REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 7 DECEMBRE 2012

7 déc 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 7 DECEMBRE 2012







Mali :
Pax Africana tacle Ban Ki-moon sur son dernier Rapport





AfriScoop
 
06/12/ 2012 -  Edouard Edem Kodjo, ancien secrétaire général de l'Oua (ancêtre
de l'Ua, Union africaine) ne partage pas la dernière sortie du secrétaire
général des Nations Unies, M. Ki-moon, sur la sortie de crise au Mali divisé
depuis le premier trimestre de l'année 2012. M. Kodjo a rendu publique cette
position au nom de sa Fondation, « Pax Africana » ce 5 décembre 2012. Dans un
rapport adressé au Conseil de sécurité le 28 novembre dernier, B. Ki-moon, en se
prononçant sur la recherche multiforme de solutions à la division territoriale
du Mali, a privilégié une voie pacifique, à l'opposé de la rigueur prônée par la
Cedeao et l'Ua.(...)




 




 




L'Onu
salue la "forte" mobilisation financière autour du gouvernement ivoirien





Xinhua.net

07/12/2012 - Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies
pour la Côte d`Ivoire, Bert Koenders, salue la "forte" mobilisation financière
autour du gouvernement ivoirien lors de la réunion mardi et mercredi à Paris du
Groupe consultatif pour la mise en œuvre du Programme national de développement
(PND) de la Côte d`Ivoire estimé à plus de 11 000 milliards de francs CFA sur la
période 2012-2013. La réunion, organisée par le gouvernement ivoirien avec
l`appui de la Banque mondiale et du Système des Nations unies, a rassemblé
autour du président Alassane Ouattara la communauté des bailleurs de fonds
internationaux et le secteur privé. La Côte d`Ivoire a récolté environ 7
milliards d`euros (plus de 4 000 milliards de francs CFA) contre trois milliards
d`euros attendus auprès des partenaires publics. Bert Koenders salue "la forte
mobilisation financière qui s`est exprimée lors de cette réunion et l`important
+New Deal+ scellé entre le gouvernement ivoirien et ses partenaires bailleurs
internationaux et représentants du secteur privé", selon un communiqué transmis
à l`agence Xinhua. Pour M. Koenders, cette mobilisation traduit la "volonté
affirmée" de la communauté internationale d`"accompagner" le gouvernement de la
Côte d`Ivoire dans ses initiatives de " promotion de la paix, de la démocratie,
du respect des droits de l`homme et du développement humain durable". A Paris,
le Système des Nations unies a annoncé une contribution de 342 millions de
dollars à l`exécution du PND.  Ces fonds, dont 55% sont déjà mobilisés seront
répartis annuellement à hauteur de 114 millions de dollars, indique le
communiqué. Ils doivent servir à soutenir le gouvernement dans les domaines de
la sécurité, la création d`emploi et la formation professionnelle, la santé
maternelle, la réintégration communautaire et l`amélioration des conditions de
vie des populations. "Les Nations unies n`épargneront aucun effort pour soutenir
cette exécution dans leurs domaines de compétences", conclut le communiqué.




 




 




Côte
d'Ivoire: Meurtre du soldat onusien, un témoin accuse un sous-lieutenant et un
caporal de l'armée ivoirienne





