REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 15 JUIN 2012

15 juin 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 15 JUIN 2012








Attaque contre les casques bleus : L'Onu veut que les coupables soient
appréhendés et jugés




 




Le
Mandat (tendance PDCI), 15 juin 2012




 




Le
sous-secrétaire général de l'Onu chargé des opérations de maintien de la paix,
Hervé Ladsous, a affirmé le jeudi 14 juin espérer que les "coupables" de la mort
de sept Casques bleus nigériens tués le 8 juin dernier, à Para, à Taï, soient
"appréhendés et justice sera rendue", lors d'une cérémonie d'hommage, au siège
de l'Onuci, à Abidjan.




 




«C'est
une circonstance d'une profonde tristesse qui nous réunit aujourd'hui (NDLR : le
jeudi 14 juin) pour rendre hommage à sept Casques bleus du contingent nigérien
de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire, qui ont fait le sacrifice
suprême, pour la paix », a dit Hervé Ladsous, en présence du chef de l'Etat,
Alassane Ouattara, des diplomates et des autorités nigériennes. Le chef
d'état-major des armées du Niger, le général de division Seyni Garba, était
également présent à cette cérémonie d'hommage, de même que le ministre nigérien
des Enseignements moyens, supérieurs et de la Recherche scientifique, Youba
Diallo. IIs ont déposé des médailles sur les dépouilles des sept Casques bleus
tués à Taï, à l'instar du président de la République, Alassane Ouattara. Ces «
médailles que nous leur décernons aujourd'hui ne seront qu'un bien faible
réconfort, et sont un témoignage de leur courage, de leur dévouement et de leur
professionnalisme », a indiqué M. Ladsous. Ces sept Casques bleus étaient tombés
dans une embuscade à Para, une localité située à 40 kilomètres de Taï. IIs ont
essuyé des tirs de personnes inconnues, lors d'une patrouille. Un civil et un
élément des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) ont été tués lors de
l'attaque.




M.
Ladsous a martelé que « cette tragédie vient brutalement rappeler les risques et
le prix que les Casques bleus sont parfois amenés à payer dans le cadre de leur
mission importante au service de la paix ». Le mercredi 13 juin, lors d'une
audience avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Daniel
Kablan Duncan, M. Ladsous a qualifié ces attaques d'inamissible. Pour sa part,
M. Youba a déclaré que « l'incident du 8 juin n'entamera en rien l'engagement du
Niger pour un retour définitif de la paix en Côte d'Ivoire ».




 




 





Attaque des forces de l'ONUCI à Saho / Hervé Ladsous, adjoint de Ban Ki-Moon :
''Nous comptons bien que les coupables seront appréhendés et que justice sera
rendue'' -


L'intelligent d'Abidjan (indépendant), 15 juin 2012




 




"Il
est nécessaire que l'Ouest et le Sud-Ouest de la Côte d'Ivoire retrouvent le
calme"




 





Fraternité Matin (gouvernemental), 15 juin 2012




 




"Il
est nécessaire que l'Ouest et le Sud-Ouest de la Côte d'Ivoire retrouvent le
calme pour qu'il n'y ai plus d'excursion des bandits" a déclaré, mercredi, Hervé
LADSOUS, Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies en charge des Opérations
de maintien de la paix. Il était accompagné du général Babacar Gaye, conseiller
militaire du Secrétaire général de l'ONU, à l'occasion de l'audience que leur a
accordée le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan
Duncan. Il a ajouté que ce sont les circonstances tragiques qui justifient sa
présence en Côte d'Ivoire, où il était venu il y a deux mois. Il a qualifié
contre les sept casques bleus d 'origine nigérienne « d'inadmissible »  (...) A la
question d'un confrère de savoir ce qu'entendait faire l'Onu dans cette zone,
Ladsous a précisé que la responsabilité de protéger les populations est une
activité régalienne du gouvernement de la République de Côte d'Ivoire. Il aadmis
toutefois que l'Onuci a un mandat de protection des civils, ce qui implique
qu'ils travaillent de concert. « Nous sommes en appui aux autorités
ivoiriennes et nous devons faire ce travail qui est absolument indispensable
pour que cette région retrouve le calme »,
a-t-il conclu.




