REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 15 DECEMBRE 2011

15 déc 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 15 DECEMBRE 2011







Seyed Reza chez
Koenders




 




Nord-Sud –
Le Chef
de mission de l'Onuci, Bert Koenders, a reçu, hier, dans l'après-midi,
l'Ambassadeur d'Iran en Côte d'Ivoire, Nobakhti Seyed Reza. L'audience qui a eu
pour cadre le quartier général de la mission onusienne à Abidjan, a porté sur la
situation politique  qui prévaut en Côte d'Ivoire. « Je voulais surtout
réaffirmer notre soutien à l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire pour
le travail qu'elle fait pour la Côte d'Ivoire », a confié Nobakhti Seyed Reza, à
sa sortie d'audience.




 




.................................




 




La CEI fait monter
la tension




 




L'Inter -

La Commission électorale indépendante (CEI) fait certes ce qu'elle peut pour
proclamer des résultats dans les meilleurs délais. Mais force est de reconnaître
que ce n'est pas suffisant. L'institution qui a organisé le premier et le second
tour de la présidentielle, n'a pas changé de manière de s'asseoir. Elle est
passée maîtresse dans l'art de jouer avec les nerfs des candidats et des
électeurs. Elle fait preuve d'une lenteur exaspérante au point que les
populations se posent des questions. Pis, dans cette attente éprouvante, des
rumeurs de toutes sortes circulent, rendant l'atmosphère sociale plus lourde. On
l'a vu avec les présidentielles précédentes. On le voit encore avec les
législatives. Le drame dans l'affaire, c'est que des candidats ou des personnes
de mauvaise foi profitent de ce vide pour faire circuler des messages
électroniques annonçant par endroits des résultats. D'autres pensent que la CEI
profite toujours de ces occasions pour renverser des résultats en faveur de
leurs adversaires. De quoi chauffer les nerfs et un débordement est vite arrivé.
A Yopougon, la liste PDCI pense qu'elle a été spoliée de sa victoire. Elle a
même organisé une marche pour protester. A Attécoubé, Man, Bouaké, Sikensi,
Kouibly, pour ne citer que ces localités, les résultats sont contestés. Sans
doute par méconnaissance, des électeurs pensent que des résultats de certaines
zones doivent être plus rapidement disponibles que d'autres. Et ils n'ont pas
tort si on regarde le mode d'acheminement des procès-verbaux à la CEI centrale.
Les populations comprennent difficilement que les résultats des communes
d'Abidjan traînent alors que le siège de la CEI s'y trouve. Même si aucun texte
ne presse la CEI de proclamer les résultats des élections législatives dans un
délai précis, il n'en demeure pas moins qu'elle se devait de proclamer le plus
rapidement possible les résultats du scrutin. Cela évitera les rumeurs et fera
économiser à la Côte d'Ivoire d'autres mouvements d'humeur aux conséquences
imprévisibles. Aujourd'hui, avec les moyens technologiques avancés, cette
institution pourrait informatiser les centres de vote ; on gagnera en temps.
Encore qu'il faudra expliquer cette nouvelle méthode aux candidats et aux
électeurs pour éviter des contestations inutiles. C'est à ce prix que la CEI se
montrera plus professionnelle.




 





Résultats des législatives 2011 : Tout se mélange !




 




Soir Info

- Ils n'ont pas tenu compte de leur alliance pour laver le linge sale en
famille. Les résultats des législatives du 11 décembre 2011 divisent les partis
membres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp)
au point où ils en sont arrivés à exposer leurs divergences sur la place
publique. Un peu partout. A Bouaké, ce fut d'abord le Parti démocratique de Côte
d'Ivoire (Pdci) qui a accusé, mardi 13 décembre 2011, son allié du Rassemblement
des républicains (Rdr) d'avoir fraudé à ce scrutin. Ensuite, c'est Coulibaly
Daouda dit Chico Guépard de la liste indépendante « Réconciliation, paix et
reconstruction (Rpr) » qui est revenu à la charge. L'ex-élément de la garde
rapprochée du commandant Chérif Ousmane a animé un point-presse, mercredi 14
décembre 2011, à Bouaké. Il a non seulement dénoncé le Rdr, mais a surtout
révélé que le président de la Commission électorale indépendante (Cei) locale,
Sangaré Moussa, a réclamé des dessous de table aux candidats. Une accusation
rejetée par les mis en cause. Blé Guirao, candidat de l'Union pour la démocratie
et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) à Bloléquin et sa colistière du Rdr,
Glouadé Maxime ont, eux, choisi Abidjan pour contester la victoire du ministre
Pdci, Banzio Dangobert. Ils étaient face à la presse, hier mercredi, aux Deux
Plateaux. A Doropo, les candidats du Pdci, de l'Udpci, du Mouvement des Forces
d'avenir (Mfa) et des indépendants ont créé un collectif. Ils ont écrit au
patron de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) pour l'informer
qu'ils ont demandé au président de la Cei « l'annulation pure et simple des voix
du candidat qui à choisi d'utiliser la violence pour se faire élire c'est-à-dire
Kambiré Sansan » avec le soutien du commandant Issiaka Ouattara dit Wattao. A
Yopougon, Zié Daouda Coulibaly, de la liste Pdci, ne décolère pas. Il annonce
qu'il va saisir le Conseil constitutionnel aujourd'hui jeudi aux fins
d'annulation du scrutin dans des zones de Yopougon... Comme vous pouvez le lire,
de façon précise dans les articles de cette édition, tout est vraiment mélangé !




