REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 10 MAI 2012

10 mai 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 10 MAI 2012








Désarmement, démobilisation et réinsertion : L'Onuci livre trois sites de
regroupement bientôt




 




Le
Mandat -

Le Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) est un processus important
pour la sortie de crise et la réconciliation nationale. L'Opération des nations
unies en Côte d'Ivoire (Onuci), qui appuie le gouvernement dans ce domaine, a
initié, le mercredi 9 mai, une journée d'échanges, de sensibilisation et de
formation pour une meilleure compréhension du DDR, à l'intention des médias.
Après l'ouverture du séminaire par la responsable DDR de l'Onuci, Mme Sophie Da
Camara, Mme Justine Rubira et Albert Carames, tous deux officiers DDR ont
expliqué les concepts et le processus de DDR aux journalistes. Ils ont donné un
aperçu de la situation actuelle sur le DDR et la lutte anti Arme légère de petit
calibre (ALPC). Avec la crise postélectorale, la plupart des ex-combattants qui
ont été mobilisés ont repris les armes. La Commission nationale de lutte contre
les armes légères et de petit calibre (ComNat-ALPC) procède à la collecte des
armes depuis le 11 octobre 2011. 1500 armes de toutes catégories, 1334 grenades
et 290 661 munitions, avec l'appui de l'Onuci, ont été collectés, pour un
objectif de 5000 armes à collecter pour cette année. Le commissaire Léon
Djokouéhi, membre de la ComNat-ALPC, a fait un exposé sur la lutte contre les
armes légères et de petit calibre qui tuent plus que la bombe atomique. Il a
indiqué, lors de son exposé, que la ComNat-ALPC est au cœur du processus DDR.
Aussi, il a annoncé que ce processus va démarrer bientôt et que toutes les armes
collectées seront tracées avec des appareils acquis par la Commission. Quant au
démarrage effectif du DDR, l'Onuci a fait visiter un site de regroupement des
ex-combattants en chantier, à Anyama. Il accueillera 500 anciens combattants,
par rotation de trois semaines. L'Onuci a annoncé que trois sites (Anyama,
Bouaké et Guiglo) seront opérationnels dans 20 jours. Mais, l'objectif est de
livrer 9 sites cette année. En somme, il est prévu 20 sites de regroupement sur
l'étendue du territoire national, pour accueillir les anciens combattants. Pour
sa part, le capitaine Kouakou Kouamé, en charge du DDR à l'Etat-major général
des FRCI, a déclaré que le processus de réinsertion et de réintégration des
anciens combattants est très avancé. Depuis le 6 avril, le président de la
République, Alassane Ouattara, a signé un arrêté mettant en place un groupe de
travail pour réformer le secteur de la sécurité, qui traite également le DDR. Le
groupe a eu une séance de travail hier. Notons qu'à la fin de la formation, les
journalistes ont reçu des certificats de participation.




 





Attaque meurtrière du village de Sakré à Taï : les populations accusent les
dozos et les Frci




 





Notre Voie –

« La
vérité rattrape toujours le mensonge », dit l'adage. L'attaque qu'a subie le
village de Sakré, situé à environ 30 km de la ville de Taï, occasionnant 8
morts, des déplacements de populations et des maisons incendiées, dans la nuit
du 24 au 25 avril dernier, livre progressivement ses secrets. Et cela apparaît
clairement dans le rapport fait par le service de communication de l'Onuci
relativement aux échanges qu'a eus, le 3 mai 2012, la mission d'évaluation de
l'Onuci à Taï après les tristes événements. A cette mission a pris part le
directeur de cabinet du ministre délégué à la Défense, Alexis Ahonzo. Au cours
des échanges, les dozos, les Frci et les allogènes ont été formellement accusés
par le patriarche de Taï. « (...) Nous sommes attaqués par les Libériens, les
allogènes, les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et les dozos (...) ».
Il se confiait ainsi le 3 mai à ses hôtes de l'Onuci et à l'émissaire de Paul
Koffi Koffi, ministre délégué à la Défense. (...) Voilà qui est clair et qui
devrait ouvrir les yeux aux plumes du pouvoir actuel et à certains politiciens
qui tentent de faire croire que ce sont les pro-Gbagbo qui ont attaqué le
village de Sakré.




