REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 16 MAI 2012

17 mai 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 16 MAI 2012








Bondoukou : Les membres du corps préfectoral et
les
cadres du
Gontougo se forment à
la
cohésion sociale




 




Abidjan.net / AIP -


Bondoukou - L'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI), a initié de mardi à mercredi à Bondoukou (Est, région du Gontougo), un
séminaire de renforcement des capacités des membres du corps préfectoral et des
élus locaux en matière de réconciliation et de cohésion sociale sous le thème
"le rôle des élus, cadres et membres du corps préfectoral du district du Zanzan
dans le renforcement du processus de réconciliation nationale et de la
consolidation de la cohésion sociale".


"Ces échanges sont
susceptibles de leur donner les armes, en vue de promouvoir dans leurs localités
respectives, le pardon et le rétablissement du dialogue et surtout briser les
mûrs de méfiance entre les différentes communautés", a notamment signifié le
chef de la délégation de l'ONUCI, Azolin Jean-Baptiste, à l'ouverture de ce
séminaire, en présence des autorités administratives, politiques et coutumières
du département.


Les participants, plusieurs
députés, maires, sous-préfets et préfets de la région vont être formés sur des
thèmes comme la citoyenneté démocratique dans la phase postélectorale, la
promotion et la protection des droits de l'homme et la protection des droits des
enfants, note-t-on.




 




Les membres du corps préfectoral du district du Goh-Djiboua
renforcent leurs capacités en matière de gestion des conflits




 




Abidjan.net / AIP -


Divo - Trente trois autorités préfectorales du district du
Goh-Djiboua, à savoir des préfets, des secrétaires généraux de préfecture et des
sous-préfets ont participé lundi et mardi à un séminaire de renforcement des
capacités en matière de gestion des conflits.


L`atelier a été financé par
le Fonds de consolidation de la paix des Nations Unies et mis en œuvre
conjointement par l'ONUCI, le PNUD et la Direction générale de l'administration
du territoire (DGAT).




Ce séminaire qui s'est
déroulé autour de cinq modules, visait à faire acquérir aux autorités
préfectorales des aptitudes et compétences devant leur permettre d'une part, de
résoudre de manière durable les conflits sociaux qu'ils rencontrent dans la
gestion de leurs localités, et, d'autre part, de garantir la sécurité des
personnes et des biens dans leurs circonscriptions.


De façon spécifique, il
s'agit de permettre aux participants à cette session de formation d'être
capables de maîtriser les méthodes de gestion participative des conflits, de
s'approprier et d'utiliser les outils et techniques conceptualisés de prévention
et de gestion des conflits, de déterminer et de mettre en œuvre un plan d'action
de dynamisation des comités de sécurité et des comités de sensibilisation et de
veille.


Il s'agit également de leur
permettre de promouvoir la culture de la paix et de la cohésion sociale au sein
des différentes communautés et populations vivant sur le territoire de leurs
circonscriptions.




Plusieurs méthodes de
résolution des conflits ont été exposées par le formateur, Dr. Kouamé Kouakou
Félicien, notamment l'adjudication, l'arbitrage, la facilitation, la négociation
et la médiation.


Les autorités préfectorales
ont été invitées à privilégier la méthode de médiation qui permet de concilier
les intérêts des parties et d'intégrer les mécanismes culturels de règlement des
conflits tels que le recours aux alliances interethniques.


La question de la gestion
des comités de sensibilisation et de veille ainsi que des comités de sécurité
était également à l'ordre du jour des travaux du séminaire. [...]




 




Mali: le président par intérim en Côte d`Ivoire mercredi
après-midi




 




Abidjan.net/AFP -


Le président intérimaire du Mali, Dioncounda Traoré, se rend
mercredi en fin de journée à Abidjan pour des discussions avec le chef de l`Etat
ivoirien Alassane Ouattara, également président en exercice de l`organisation
ouest-africaine Cédéao, selon des sources officielles.