 





Législatives 2011 : La contestation prend de l'ampleur

 




Le Nouveau Réveil,
Le Mandat

- Au départ, l'on avait pensé qu'il s'agissait de rumeurs, de cas isolés ou de
complaintes de mauvais perdants désireux de sécher leurs larmes sur des
accusations fantaisistes de fraude. Mais aujourd'hui, les faits nous invitent à
reconsidérer notre jugement face à l'ampleur des irrégularités qui ont émaillé
le scrutin du 11 décembre dans un certain nombre de circonscriptions. Logoualé,
Duékoué, Bonon, Yopougon, Bouaké, Man, Kouibly, les accusations fusent de
partout depuis dimanche soir. On parle de bourrage d'urnes, de casses d'urnes,
de résultats inversés, de falsification de procès verbaux, d'expulsion de
représentants de bureaux de vote, les griefs sont nombreux. A Kouibly par
exemple, le président de la Cei locale aurait été séquestré par les partisans
d'un candidat qui voulaient le forcer à proclamer des résultats favorables à
leur champion. A Duékoué et à Bonon, des urnes ont été cassées et emportées par
les représentants d'un candidat. Les mêmes faits ont été signalés à Fresco. A
Yopougon, le président de la Cei locale aurait fait acheminer dans tous les
bureaux de vote des formulaires en double des listings électoraux. Ce qui est
pourtant contraire à la loi. Pis, les procès verbaux des résultats acheminés à
la Cei centrale ont, selon toute apparence, été remplis par la même personne. De
toute évidence, si de manière générale, les observateurs sont unanimes à
reconnaître que ces élections se sont déroulées dans le calme et de façon
équitable, il apparaît, à l'observation des faits que les choses ne se sont pas
passées comme il se devait dans le processus de proclamation de résultat. Trop
de grincements de dents, trop de révolte pour un scrutin qui opposait des alliés
politiques. Comment comprendre ce tintamarre de récriminations et de
contestations ? La fin c'est-à-dire la volonté d'être député justifiait-elle
l'usage de tous les moyens y compris les méthodes anti-démocratiques ? A la
vérité, cette élection des députés devrait être une saine compétition entre
Houphouétistes, un cadre de préparation avant la création annoncée du parti
unifié. Mais après tout ce que l'on vient de vivre, l'on pourrait se poser la
question de savoir si ces législatives ont permis de panser les plaies récentes
et rapprocher davantage les partis du Rhdp ? Nous le regrettions dans une de nos
récentes parutions, au Rhdp, les clivages sont encore trop marqués, à raisonner
trop en parti politique alors que d'une part on veut aller vers un parti unifié
du Rhdp et que d'autre part tous les députés issus du Rhdp qui vont au parlement
se sont engagés avant ce scrutin à apporter leur appui total au président de la
République.





 





Législatives à Bloléquin Blé Guirao accuse Banzio et la Cei de fraude




 




Notre Voie, L'Inter

- Hier, mercredi 14 décembre, au siège de l'Udpci sis à Cocody les
Deux-Plateaux, le candidat de l'Udpci Jean Blé Guirao a clairement accusé son
allié du Pdci, Dagobert Banzio, d'avoir, selon lui, fraudé aux législatives à
Bloléquin. Blé Guirao qui avait à ses côtés sa colistière du Rdr, Mme Bloadé, a
expliqué à la presse que son adversaire, le ministre Dagobert Banzio, a fait
voter des morts et les personnes absentes du territoire ivoirien. Selon le
candidat de l'Udpci, dans plusieurs villages où il y a environ 60 personnes, on
a enregistré plus de 100 votants. A l'en croire, son adversaire avec la
complicité de la Cei a utilisé les cartes d'identité non retirées pour les
remettre à d'autres personnes afin de voter. Aussi, indique-t-il, des électeurs
ont voté plusieurs fois dans différents bureaux de vote où les présidents
desdits bureaux étaient favorables à la fraude. Pour Blé Guirao, les propres
représentants de son parti à la Cei ont énormément aidé son adversaire qu'il
accuse d'avoir acheté des consciences. Il a, par ailleurs, souligné que ni les
forces de l'ordre ni les observateurs n'étaient présents à Bloléquin. Il dit ne
pas reconnaître les résultats qui donnent vainqueur, le ministre Banzio, et par
conséquent a introduit une requête auprès des institutions chargées de réguler
les élections pour, espère-t-il, annuler purement et simplement le scrutin.  (...)





 





Législatives à Tabou Le candidat Pdci perd et fait recompter les voix




 




Notre
Voie

- Il y a de riches leçons à tirer des élections législatives qui viennent de se
passer. Selon nos différentes sources, le maire de Tabou, Balou Barou Aimé,
délégué départemental du Pdci et candidat de son parti aux législatives, a
été battu par un candidat indépendant nommé Sy Aimé. Mais, les mêmes
sources expliquent que le candidat malheureux refuse sa défaite et demande le
recomptage des voix. Ce qui a été fait en présence de l'Onuci au dire de nos
sources. Le recomptage a confirmé la victoire de Sy Aimé, mais le candidat
Pdci persiste dans la contestation et sollicite les Frci pour empêcher les
partisans du vainqueur de savourer leur victoire. Au dire des sources, le
candidat Pdci use de son pou- voir d'autorité́ municipale pour interdire toute
manifestation dans la ville. En outre, ne voulant jamais admettre sa défaite, il
a pris la route d'Abidjan pour introduire à la Cei nationale, une requête en
annulation de la victoire de Sy Aimé. Or donc, le recomptage des voix peut se
faire sous la supervision de l'Onuci. Or donc le Pdci peut aussi contester le
résultat d'un vote.