 





Présidence de la République: Le Chef de l'Etat, S.E.M. Alassane Ouattara a reçu
le Secrétaire général adjoint de l'Onu chargé des Opérations de maintien de la
paix




 




Publié
le jeudi 14 juin 2012   | 
Présidence




 




Le
Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a reçu ce jeudi 14 juin
2012, au Palais de la Présidence de la République, M. Hervé LADSOUS, Secrétaire
Général Adjoint des Nations Unies en charge des Opérations de maintien de la
paix.




 




Au
sortir de l'audience qui a duré une quarantaine de minutes, le Diplomate onusien
a indiqué avoir eu l'honneur d'être reçu par le Président de la République dans
ces moments extrêmement douloureux suite aux attaques dans le sud- ouest de la
Côte d'Ivoire le vendredi 8 juin dernier et qui se sont traduites par la mort de
7 Casques bleus de nationalité nigérienne et celle d'un soldat ivoirien ainsi
que d'un certain nombre de civils''.




 




M.
LADSOUS, qui a jugé ces tueries ''inacceptables'', a assuré que le Secrétaire
Général de L'ONU, M. Ban KI MOON, compte prendre toutes les dispositions afin
que '' justice soit faite vis-à-vis des coupables de ces massacres''.




 




Le
Secrétaire Général Adjoint de l'ONU pour qui ''la journée d'aujourd'hui est une
journée d'émotion'', a ajouté que les Nations Unies ont été ''très touchées''
par la présence du Chef de l'Etat à la cérémonie d'hommage au siège de l'ONU.




 





Poursuivant, M. LADSOUS a tenu à préciser que malgré cette situation difficile,
les Nations Unies restent '' solidement'' aux côtés de la Côte d'Ivoire pour son
'' combat pour la normalité politique et pour tous les progrès humains et
économiques'' qu'elle est en train d'accomplir.




Par
ailleurs, s'agissant de la conduite des enquêtes suite à ces attaques, le
Diplomate Onusien a indiqué que celle-ci relève de la compétence des autorités
ivoirienne. Cependant, a-t-il souligné, l'ONU mène ses propres investigations.




 




De
plus, le Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies a indiqué que la ''
coordination des opérations entre l'ONUCI et la MINUL (au Libéria) est une des
leçons à tirer de cette situation.




 




C'est,
d'ailleurs, selon lui, le sens de la réunion quadripartite qui s'est tenue hier
à Abidjan, entre les autorités des deux pays et les Responsables des deux
Missions de paix de l'ONU. Le but étant de travailler de façon coordonner de
sorte que cette frontière ne soit plus une passoire pour des forbans et des
criminels.




 




Notons
que M. Hervé LADSOUS était accompagné à cette audience de M. Bert KOENDERS, le
Représentant Spécial du Secrétaire Général de l'ONU en Côte d'Ivoire et son
Conseiller militaire, le Général Talla NIANG.




 




Le
Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères, M. Daniel KABLAN DUNCAN a
assisté également à la rencontre.




 





Cérémonie d'hommage aux Casques bleus nigériens: le Président Alassane Ouattara
au siège de l'Onuci




 




Publié
le jeudi 14 juin 2012   | 
Présidence




 




Le
Chef de l'Etat, S.E.M. Alassane OUATTARA, s'est rendu au siège de l'ONUCI et au
Camp Galieni pour prendre part aux cérémonies d'hommage aux 7 Casques bleus du
contingent nigérien et à un Soldat des FRCI, tués au cours d'une attaque à
l'ouest




 




Le
Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, s'est rendu
successivement, ce jeudi 14 juin 2012, au siège de l'ONUCI à Sébroko et à
l'Etat- Major des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) au Camp Galiéni,
pour prendre part aux cérémonies d'hommage en la mémoire des 7 Casques bleus du
contingent nigérien et au Soldat TOURE Issiaka des FRCI, tués le 8 juin dernier,
dans l'ouest dans le cadre d'une mission conjointe de sécurisation de cette
zone.




 




Au
siège de l'ONUCI, en présence de M. Bert KOENDERS, Représentant Spécial du
Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d'Ivoire et de M. Hervé LADSOUS,
Secrétaire Général Adjoint de l'ONU chargé des Opérations de maintien de la
paix, le Chef de l'Etat a, dans son intervention, salué la mémoire des 7 soldats
nigériens morts dans les environs du village de Para (sud-ouest du pays). Au nom
de la nation ivoirienne toute entière, il s'est incliné avec '' respect '' et ''
reconnaissance'' devant leur mémoire, tout en ayant une pensée ''émue'' pour
leurs familles respectives.




