REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 07 JUIN 2012

7 juin 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 07 JUIN 2012







Titres




 




·       
Le
chef de l'Onuci échange avec le Rdr -

L'inter, 7 juin 2012




 




·       

Sécurisation de l'ouest -

L'inter, 7 juin 2012




 




·       

Sommet de l'Uemoa / crise malienne : Les chefs d'Etat de l'Uemoa appellent à un
''retour rapide'' de la paix -

Le Mandat,
07/06/2012)




 




·       

En cavale au Togo : Moise Lida Kouassi arrêté et extradé à Abidjan, hier / Hamed
Bakayoko (Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur) : « Il avait en sa
possession des documents compromettants » -

Le Patriote,
07/06/2012




 




·       

Déstabilisation du régime Ouattara-Des combattants en route pour Abidjan -
L'Expression,
07 juin 2012




 




·       

Attaques répétées à la frontière ouest : Human Rights Watch accuse : « Ce sont
les pro-Gbagbo qui planifient les tueries à l'Ouest »

- Le Nouveau
Réveil   07/06/2012




 




·       

Présidentielle 2015 : la pomme de discorde -

L'inter, 2012-06-07




 




·       

Guerre PDCI-RDR : Le PDCI va-t-il dire la vérité sur la fraude de Ouattara à la
présidentielle? -

Notre Voie, 07
juin 2012




 




·       

Développement local, politique national / El Hadj Lanciné Touré, chef de canton
adjoint d`Odienné : « Le FPI peut désormais tenir un meeting à Odienné » -

L'Inter, 07/06/2012




 




·       

Meeting à Ahoué et Djibi-village - Justin Koua : « Le RDR regrette de n'avoir
pas éliminé Gbagbo » -

Notre Voie, 07
juin 2012




 




·       

Bondoukou/Affrontement Frci-populations -

L'Expression, 07
juin 2012




 




·       

Bonon : Risque d'affrontement entre Frci et les villageois à Ouarêbota -

Notre
Voie, 07 juin 2012




 




·       

Rebondissement dans l'affaire des déchets toxiques -Fin de parcours pour Charles
Koffi -

L'Expression, 07 juin 2012




 




·       

Suspendre les organes de presse ne consolide en rien un gouvernement -
L'inter,
2012-06-07




 




 




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REVUE DE PRESSE
NATIONALE




 




Le chef de l'Onuci
échange avec le Rdr




 




L'inter
(indépendant), 7 juin 2012




 




Le chef de l'ONUCI
poursuit ses rencontres avec les partis politiques. Bert Koenders a reçu hier,
au siège de la mission onusienne à Abidjan, une délégation de la direction du
Rassemble- ment des Républicains (RDR), conduite par son Secrétaire général par
intérim. Amadou Soumahoro a déclaré à la presse que les échanges ont porté sur
l'état de la nation ivoirienne, et les questions liées à la sécurité, au
dialogue politique, à la réconciliation et aux prochaines élections municipales
et régionales. Pour rappel, la semaine dernière, le chef de l'ONUCI avait
rencontré les dirigeants de la Ligue des Mouvements pour le Pro- grès (LMP), de
Gervais Coulibaly, et ceux de la plate-forme Agir pour la Paix et la Nation
(APN), dirigée par Mme Danièle Boni-Claverie.




 




Sécurisation de
l'ouest




 




L'inter
(indépendant), 7 juin 2012




 




Le Représentant
spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert
Koenders, s'est entretenu hier jeudi 6 juin avec le ministre ivoirien délégué à
la Défense, Koffi Koffi Paul. Les deux hommes ont notamment échangé en présence
du Commandant de la Force de l'ONUCI, le Général de Division Muhammad Iqbal Asi.
Au cours de cette rencontre périodique, les trois hommes ont fait le point sur
l'état d'avancement de la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS), du Désarmement,
de la Démobilisation et de la Réintégration (DDR) et de la sécurité  de la
sécurisation, en particulier à l'Ouest et à la frontière avec le Liberia.