"Le président (Dioncounda
Traoré) se rendra cette après-midi à Abidjan pour consultations", a dit à l`AFP
le service de communication de M. Traoré au Mali. Un membre de son entourage a
indiqué qu`il s`agira d`une courte visite, et qu`il ne passera pas la nuit sur
place.


"Dioncounda Traoré arrive à
Abidjan. Il sera reçu par le président Alassane Ouattara à 17H00 (locales et
GMT) au palais présidentiel", a confirmé la présidence ivoirienne.


Selon une source proche du
président intérimaire, ce déplacement a lieu au lendemain d`une rencontre à Kati
(près de Bamako) entre M. Traoré, son Premier ministre Cheick Modibo Diarra, et
le capitaine Amadou Haya Sanogo, chef des militaires ayant renversé le 22 mars
le régime d`Amadou Toumani Touré (ATT), aujourd`hui réfugié au Sénégal. Rien n`a
filtré de cette rencontre.


"Nous ne voulons pas couper
les ponts avec nos frères de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de
l`Ouest (Cédéao). Le président par intérim va à Abidjan pour discuter, pour
expliquer et pour écouter", a affirmé à l`AFP un proche du capitaine Sanogo. (...)
Le Mali est dans une situation de blocage sur les modalités de la transition: 40
jours d`intérim selon le délai constitutionnel (expirant le 22 mai), douze mois
suggérés par la Cédéao mais rejetés par les putschistes. La Cédéao n`a plus
évoqué de délai au cours d`un sommet à Dakar le 3 mai.




 




Les cortèges des ministres et hautes personnalités de l'Etat
bientôt allégés (Conseil des ministres)




 




Abidjan.net / AIP, Connectionivoirienne.net -

Le gouvernement ivoirien, réuni mercredi en conseil des
ministres, a décidé d' "alléger sensiblement" les cortèges des ministres et
autres hautes personnalités de l'Etat, afin de réduire "les nuisances que
ceux-ci causent aux populations".


"Le gouvernement est informé
des désagréments causés par ces nombreux cortèges", a déclaré le porte-parole du
gouvernement, Bruno Koné Nabagné, lors d`un point de presse, à l`issue de ce
conseil des ministres, donnant l'assurance que "dans les prochaines semaines,
des améliorations seront perceptibles de ce point de vue".


Selon le porte-parole du
gouvernement, "les fonctions de ministre ne font pas forcément de celui qui les
exerce un individu qui a plus de droit que les autres habitants de ce pays, même
si celui-ci bénéficie naturellement de mesures de sécurité particulières".


"Un ministre est une
personne ordinaire qui doit être capable de se déplacer comme tout le monde",
a-t-il laissé entendre.




 




Bientôt la construction de 5000 logements sociaux et
économiques à l'intérieur du pays (Conseil des ministres)




 




Abidjan.net / AIP -


Des travaux de construction de quelque cinq milles logements
sociaux et économiques vont bientôt démarrer dans les principales villes de
l'intérieur de la Côte d'Ivoire, a annoncé, mercredi, le porte-parole du
gouvernement, Bruno Koné Nabagné, à l'issue d'un conseil des ministres.


"Ce projet concerne un grand
nombre de villes dont Yamoussoukro, Bouaké et San-Pedro, où les chantiers les
plus importants sont prévus", a déclaré M. Koné, indiquant par ailleurs qu'il
est prévu, dans chacune des principales villes ivoiriennes, la construction
d'une centaine de villas.


Il s'agit selon lui de
permettre aux fonctionnaires et autres travailleurs affectés dans ces villes de
se loger décemment, tout en contribuant au développement des régions concernées,
a-t-il laissé entendre.


A l'issu de ce conseil des
ministres, le gouvernement ivoirien a par ailleurs décidé de recenser, dans les
districts d'Abidjan et de Yamoussoukro, tous les bâtiments entamés il y a dix ou
15 ans et qui sont laissé, à ce jour, à l'abandon. Des bâtiments qui causent,
selon lui, "des nuisances visuels et des problèmes de sécurité". "Il est
question d'établir un plan pour travailler à leur achèvement", affirme-t-il.