 




'' (...)
Vous êtes tombés pour la Côte d'Ivoire, pour défendre la paix et des idéaux de
liberté et de démocratie en Afrique. Vous êtes morts dans un pays et pour un
pays qui n'était pas le vôtre, pour protéger des populations civiles menacées et
venir en aide à vos frères d'armes ivoiriens. Chers militaires de l'ONUCI, votre
mission en Côte d'Ivoire est noble et vous l'avez toujours accomplie avec
dévouement, rigueur et abnégation. Grace à vous la Côte d'Ivoire a réussi à
préserver la stabilité à sauvegarder la paix et à retourner à la normalité. La
Nation ivoirienne vous sera toujours reconnaissante...'', a notamment indiqué le
Président Alassane OUATTARA, devant les dépouilles mortelles de ces 7 soldats
nigérien de l'ONUCI.




 




Le
Président de la République a ensuite présenté ses condoléances les plus émues,
celles du gouvernement et du peuple ivoiriens au Secrétaire Général de l'ONU, au
Représentant Spécial du Secrétaire Général de l'ONU en Côte d'Ivoire, à la
grande famille de l'ONUCI, à son homologue, S.E.M. MAHAMADOU Yssoufou, ainsi
qu'au peuple du Niger.




 




Le
Chef de l'Etat a promis que le gouvernement prendra toutes les '' mesures pour
mettre un terme aux agissements des auteurs et instigateurs de ces attaques'',
qu'il condamne avec la '' plus grande fermeté''.




 




Après
le siège de l'ONUCI, le Président de la République s'est rendu à l'Etat- Major
des Forces Armées au Camp Galiéni, où il s'est incliné également sur la
dépouille mortelle du Caporal TOURE Issiaka, du Bataillon de Sécurisation de
l'Ouest (BSO), mort à Saho (Sous- préfecture de Taï), dans les mêmes
circonstances et le même jour que les 7 soldats de l'ONUCI. Les différentes
oraisons funèbresprononcées à cette occasion par la hiérarchie militaire, ont
mis en exergue les qualités de soldat ''discipliné, disponible et travailleur''
du Caporal TOURE Issiaka.




 




Au nom
du Président de la République, Chef Suprême des Armées, le Ministre d'Etat,
Ministre de l'Intérieur, M. Hamed BAKAYOKO a élevé le Caporal TOURE Issiaka au
grade de Chevalier dans l'Ordre du Mérite ivoirien.




 




Le
Chef de l'Etat a déposé une gerbe de fleurs sur le cercueil de ce soldat tombé
au champ d'honneur.




 




·   
Attaque de
Para - Le Président de la République a participé à la double cérémonie d'hommage
aux militaires disparus dans l'attaque du 8 juin -


Fraternité Matin (gouvernemental), 15 juin 2012




 




·   

Hommage aux  sept casques bleus nigériens tués vendredi: Alassane Ouattara
exprime la "reconnaissance" du peuple ivoirien -

AIP




 




Reconnaissance
de la Nationaux 7 Casques bleus et au soldat FRCI / Cérémonie d'hommage au
caporal Touré Issiaka : Le général Bakayoko pleure devant Alassane Ouattara




 




L'intelligent
d'Abidjan (indépendant), 15 juin 2012




 




La douleur et la
consternation se lisaient, le jeudi 14 juin 2012 au camp Galliéni, sur les
visages des parents du caporal Touré Issiaka, détaché au Bataillon de
sécurisation de l'Ouest. Ce soldat décédé lors de l'attaque de la patrouille
conjointe Onuci-FRCI, le vendredi 8 juin dernier, à Saho dans la région de Taï,
a eu droit aux hommages de la nation, en présence du président Alassane
Ouattara, Chef suprême des Armées.




