. Nous sommes donc heureux de constater
que tous les suspects de cet assassinat, à savoir Gbagbo Laurent et sa femme,
Affi N'Guessan, Séka Séka et tout dernièrement Lida Kouassi Moïse sont enfin en
prison », s'est-il réjoui. Espérant que la justice a enfin une occasion en or
pour livrer la vérité sur cet assassinat et condamner les coupables. Le parrain
de la cérémonie de la rentrée politique de la jeunesse Udpci d'Attécoubé,
Tchagba Laurent, vice-président du parti a, à l'occasion, annoncé sa candidature
aux municipales à venir dans la commune.




 




Activisme pro-Gbagbo en exil / Koné Katinan interpellé puis
relâché




 




Publié le lundi 18
juin 2012   | 
Le Nouveau Réveil




 




(...) En réalité,
l'ancien ministre du budget du gouvernement fantoche de Laurent Gbagbo aurait
été simplement interpellé par la police camerounaise en raison de ses rapports
avec certains réseaux de blanchiment de capitaux. Il aurait été, par la suite,
relâché. La raison est toute simple : Koné Katinan qui jouit d'un statut de
réfugié du Hcr ne peut-être arrêté et extradé vers la Côte d'Ivoire. (...) Les
autorités camerounaises qui scrutent ses mouvements depuis un moment, ne
disposeraient pas encore d'éléments suffisant à charges pour le coincer. De
sorte que, selon nos sources, l'individu continue d'être l'un des maillons
essentiels des transactions financières suspectes entre d'une part des banques
des pays du Golfe et le Liban, d'autre part les pro-Gbagbo établis au Ghana, au
Togo et dans la sous-région via des comptes logés dans des banques d'Afrique
centrale. Des fonds que l'ex-régime avait en fait gardé en lieu sûr et qui sont,
à présent, mouvementés pour servir des moyens d'agir aux déstabilisateurs de la
Côte d'Ivoire. Au total Koné Katinan continue de courir, mais il est suivi de
très près. Eu égard à son statut de réfugié, il est désormais astreint à
l'obligation de réserve. Plus donc dedéclaration d'ordre politique.




 




Affaire Koné Katinan arrêté au Cameroun, le mensonge du siècle du
pouvoir Ouattara - Ils mentent pour nuire...




 




Publié le lundi 18
juin 2012   | 
Notre Voie




 




«Koné Katinan a été arrêté. Affrétez un avion et venez le
chercher !». C'est l'information qu'un quidam, sûrement pour des raisons
bassement financières, aurait donnée, vendredi dernier, au ministre d'Etat,
ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan à travers une «Note
verbale», un procédé hautement fiable dans la haute diplomatie, pour donner l'
«information». (...)




Selon toute vraisemblance, pour Ouattara et ses proches,
l'objectif unique poursuivi depuis la prise du pouvoir grâce aux armées
française et onusienne restent les mêmes : exercer sur les partisans de Gbagbo,
la cruauté morale pour obtenir leur « red- dition », voire leur disparition. A
défaut de les persuader à la réconciliation par le dialogue et par l'ex- amen de
leurs doléances, ils expérimentent cette nauséeuse méthode qui consiste à
persécuter, physiquement comme psychologiquement, ces opposants politiques. Ils
espèrent, à coup sûr, avec et par ces cruautés, arracher par la tranquillité
dans leur chaotique et tribaliste gestion de l'Etat depuis le 11 avril 2011.
C'est dans ce choix qu'il faut ranger le « one man show » télévisé d'Hamed
Bakayoko le mardi 12 juin dernier, dénonçant sans convaincre personne, sinon que
les seuls partisans de Ouattara, un coup d'Etat déjoué en mars 2012 avec des
pris- onniers torturés pour des aveux et brandis deux mois plus tard. C'est dans
cette logique qu'il faut situer l'annonce de la fausse capture du ministre
Justin Koné Katinan au Cameroun. Le chef de l'Etat et les siens savent qu'en
diffusant une telle informa- tion, tard dans la nuit, ils allaient couper le
sommeil de milliers d'Ivoiriens dont ils ont tout même le des- tin en main.




Bref, rien que pour faire mal, pour détruire les partisans de
Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara a fait de la Côte d'Ivoire un Etat menteur. Le
men- songe d'Etat est devenu un sport ministériel. Les médias d'Etat sont
déstructurés et décrédibilisés. Ils sont devenus des vecteurs de cruauté. Quant
aux médias privés à leur solde, ils sont manipulés à out- rance, plus que par le
passé, pour faire croire que Ouattara ne sera tranquille que lorsqu'il aura
coupé la tête à tous ses opposants. Vous avez dit « Brave- Tchè » ? Est-ce au
nom de cette « démocratie » de bas niveau que la communauté internationale a
préféré nous donner un président par bombardements armés ? Tout simplement
désespérant !