 




Sommet de l'Uemoa
/ crise malienne : Les chefs d'Etat de l'Uemoa appellent à un ''retour rapide''
de la paix




 




Le Mandat (tendance
PDCI), 07/06/2012




 




Le président de
la République Ivoirienne, Alassane Ouattara a assisté le mercredi à Lomé, la
16ème session de l'union économique et monétaire ouest africain(Unemoa). Les
Chefs d'Etat des pays membres de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
(Uemoa) ont plaidé le mercredi 6 juin à Lomé au Togo, pour un ''retour rapide''
de la paix dans le Nord du Mali et la restauration de l'intégrité territoriale
de ce pays d'Afrique de l'Ouest secoué par des troubles sécessionnistes. La
16ème session ordinaire de l'Uemoa qui s'est déroulée pour une journée dans la
capitale togolaise a été fortement dominée par la crise malienne et la tension
politique en Guinée Bissau ainsi que la crise alimentaire qui secoue plusieurs
pays de l'Uemoa. «Examinant la situation sécuritaire au sein de la Sous-région,
notamment dans la bande sahélo-saharienne, la Conférence s'est inquiétée de la
multiplication des attaques armées et de la prolifération des armes, ainsi que
des actes terroristes, qui entravent les efforts de développement et la libre
circulation des personnes et des biens», indique le communiqué final du sommet.
Par ailleurs, les Chefs d'Etat et de Gouvernement ont condamné les Coups d'Etat
militaires survenus au Mali et en Guinée Bissau et ont affirmé leur fermeté
contre de telles pratiques. Ils ont salué les progrès réalisés dans le processus
de normalisation politique au Mali. Les autorités de la transition au Mali et
tous les autres acteurs ont été encouragées à tout mettre en œuvre pour un
retour rapide de la paix dans le Nord du Mali et la restauration de l'intégrité
territoriale de la République du Mali. «Les chefs d'Etat et de Gouvernement ont
également appelé au respect de l'ordre constitutionnel en Guinée-Bissau et des
dispositions prévues dans le cadre de la transition et du processus électoral.
Ils exhortent la classe politique Bissau Guinéenne à tout mettre en œuvre pour
préserver les acquis démocratiques, la paix et la cohésion sociale dans ce pays»
souligne le communiqué. Les Chefs d'Etat ont, par ailleurs, relevé la résilience
de l'activité économique dans l'Union, en dépit du contexte interne et externe
difficile. Ils ont noté que les perspectives macroéconomiques apparaissent
favorables. S'agissant de la question alimentaire, l'Uemoa s'est inquiétée de
l'incidence de la forte baisse des récoltes de la campagne agricole 2011-2012
sur la sécurité alimentaire, notamment dans les pays de l'hinterland. Le Sommet
de Lomé s'est achevé avec la reconduction à la tête de l'organisation
sous-régionale du chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé. Le sommet a réuni
six Chef d'Etat des pays membres de l'Uemoa : Boni Yayi (Bénin), Blaise Compaoré
(Burkina Faso), Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), Mahamadou Issoufou (Niger),
Macky Sall (Sénégal) et Faure Gnassingbé (Togo).Le Premier ministre malien
Cheikh Modibo Diarra et Abubacar Demba Dahaba, ministre des finances de la
Guinée Bissau ont également assisté à la réunion. L'Uemoa regroupe les pays
d'Afrique de l'Ouest ayant le FCFA comme monnaie commune.




 




En cavale au Togo
: Moise Lida Kouassi arrêté et extradé à Abidjan, hier / Hamed Bakayoko
(Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur) : « Il avait en sa possession des
documents compromettants »




 




Le Patriote
(tendance RDR), 07/06/2012




 




C'est aux
environs de 21h30 mn qu'un vol spécial, immatriculé N I 80CH en provenance du
Togo, a atterri, hier, au GATL à Port-Bouet. Il y avait à son bord un passager
peu ordinaire : l'ancien ministre de la Défense de l'ex-chef d'Etat, Laurent
Gbagbo, Moïse Lida Kouassi. Il a été arrêté à Lomé (Togo) dans la matinée par
les autorités togolaises.




