REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 10 MAI 2012

10 mai 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 10 MAI 2012







Côte d'Ivoire :
Goodluck Jonathan fait un stop escale à Abidjan




 




Koaci.com

– En partance pour Addis- Abéba, en Ethiopie, où il doit prendre part au Forum
économique organisé par l'Union Africaine, le Président de la République
fédérale du Nigéria, S.E.M. GOODLUCK Jonathan, a fait une escale d'une heure
(9h50- 11h) à l'aéroport international Félix HOUPHOUET-BOIGNY d'Abidjan. Il a
accueilli à sa descente d'avion par son homologue ivoirien, S.E.M. Alassane
OUATTARA. Dans une brève déclaration faite à la Presse peu avant son départ, le
Chef de l'Etat nigérian a révélé s'être arrêté à Abidjan pour échanger avec le
Président de la République de Côte d'Ivoire, S.E.M. Alassane OUATTARA, également
Président en exercice de la CEDEAO, essentiellement sur la situation en Guinée-
Bissau. Notamment sur la possibilité d'un retour à la démocratie dans ce pays
après le coup d'Etat du 12 avril dernier. A cet égard, les deux Chefs d'Etat ont
discuté, selon le Président GOODLUCK Jonathan, de la mise en œuvre des décisions
arrêtées par la CEDEAO lors des Sommets du 26 avril 2012 à Abidjan et du 3 mai
dernier à Dakar. Le Président du Nigéria a dit avoir réaffirmé avec son
homologue ivoirien, la volonté des Leaders africains de faire en sorte que l'ère
des coups d'Etat soit désormais révolue. C'est pourquoi, a souligné l'illustre
hôte, la CEDEAO a décidé de l'envoi dès demain jeudi 10 mai 2012, en Guinée-
Bissau, d'une délégation composée de Ministres et de Diplomates pour discuter
avec toutes les parties en présence, en vue de ''retrouver la démocratie''.
Revenant un peu plus en détail sur le contenu des échanges entre les deux Chefs
d'Etat, M. Daniel Kablan DUNCAN, Ministre ivoirien des Affaires Etrangères, a
révélé que, concernant la Guinée- Bissau, il a été question du retour à l'ordre
constitutionnel, à la formation du nouveau gouvernement et au déploiement des
troupes de la CEDEAO. Lesquelles troupes de la CEDEAO sont prêtes à être
déployées. Quant à la situation au Mali, le Ministre DUNCAN a indiqué que le
Président Alassane OUATTARA attend le retour des Ministres Djibril BASSOLE
(Affaires Etrangères/ Burkina Faso) et Adama BICTOGO (Intégration Africaine/
Côte d'Ivoire), en mission dans ce pays, pour prendre des décisions idoines.(...)




 




Côte d'Ivoire :
Evasions de prisonniers, les régisseurs d'Abidjan et d'Agboville révoqués




 




Koaci-com

- Les mutineries survenues dans les prisons civiles d'Abidjan et d'Agboville ont
fait tomber les régisseurs de ces deux établissements pénitentiaires. Ils ont
été révoqués de leurs fonctions à l'issue d'un conseil de ministres tenu ce jour
au Palais présidentiel au Plateau. De retour d'une visite privée en France, le
président ivoirien jugeant inadmissible l'évasion de plusieurs prisonniers de la
Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA) et de la prison civile d'Agboville
a promis frapper fort ce mercredi. Alassane Ouattara a été sans pitié pour les
deux responsables des deux établissements pénitentiaires, notamment les
régisseurs. Ces deux fonctionnaires ont été révoqués de leurs fonctions, selon
un le communiqué d'un conseil de ministre tenu ce jour. «Il n'est pas acceptable
qu'en une semaine il y ait deux évasions. C'est parce que des personnes n'ont
pas fait leur travail. Ces personnes seront sanctionnées et de manière
immédiate. Nous ne pouvons pas accepter que des personnes qui sont condamnées
par la loi puissent avoir l'opportunité de s'échapper. Fort heureusement, la
plupart ont été rattrapées, » a averti, hier Ouattara à sa descente de l'avion,
avouant par ailleurs que les prisons ivoiriennes font désormais parties des
prisons modernes en Afrique suite à leur rénovation. Il convient de rappeler que
ces évasions spectaculaires en moins d'une semaine ont été diversement
interprétées par la presse locale surtout celle proche du pouvoir en place. Tous
ont vu une main caché des partisans du président déchu dans ces mutineries de
prisonniers. « Qui veut libérer les pro-Gbagbo ? » pouvait-on lire au lendemain
de la mutinerie de la MACA, à la manchette de la plupart des journaux qui font
le combat de la coalition au pouvoir. Nous apprenions de sources pénitentiaires
que ces évasions seraient commanditées par des éléments des Forces républicaines
de Côte d'Ivoire (FRCI) voulant libérer leurs camarades incarcérés. Certainement
que la vérité éclatera un jour sur ces évasions spectaculaires.