 




 




Conférence de presse du Fpi vendredi dernier / Miaka :«La
démocratie, ce n'est pas de l'intimidation» - Akoun :«Plus de 76 militants
Fpioupro-Gbagbosontemprisonnés»




 




Publié le lundi 18
juin 2012   | 
Notre Voie




 




Accusé par le pouvoir Ouattara d'avoir préparé un coup d'Etat
visant à le renverser, le Front populaire ivoirien (Fpi) a réagi, vendredi
dernier, lors d'une conférence de presse. Nous vous proposons les échanges de
Sylvain Miaka Ouretto, président par intérim du Fpi, et Laurent Akoun,
Secrétaire général et porte-parole dudit parti, avec les journalistes.




Romaric Foua (hebdo Trait d'Union) : Au cours de votre
conférence, vous n'avez pas parlé des prisonniers qui sont incarcérés dans le
nord du pays, alors que lors de la Convention, vous avez dit que s'ils sortaient
le combat allait prendre une autre allure. Aujourd'hui qu'est-ce le Fpi fait,
pour eux, à part la conférence de presse que vous organisez ? N'avez-vous pas le
sentiment que le Fpi perd du terrain ?
(...)




Laurent Akoun (SG etporte-parole du Fpi) :




Monsieur Foua, nous avons parlé des prisonniers dans les propos
liminaires. Depuis plus d'un an, ces dames et ces messieurs sont en prison, dans
la partie septentrionale de notre pays, dans des conditions que je ne peux par
vous décrire parce que les autorités refusent officiellement que nous allions
voir nos camarades. Et comme nous n'aimons pas ce qui est officieux, parce que
notre propre expérience d'homme politique nous a conduits dans l'univers
carcéral, nous attendons. Si vous utilisez certaines voies qui ne sont pas les
voies légales on durcit vos conditions. Or nos camarades pour beaucoup sont
torturés. Vous avez vu avec le cas d'Affi N'Guessan. Affi était isolé jusqu'au
18 mai dernier, lorsque Michel Gbagbo a été conduit ici, à Abidjan, à l'hôpital.
Michel Gbagbo l'a d'ailleurs rejoint. On ne veut pas accentuer leurs conditions.
Cependant les parents leur rendent vis- ite. Je peux donner les chiffres. Il n'y
a pas que les 17 emprisonnés dans le nord. Il y a également à la Maca. Plus de
76 civils militants du Front populaire ivoirien ou proches, qu'on appelle pro-
Gbagbo par néologisme, sont emprisonnés. Il y a aussi des militaires et
assimilés qui sont au nombre de 55 dans les prisons connues. A Korhogo, ils sont
au nombre de 22, à la Maca, ils sont 32. Aujourd'hui, vendredi, pour votre
information, les juges d'instruction ont commencé les auditions au fond.
Jusque-là, on les a accusés mais on ne les a pas entendus. ça a commencé à
Bouna. Depuis le 1er juin dernier, les auditions devaient commencer à Boundiali,
mais ce n'est pas encore le cas. Pour tous les prisonniers politiques, sachez
qu'il y a trois cabinets d'instruction. Mais à l'heure d'aujourd'hui, il y a un
seul cabinet qui a commencé les auditions au fond. Dans la situation actuelle,
un seul prévenu peut avoir son dossier dans trois cabinets. Donc si un seul
l'entend, ça ne fait pas avancer les choses. Il faut que les deux autres
complètent. Le FPI perd du terrain ? Ecoutez, c'est un mouvement dialectique.
Nous en perdons certainement, mais pour le moment, nous sommes présents. Ce
n'est pas tout à fait vrai, ce que vous dites (...)




 




Miaka Ouretto
(président par intérim du Fpi)
.
(...) Chaque fois que le gouvernement prend la parole, c'est pour nous intimider.
Ce n'est pas ça, la démocratie. L'alternance veut dire que tu viens avec un
projet plus dense et plus riche que celui qui est là. En matière de démocratie,
Laurent Gbagbo a fait voter la loi sur la dépénalisation des délits de presse.
Pour le bon fonctionnement de la démocratie, il a fait voter la loi sur le
financement des partis politiques. Nous attendons que le régime au pouvoir en
face autant pour que l'opposition travaille correctement ; qu'on mette des
véhicules à notre disposition ainsi que la sécurité. Au lieu de cela, on nous
infantilise, alors qu'on parle d'Etat de droit. (...) Il ne faut pas qu'on dise
parce que je suis au pouvoir, j'ai les moyens de répression de l'Etat donc...
Regardez depuis qu'ils sont au pouvoir, l'opposition ne passe pas à la
télévision. Or dans un Etat de droit, je dois passer à la télévision pour dire
ce que je suis en train de dire. Nous avons opté pour la démocratie. Nous avons
demandé que la Cei soit revue. Tant que c'est cette Cei, on n'ira pas aux
élections. Ils ont allés aux élections législatives, ils se sont bagarrés entre
alliés. Et si nous avions participé? Notre pays a trop souffert. Il a souffert
d'atrocités à cause de notre orgueil. Il faut que les tenants actuels du pouvoir
montrent qu'ils sont plein d'humilité, qu'ils sont démocrates, prêts à poser les
actes qu'il faut pour aller à la réconciliation nationale.