 




Visage apeuré, la
mine patibulaire, cet ''ancien homme fort'' de Gbagbo est descendu de l'avion
accompagné par un des responsables du GATL, du commissaire de l'aéroport Félix
Houphouët-Boigny, Lanzeni Coulibaly et du Commissaire Kouyaté de la Préfecture
de Police. Il était visiblement fatigué et affaibli. Mélotté comme un vulgaire
bandit, Lida Kouassi, a été engouffré dans un véhicule de type 4x4 du ministère
d'Etat, ministère de l'Intérieur. Nous n'avons pu lui arraché un mot. Selon le
ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, un mandat d'arrêt
avait été lancé contre lui depuis juin 2011. Il avait été repéré depuis fort
long temps en territoire togolaise. « Il était tenu par un droit de réserve.
Mais il a violé ce droit de réserve hier (Mardi Ndlr) et les autorités de Lomé
l'ont arrêté et l'extradé en Côte d'Ivoire » a expliqué le Ministre Hamed
Bakoyoko.




Anzoumana Cissé




 




Hamed Bakayoko
(Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur) : « Il avait en sa possession des
documents compromettants »




 




M. Lida Kouassi
Moïse ex-ministre de la Défense a été interpellé ce jour (ndlr, hier) par les
autorités togolaises. Il vient d'être extradé en Côte d'Ivoire. M.Lida Kouassi
faisait l'objet d'un mandat ''d'emmener'' et d'un mandat d'arrêt émis par la
justice ivoirienne. Il était au Togo, et les autorités togolaises l'avaient
astreint comme la plupart des exilés à un devoir de réserve. Il a rompu ce
devoir de réserve à plusieurs reprises. Ce matin (Hier Ndlr) pendant son
interpellation, il a été saisi en sa possession de documents compromettants, qui
l'impliquent dans des projets de déstabilisation de la Côte d'Ivoire. Les
autorités togolaises nous ont transmis ces documents, fort utiles, qui seront
exploités par nos services pour une mise à disposition de la justice. Voici la
déclaration que je voulais faire pour commenter cette extradition de M. Lida
Kouassi Moïse. Elle n'a pas été aussi rapide, comme on pourrait le penser. Nous
avons depuis le mois de juin 2011 émis des mandats d'arrêt qui ont été servis
aux autorités judiciaires des pays qui abritent certains exilés ivoiriens contre
qui la justice a des récriminations. La coopération entre nos Etats en matière
de police et de justice est encadrée par des règles. Je puis vous rassurer que
toutes ces règles ont été suivies. »




 




Déstabilisation du
régime Ouattara-Des combattants en route pour Abidjan




 




 L'Expression
(tendance RHDP), 07 juin 2012




 




Les ennemis du
pouvoir d'Abidjan s'apprêtent à l'attaquer à partir de la zone Ouest,
frontalière du Liberia voisin, révèle Humanrightswatch dans son dernier rapport
datant d'hier.La menace est réelle. Loin des rumeurs ou d'une quelconque
frilosité du régime, souvent évoquées par les opposants ivoiriens, les ennemis
du gouvernement en place préparent un coup fumant, à partir du Liberia voisin.
Selon un rap- port détaillé de Human rights watch (HRW) dont nous avons eu copie
hier, des combattants armés, hostiles au gouvernement ivoirien, ont recruté des
enfants libériens et ont mené des raids transfrontaliers meurtriers dans des
villages ivoiriens ces derniers mois. Et se préparent à lancer d'autres attaques
contre le pouvoir d'Abidjan.




Le financement de
l'opération,...