 




Difficile a été
la séparation entre le caporal Touré Issiaka et ses frères d'armes à
l'état-major général des FRCI au Plateau. Parents, amis et connaissances n'ont
pu contenir leurs larmes, au moment où, à 12h 29 mn, le général de division
Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major général des FRCI remettait le drapeau de la
Côte d'Ivoire à Touré Lacina, le père du caporal Touré Issiaka. Témoins de la
cérémonie d'hommage aux soldats tombés en mission commandée le 8 juin 2012 à
Saho, depuis le quartier général de l'Onuci jusqu'au camp Galliéni, le président
Alassane Ouattara, les ministres Hamed Bakayoko, Adama Toungara, Souleïmane
Diakité Coty et Albert Mabri Toikeusse avaient tous les visages graves et les
traits tirés. C'est dans cette atmosphère lourde ponctuée de « l'Hommage aux
morts » et du « Chant des adieux » que le général Soumaïla Bakayoko a fondu en
larmes pendant son oraison funèbre. « Aujourd'hui, les Forces républicaines sont
en deuil, nous sommes réunis ici, à la place d'armes de l'état-major des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire, pour rendre hommage à un homme qui avait choisi
de servir son pays en exerçant un métier difficile et noble (...) Le caporal Touré
Issiaka dans l'exercice de sa mission est tombé au champ d'honneur parce qu'il a
choisi de préserver son pays de périls majeurs et de servir sa nation sans
calculs. Ces sentiments de douleur sont accentués quand on se rappelle les
circonstances dans lesquelles il a perdu la vie en compagnie d'autres frères
d'armes venus nous soutenir dans notre marche vers la paix ». Après ces mots,
Soumaïla Bakayoko fond en larmes, ainsi que certains membres de la famille du
caporal Touré. Tout comme le ministre Nigérien de l'Enseignement supérieur,
Mamadou Youba Diallo a fondu en larmes à la vue des sept cercueils de ses
compatriotes, couverts du drapeau de l'ONU. Mais, le chef d'état-major général
des FRCI parvient à contenir sa peine pour poursuivre son adresse. « A vous les
parents, la conjointe et la fille du caporal Touré, je puis vous assurer que
Touré a vécu utile. Il est tombé pour que la Côte d'Ivoire soit debout. Au
moment où il nous quitte, il est bon que nous nous souvenions de lui afin que sa
mémoire ne soit point ensevelie dans le linceul de l'oubli. Il a mérité de la
nation, il a été tué en mission commandée, il n'a point été déshonoré (...) Vous
pouvez être fiers de votre fils, de votre frère, de votre compagnon, de votre
ami, fiers de ce qu'il a fait, fiers de tout ce qu'il a déjà donné dans sa trop
courte vie », a insisté le général Soumaïla Bakayoko. Au nom du président
Alassane Ouattara, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur a élevé le
caporal Touré Issiaka à la dignité de Chevalier dans l'Ordre du mérite national
à titre posthume et les insignes de sa distinction ont été remises à sa famille.




 




Afrique de
l'Ouest / Face aux nouvelles violences qui menacent la sous-région, Les médias
appelés à préserver la paix




 




L'intelligent
d'Abidjan (indépendant), 15 juin 2012




 




La
sous-région ouest-africaine fait face à une nouvelle vague de déstabilisation,
avec les crises survenues au Mali et en Guinée-Bissau. La criminalité
transfrontalière, la piraterie maritime et le terrorisme font également peser
une menace de déstabilisation sur l'ensemble de la sous-région. Quel rôle
doivent jouer les médias face à ces dangers qui n'épargnent aucun pays de la
zone ? C'est autour de cette question que sont réunis depuis hier jeudi 14 juin
2012, à l'hôtel du Golf, près de 80 experts issus des organisations et réseaux
de médias, de la société civile, de la Cedeao, de l'Organisation Internationale
de la Francophonie (OIF), des agences des Nations Unies et de l'Union Africaine.
Ils ont pour mission, au cours des deux jours que vont durer les assises, de
plancher sur le rôle des médias en tant qu'acteurs de promotion de la paix et de
la stabilité en Afrique de l'Ouest. C'est que, les médias sont considérés tantôt
comme pyromanes, tantôt comme pacificateurs. En un mot, selon des observateurs,
ils sont des armes à double tranchant, en particulier dans les sociétés
déstabilisées par des conflits ou marquées par des processus de libération
politique. Le présent forum sera donc l'occasion d'identifier les difficultés
auxquelles les médias sont confrontés dans le contexte des nouvelles dynamiques
sécuritaires, ainsi que les moyens possibles pour leur permettre de jouer le
rôle de stabilisateur.