Koaci.com

06/12/2012 - Le procès des quatre militaires poursuivis pour complicité de
meurtre, recel de cadavre d'un soldat de première classe de l'armée nigérien du
contingent de l'onuci était a son deuxième épisode avec l'audition des témoins.
Yolande Gossé a ce jeudi affirmé à la barre que son compagnon a été tué par les
éléments du sous-lieutenant Emmanuel Krapa Kouakou qui avait également ordonné
son viol. "Les coups portés à mon ami ne pouvaient pas entrainer sa mort. Il
s'est rhabillé lui-même quand le capitaine Seahé a donné l'ordre à ses hommes de
ramener nos habits. Je pense qu'ils l'ont tué par la suite," a déclaré dame
Gossé à la barre ce jeudi pendant son audition. Ces propos ont été rejetés par
la défense qui a avoué qu'en aucun moment la victime avaient mentionné ce genre
de propos sa déposition. Dans son témoignage de ce jour la compagne du soldat
nigérien de première classe a surtout confondu le sous-lieutenant, Emmanuel
Krapa Kouakou qui dirigeait la mission ainsi que le caporal Alain Mabré, le
conducteur de l'engin. "Krapa a dit à ses éléments d'amener mon ami dans un
endroit inconnu. Ils ont décidé de son sort à deux mètres de moi," a expliqué
dame Gossé au tribunal présidé par Koffi Kouadio. Poursuivant sur sa lancée,
elle a ajouté que c'est le même Krapa qui a ordonné son viol. Voulant qu'elle
éclaire davantage la cour sur les propos tenus par l'officier ce lundi 14 mars
2011avant que ses éléments ne passent à l'acte, la victime a semblé tourner le
tribunal en bourrique dans sa réponse. " Comme tu veux garçon, voilà garçon en
face de toi. Occupez-vous d'elle, a-t-il lancé à l'endroit de ses éléments. Ils
étaient six à ce barrage situé en face du domicile de Mel Théodore. Cinq ont
abusé de moi sexuellement dont un a utilisé un préservatif. Le dernier a refusé
de passer à l'acte. C'est après avoir tué mon ami qu'ils m'ont violé." Bien
qu'ayant compati aux souffrances de dame Gossé, la défense a émis un doute quant
à la véracité des faits de viol faute de preuve matériel. "La victime prétend
qu'elle a été violée alors qu'il n' y a pas de certificat médical versé à son
dossier pour attester les faits, " a déclaré Me Gohi Bi Irié. Sa remarque a été
prise en compte par le commissaire du gouvernement qui a reconnu que la victime
n'a jamais déposé cette pièce à leur niveau. Bien que débouté dame Gossé a
poursuivi dans ses accusations. Sa seconde cible sera le caporal Alain Mabré
qu'elle prétend avoir dévisagé le jour des faits alors que ce dernier avait
quelques minutes plutôt clamé son innocence à la barre. "Il était le plus
excité. C'est lui qui a pointé l'arme sur moi et a demandé a mon ami de dire la
vérité sinon, il allait me tuer. C'est également lui qui ma administré une
gifle," a-t-elle déclaré, réaffirmant au passage que le sous-lieutenant Krapa
était resté sur les lieux de son arrestation jusqu'à ce que ses éléments
reviennent lui dire qu'il avaient accompli avec succès la mission qu'il leur
avait confiée. Pourtant lors de son interrogatoire, le sous-lieutenant avait
affirmé qu'il avait sillonné les postes de sécurité avec ses éléments pour
déposer le soldat onusien en lieu sur conformément à l'ordre qu'il avait reçu de
son supérieur hiérarchique et que ce dernier aurait trouvé la mort pendant
qu'ils revenaient au barrage parce que gendarmeries et commissariats de police
étaient fermés au moment de leur passage.




 




 