Ces individus, selon
Hrw, sont ces miliciens pro-Gbagbo et mercenaires libériens qui avaient soutenu
les forces fidèles à l'ancien président ivoirien pendant la crise
postélectorale, et qui avaient fui le pays pour le Liberia en mai 2011, après la
chute de leur mentor le 11 avril de la même année. A en croire le rapport, ce
sont eux qui lan- cent des attaques sporadiques dans des villages ivoiriens, au-
delà de la frontière avec le Liberia, causant des morts au sein des populations
civiles. En témoigne la récente attaque du village de Sakré le 25 avril, qui a
causé huit morts parmi les habitants. Mais avant, il y avait eu Gahabli, Tai et
Nigré. Selon le rapport, un Ivoirien de 30 ans du camp de mines de CVI au
Liberia a raconté: « Nous sommes venus à CVI pour extraire de l'or et nous
donner les moyens d'agir. L'objectif est d'extraire l'or et de le vendre pour
obtenir de l'argent afin de nous venger contre les forces pro-Ouattara qui ont
tué les membres de nos familles et brûlé nos maisons... Nous sommes plus de 45
Ivoiriens qui vivons dans ce camp de mines, mais seuls 37 ont accepté d'extraire
l'or dans l'intérêt de cette mission... Nous nous sommes réorganisés pour
revenir en force cette année », ex- plique ce jeune homme. Selon toujours ledit
rapport, un Libérien de 26 ans, mineur dans le camp de mines de Dark Forest
indique que « la vengeance ne pourra être réalisée que lorsque nous serons
suffisamment dotés financièrement. Des ex-combattants libériens et ivoiriens
travaillent main dans la main dans cette zone de mines. L'or s'y trouve en
abondance... Nos chefs nous rendent toujours visite la nuit pour emporter de
l'or », renchérit cet autre combattant. Mais l'extraction de mines n'est pas la
seule source de financement de cette attaque en préparation. Hrw révèle qu'un
soutien considérable vient de Côte d'Ivoire, du Liberia et du Ghana, où sont
exilés de nombreux pro-Gbagbo. « Un homme de 30 ans de l'Ouest de la Côte
d'Ivoire, qui s'est battu aux côtés des milices de Gbagbo pendant la crise, a
raconté que dans leurs efforts pour recruter et mobiliser, « nous avons reçu un
soutien de personnes vivant en Côte d'Ivoire, au Liberia et au Ghana. » Deux
anciens combattants, un Ivoirien et un Libérien, ont mention- né tout aussi
spécifiquement recevoir de l'argent de personnes au Ghana. (...)




 




·       

Attaques répétées à la frontière ouest : Human Rights Watch accuse : « Ce sont
les pro-Gbagbo qui planifient les tueries à l'Ouest »

- Le Nouveau
Réveil (tendance PDCI)  07/06/2012




 




 




Présidentielle
2015 : la pomme dediscorde




 




L'inter
(indépendant), 2012-06-07




 




(...) L'échéance 2015
apparaît à cet effet comme un important rendez-vous à ne pas manquer. Mais
comment y aller ? Faut-il, comme en 2010, faire bloc derrière un candidat unique
parrainé par le RHDP ? Ou faut-il casser l'alliance et reprendre en main son
destin ? Telle estla problématique fondamentale qui se pose au PDCI, au moment
où ce parti se sent trahi par son allié le RDR. Selon des sources bien
informées, la tendance générale est à la remise en cause de la coalition RHDP.
Le parti d'Henri Konan Bédié, qui a perdu sa place de première grande formation
politique en Côte d'Ivoi- re, veut retrouver ce rang de leader, voire revenir au
pouvoir. Les Pdcistes pensent en avoir les moyens (humain, politique,
diplomatique, financier...). «Pourquoi alors s'embarrasser avec une alliance,
dont la gestion du lendemain crée plus de problèmes qu'elle n'en résout ?»,

pense-t-on au PDCI. (...)




 




 




Guerre PDCI-RDR :
Le PDCI va-t-il dire la vérité sur la fraude de Ouattara à la présidentielle?