 




Le
plaidoyer de Bert Koenders : ''que cesse l'utilisation malsaine de la mort des
soldats de l'Onuci''




Appelé
à prendre la parole à la séance d'ouverture du forum, le représentant spécial du
secrétaire général de l'Onu, Bert Koenders a fait état de son opposition à
l'emprisonnement des journalistes ivoiriens, avant d'inviter ces derniers à plus
de professionnalisme. Surtout sur le drame des soldats nigériens de l'Onuci,
tombés à l'Ouest. ''A plusieurs occasions, j'ai demandé au gouvernement de
libérer des journalistes ivoiriens et j'ai également rappelé notre attachement à
l'expression de la diversité d'opinions. Toutefois, la liberté, dans sa
jouissance ne vaut que par le sens des responsabilités qui l'accompagnent. (...)
Ces derniers jours, la mort dramatique de sept de nos casques bleus a été
instrumentalisée par certains médias au détriment d'une information factuelle.
J'en appelle au sens de la responsabilité afin que cesse l'utilisation malsaine
de ce drame'', a dit le diplomate onusien. Le ministre d'Etat, Daniel Kablan
Duncan, a ouvert les travaux qui traiteront plusieurs thèmes. Entre autres «le
rôle des médias en matière de paix et de sécurité en Afrique de l'Ouest, défis
et perspectives» présenté par Ibrahim Sy Savané, président de la Haca et Tidiane
Dioh, responsable du programme médias de l'OIF.




 




Après
la réunion quadripartite d'Abidjan, 41 pro-Gbagbo extradés du Liberia, bientôt ;
Une centaine de soldats libériens seront déployés




 




Le
Mandat (tendance PDCI), 15 juin 2012




 




Une
réunion de haut niveau entre les gouvernements du Liberia et de la Côte
d'Ivoire, soutenus par la Mission des nations au Libéria (Minul) et l'Opération
des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), s'est tenue le mercredi 13 juin au
ministère des Affaires étrangères, à Abidjan. Le communiqué final a été signé
par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan
et son homologue du Liberia, Augustine Kpéhé N'Gafuan.




Au
terme de cette réunion quadripartite, les délégations ont pris des mesures
urgentes pour mettre fin à cette crise militaire dans l'ouest du pays. La
sous-commission sécurité et renseignements a fait des recommandations et les
deux gouvernements et les deux missions des Nations unies ont décidé
d'intensifier leurs patrouilles dans les zones frontalières. Une vigilance
maximale sera accrue avec le concours de l'Onuci et de la Minul. A cet effet, il
y aura un déploiement des éléments supplémentaires de chaque côté de la
frontière. Le Libéria a annoncé une force de plus de 100 soldats ce vendredi 15
juin. Ensuite, son ministre des Affaires étrangères, Augustine Kpéhé N'Gafuan, a
décidé de suspendre temporairement les activités minières le long du fleuve
Cavallaly. Les deux parties ont convenu de renforcer le déploiement des forces
de défense et des services de sécurité, et de développer la relation
armée-population, à travers une meilleure communication et des actions
civilo-militaires. Au niveau de la sous-commission justice, l'objet principal de
cette rencontre avait trait aux procédures judiciaires engagées contre les
Ivoiriens présumés avoir participé aux crimes liés à la crise postélectorale.

L'audience d'extradition se tiendra le jeudi 21 juin, en cas d'avis favorable de
la justice libérienne. Les deux ministères se sont accordés sur le fait que 41
personnes de nationalité ivoirienne sont détenues et visées par la procédure
d'extradition. Grace au concours du Liberia, des véhicules volés retrouvés
seront rétrocédés ce vendredi 15 juin à Monrovia. Concernant la sous-commission,
affaires et sécurité intérieure, conformément à la volonté des parties de
consolider la paix, la réconciliation et le développement le long de leurs
frontières communes, les deux délégations ont décidé de la tenue d'une réunion
du conseil conjoint des chefs traditionnels et des sages, impliquant les
communautés ethniques de part et d'autre de la frontière ivoiro-libérienne. Une
réunion se tiendra en septembre. La sous-commission affaires étrangères et les
représentants des deux Etats ont convenu de protéger efficacement les civils.
Une rencontre des deux pays se tiendra au cours du dernier trimestre de 2012. A
cette réunion, la Côte d'Ivoire transmettra aux autorités libériennes, dans une
période de deux mois, tous les accords existant entre les deux parties, ainsi
qu'une proposition contenant de nouveaux accords à négocier et à signer par les
deux pays.