 





Doropo : Contestation des résultats. Des candidats de l'Udpci, Pdci, Mfa et
indépendants accusent Wattao et saisissent l'ONUCI




 




Soir
info - 

(...)
A travers ce courrier, les expéditeurs « ont voulu informer le chef de l'Onuci
des perturbations lors des législatives dans leur circonscription, ont-ils
écrit. Selon eux, Wattao et ses hommes, en dépit des déclarations du
porte-parole du ministre continué de menacer les populations, armes à la main,
pour qu'ils accordent leurs voix au candidat Kambiré Sansan. Ils ont expliqué
que même le jour du vote, « Wattao et ses hommes ont sillonné les bureaux de
vote lourdement armés, pour influencer, intimider et menacer les électeurs pour
faire voter son candidat ». (...)




 





Législtaives 2011 à Yopougon/Zié Coulibaly (candidat Pdci) : ``Nous demandons la
reprise des élections`` ; Le Conseil constitutionnel saisi




 




Soir
Info,

Le Mandat, Le Démocrate

-

La Commission électorale indépendante (Cei) a proclamé la liste
conduite par Gilbert Kafana élue aux législatives de Yopougon. Cette décision
est contestée par Zié Coulibaly Daouda du Pdci-Rda, qui affirme avoir gagné
cette élection. Dans cet entretien, il nous explique ce qui motive sa
conviction.





Soir Info :

Pourquoi refusez-vous de reconnaître votre défaite ?





Zié Coulibaly :

Je ne refuse pas de reconnaître ma défaite. Je dis que le Pdci-Rda a gagné à
Yopougon. J`ai les preuves de ce que je dis.  





Soir Info :

Quelles sont vos preuves ?





Z.C.:

Nous sortons d`une séance de travail avec la haute direction du Pdci-Rda. Avec
notre conseil juridique, nous préparons notre défense auprès du Conseil
constitutionnel. C`est pour cela, je voudrais demander à tous nos militants et
sympathisants qui sont en colère d`attendre le mot d`ordre que je vais lancer
dans la commune de Yopougon, après cette phase juridique.  Je voudrais vous
présenter les fraudes orchestrées par Sanogo qui est le responsable de la Cei
départementale de Yopougon. Je voudrais demander au Président de la Cei
M.Bakayoko Youssouf de procéder à la suspension de M. Sanogo parce qu`il a mis
en place une machine de la fraude pour faire passer M. Kafana Gilbert à
Yopougon. Je vous donne ces preuves. (Il sort des documents).  Le premier point
que nous avons à présenter au niveau des preuves, c`est la question des
listings. M. Sanogo a mis à l'intérieur des bureaux, deux listings d`émargement.
Ni au premier tour, ni au second tour de la présidentielle, les bureaux de vote
n`ont enregistré deux listings d'émargement. J`ai eu au téléphone M. Sanogo, le
matin des élections. Il m`a dit que ``les listings sont en double tout
simplement pour contenir la fluidité des électeurs en cas de débordement``. J`ai
demandé pourquoi il procède ainsi, alors qu`à la présidentielle, il n` y a pas
eu deux listings ? En fait, le deuxième listing a été utilisé pour faire un
nouveau vote à l'intérieur du bureau de vote au soir des élections puisque les
représentants du Pdci, du Cap Udd, et les autres candidats ont été purement
chassés de la salle pour qu`un autre scrutin s`organise à l`intérieur des
bureaux. Voici les résultats qu`ils ont obtenus avec la fraude :





Yopougon1 :6981 voix au Pdci, le Rdr 7666 voix ;





Yopougon2 : 5039 pour le Pdci, le Rdr 7859 ;





Yopougon3 : 3781 pour le Pdci, le Rdr 8879 ;





Yopougon4 : 6262 pour le Pdci le Rdr 19743 ;





Yopougon5 : 6402 pour le Pdci et le Rdr 7735.




Ainsi
le Pdci a obtenu 28473 voix soit 33,29%. Le Rdr 51882 voix soit 60,66%. Ces
résultats sont faux. On ne peut pas dire qu`à Yopougon l`écart entre le Rdr et
le Pdci est plus de 20000 voix. Aussi, M.Sanogo a mis en place deux groupes de
remplisseurs de Pv. (Il nous montre les Pv). Sur ces documents, vous vous rendez
compte que deux personnes remplissent le même Pv. Comment un responsable de
bureau de vote remplit un Pv, et là où il est censé mettre le résultat, c`est
une autre écriture ? C`est la même chose avec d`autres Pv avec des écritures
différentes. C`est le travail que des remplisseurs ont effectué. Nos avocats y
travaillent pour le verser au dossier pour le Conseil constitutionnel. Au niveau
de Yopougon 5, l`écriture de celui qui a rempli le Pv est identique à celui de
Yopougon 4 (il nous montre les documents). Or, entre Yopougon 4 et 5, il y a
environ 30 kilomètres de distance. Comment une même personne peut remplir ces Pv
en même temps ? C`est identique pour les autres bureaux de vote. Dans la même
journée, cette personne est présente dans plusieurs bureaux de vote en même
temps. (Il nous montre d`autres documents). Ici, les stickers roses sont
interdits sur les Pv. Ce sont ceux du bulletin de vote. Il a été affecté à tous
les représentants des partis politiques. Les Pv avec les stickers bleus, donnent
le Rdr vainqueur. Ce sont les Pv avec les stickers bleus qui ont été remplis et
transmis à la Cei départementale. Il y a un autre aspect qui concerne la
disquette. Les résultats électroniques sont en déphasage avec les résultats
manuels. Pire, dans certains quartiers ont se rend compte qu`il y a des
affectations de voix. Voici quelques preuves que nous brandissons. Vous voyez
qu`il y a une volonté manifeste d`un groupe d`individus tapis dans l`ombre qui a
donc procédé au remplissage des Pv avec des résultats préétablis.