 




Notre Voie
(tendance FPI), 07 juin 2012




 




Les scènes de
ménage au RHDP porteront au grand jour ce que les Ivoiriens savent, mais que le
PDCI a voulu cacher par souci de sauvegarder son alliance avec le RDR. Au bureau
politique du PDCI, des choses jamais imaginées ont été dites. Parce que, dit-on,
« l'amitié et l'alliance se nourrissent de vérité ». Et depuis ce rendez- vous
de la maison vert-blanc de Cocody, on rumine de part et d'autre dans les deux
camps alliés par presse inter- posée. On s'envoie des flèches et selon un
document du PDCI qui serait gardé au secret, le vieux parti remet- trait en
cause la victoire de Ouattara dans certaines circonscriptions électorales. «De
concessions en concessions, les pro et anti-Bédié sont arrivés au communiqué
final qui ébranle le RDR et ses militants. C'est un texte dépoussiéré qui a été
servi aux Ivoiriens. Si le projet initial était passé, peut-être que le RHDP
serait cassé depuis dimanche. Dans cette mou- ture, il est en effet indiqué que
le PDCI n'aurait pas dû laisser le FPI se débattre seul contre le RDR en ce qui
con- cerne le gonflement de l'électorat à Korhogo, à Bouaké et à Treichville. Ce
document que nous nous gardons de publier et dont les rédacteurs occupent de
hautes fonctions de l'Etat tend à démontrer qu'Alassane Ouattara a fraudé pour
être président de la République», révèle hier mercredi L'Expression, quotidien
très proche de Ouattara à sa page 2. Si on s'en tient à l'existence d'un tel
document de la part du PDCI, alors, on serait tenté de dire que la vérité sera
sue sur la fraude massive d'Alassane Ouattara à la dernière présidentielle.
Emanant du PDCI, parti allié du RDR, le document en question constitue une pièce
à conviction sur la mascarade tant cachée par le RHDP. Si le parti de Bédié
parle aujourd'hui de gonflement de l'électorat à Korhogo, Bouaké et Treichville,
c'est que ce parti est convaincu que celui qui se trouve au Palais présidentiel
n'est pas celui qui a gagné les élections. Ça, les Ivoiriens le savent et le
disent toujours. Mais le PDCI a préféré ramer contre la vérité et cautionner
l'usurpation du pouvoir. Maintenant que dans le partage du pouvoir, il se
retrouve avec des miettes, des voix au PDCI se font entendre. Or tout est déjà
gâté. Mais, il n'est jamais tard pour faire savoir la vérité.




 




Développement
local, politique national / El Hadj Lanciné Touré, chef de canton adjoint
d`Odienné : « Le FPI peut désormais tenir un meeting à Odienné »




 




L'Inter
(indépendant) - 07/06/2012




 




El Hadj Lanciné
Touré est le chef de canton adjoint d'Odienné. Dans sa résidence où nous l'avons
trouvé, il lève un coin du voile sur le peuplement de la capitale de la région
du Denguélé et le processus de normalisation en cours




 




Un an après
l'exercice du pouvoir par le président, Alassane Ouattara, comment se porte
Odienné ?




 




Odienné se porte
très bien et nous agissons conformément aux consignes du président de la
République, Alassane Ouattara ?




 




Quels sont ces
consignes ?




 




Le président
Alassane Ouattara nous a demandé d'œuvrer à la réconciliation entre les fils et
les filles du pays. Après l'investiture du chef de l'État, nous, en tant que
chef canton et roi du Kabadougou, on a convoqué la population pour une réunion
de réconciliation et de paix. Dieu merci, chez nous ici, à Odienné, il n'y a pas
de différence entre le PDCI, RDR, FPI, UDPCI et les autres partis. Nous
travaillons ensemble main dans la main. Et nous faisons tout ce que le président
Alassane nous a demandé.




 




Doit-on
comprendre que désormais, les partisans de Laurent Gbagbo peuvent tenir des
meetings ici ?