Côte
d'Ivoire : Deux individus tués dans l'explosion d'une grenade à Bonoua





Koaci.com

06/12/2012 - Une grenade a explosé dans une maison dans la nuit d'hier à
aujourd'hui à Bonoua occasionnant du coup, la mort des deux occupants a appris
ce jeudi après-midi la rédaction de koaci.com de témoins ayant assisté au drame.
Ces deux individus présentés comme des anciens éléments du Bataillon Blindé (BB)
qui détenaient selon nos sources un armement de guerre en vue de déstabiliser le
régime Ouattara ont été débusqués dans leur cachette par des éléments des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire qui depuis un certain moment étaient à leur
trousse. Ces témoins joints sur place par téléphone affirment par ailleurs qu'au
moment des faits, que des échanges de tirs ont été entendus dans la direction où
les deux individus s'étaient retranchés, c'est à dire derrière la brigade de
gendarmerie de Bonoua sur la route de Samo. Toujours selon leurs explications la
grenade ayant occasionné la mort des deux occupant de la maison avait été
dégoupillée par l'un des individus tentant de la jeter en direction des éléments
des FRCI avec qui ils s'affrontaient. Malheureusement ce dernier n'a pu se
débarrasser de l'engin qui finalement a explosé dans la maison, et trouva par la
suite la mort. Le second aurait quant à lui rendu l'âme au moment de son
transfèrement dans un centre de santé. En attendant de révéler l'identité de ces
deux individus, koaci.com a tenté à maintes reprises de joindre par téléphone
les responsables des éléments des FRCI présents à Bonoua sans succès. Affaire à
suivre.




 




Le
vainqueur de la présidentielle ghanéenne héritera d`un dossier ivoirien délicat




AFP

06/12/2012 - Le vainqueur de l`élection présidentielle prévue vendredi au Ghana
va devoir gérer une relation compliquée avec le voisin ivoirien, alors que le
Ghana est accusé d`accueillir des dissidents et de les laisser comploter contre
le régime d`Abidjan sur son territoire. Durant le conflit sanglant qui a suivi
l`élection ivoirienne de 2010, le NDC (Congrès démocratique national) au pouvoir
au Ghana était considéré comme proche de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo,
dont le refus de quitter le pouvoir a entraîné des affrontements qui ont fait
environ 3.000 morts. Dans un rapport publié en octobre par les Nations unies,
d`anciens hommes forts de M. Gbagbo sont accusés d`utiliser le Ghana comme base
arrière pour mener des actions de déstabilisation contre le régime du président
Alassane Ouattara. Le dossier ivoirien a fait irruption dans la campagne
électorale ghanéenne en vue du scrutin qui opposera le président sortant John
Dramani Mahama (NDC) au leader de l`opposition, Nana Akufo-Addo, candidat du NPP
(Nouveau Parti Patriotique). M. Mahama ne cesse de répéter qu`il entretient de
bonnes relations avec Abidjan. Mais pour M. Akufo-Addo, les prises de position
du NDC pendant la crise ivoirienne sont un problème pour les relations futures
avec le pays voisin. "Il semble y avoir une sympathie profonde entre certains
éléments du gouvernement et Laurent Gbagbo", a déclaré l`opposant à l`AFP.
Laurent Gbagbo est détenu par la Cour pénale internationale de La Haye où il
doit être jugé pour crimes contre l`humanité. M. Mahama, qui dirige le pays
depuis la mort subite de son prédécesseur John Atta Mills en juillet dernier,
était vice-président pendant la crise post-électorale ivoirienne. Pour M.
Akufo-Addo, les révélations des Nations unies sur des postes de Commandement
rebelles sur le sol ghanéen sont "très préoccupantes" et menacent l`image du
Ghana en tant que force stabilisatrice dans la région.




 





L`épineuse affaire Justin Koné Katinan.