 




Banny sollicite une
trêve auprès des journalistes




 





ConnectionIvoirienne.net -

Besoin
d'explication, mais surtout nécessité de se faire comprendre et recueillir
l'adhésion des acteurs des médias pour la réussite de sa mission. C'est le but
recherché par le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation
(CDVR), en échangeant hier en fin de soirée avec la presse, dans les bureaux
annexes de la CDVR à la Riviera Golf. Cette rencontre s'est déroulée en marge
des consultations que Charles Konan Banny a eues avec des acteurs politiques.
Notamment le président de l'Union démocratique et citoyenne (UDCY), Mel Eg
Théodore, Félix Akoto Yao, candidat à l'élection présidentielle d'octobre 2010
et Augustin Laurent Dona-Fologo, premier vice-président du Congrès national de
la résistance pour la démocratie (CNRD). Le président de la CDVR a jugé utile
d'apporter quelques clarifications sur les activités menées par l'institution
qu'il dirige, car ces derniers jours certains journaux ont soulevé des
préoccupations relatives à la lenteur du processus de réconciliation nationale,
voire un manque de visibilité des actions de visibilité des actions posées par
la CDVR. Banny a lancé un appel à tous les Ivoiriens, et plus particulièrement à
la presse, à se mobiliser autour de cette «cause et cette mission d'intérêt
national». «Sans vous renier ni renier vos lignes éditoriales, je sollicite une
trêve des journalistes en tant qu'acteurs de cette cause nationale pour mettre
ensemble tous nos moyens en vue de la conduire à bon port. Je vous invite à vous
mettre au diapason de la réconciliation nationale. Rassemblons-nous autour de ce
qui nous unit plutôt que de ce qui nous divise, c'est-à-dire notre pays, notre
nation». C'est le plaidoyer que le président de la CDVR a fait en direction de
la presse. Pour motiver sa requête, Banny a souhaité établir un partenariat
dynamique, pour ne pas dire «gagnant-gagnant» entre la CDVR et tous les acteurs
des médias. «Investissons ensemble dans la réconciliation, car ça rapporte gros
(...). C'est un investissement économiquement et socialement rentable. Car c'est
la cohésion sociale et la paix qui feront revenir les investisseurs qui vont
créer des emplois pour notre jeunesse», a indiqué Banny. Pour bien faire
comprendre la méthodologie de la CDVR, son président a expliqué qu'il ne sert à
rien de courir, mais qu'il faut partir à point, pour reprendre la belle formule
des Fables de la Fontaine. «Les questions que les Ivoiriens se posent, c'est
qu'on ne voit pas la réconciliation, la CDVR va à pas d'escargot, ça n'avance
pas, etc. J'ai dit au départ: «allons doucement, doucement, car nous sommes
pressés». On avance méthodiquement parce qu'on ne veut pas faire de faux pas,
sinon on va retomber dans une crise plus grave. Donc ne nous précipitons pas,
l'essentiel c'est d'arriver à bon port», a suggéré Banny devant l'impatience
compréhensible de ses concitoyens. Le président de la CDVR a donc préconisé la
prudence, car selon lui, dans 2 cas sur 3, lorsqu'on se précipite pour aller à
la réconciliation, on rechute. «Vous savez que quand un corps est en
convalescence et qu'il rechute, c'est souvent fatal. Donc il faut qu'on prenne
toutes les précautions», a conseillé Charles Konan Banny. [...]