 




Même s'ils
veulent tenir un meeting maintenant, ils peuvent le faire. La porte est ouverte
à tout le monde. Le FPI, qui est un parti comme le RDR, le PDCI, l'UDPCI, le MFA
etc peut désormais mobiliser ici à Odienné, sans risque de représailles. [...]




 




 




Meeting à Ahoué
et Djibi-village - Justin Koua : « Le RDR regrette de n'avoir pas éliminé Gbagbo
»




 




Notre Voie
(tendance FPI), 07 juin 2012




 




Le fait que
Amadou Soumahoro, secrétaire général du RDR revienne chaque fois sur
l'arrestation de Laurent Gbagbo, en sou- tenant qu'il a été sauvé par Alassane
Ouattara, car il aurait pu subir le même sort que Mouammar Khadafi, cache aux
yeux de Justin Koua, des regrets qui rongent, les nouveaux tenants du pouvoir de
n'avoir pas éliminé physiquement Laurent Gbagbo. «Amadou Soumahoro n'arrête
pas de dire que Gbagbo doit dire merci à Ouattara, qui l'a sauvé, parce que le
RDR regrette           aujourd'hui de n'avoir pas éliminé physique- ment Gbagbo
»,
a-t-il affirmé, samedi dernier, devant les militants du Front populaire
ivoirien, au cours d'un meeting à Ahoué et Djibi-village. Justin Koua a expliqué
que les propos soutenus par le secrétaire général du RDR et qui sont de temps en
temps relayés par Alassane Ouattara, répondent à un objectif communicationnel
qu'à autre chose. Le pouvoir veut donner le sentiment qu'il est humain, très
attaché aux questions de droits de l'homme, alors qu'il n'en est rien. Le
secrétaire national de la JFPI a indiqué que plusieurs sources dignes de foi
soutiennent que des consignes ont été données pour que le président Gbagbo soit
exécuté. « Ce plan a échoué parce que Dieu ne l'a pas voulu. Aujourd'hui,
eux- mêmes, n'en reviennent pas »,
a-t-il déclaré. Le leader des jeunes du
Front populaire ivoirien a appelé tous les Ivoiriens à sursaut en se donnant la
main pour sauver la nation en péril. « J'en appelle à la conscience de KKB,
Karamoko Yayoro pour sauver notre nation à nous tous », a-t-il soutenu. Justin
Koua a déclaré que Alassane Ouattara a échoué. En 13 mois de gestion, il a
démontré son incapacité à relever la Côte d'Ivoire, conformément aux promesses
qu'il a faites. Aussi, le patron de la JFPI a-t-il appelé les Ivoiriens à se
lever comme un seul homme, pour freiner le processus de déliquescence de l'Etat.
A cet égard, il a évoqué les nombreux scandales de gestion qui éclatent ça et
là, les licenciements en masse dans l'administration publique, et les
entreprises privées ; les violations des droits de l'homme commises par les FRCI.
«Alassane Ouattra a fait beaucoup de promesses aux Ivoiriens, mais aujourd'hui,
tout le monde est déçu de constater que celui qui est présenté comme un
économiste chevronné est sans solution devant les problèmes des populations »,
dira, Justin Koua. Le secrétaire national de la jeunesse du Front populaire
ivoirien a demandé aux militants FPI de la commune d'Abobo de vaincre la peur
pour se battre pour le retour de celui qui représente l'espoir pour la Côte
d'Ivoire et l'Afrique, Laurent Gbagbo. « Vous avez vécu des situations
dramatiques, mais il faut s'armer de courage et de détermination pour sauver la
nation en péril », a-t-il avancé. Pour l'audience de confirmation des charges,
le 18 juin, il a demandé aux responsables du parti d'organiser les militants et
de se tenir prêts, pour les mots d'ordre de la direction du parti.