Le
gouvernement ghanéen a rejeté les accusations de l`ONU. Devant l`Assemblée
Générale des Nations unies en septembre, M. Mahama a affirmé que "le Ghana ne
permettrait pas que son territoire soit utilisé pour déstabiliser d`autres
nations". Lors d`un voyage en Côte d`Ivoire en septembre, il a assuré à son
homologue ivoirien Alassane Ouattara qu`il ne permettrait pas que des Ivoiriens
en exil planifient des attaques contre leur pays d`origine depuis le Ghana.
Selon une source proche du président ivoirien, qui a requis l`anonymat, dans les
cercles du pouvoir ivoirien, il se dit que les premiers contacts avec M. Mahama
ont été positifs. "A la différence de son prédécesseur, (Mahama) sera émancipé
de l`emprise de Rawlings et sera plus coopératif ", confie cette source, faisant
référence à Jerry Rawlings, l`ancien président élevé au rang d`icône nationale
et considéré comme très proche de Gbagbo. L`évolution de la relation entre les
deux pays dépendra surtout de la façon dont Accra va gérer l`épineuse affaire
Justin Koné Katinan, du nom du porte-parole de Gbagbo qui a trouvé refuge au
Ghana pendant la crise comme des milliers d`autres partisans de l`ancien
président ivoirien. M. Katinan a été arrêté à Accra en août, sous le coup d`un
mandat d`arrêt ivoirien, et l`affaire a connu une série de rebondissements
judiciaires ces trois derniers mois. M. Katinan a été libéré sous caution au
Ghana, mais le parquet cherche toujours à l`extrader vers son pays d`origine où
il est poursuivi pour crimes économiques commis pendant la crise et pour
meurtre. La prochaine audience est prévue le 20 décembre. Les relations entre
les deux pays ont été particulièrement tendues en septembre lorsque la Côte
d`Ivoire a décidé de fermer temporairement sa frontière avec le Ghana, à la
suite d`une attaque meurtrière dans la ville ivoirienne frontalière de Noé,
menée par des hommes en armes qui seraient arrivés par le Ghana. Si l`opposant
Akufo-Addo, qui a perdu de très peu il y a quatre ans, gagne cette élection qui
risque de se jouer sur le fil du rasoir, les relations diplomatiques avec la
Côte d`Ivoire pourraient prendre une autre dimension, vu les liens historiques
entre le NPP et le régime d`Abidjan. "Historiquement, il y a des tas
d`associations entre les forces qui sont derrière Ouattara et nos forces, ici,
au Ghana", a-t-il affirmé à l`AFP.




 




Droits
de l'homme: il ne faut pas clouer la Côte d'Ivoire au pilori





Slateafrique

06/12/2012 - En vérité, en vérité, lorsqu'Amnesty International, Human Rights
Watch et l'ONU vous accusent de violer les droits de l'homme, ce que vous avez à
faire, c'est de lever les bras et dire: «Je me rends!» Oui, reconnaissons en
toute humilité, comme l'a fait le président de l'Assemblée nationale, que, en
matière de respect des droits de l'homme, nous avons encore beaucoup à
apprendre. Reconnaissons que notre pays revient de loin; que notre armée est
constituée en grande partie d'anciens rebelles, qui ont dû s'inviter dans la
partie, en raison du refus de l'ancien président Laurent Gbagbo de reconnaître
sa défaite; que ces ex-rebelles qui ont vécu, pendant huit ans, dans un Etat
sans loi, ont une notion très approximative des droits de l'homme; que oui, il
ne serait pas étonnant que devant les attaques dont ils avaient été victimes, à
partir du mois d'août, il y ait eu des dérapages; que tout sera mis en œuvre
pour que cela soit sanctionné, et surtout, ne se répète pas. Rester vigilants,
malgré tout. Nous l'avons déjà écrit. En vérité, en vérité, c'est par le non
respect des droits de l'homme qu'un pouvoir perd sa légitimité. Nous devons tous
être très vigilants sur cette question. Un Etat qui se veut démocratique ne
saurait transiger avec le respect des droits de l'homme qui est le cœur même de
la démocratie. Le président Alassane Ouattara a toujours affirmé son ambition de
bâtir un Etat de droit, et personne ne saurait douter de sa volonté d'y
parvenir. Mais le chemin est long, comme celui de la réconciliation. Pendant les
dix dernières années où nous avons vécu dans ce pays, aussi bien au nord qu'au
sud, sous le règne de l'impunité totale, où des crimes abominables ont été
commis sans qu'aucune poursuite ne soit engagée, pendant ces dix ans, dis-je,
nous avons malheureusement pris de très mauvaises habitudes. Disons même que,
bien avant l'avènement de Laurent Gbagbo, il ne faisait pas bon se retrouver
derrière les barreaux, dans nos commissariats. Et se promener sans papiers ou
sans argent dans certaines rues, le soir, pouvait conduire au commissariat. Les
rafles sauvages, au cours desquelles les personnes raflées devaient payer pour
recouvrer leur liberté, ne datent pas d'aujourd'hui. En vérité, en vérité, nos
hommes en armes ont toujours eu tendance à abuser du pouvoir que leur donnent
ces armes, et à les retourner trop facilement contre les populations civiles
qu'ils sont chargés de protéger. L'Etat de droit que nous rêvons de bâtir doit
aller de pair avec une éducation de nos forces de l'ordre au respect des droits
élémentaires des habitants de ce pays. Aucun pouvoir n'a intérêt à laisser
violer ces droits, sinon il court le risque de se discréditer voire de se
retrouver devant un tribunal plus tard. Si Laurent Gbagbo est aujourd'hui
derrière les barreaux à La Haye, si son épouse Simone est réclamée par la CPI,
si Hissène Habré a tous les problèmes du monde en ce moment, c'est parce qu'ils
ont laissé des hommes étant sous leur autorité abuser massivement des droits des
habitants de leurs pays. Et l'on passe très facilement des petits abus aux abus
massifs, souvent même sans s'en rendre compte. Mais, en vérité, en vérité, tout
en reconnaissant que nos forces de l'ordre ont pu commettre des exactions
impardonnables, on a cependant l'impression que l'on commence à s'acharner
contre le pouvoir ivoirien. Pour l'éditorialiste Venance Konan, la question des
droits de l'homme en Côte d'Ivoire est réelle. Mais pour la résoudre, il faut
laisser du temps au temps