Soir Info :

Qu`allez-vous faire avec ces preuves ?




Z.C.D
:

La haute direction du Pdci est en train de saisir le Conseil constitutionnel.
[...]





 





Korhogo : pour perdiems impayés, des agents électoraux assiègent la préfecture




 




Soir
info - 

Les
agents électoraux des bureaux de vote du scrutin des législatives 2011 de la
commune et de la sous-préfecture de Korhogo ont pris d'assaut la préfecture de
Korhogo, dans la soirée du 12 décembre et pendant la matinée du 13 décembre
2011. Ils réclament leurs perdiems à la structure Unitec en charge du paiement
des secrétaires et présidents de bureau de vote. Leur dû s'élève à 10 000 F Cfa
pour chacun des secrétaires et 15 000 F Cfa pour les présidents. Ce qui fait la
somme, pour la région du « Poro », de 17 millions de F Cfa. Informé le préfet de
région et préfet du département de Korhogo, Daouda Ouattara a fait interpeller
le représentant de la structure débitrice. Sous protection policière, il a dit
que l'argent se trouverait dans une banque de la place. Après vérification, il
n'en était rien. Finalement, le préfet a trouvé une solution intermédiaire. Ce
qui a permis de commencer le paiement des agents électoraux, avant que les 17
millions de F Cfa ne soient disponibles.




 





Yopougon-Niangon / Candidat malheureux aux législatives 2011, Le QG de Théophile
Soko Waza saccagé, 2 millions de FCFA emportés




 




L'intelligent
d'Abidjan
 
-

Le quartier général du candidat indépendant, Théophile Soko Waza,
situé à Yopougon cité Novalim, a été, le dimanche 11 décembre 2011, la cible de
personnes indélicates. Qui y ont pillé tout le matériel composé d'ordinateurs,
de documents, et emporté la somme de près de 2 millions de FCFA. Un acte qui,
dit-il, a bouleversé son programme destiné à exécuter, le même soir, ses
prestations vis-à-vis des personnes mandatées pour le représenter dans les
différents bureaux de vote. «Les voleurs ont emporté aussi l'argent prévu pour
mes représentants», a-t-il confirmé. Selon la victime, c'est cet état de fait
qui est à la base de la mésentente entre lui et les siens .En effet, ceux-là, en
colère, le soupçonneraient de vouloir les berner. Raison pour laquelle, il a
décidé de les enquérir de la situation. Aussi, s'agissant du volet paiement des
représentants, Théophile Waza affirme que ceux de Yopougon-Andokoi et de Niangon
Terminus du bus 27 ont déjà été désintéressés. Poursuivant, l'infortuné a fait
savoir que les autres représentants de bureau de vote recevront leur argent ce
week-end. Sur la question de savoir qui sont les auteurs de cet acte de
vandalisme, le candidat malheureux aux législatives jointe un doigt accusateur
sur les militants du Rdr. «Ce sont les sympathisants du Rdr qui sont à
l'origine, vu les conditions dans lesquelles le vote s'est déroulé dans la
commune. Des menaces et intimidations par-ci, des vols par-là. Et même deux des
voyous co-auteurs de la casse ont été appréhendés et conduits immédiatement au
commissariat du 17ème arrondissement de Niangon», a-t-il confié. (...)




 





Elections législatives /


La fondation Jimmy Carter donne les preuves de la fraude





 





Le Nouveau Courrier

A l'instar des missions d'observation présentes en Côte d'Ivoire
lors des législatives, la Fondation Jimmy Carter a fait le point de sa mission.
C'était hier mercredi 14 décembre lors d'une conférence de presse. Le doute qui
s'est installé dans  l'esprit de nombreux Ivoiriens au soir des législatives
quant à la transparence vient de trouver sa réponse. En effet, la fondation
Jimmy Carter a révélé des aspects du déroulement du scrutin qu'aucune autorité
électorale n'a daigné expliquer aux Ivoiriens. Selon les conclusions de la
mission diligentée par la fondation, les résultats de certains centres de vote
ont été complétés. Pour la simple raison que «les commissions n'ont pas vérifié
les résultats des procès verbaux». Une révélation qui prend le contrepied des
déclarations faites par les nouvelles autorités qui tentent coûte que coûte de
montrer que le scrutin était libre, transparent et crédible. Sans nul doute,
obnubilées par le souci de polir l'image d'une Côte d'Ivoire totalement
affaiblie par des mois de crise postélectorale et où l'opposition politique est
traquée, menacée. Aussi, la fondation a fait cas de cinq bureaux de vote dans la
ville de Béoumi où le scrutin n'a pu se tenir parce que les autorités
villageoises se sont saisies du matériel électoral. Dans des bureaux de vote qui
n'ont pas été cités nommément, il s'est posé le problème de doubles listes.
Hormis cela, la fondation a salué le calme qui a prévalu lors de ce scrutin tant
à Abidjan qu'à l'intérieur du pays. Le rapport de la fondation s'est également
appesanti sur le taux de participation qui, même s'il n'a pas été rendu public
par la Cei, reste très bas. Pour expliquer cet état de fait, la fondation a
indiqué que la crise post électorale y est pour beaucoup. Mais d'autres facteurs
dont le mot d'ordre de boycott lancé par le Front Populaire Ivoirien (Fpi) sont
à prendre en compte.