 





Séguéla sensibilisé sur la justice





Nord-Sud –

Le
procureur de Séguéla, Maurice Kouakou, a invité les populations de la ville à
s'informer sur le rôle de la justice dans la réalisation de leur bien-être.
Cela, après l'ouverture du tribunal de Séguéla. C'était au cours d'une journée
portes ouvertes initiée par la section Etat de droit de l'Opération des Nations
unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). LE procureur a expliqué que « chacun doit jouer
pleinement son rôle pour la noblesse et le respect » de cette institution.




 





Goodluck Jonathan et Ouattara se sont parlé hier




 





L'Inter, L'Intelligent d'Abidjan, Fraternité Matin, Le Quotidien d'Abidjan -

Le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, était de passage à Abidjan hier,
mercredi 9 mai. Brève escale de moins d'une heure au cours de laquelle il s'est
entretenu avec son homologue ivoirien sur les dossiers Bissau guinéen et malien.
Du huis clos qui a duré près de 35mn, l'on retiendra que la Communauté
économique de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) va dépêcher une délégation en Guinée
Bissau d'ici vendredi afin de booster le retour à l'ordre constitutionnel. Au
dire du président nigérian et président du groupe de contact en charge du
dossier bissau-guinéen, la Cedeao tient au retour à l'ordre constitutionnel dans
ce pays. Aussi envisage-t-elle d'y dépêcher une délégation au plus tard ce
vendredi. La délégation sera composée, entre autres, du ministre ivoirien
délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, de l'ambassadeur du Nigeria en Côte
d'Ivoire. La Cedeao n'écarte pas non plus l'envoi de soldats de l'Ecomog si
nécessaire. Vêtu de son traditionnel ensemble, panama vissé sur la tête, Godluck
Jonathan a foulé le sol ivoirien autour de 10h, sous une fine pluie. Au bas de
l'échelle de coupée, l'attendait Alassane Ouattara, qui tenait lui-même un
parapluie pour se protéger des gouttes qui tombaient. Dix minutes plus tard, les
deux chefs de l'Etat s'enfermaient dans le pavillon d'honneur. Pendant ce temps,
les membres du gouvernement ayant effectué le déplacement attendaient dans le
hall. Quand les deux hommes ressortent plus de 30mn plus tard, c'est pour faire
le point de leur entretien à la presse. Le président nigérian a dit être en
partance pour Addis-Abeba en Ethiopie où se tient le forum économique mondial
organisé par l'Union africaine. Il était 11h quand il a quitté l'aéroport.




 





Evasions répétées dans les maisons d'arrêt :


Les régisseurs d'Abidjan et d'Agboville virés




 