Par ailleurs, dans ces deux
districts, "toutes les attributions de terrains faites dans des conditions non
officielles vont revenir à l'Etat", qui entend désormais veiller "au respect
strict des schémas directeurs d'urbanisme tracés", a-t-il en outre annoncé.




 




Côte-d'Ivoire Aucun témoin pour Ocampo le 18 juin




 





Connectionivoirienne.net -

Du lundi 18 juin au vendredi 29 juin 2012, se tiendra à la Haye (Pays-Bas)
l'audience de non-confirmation ou de confirmation des charges contre Laurent
Gbagbo, ex président de la république de Côte-d'Ivoire, détenu depuis bientôt 6
mois dans la prison de Scheveningen (La Haye). Selon l'acte d'accusation de la
CPI,


« Laurent Gbagbo aurait engagé
sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour
quatre chefs de crimes contre l'humanité :



-meurtres


-viols et d'autres violences
sexuelles

-actes de
persécution



-autres actes inhumains, qui
auraient été perpétrés dans le contexte des violences postélectorales survenues
sur le territoire de la Côte d'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril
2011″.

Contrairement
aux « intox » véhiculées en cadences régulières par certains medias en France et
en Côte-d'Ivoire, les préparatifs techniques des audiences s'effectuent loin du
tohu-bohu médiatique, dans lequel vérités et mensonges sont trop souvent
mélangés à souhait dans le but de manipuler l'opinion ou de faire de bons
chiffres de ventes. Dans le cadre de ces préparatifs, le bureau des procureurs
Ocampo et Fatou Bensouda vient d'annoncer, qu'il n'appellera pas de témoins à la
barre durant les audiences du 18 au 29 juin prochain. Cette information, selon
nos sources, a été communiquée à la chambre préliminaire III présidée par la
juge Fernandez de Gurmendi, le 14 mai dernier. Le procureur « ne souhaite pas
appeler de témoins viva voce », suite à la requête de la cour en date du 4 mai,
demandant aux différentes parties de la tenir informée de la présence physique
de témoins à la barre. [...]




 




Cedeao : Environ 7,5 milliards de FCFA pour déployer la force
d'interposition en Guinée-Bissau




 




Abidjan.net / AIP – 


Abidjan - La Communauté économique des Etats de l'Afrique de
l'ouest (CEDEAO) a besoin d'environ 7,5 milliards de FCFA, pour déployer la
force d'interposition en Guinée-Bissau et au Mali, révèle, mercredi, une dépêche
de l'agence Apa-news.


Evoquant mardi, la
disponibilité de la force en attente de l'institution sous-régionale à
intervenir en Guinée-Bissau en proie à une crise politique suite à un coup de
force perpétré en avril dans ce pays, la Cedeao, selon l'agence privée basée à
Dakar citant le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo,
attendrait environ 7,5 milliards de FCFA de soutien et de la logistique de ses
partenaires.


Selon l'agence, le président
de la Cedeao qui participe à la session ordinaire du parlement de l'institution
à Abuja, a dit être en contact avec les Etats Unis, la France et les Nations
Unies "pour faciliter le déploiement des troupes".


"Nous sommes en train de
mobiliser toutes nos ressources et travaillons au niveau de la commission pour
obtenir l'appui financier requis, afin de pouvoir entamer l'opération militaire
en Guinée-Bissau dès la semaine prochaine", aurait-il fait savoir, ajoutant que
la Cedeao "n'hésitera pas à faire usage de la force en cas d'échec de sa
médiation pour une solution pacifique".


La médiation de la Cedeao au
Mali piétine quelque peu sur les modalités de la transition. Le chef de
l'ex-junte militaire, le capitaine Amadou Sanogo, exige l'application stricte du
délai constitutionnel de 40 jours d'intérim alors que la Cedeao suggère une
période de 12 mois aux autorités intérimaires.