 




La Convention de la
Société Civile critique le découpage électoral

-La CSCI annonce un
taux de participation de 30 à 35%




 





L'Inter –

«
Le
découpage électoral a été modifié (...). Il existe désormais 255 sièges à pourvoir
(contre 225 précédemment), soit 30 sièges supplémentaires (...). Pour ce nouveau
découpage, le Gouvernement n'a pas indiqué les critères qui ont prévalu. Mais à
l'analyse, nous constatons que les critères ont été plus politiques que
rationnels. Au nord, par exemple, on est passé de 53 sièges dans l'ancien
découpage à 74 sièges (soit 21 sièges de plus, ndlr), contre 09 sièges pour
l'ensemble des autres régions
».
Cette remarque a été faite par la Mission d'Observation Électorale (MOE) de la
Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI), qui a rendu public hier
mercredi 14 décembre, les conclusions  préliminaires de ses observations portant
sur le scrutin législatif de dimanche dernier. Au cours de la conférence de
presse qu'il a animée à l'hôtel du Golf d'Abidjan, Jean Kouadio Bosson, chef de
projet de la MOE de la CSCI a relevé que dans l'ensemble, «les élections
législatives du 11 décembre 2011 se sont déroulées dans un climat apaisé, en
dépit de la faible participation des électeurs et des cas isolés de
dysfonctionnements et d'incidents constatés». La Mission d'Observation
Électorale (MOE) de la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) a
estimé que «
le
taux de participation pourrait se situer entre 30 et 35%
».
Selon la MOE de la CSCI, «
quelques
raisons expliquent cet état de fait : le traumatisme de la crise postélectorale,
le boycott des législatives par le FPI et certains de ses alliés, le déplacement
des populations hors de leurs zones d'enrôlement, désintérêt des populations
pour les législatives, campagne timide, très faible sensibilisation, etc
.».
Toutefois, Dr. Patrick N'Gouan, Coordonnateur national de la Convention de la
Société Civile Ivoirienne a justifié que ce taux de participation relativement
bas, ne remettait nullement en cause la légitimité de la nouvelle Assemblée
nationale issue de ce scrutin. En guise de recommandation, la MOE de la CSCI a
proposé «
la
réforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI), afin que sa composition
et son fonctionnement soient conformes aux bonnes pratiques internationales en
la matière
».




 




Après les
législatives du 11 décembre / Le centre Carter demande la mise à jour de la
liste électorale




 




Le Mandat -
le centre
Carter invite le gouvernement ivoirien et la Cei à envisager sérieusement la
façon d'inclure ceux qui n'ont pas pu s'inscrire comme électeurs, ainsi qu'à
explorer comment mettre en place un mécanisme d'enregistrement qui puisse
s'appuyer sur la liste actuelle, tout en garantissant l'inclusion et la
durabilité de l'investissement de l'Etat dans la liste », a plaidé Sabina
Vigani, représentante du centre Carter à Abidjan, hier, lors d'une rencontre
avec les journalistes, au Golf Hôtel. Dans la présentation de ses conclusions
préliminaires, Mme Vigani a souhaité que l'identification des nouveaux majeurs
puisse être prise en compte lors des élections futures. Concernant les élections
législatives du 11 décembre, le centre Carter a indiqué que le scrutin s'est
bien déroulé. Pour réaliser l'observation des élections, le centre a déployé 18
observateurs sur l'étendue du territoire national, qui ont visité 140 bureaux de
vote. La mission de 19 nationalités a été dirigée par




Mme Sarah Johnson,
directrice adjointe au programme ''démocratie'' du centre Carter. Cependant, le
centre a souligné le recul du taux de participation qui peut s'expliquer par
plusieurs raisons. Le manque d'intérêt pour les élections législatives, le
désenchantement consécutif à la crise qui a suivi l'élection présidentielle. A
l'en croire, l'abstention du Fpi est un élément important mais qui ne concourt
pas seul à la baisse de participation. En sus, le centre Carter a noté
l'impartialité électorale, la campagne électorale globalement apaisée et
l'absence d'un cadre clair pour la campagne médiatique. Mme Vigani a regretté
dans son intervention l'utilisation du matériel de l'autorité étatique par des
candidats qui occupent les fonctions d'Etat, et a souligné le manque de moyens
financiers.




 





L'Union africaine relève des dysfonctionnements




 




Soir
info - 

(...)
LA mission d'observation de l'Union africaine (Ua) a rendu compte de ses
conclusions, le 13 décembre 2011, à Abidjan, au cours d'un point de presse.
Cette mission, conduite par Seini Oumarou, ancien premier ministre du Niger, a
noté avec satisfaction que ces élections se sont déroulées dans le calme et la
sérénité. Elle a souligné la livraison tardive au niveau de certains bureaux de
vote du matériel électoral, un retard au niveau de l'ouverture de certains
bureaux de vote. La sécurisation de ces législatives a été, selon l'Union
africaine, un point de satisfaction. Aussi a-t-elle fait des recommandations
pour les élections à venir. Enfin, pour l'Union africaine, les
dysfonctionnements constatés '' ne sont pas de nature à remettre en cause la
crédibilité du processus électoral''.