L'Expression, Nord-Sud, Soir Info,

Le
Nouveau Courrier

-

Le
gouvernement s'est réuni hier en Conseil des ministres au palais présidentiel du
Plateau. Il a pris d'importantes mesures dont la révocation des régisseurs des
Maisons d'arrêt d'Abidjan et d'Agboville : Yao Kouassi Patrice et Bindè Béda
Emmanuel. Ils ont payé cash pour leur complicité et leur légèreté. Ces deux
administrateurs d'infrastructures pénitentiaires ont été démis de leurs
fonctions, suite à l'évasion répétée de nombreux prisonniers, seulement en deux
mois, dans plusieurs maisons d'arrêt et de correction. Il ressort d'un compte
rendu fait par la ministre en charge de la Justice, Cissé Matto Loma, qu'en
quelques mois il y a eu 240 détenus évadés de 8 maisons d'arrêt et de
correction. Après deux heures d'échanges, le porte-parole du gouvernement, Koné
Nabagné Bruno, a fait savoir que l'équipe gouvernementale, après maintes
réflexions et analyses sur les raisons de ces évasions, a jugé ce chiffre trop
élevé. Et qu'il était nécessaire que les responsables des prisons concernées,
suspectés de complicité de ces fuites, tombent. Le ministre de la Poste et des
Technologies de l'information et de la communication a relevé que certaines
raisons avancées pour justifier ces évasions ne tiennent pas. « Des raisons ont
été données dont le manque de moyens en armes, l'insuffisance des effectifs
chargés de la surveillance des prisons. Mais cela ne peut pas justifier que de
tels dysfonctionnements aient lieu, d'autant que des enquêtes montrent qu'il y a
des cas de complicité », a-t-il expliqué. Selon le porte-parole du gouvernement,
cette révocation des régisseurs des maisons d'arrêt d'Abidjan et d'Agboville est
une preuve de la fermeté du gouvernement suite à ce qui s'est passé et
l'importance accordée par le président de la République à la question. Ces deux
premières sanctions, relève Koné Bruno, sont des signes annonciateurs de ce dont
il sera désormais question dans le milieu carcéral et dans d'autres secteurs de
l'administration ivoirienne. « Le président a montré toute la fermeté que le
gouvernement devrait appliquer par rapport à ce qui se passe. En indiquant
clairement que la prochaine fois ce ne sera plus les régisseurs. Ce sera
d'autres niveaux. Voire le niveau supérieur à celui des régisseurs. Tout cela
pour attirer aussi l'attention de ceux qui ont en charge des fonctions et des
missions publiques. Il faut mettre en avant l'intérêt général, parce qu'il est
ressorti des enquêtes en cours, et qui commencent à donner quelques indications,
que certaines personnes n'ont pas correctement exécuté la mission pour laquelle
elles ont été désignées aux postes où elles sont. Donc c'est un message général
qui est envoyé à tout le monde. A tous ceux qui exercent des missions pour
l'Etat ». [...]




 







Bilan des évasions : 240 prisonniers dans la nature. Deux
régisseurs limogés. La sévère mise en garde d'Ado à des ministres –


Le Mandat

     




 







Evasion des prisons : Ouattara révoque deux régisseurs et met en
garde des ministres. Le Chef de l'Etat frappe les seconds couteaux –


L'Inter




 







Révocation des régisseurs de la prison d'Agboville et de la MACA
: Ouattara sanctionne en oubliant Hamed Bakayoko et Mato Cissé –


Aujourd'hui




 





Evasions des prisonniers : Des patriotes et des miliciens parmi les gardes
pénitentiaires




 




Le
Mandat -

Le récent épisode des évasions des prisons n'est pas prêt de se refermer de
sitôt. Et pour cause. L'évasion des prisonniers de la Maison d'arrêt et de
correction d'Abidjan (Maca) n'a pas fini de livrer ses secrets, et n'est que le
résultat d'un système pénitentiaire défaillant. Les enquêtes ont mis en cause,
au-delà des problèmes réels, des déficits en moyens matériels et humains, des
cas de « négligence » voire de « complicité ». Peut-on parler de complicité des
autorités ? Cela peut être envisagé puisque la présence de miliciens libériens
et des patriotes pro–Gbagbo au sein des gardes pénitentiaires avaient été
longtemps signalés, selon un rapport fait par un régisseur sur le cas de la Maca
dont un quotidien de la place en a fait écho récemment. Cependant, au regard de
cette menace qui existait au sein de la prison de Yopougon, aucune mesure
adéquate n'aurait été prise. Et ce qui devrait arriver s'est produit. Le
gouvernement qui a pris, la mesure de cette situation a pris au cours de son
conseil, hier, des sanctions et des mesures idoines.  La dotation en arme des
gardes pénitenciers et le renforcement de la situation sécuritaire dans les
prisons est annoncé... Mais la question qui demeure est de savoir si les autorités
ont pris en compte ce que le rapport révélé sur la sécurisation la Maca ? Certes
il faut sécuriser les prisons mais éviter de mettre entre mais des ex-miliciens
la sécurité de nos «établissement pénitenciers ». Comme on le dit dans certains
milieux, le serpent n'est pas encore mort




 