 




Ellen Johnson
Sirleaf (Présidente du Libéria) : "Pas de mauvaises relations entre la Côte
d'Ivoire et mon pays ; Ouattara et moi, sommes des amis''




 




Le Mandat
(tendance PDCI), 15 juin 2012




 




La présidente du
Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, a déclaré le jeudi 14 juin chercher avec son
homologue, Alassane Ouattara, une solution à la frontière entre les deux pays,
après de récentes attaques dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, qui ont fait
plusieurs morts, militaires et civils. «Je suis restée en contact personnel avec
le président Ouattara, et les deux pays travaillent de concert, afin de pouvoir
résoudre le problème», a indiqué à l'AFP Mme Sirleaf, à son retour à Monrovia
d'un voyage aux Etats-unis. «Nous allons continuer dans cette direction. Nous
aurons une réunion de sécurité aujourd'hui (NDLR : le jeudi 14 juin)», a-t-elle
dit. Elle s'est dite "préoccupée" par la situation, après avoir été "impliquée"
dans la décision du Conseil national de sécurité, prise le samedi 9 juin, de
fermer la frontière entre le Liberia et la Côte d'Ivoire après une attaque ayant
fait, le 8 juin, au moins dix-huit morts, dont sept Casques bleus nigériens et
dix civils. Une série d'attaques de villages au sud de Taï, dans le sud-ouest de
la Côte d'Ivoire, a été attribuée par le gouvernement ivoirien à des éléments
''venus du Liberia''. Mme Sirleaf a affirmé qu'il n'y a «absolument pas de
mauvaises relations entre le Liberia et la Côte d'Ivoire. Le président Ouattara
et moi sommes de bons amis. Ce que nous allons faire le sera ensemble, dans
l'intérêt de nos deux peuples».




 




 




Réconciliation /
Charles Konan Banny, l'invité des rédactions de Fraternité Matin a fait
partager aux journalistes de ce Groupe et ceux de Rti 1, les vertus du dialogue
pour une paix réussie et durable.




" Que l'ancien
Président contribue... "




 




Fraternité Matin
(gouvernemental), 15 juin 2012




 




L'ex-Président,
Laurent Gbagbo, qui est à La Haye a gouverné ce pays pendant dix ans. Après
Félix Houphouët- Boigny, c'est celui qui est resté un peu longtemps au pouvoir.
Et son mandat s'est terminé de la façon que nous savons. Qui peut penser qu'il
devrait se soustraire ? Nonobstant le fait qu'il est dans un système de justice
internationale, qui peut le soustraire de la réconciliation qui est un impératif
catégorique ? Lui aussi doit faire partie du processus que nous conduisons. On
verra sous quelle modalité. Est-ce que oui ou non nous reconnaissons que
l'ex-Président a une responsabilité vis-à-vis de la réconciliation, c'est-à-dire
du futur de notre pays ? Moi, je souhaiterais qu'il contribue à la
réconciliation parce que la vie de la nation ne peut pas s'arrêter avec la fin
de son mandat. Je l'ai dit tantôt, des institutions fortes valent mieux que des
hommes forts. Quand on a eu des responsabilités, il faut les assumer jusqu'au
bout. Et devant l'histoire, personne ne doit, y compris lui-même se soustraire
de la réconciliation. S'il est à La Haye on ira là-bas.




 




Aujourd'hui à la
Cpi Ocampo s'en va, Bensouda s'installe




 




Notre Voie
(tendance FPI), 15 juin 2012




 




Précédemment
adjointe du procureur de la Cour pénale internationale (Cpi), la Gambienne Fatou
Bensouda prêtera serment, ce vendredi 15 juin 2012 à La Haye (Hollande), en
qualité de nouveau procureur de la Cpi.  Elle remplace dans cette charge, le
controversé Luis Moreno-Ocampo. (...)