 




Une ONG salue le bon
déroulement du scrutin




 




L'Inter -

L'ONG Mouvement des peuple pour l'apprentissage des droits humains en Côte
d'Ivoire (PDHRE-CI) a pondu une déclaration dont copie nous est parvenue hier
mercredi 14 décembre 2011 pour relever le bon déroulement des élections
législatives. Le président de cette ONG, Dr Yéo Adama estime que ses 31 missions
observateurs déployées dans les villes d'Abidjan, d'Anyama de Daloa et de Guiglo
ont pu noter le déroulement du scrutin dans un environnement apaisé. «

La
psychose d'une dérive à la violence due à la douloureuse crise post-électorale,
n'a pas été justifiée
»,
a-t-il soutenu, avant de relever quelques insuffisances liées notamment «
au
faible taux de participation, à l'ouverture tardive de beaucoup de bureaux de
vote et à l'absence d'agents dans des bureaux de vote
».
Une situation qui l'a conduit à faire des  recommandations aux parties prenantes
au vote. Il s'agit de la CEI, des populations, l'ONUCI, des candidats
indépendants et des médias. Le PDHRE-CI a conseillé aux candidats indépendants
de privilégier la voie du contentieux électoral en cas de contestation des
résultats. Aux populations, il a été demandé l'acceptation des résultats
proclamés par la CEI et d'éviter de recourir à la violence. Quant à l'ONUCI et
aux médias, Dr Yéo souhaite un appui au processus de sortie de crise en évitant
de proclamer les résultats avant la CEI.




 




Le Rdr 1
er,
le Pdci-Rda 2
e
et
le Mfa 3
e




 





Fraternité Matin -


Quatrième nuit électorale, hier à la Cei, sans grand changement dans le peloton
de tête. Dans la course à l'hémicycle, le Rdr est toujours en tête, suivi du
Pdci-Rda. Ces deux partis distancent de loin leurs poursuivants immédiats. Sur
les 50 circonscriptions, dont les résultats ont été donnés hier, les
républicains en ont obtenues 24. Le Pdci-Rda, 16, le Mouvement des forces de
l'avenir d'Anaky Kobéna, 2, l'Union pour la côte d'ivoire (Upci) de Gnamien
Konan, 1 et les indépendants 7. L'Udpci de Mabri Toikeusse n'a, pour l'instant,
pas enregistré de députés. Le Rdr est resté maître dans le nord, même s'il a été
inquiété à Niellé par un indépendant. Le parti d'Ahmadou Soumahoro a aussi
réussi des percées dans l'est considéré comme l'un des bastions du Pdci-Rda. Ce
parti résiste tant bien que mal à la montée en puissance des républicains en
conservant les circonscriptions de Koun-Fao, avec l'élection de Kouakou Jean
Marie, de Tanda, avec la réélection du  ministre des ressources animales et
halieutiques, Kobena Kouassi Adjoumani. La surprise du jour est venue du Mfa. Le
parti d'Anaky Kobéna, sans alliés dans les circonscriptions de Boudo-Lahodi et
Bouahia-Kouassi Datékro, a fait la différence. Les indépendant, eux, font leur
petit bonhomme de chemin. Avant le début de la proclamation des résultats, le
porte- parole de la Cei, Bamba Yacouba, a fait deux rectifications. L'une
portant sur le vainqueur dans la circonscription de Tanguélan et l'autre sur le
nombre de suffrages exprimés en faveur du candidat Guillaume Soro. A Tanguélan,
c'est plutôt Ehouman Tanoh du Pdci-Rda qui a été élu et non Ehoussou Narcisse,
candidat indépendant. Sur le score du candidat Guillaume Soro, il faut lire
99,05%, en lieu et place de 98%. La suite des résultats sera connue aujourd'hui.




 





Incompatibilité avec la fonction de député / Après leur élection : Ce qui attend
ministres, Directeurs généraux, PCA et hauts fonctionnaires




 




L'intelligent
d'Abidjan

- La nouvelle Assemblée nationale de Côte d'Ivoire prend forme après le scrutin
du 11 décembre dernier. Dans quelques jours, elle va tenir sa réunion
inaugurale. Seulement, le code électoral précise les cas d'incompatibilité avec
la fonction de député. Aussi ministres et hauts fonctionnaires de l'Etat
seront-ils face à un dilemme. Assumer leur nouvelle fonction ou différer
l'offre.  C'est l'article 19 du code électoral qui pose d'entrée les balises.
''Lorsque des personnes élues sont frappées par les incompatibilités prévues par
les dispositions de la présente loi, il leur est fait obligation de choisir
l`une ou l`autre des deux fonctions, selon les modalités prévues pour chaque
élection''. Ici il est question de l'élection des députés à l'Assemblée
nationale. Et l'article 56 de la loi fondamentale éclaire sur l'incompatibilité
de la fonction de ministre et celle de député. ''Les fonctions de membre du
gouvernement sont incompatibles avec l'exercice de tout emploi et de toute
activité professionnelle. Le parlementaire nommé membre du gouvernement ne peut
siéger à l'Assemblée nationale, pendant la durée de ses fonctions
ministérielles'', stipule l'article 56. Cette disposition constitutionnelle
éclaire sur les incompatibilités concernant la fonction ministérielle. Parmi les
nouveaux parlementaires, l'on compte de hauts fonctionnaires de l'Etat, des
ministres et des personnalités de professions libérales. (...) PCA, DG, hauts
fonctionnaires et incompatibilités Elles sont réglées par les articles 87 à 96.
''Le mandat de député est incompatible avec la qualité de membre du Conseil
constitutionnel et des juridictions suprêmes, de membre du Conseil économique et
social, de membre de cabinet ministériel et de membre de la commission chargée
des élections'', dispose l'article 87. Ainsi dit, la loi n'interdit pas aux
personnalités visées par cet article d'être candidates. Mais une fois élues,
elles devront faire le choix conformément à l'article 19 de la même loi
électorale. C'est le cas des directeurs et chefs de cabinets ministériels, des
procureurs, des conseillers économiques et sociaux. L'article 90 va plus loin
avec les cas d'incompatibilité. Nul ne peut être à la fois député et Président
de conseil d'administration (Pca) d'une société d'Etat ou d'une société à
participation financière publique. Idem pour les directeurs généraux (DG) et
leurs adjoints, de même que les membres des conseils d'administration de ces
mêmes sociétés. (...) Cela, pour éviter tous les abus et les influences que
pourrait exercer le député pour s'accorder des avantages auxquels il n'a pas
droit.