Agboville / Déstabilisation du nouveau régime : Le Préfet appelle à ne pas
servir de base arrière




 




Le
Mandat –

«
Il semble que certains villages serviraient de camps d'entrainement de
miliciens. Je vous demande de renoncer à toute nouvelle idée de déstabilisation
pour vous inscrire dans le processus de réconciliation initié par le
gouvernement
».
Tels sont les avertissements adressés par Bako Digbé Anatole-Privat, préfet du
département d'Agboville, lors de l'intronisation de Tano François, le samedi
dernier, en tant que nouveau chef du village de Grand Yapo. Il a, en
outre, à la suite de Dr Faye, président de la mutuelle des cadres dudit village,
demandé à la population dans toute sa composante de soutenir son chef. En plus,
il a prié le chef d'être l'avocat du gouvernement pour le retour de la paix dans
notre pays. Abordant le cas de l'évasion des prisonniers, survenue le 1er mai
dernier à Agboville, le premier responsable administratif de la localité a
plaidé auprès des chefs, afin qu'ils dénoncent ces fugitifs qui
constituent un véritable goulot sécuritaire. Quant à N'Cho Odiapo Patrice,
député suppléant, représentant M'Bolo Nado Martin, député titulaire, parrain de
la cérémonie, il a exhorté la population à la cohésion et à la concorde, pour
bénéficier des projets initiés par leur parrain, qui veut faire de Grand Yapo un
pôle de développement.




 





Réconciliation nationale/Charles Konan Banny: "Le processus avance de façon
méthodique"




 





L'Expression, Le Nouveau Réveil, Soir Info -

Le
processus de réconciliation nationale en cours, était hier à l'ordre du jour de
la rencontre entre le président de la Commission dialogue vérité et
réconciliation (Cdvr) et la presse. A sa résidence, Charles Konan Banny a réagi
à l'impatience des uns et des autres. Pour lui, la réconciliation est une cause
nationale qui interpelle l'ensemble du pays. A ce titre, elle devient, selon
lui, un impératif, une obligation, et non une option. « C'est pourquoi, cette
cause mérite que la nation soit informée », a justifié le président de la Cdvr.
Selon l'ancien Premier ministre, il y a un temps pour faire la guerre, un temps
pour discuter, un temps pour faire la paix, et un autre pour se rassembler. Il a
invité la presse à s'associer à cette œuvre de réconciliation nationale, en
reconnaissant qu'elle a contribué à ce qui est arrivé à la nation, comme l'ont
déjà reconnu les hommes politiques et les enseignants de l'université qu'il a eu
à recevoir. (...) Rappelant que la réconciliation est un processus, Banny a
affirmé qu'il a une mission consignée dans une ordonnance, et déclinée en plan
d'actions. Il a encore évoqué la métaphore de la maison à construire, le terrain
étant la Côte d'Ivoire défigurée. «On sait où on va et avec qui on va. Nous
allons avec tous les Ivoiriens de toutes conditions », a précisé l'ancien
gouverneur de la Bceao. « Certains nous disent qu'on ne voit pas la
réconciliation. Moi, je le vois. Parce qu'il y a quelque temps, on ne voyait
personne dans les rues (...) On commence à se parler et toutes les composantes
de la société viennent ici à la Cdvr pour donner leur point de vue. On avance
méthodiquement... », a longuement expliqué Konan Banny. Il a exhorté ceux qui
estiment que le processus avance à pas d'escargot à aller doucement, sans
précipitation, pour éviter de chuter. « Allons-y doucement. Ni vengeance, ni
impunité. L'avenir de cette nation se joue au milieu et non dans les extrêmes,
car nous sommes à la recherche d'un équilibre », a conclu le président de la
Cdvr qui venait de recevoir Mel Eg Théodore, Félix Akoto Yao et Laurent Dona
Fologo.