 




Communiqué de la présidence de la République: le chef de l'Etat,
S.E.M. Alassane Ouattara effectue une visite en Israël depuis samedi




 




Publié le lundi 18 juin 2012   | Présidence




 




A l'invitation de
son homologue, S.E.M. Shimon PERES, Chef de l'Etat d'Israël, le Président de la
République, S.E.M. Alassane OUATTARA, est arrivé à Tel Aviv, dans la soirée du
samedi 16 juin 2012 pour une visite officielle et participer à la 4è édition de
la Conférence présidentielle israélienne ''Facing Tomorrow 2012''. (...) Le
Président Alassane OUATTARA a ajouté que la visite du premier Président de la
Côte d'Ivoire et celle qu'il effectue actuellement, sont toutes deux marquées du
sceau de ''l'amitié et de la solidarité avec votre peuple''. (...) Après avoir mis
en exergue quelques pans de cette vielle relation de coopération, notamment dans
les domaines de l'agriculture et de l'hôtellerie (avec la construction de
l'Hôtel Ivoire), le Président Alassane OUATTARA a souligné sa volonté de
renforcer cette coopération avec l'Etat hébreux dont il attend aide et
assistance pour le développement de son pays.




 




 




2ème sommet des investisseurs du G20 / Charles Koffi Diby
ministre de l'Economie et des Finances : ''L'Afrique est une alternative
rentable pour les investisseurs''




 




Publié le lundi 18 juin 2012   | L'intelligent
d'Abidjan




 




Le ministre de l'Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a
exposé, le dimanche 17 mai 2012 au deuxième sommet des investisseurs du G20, les
raisons pour lesquelles les investisseurs des 20 puissances économiques de ce
monde se sont réunis. C'était au Centre international de conférences dans le
9ème arrondissement parisien. Invité par le Directeur général de « Leaders
League », Pierre-Etienne Lorenceau, Charles Koffi Diby a fait un exposé sur
l'attractivité économique de la Côte d'Ivoire, lors du panel concernant les
investissements en Afrique. Le ministre ivoirien de l'Economie et des Finances a
profité de l'occasion qui lui était offerte devant la pléthore d'investisseurs
et représentants d'investisseurs pour indiquer que son pays était l'un des pays
africains qui offrait une rentabilité conséquente de tout investissement.
«L'Afrique constitue une alternative économiquement viable et financièrement
rentable face au ralentissement de la croissance dans de nombreux pays de la
zone euro», a-t-il d'emblée clamé. Le propos de l'argentier du gouvernement
d'Ahoussou Jeannot s'est articulé autour de deux points essentiels. Le premier
point abordé par Charles Koffi Diby évoquait les raisons d'orienter davantage
d'investissements vers l'Afrique en général, et la Côte d'Ivoire en particulier.
Sur ce point, il s'est agi pour lui, de rappeler que les perspectives
économiques demeurent prometteuses. Il a étayé son propos par les conclusions du
dernier rapport du Fonds Monétaire International (FMI) sur les perspectives
économiques régionales, qui témoignent du retour de son pays dans l'impulsion de
l'activité économique dans la zone Cedeao (Communauté économique des Etats de
l'Afrique de l'Ouest). Sur le second point de son argumentaire, Charles Koffi
Diby a rappelé les fraîches évolutions de l'économie ivoirienne et les
opportunités d'investissement. «Malgré l'ampleur de la crise post-électorale, le
taux de croissance réel du PIB est ressorti, à -4,7% à fin 2011, contre une
prévision initiale de -6,3%», a indiqué le patron de l'économie et des finances
ivoiriennes. Il a noté que cela s'explique par l'impact des mesures prises par
le gouvernement, l'accompagnement des partenaires au développement et
l'implication du secteur privé. En VRP, Charles Koffi Diby a également présenté
les performances économiques ivoiriennes dans les secteurs agricoles et
agro-industriels, sans oublier le secteur minier et la production énergétique,
dont la Côte d' Ivoire possède d'énormes potentiels. Face aux investisseurs du
G20, le ministre de l'Economie et des Finances de Côte d'Ivoire a réitéré
l'engagement du gouvernement à ouvrir une nouvelle page de l'histoire de la Côte
d'Ivoire et à s'engager vers l'avenir avec une pleine confiance de ses
partenaires.