 




Le
Chef de l'état, SEM. Alassane Ouattara, a reçu, mercredi, en audience, le
représentant-résident en Côte d'Ivoire du Fonds monétaire international, Wayne
Camard. Les deux personnalités ont discuté des voies et moyens pour augmenter la
croissance économique. Le point d'achèvement attendu pour mi -2012




 





Fraternité Matin, Le
Nouveau Réveil, Le Patriote, Le Mandat, Le Démocrate -

Le point
d'achèvement PPTE, tant attendu par la Côte d'Ivoire, sera certainement obtenu à
la mi- 2012. Le représentant-résident du Fmi, Wayne Camard, l'a laissé entendre,
hier à la sortie d'une audience que le Chef de l'Etat lui a accordée à midi.
Pour lui, il n'y a aucune raison que l'on ne puisse pas arriver à ce point
d'achèvement l'année prochaine, vu le rythme actuel de la mise en  œuvre des
mesures nécessaires. Même s'il admet que le timing exact dépend des efforts du
gouvernement ivoirien. A toutes fins utiles, le représentant résident du Fmi
rappelle que l'obtention du point d'achèvement donnera droit à la Côte d'Ivoire
à une annulation de sa dette extérieure de l'ordre de 3 milliards de dollars
(1500 milliards de francs Cfa), voire un peu plus. A cela, il faut ajouter 2
milliards d'euros (plus de 1300 milliards de francs Cfa) de dette que la France
pourrait convertir en projets de développement en Côte d'Ivoire. A l'audience
d'hier, il s'est agi de discussions «
sur
les voies et moyens pour augmenter la croissance économique
».
Notamment, la recherche des ressources pour l'investissement. Le financement de
la réforme du système bancaire pour plus de financements des  opérateurs
économiques a aussi fait partie des questions abordées lors des échanges.
Faut-il le rappeler, le Fmi a approuvé, récemment, un crédit de 300 milliards de
francs sur trois ans au bénéfice de la Côte d'Ivoire. 60 milliards ont déjà été
décaissés. D'autres décaissements sont prévus incessamment dans le cadre du
programme présidentiel.




 




Lutte
contre le banditisme : La Police reçoit 25 véhicules tout terrain 4X4





 





Le Patriote, Le
Nouveau Courrier, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil -


"Les Ivoiriens ont droit à une meilleure fin d'année», plaide
Hamed Bakayoko, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur. Il est donc légitime
que pour sa part, il fasse tout, cette année, pour les mettre à l'aise. Voilà
entre autres l'une des motivations de la cérémonie de remise de véhicules hier à
la Police nationale. Sur la grande place de l'Ecole Nationale de Police, en face
du ministre d'Etat, de ses principaux collaborateurs, Brindou M'bia, Directeur
de la Police, et de ses adjoints, 25 véhicules flambants neufs de types 4X4 sont
stationnés. Symboliquement, Hamed Bakayoko remet la clé d'un au directeur
général de la Police. «Le Président est sensible à nos besoins, révèle le
ministre d'Etat. Ces véhicules sont le fruit d'un effort exceptionnel de sa
part». Ils ont été acquis, en effet, hors budget. Signe de l'intérêt qu'il porte
aux soldats et surtout à la quiétude des Ivoiriens. «Ces véhicules, c'est pour
vous aider à traquer d'avantage les bandits, a confirmé Hamed Bakayoko. Soyez
sans pitié avec eux, quels qu'ils soient : évadés de la Maca, faux Frci,
supplétifs de l'armée, anciens miliciens etc.» Il a expliqué que le taux de
braquage de 5/j doit être anéanti ou tout au moins ramené à une proportion
acceptable. «L'année dernière, personne n'a fêté, a-t-il rappelé. Il faut que
cette année les Ivoiriens fêtent dans la quiétude». Le ministre de l'Intérieur
s'est en outre indigné que des pratiques qui semblaient s'estomper dans les
rangs de la Police reviennent. «Il me revient que les anciennes habitudes
reviennent, s'est-il outré. Il faut que ça s'arrête. Il faut maintenir le cap».
C'est pourquoi, il a leur rappelé le «pacte de confiance» qui les lie. «Nous
vous mettrons dans les meilleures conditions de travail et de vie, a-t-il
répété. En retour, vous vous mettrez avec civisme et professionnalisme au
service des populations». (...)




 




Mise
en liberté provisoire / Des prisonniers de la crise post-politique attendront
jusqu'au 21 décembre pour voir leur demande de mise en liberté provisoire
examinée.