 




 





Bondoukou/Affrontement Frci-populations




 




L'Expression
(tendance RHDP), 07 juin 2012




 




Les affrontements
entre populations et éléments des Frci se succèdent et se ressemblent. Après
Vavoua, Sikensi et Arrah, la localité de Kohodio dans le département de
Bondoukou a pris le relais. Un soldat des Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(Frci) tué, quatre blessés graves par balles dont trois civils. C'est le bilan
des affrontements entre populations du village de Kohodio, dans la
sous-préfecture de Sorobango, département de Bondoukou et les militaires Frci en
poste dans la localité. Le dimanche 3 juin, tout est parti, selon les
témoignages des populations, d'une tentative d'arrestation à domicile d'un jeune
de ce village par les Frci. « Dimanche (3 juin, Ndlr), on ne sait pas pourquoi,
mais Koungoro était dans sa maison quand les Frci sont venus lui dire de sortir.
Ils ont voulu l'envoyer dans leur camp. Ils ont commencé à le bousculer. Quand
ils sont arrivés au dehors, les deux Frci qui les y attendaient ont tiré sur
Koungoro. Malheureusement pour eux, la balle a atteint leur frère d'arme. Les
jeunes du village ayant entendu les coups de feu sont sortis au secours de
Koungoro. C'est quand ils voulaient arracher le fusil du Frci, que ce dernier a
tiré en plein dans la foule. Ce qui a occasionné les blessés par balle », a
situé le témoin des évènements. Le caporal Sansan Hien des Frci a livré sa
version des faits : « Ce qui s'est passé, c'est qu'on était parti chercher un
individu qui faisait des dégâts dans le village. Souvent, il porte le treillis
pour venir nous insulter au poste de barrage. C'est ainsi, qu'on a décidé
d'aller le prendre pour venir le corriger », a expliqué le caporal Hien.
Quelques instants après ces évènements, Kohodio est devenu un village fantôme.
Les populations ayant fui le village de peur de représailles. Depuis hier, le
retour se fait progressive- ment dans le village suite à l'arrivée d'un
détachement de l'escadron mobile de Bondoukou. «Depuis l'arrivée de l'escadron,
les jeunes se sont maîtrisés et tout est redevenu calme. Même la population a
commencé à revenir», a rassuré Som Bebè Albert, secrétaire du chef de village de
Kohodio. Le calme revenu dans la localité, les forces de l'ordre ont ouvert une
enquête pour situer les responsabilités.




 




Bonon : Risque
d'affrontement entre Frci et les villageois à Ouarêbota




 




Notre Voie
(tendance FPI), 07 juin 2012




 




Le pire est à
craindre dans le village de Ouarêbota entre les populations et les éléments des
Frci qui y ont établi une base. Des résidents rapportent que depuis le 15 mai
dernier, les Frci ont dressé un barrage sur les pistes des champs pour soumettre
les paysans à un racket systématique. Opposées à la présence de ces éléments et
à leurs pratiques, poursuivent nos sources, les populations s'en sont remises à
l'Onuci de Daloa et aux autorités administratives et militaires de Bonon. Mais,
déplorent nos informateurs, rien n'est fait pour débarrasser les villageois de
ces miliciens. A ce rythme, préviennent-ils, il y a des risques d'affrontement
entre les populations et les Frci si rien n'est fait. «Nous ignorons le motif du
leur barrage sur les routes de nos champs. Nous souffrons suffisamment de la
crise que vit le pays. Au moment où on nous invite à la réconciliation, nous
sommes opprimés. Nous interpellons le patron des Frci, le sous- préfet de Bonon
et le préfet de Bouaflé pour éviter le pire», a alerté au téléphone un paysan
qui a requis l'anonymat




 




 




Rebondissement dans
l'affaire des déchets toxiques -Fin de parcours pour Charles Koffi.