 




Côte d'Ivoire : Des
experts nationaux planchent sur la gestion du trafic aérien en situation
d'urgence




 




Afriquinfos.com - 

Les experts issus de l'Association des contrôleurs et agents des tours de la
Société d'exploitation et de développement aéronautique, aéroportuaire et
météorologique (ACAT-SODEXAM) ont planché sur l'attitude à adopter pendant les
situations inhabituelles où l'aéronef se trouve en danger. "Il a été question de
comprendre les situations d'urgence et d'inculquer aux séminaristes la
compétence nécessaire pour réagir dans ce type de situation", a expliqué le
président de l'ACAT- SODAXAM Herman Konan. "Dans une situation de détresse en
plein vol par exemple lorsqu'il y a le feu, lorsqu'un passager se montre
menaçant, ou lorsqu'un moteur s'arrête, le pilote a besoin de l'assistance du
contrôleur aérien", a-t-il ajouté. Pour Herman Konan, une communication
efficiente s'impose entre le pilote d'un aéronef et le contrôleur aérien car des
incompréhensions entre ceux-ci peuvent entraîner des conséquences dramatiques.
"Cette rencontre devra renforcer nos capacités dans notre mission de garantir la
sécurité des passagers au niveau des voyages aériens", a-t-il conclu. Des
échanges, des projections sur support vidéo et des exercices ont ponctué
l'atelier de deux jours dont la formation a été assurée par un officier des
opérations aériennes de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).




 




Cacao : baisse de 7%
de la production mondiale prévue en 2012




 




AFP

- La production mondiale de cacao devrait baisser de 7% pour n`être plus que de
quatre millions de tonnes en 2012, a affirmé mercredi à Abidjan l`Organisation
internationale du cacao (ICCO), une chute due en particulier au déclin de la
production ivoirienne, numéro un mondial. "La campagne cacaoyère mondiale
2010-2011 s`est soldée par une production de 4,3 millions de tonnes, en hausse
de 19% par rapport à la campagne précédente", a déclaré le directeur de l`ICCO,
l`Ivoirien Jean-Marc Anga, au cours d`une cérémonie. "La campagne à venir
2011-2012 devrait chuter de 7%", à "quatre millions de tonnes", a-t-il annoncé.
Cette baisse s`explique d`abord par la chute attendue de la production en Côte
d`Ivoire, premier producteur mondial, qui devrait atteindre 1,3 million de
tonnes contre 1,5 million de tonnes pendant la campagne précédente. L`harmattan,
vent chaud et sec soufflant du Sahara, a sévèrement affecté les plantations en
janvier et en février, et les pluies abondantes qui ont suivi n`ont pas empêché
des prévisions en forte baisse. Sur un plan plus général, le ministre ivoirien
de l`Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a fait état des "insuffisances
qui menacent" la pérennité de la filière cacao ivoirienne, citant le "faible
niveau de productivité et de la qualité", le "vieillissement des exploitations
et des exploitants eux-mêmes" et "la concurrence d`autres cultures de rente
telles que l`hévéa et le palmier à huile". Il a annoncé l`organisation en
novembre de la première conférence mondiale sur le cacao à Abidjan, réunissant
les acteurs de la filière, pour "examiner des défis auxquels l`économie
cacaoyère mondiale est confrontée". Le commerce international du cacao
représente environ 13 milliards de dollars par an et le secteur du chocolat est
évalué à environ 105 milliards de dollars, selon l`ICCO, qui réunit les
principaux pays producteurs et consommateurs. Sur les 50 pays producteurs de
cacao, quatre (Côte d`Ivoire, Ghana, Nigeria et Cameroun) se trouvent en Afrique
et fournissent 70% de la production mondiale.