 





Dialogue républicain/Après le séminaire de Bassam / La société civile menace la
classe politique




 





L'Expression –

(...)
La Convention de la Société Civile Ivoirienne (Csci) note, certes, une certaine
volonté du gouvernement et de l'opposition politique à œuvrer à l'avancée du
processus de réconciliation nationale et de paix en Côte d'Ivoire. Toutefois,
elle ne saurait accepter plus longtemps la confiscation du débat national sur
des questions d'intérêt général par la seule classe politique. Elle proteste
vigoureusement contre l'ostracisme frappant les forces vives de la nation
(confessions religieuses, secteur privé, monde du travail, société civile) dans
la redéfinition du destin commun de la nation qui sort difficilement d'une crise
si longue et si profonde. Elle demande à toute la classe politique (pouvoir et
opposition) de faire preuve d'humilité pour reconnaitre les échecs des méthodes
unilatérales ou bilatérales appliquées depuis dix ans (2000- 2010) en Côte
d'Ivoire et qui ont conduit à la tragédie post électorale. En conséquence, la
Csci conseille à tous une démarche inclusive dans toute initiative de
consolidation d'une paix encore fragile et de reconstruction post crise. A cet
effet, elle suggère l'application des recommandations issues de la deuxième
édition des Journées de Consensus National (Jcn) à laquelle ont participé tous
les acteurs nationaux du 27 au 30 Mars 2012. Elle demande, en particulier et en
toute urgence, d'appliquer la recommandation n°1 visant la création d'un Conseil
National de Consolidation de la Paix comprenant des représentants du gouverne-
ment, de la classe politique, du secteur privé, des confessions religieuses, de
la chefferie traditionnelle et des organisations de la société civile et qui
serait chargé de suivre les travaux de réforme de l'armée, de dédommagement des
victimes de guerre, de justice transitionnelle et de réconciliation nationale.
Cette recommandation peut efficacement contribuer à l'avènement d'une
réconciliation vraie et d'une paix durable.




 





Rentrée universitaire du 03 septembre 2012 : 5 800 étudiants renvoyés




 




Le
Nouveau Réveil, Le Nouveau Courrier -

L'Université nouvelle, celle décidée par le gouvernement, fera de nombreuses
victimes à cause des nouveaux critères. Ces nouvelles dispositions ont été
communiquées, hier, au cours d'une conférence de presse. C'était à l'Ecole
normale supérieure (Ens). La conférence des présidents des universités, à cette
occasion, a annoncé le relèvement du taux d'inscription sans préciser à quelle
hauteur il sera fixé. «Cela fait donc 32 ans que le montant des frais
d'inscription est resté inchangé en Côte d'Ivoire. Ce qui correspond en réalité
à une baisse si l'on tient compte du coût de la vie.  Le montant de 6000 francs
Cfa reste largement insuffisant pour couvrir l'ensemble des frais afférents à
l'inscription. Ce faible taux ne permet pas d'apporter les ressources
additionnelles indispensables au bon fonctionnement des universités », a
expliqué le professeur Bakayoko-Ly Ramata, président de l'université de Cocody.
«Cette mesure, selon elle, a pour objectif de donner un enseignement de qualité
aux étudiants. (...) Le président de l'université de Bouaké, le professeur Poamé
Lazare a ajouté que tout va changer, des infrastructures aux cours. A cette
conférence de presse, il a été également question de la suppression du
"parapluie atomique" à la rentrée prochaine. Sur ce sujet, le président de
l'université d'Abobo-Adjamé, le professeur Tano Yao, a été catégorique : «Il
s'agit de faire comprendre aux parents et aux étudiants que ce qui est normal et
même logique, c'est qu'un étudiant qui triple un niveau soit exclu (...) Alors
pourquoi l'université devrait-elle déroger à cette règle», s'est-il interrogé.
Et mentionné que «5 800 étudiants se trouvent en situation irrégulière du fait
du "parapluie atomique" ». Selon le conférencier, ce sont des étudiants qui sont
inscrits en licence ou en maîtrise depuis 8 ans pour certains et 10 ans pour
d'autres pour des études qui doivent être faites normalement en 3 ou 4 ans. Les
conférenciers ont aussi informé qu'au regard de l'insuffisance des enseignants,
l'Etat aura recours à des experts nationaux ou internationaux
(contractualisation). [...].