 





L'heure du verdict pour les militaires accusés du meurtre d`un Ivoirien




AFP

07/12/2012 - La cour d`assises de Paris rend vendredi son verdict dans le procès
de quatre anciens militaires français de la force Licorne en Côte d`Ivoire jugés
depuis deux semaines pour le meurtre en 2005 de l`Ivoirien Firmin Mahé. Des
peines de prison allant de six mois avec sursis à cinq ans ferme ont été
requises jeudi par l`avocate générale, qui a souligné le caractère
"extraordinaire" de ce dossier, tant il est rare que des militaires soient jugés
pour des affaires criminelles. Elle a requis une sanction moins lourde pour les
exécutants que pour leur supérieur, le colonel Eric Burgaud, qui a reconnu leur
avoir transmis l`ordre illégal de tuer Mahé, qu`ils considéraient comme un
dangereux criminel, un "coupeur de routes" terrorisant les populations. Le
colonel affirme avoir lui-même tenu cet ordre de manière implicite du général
Henri Poncet, qui a démenti et a bénéficié d`un non-lieu durant l`enquête. La
défense a demandé que le "doute" sur ce point bénéficie au colonel. Cinq ans de
prison dont trois ferme ont été requis contre l`adjudant-chef Guy Raugel, qui a
toujours reconnu avoir tué Firmin Mahé, sur ordre, en l`étouffant avec un sac
plastique alors qu`il était transporté, blessé, dans un véhicule blindé. De la
prison avec sursis a été demandée contre les deux soldats qui se trouvaient avec
lui dans le véhicule. Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense ont
pourfendu "l`hypocrisie" des hauts gradés venus témoigner au procès et qui ont,
pour la plupart, tenu des "discours de salon" déconnectés des réalités du
terrain. L`essentiel des débats, entamés le 27 novembre, a tourné autour de la
possibilité qu`avaient les accusés de désobéir à une ordre illégal, dans le
contexte d`une mission de maintien de la paix sans cadre juridique adapté. Les
militaires poursuivis ont notamment décrit combien ils étaient excédés de voir
les auteurs d`exactions dont ils étaient témoins remis en liberté sitôt arrêtés.
Les accusés doivent prendre une dernière fois la parole vendredi à 09H30. La
cour se retirera ensuite pour délibérer.