 




L'Expression
(tendance RHDP), 07 juin 2012




 




Le bouillant
président de la Fédération nationale des victimes des déchets toxiques de Côte
d'Ivoire a été mis aux arrêts hier par la Police criminelle




 




La fin du long
feuilleton du déversement criminel des déchets toxiques sur les bords de la
lagune Ebrié n'est pas pour demain la veille. Cette affaire pour laquelle un
ministre de la République a rendu sa démission connait un nouveau développement
depuis hier. Charles Koffi, président de la Fédération nationale des victimes
des déchets toxiques, a été mis aux arrêts hier. L'homme sur qui planait un
mandat d'arrêt depuis 2010 est tombé dans les mailles des fins limiers de la
Police criminelle. Selon les informations en notre pos- session, l'homme était à
la vérité un prisonnier en sursis. Depuis le 21 juillet 2010, un mandat d'arrêt
émis par laCour d'appel d'Abidjan est aux trousses de Charles Koffi. « Nous,
Amon Laurence, juge près le tribunal de première instance d'Abidjan Plateau, vu
les articles 120 et suivants du code de procédure pénale, vu les pièces de la
procédure, ensemble les conclusions de M. le pro- cureur de la République,
mandons et ordonnons à tous les huissiers, par ce requis d'arrêter et de
conduire à la Maison d'arrêt d'Abidjan en se conformant à la loi, M. Koffi Hanon
Charles, né le 3/11/1973 à Anyama-Zossonkoi, fils de feu Koffi Anon et de Money
Amon Marceline, élève fonctionnaire (attaché administratif) domicilié à Port
Bouët », précise le mandat d'arrêt qui a été signé le 21 juillet 2010 par la
Chambre d'instruction de la Cour d'appel. Nos sources précisent qu'en plus de
cette menace, un second mandat a été lancé ces derniers temps contre Charles
Koffi pour « atteinte à l'ordre public et diffamation ». Cette arrestation est
survenue à la suite d'une marche que ce président d'association a organisée
hier, sur la Prima- ture alors qu'il n'en avait pas l'autorisation. Après avoir
été mis aux arrêts, Charles Koffi a été conduit dans les locaux de la Police
criminelle où il a été mis en garde à vue.




 




Suspendre les
organes de presse ne consolide en rien un gouvernement




 




L'inter
(indépendant), 2012-06-07




 




La cérémonie de
remise de ce don a eu lieu hier mercredi 06 juin à la maison de la presse au
Plateau. Après avoir rendu hommage à l'Unjci pour la leçon de démocratie qu'elle
venait de donner à la classe politique aux élections à l'occasion du dernier
congrès de l'Unjci, le diplomate américain a insisté sur le rôle primordial que
doit jouer la presse dans une démocratie. «Comme nous le savons tous, une
presse libre et responsable est l'un des piliers de la démocratie. Et une
véritable démocratie n'est en rien affaiblie par la critique. La cri- tique,
lorsqu'elle est valide, est un outil de contrôle et lorsque celle-ci est
fallacieuse, soyez-en sûrs, le peuple s'en rendra compte. Les journaux qui
publient des mensonges et autres délations, mettent à mal leur propre
crédibilité »,
a-t-il fait remarquer. C'est pourquoi il a déploré que l'on
inflige encore des sanctions aux journalistes ou aux organes de presse. Le
diplomate américain, qui a salué la présence dans la salle du nouveau président
du Conseil national de la presse, a exprimé son attachement et celui de son
paysserver l'élan démocratique dans un pays. «Je suis un ami de la Côte
d'Ivoire. Mais, les amis se doivent d'être francs les uns envers les autres. Les
journalistes sont également vos amis, même s'ils sont parfois cri- tiques»,

a-t-il précisé. Autrement, pour l'ambassadeur des Etats- Unis, les dirigeants
n'ont pas à faire la police derrière les acteurs des médias pour compromettre la
liberté de la presse et l'élan démocratique. «Les réactions consistant à
arrêter les journalistes incriminés ou à suspendre les organes de presse ne
consolident en rien un gouvernement. Au contraire, cela porte atteinte aux
principes de la démocratie »,
a-t-il martelé en présence du président du
CNP. Avant d'inviter les autorités ivoiriennes à s'en- gager pour l'émergence
d'une presse responsable. (...)