L'audience reportée par la chambre d'accusation





 





Fraternité Matin,

Le Mandat, Notre Voie

-

Simone Ehivet Gbagbo, Franck Anderson Kouassi, Alcide Djédjé et
les autres prisonniers de la crise post politique attendront encore jusqu'au
mercredi 21 décembre pour voir leur demande de mise en liberté provisoire
examinée. C'est ce qu'a décidé hier, la Chambre d'accusation de la Cour d'appel.


L'audience a été renvoyée au mercredi prochain. Le motif, c'est que la Cour
attend le rapport du Parquet général. Les demandes de mise en liberté provisoire
concernent l'ensemble des détenus

», déclare Me Dako
Zahui, à sa sortie de la brève audience des avocats avec les membres de la Cour.
Me Djirabou Mathurin, un autre conseil des détenus, se montrera plus précis sur
le sujet :



Il y a eu renvoi parce que les requêtes qui ont été présentées à la Cour ne sont
pas complètes. Tous les noms n'y figurent pas. Et pour éviter ce qui s'est passe
à la première audience, la Cour a sollicite un renvoi auquel nous avons fait
droit


.
Me
Djirabou Mathurin indique que les avocats ont déposé 5 requêtes en annulation
des détentions. Il a cité les noms de Simone Ehivet Gbagbo, Aké N'Gbo, Christine
Adjobi, Alcide Djédjé, Franck Anderson Kouassi...comme faisant partie des
personnes dont les demandes seront examinées mercredi prochain.





 




CPI :
Fatou Bensouda annonce de grosses têtes





 





Le Patriote -

Elle est décidée. La Gambienne Fatou Bensouda, future Procureur
générale de la Cour pénale internationale, entend mener avec la plus grande
délicatesse, mais non sans détermination, le procès des personnes impliquées
dans la crise post-électorale qui a fait 3000 morts. Après le transfert de
Gbagbo à la CPI le mardi 6 décembre dernier, elle annonce, pour les jours qui
suivent, de grosses têtes qui rejoindront l'ancien président déchu dans sa
cellule VIP de la prison tout aussi VIP de La Haye. Selon des sources proches de
l 'institution, cinq personnalités sont attendues à la Haye. Il s'agira selon
les informations en notre possession, de militaires parmi lesquels l'on
retrouvera bien entendu quelques civiles au plus haut niveau. Pour garder le
secret de l'instruction, celle qui sera le successeur du très médiatique Luis
Moreno Ocampo, n'a pas livré l'identité des personnes concernées par le futur
''voyage'' sans retour de la Haye. Mais on peut aisément avancer qu'il pourrait
s'agir, pour ce qui concerne les militaires, du général Dogbo Blé Bruno, du
capitaine Séka Yapo Anselme plus connu sous le nom de Séka Séka, ancien aide de
camp de Simone Gbagbo, ainsi que d'autres gradés ou militaires du rang qui se
sont illustrés dans les tueries et autres violations flagrantes des droits de
l'homme. Comme le massacre des sept femmes d'Abobo en mars. Sans oublier ceux
qui ont lancé des obus dans le marché de la même commune, faisant une trentaine
de morts. En ce qui concerne les personnalités civiles, il ne faut pas chercher
loin. Les noms de Blé Goudé et de Simone Gbagbo seraient en pole position. Tous
deux ayant donné des instructions fermes pour de sales besognes qui ont conduit
à des exécutions extra judicaires et des assassinats politiques. On se rappelle
de ce fameux ''article 125'' qui consiste à brûler vif des militants de
l'opposition en se basant sur leurs patronymes. (...) Aujourd'hui en Côte
d'Ivoire, la parole est aux victimes.» La comparution future des personnalités
en question sonne donc la fin de l'impunité.





 





Politique nationale Après la déportation de Gbagbo La Cpi menace le pouvoir
Ouattara




 




Notre
Voie -

A qui le tour ? Après le transfèrement à La Haye de l`ex- président Laurent
Gbagbo, le régime du chef de l`Etat ivoirien Alassane Ouattara est sous la
menace d'éventuelles poursuites de la Cour pénale internationale (CPI) contre
d`anciens rebelles qui l`ont porté au pouvoir. Le dossier très sensible des
futures poursuites de la CPI devrait être au centre des discussions du Premier
ministre et chef de l`ex-rébellion ivoirienne Guillaume Soro, jeudi à New York,
avec le procureur de la Cour Luis Moreno-Ocampo et son adjointe Fatou Bensouda,
qui lui succédera en juin. Ces entretiens se tiendront en marge de la 10ème
session de l'Assemblée des Etats parties au Statut de Rome de la CPI, un peu
plus de deux semaines après l`incarcéra- tion de M. Gbagbo pour crimes contre
l`humanité lors de la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a
fait quelque 3.000 morts. (...) Mais le 5 décembre, jour de la première
comparution de M. Gbagbo devant la CPI, le procureur Moreno-Ocampo avait réitéré
que "des crimes ont été commis de tous les côtés", par le camp Gbagbo comme par
les hommes du président Ouattara. "Le procureur a indiqué que nous envisagions
de pour- suivre environ deux à trois personnes pour chaque partie impliquée dans
les violences postélectorales", indique à l`AFP Pascal Turlan, conseiller en
coopération internationale auprès de M. Ocampo. Le bureau du procureur "envisage
donc de demander dès que possible d`autres mandats d`arrêt" contre des
responsables de crimes des deux camps, ajoute-t-il. "Notre stratégie reste la
même: toujours aller vers les plus hauts responsables des crimes les plus
graves", insiste-t-il.