REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 3 DECEMBRE 2010

3 déc 2010

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 3 DECEMBRE 2010








Présidentielle ivoirienne: l'ONU menace les fauteurs de trouble




AFP

– « Le Conseil de sécurité de l'ONU a menacé jeudi de "prendre
les mesures appropriées" contre ceux qui entravent le processus électoral, après
l'annonce des résultats de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, qui a vu
la victoire d'Alassane Ouattara."Les membres du Conseil de sécurité ont
réaffirmé leur volonté de prendre les mesures appropriées contre ceux qui
entravent le processus électoral et en particulier le travail de la Commission
électorale indépendante (CEI)", a souligné Susan Rice, ambassadeur des
Etats-Unis aux Nations unies et présidente en exercice du Conseil de sécurité
pour le mois de décembre.  Huit personnes ont été tuées à Abidjan dans la nuit
de mercredi à jeudi dans un local du parti d'Alassane Ouattara. La victoire de
M. Ouattara a été annoncée jeudi au moment où siégeait le Conseil de sécurité.
Les membres du Conseil de sécurité "ont exprimé leur détermination à continuer à
suivre de près la situation en Côte d'Ivoire, en particulier les conditions de
sécurité sur le terrain et les efforts pour mener à bien le processus
électoral", a ajouté Mme Rice."Les membres du Conseil de sécurité ont rappelé
aux dirigeants qu'ils portent la responsabilité première d'assurer un processus
pacifique et leur ont demandé de faire preuve de retenue, de s'abstenir de toute
ingérence dans les travaux" de la CEI, a-t-elle ajouté devant la presse. Ils
"ont salué l'annonce des résultats provisoires du deuxième tour de l'élection
présidentielle" qui "est une étape cruciale pour assurer la validité et
l'intégrité du processus électoral", a observé Mme Rice. Les membres du Conseil
de sécurité ont encore estimé que le second tour de la présidentielle ivoirienne
"s'était tenu dans un climat démocratique", qualifiant les élections
d'"ouvertes, libres, justes et transparentes".





Alassane Ouattara a remporté le second tour de la présidentielle avec plus de
54% des voix, contre environ 46% pour Laurent Gbagbo, selon Auguste Miremont,
secrétaire permanent de la CEI. »




 






Ouattara vainqueur
 




La Libre –
« Il
a
remporté 54 % des voix selon la Commission électorale indépendante. Une victoire
contestée. Toutes les frontières du pays ont été fermées jeudi soir. L'opposant
Alassane Ouattara a remporté le second tour de la présidentielle ivoirienne du
28 novembre avec plus de 54 % des voix, contre environ 46 % pour le président
sortant Laurent Gbagbo, a déclaré jeudi soir Auguste Miremont, secrétaire
permanent de la Commission électorale. Cette annonce est survenue à l'issue de
journées tendues en raison du retard de publication de résultats, même partiels.
L'annonce de cette victoire intervient alors que la limite légale pour proclamer
les résultats était mercredi minuit.




Les vieux routiers
des élections savent que lorsqu'on tarde, dans un pays, à annoncer les
résultats, c'est que le pouvoir en place perd. Les événements de mardi
semblaient bien leur donner raison : alors que le porte-parole de la Commission
électorale indépendante (CEI) Bamba Yacouba s'apprêtait à proclamer publiquement
des résultats partiels, l'un des deux représentants du président sortant Laurent
Gbagbo - un des deux candidats à ce deuxième tour - au sein de la CEI, Damana
Picasse, lui a arraché les feuillets des mains et les a déchirés devant la
presse. "Ces résultats sont faux", avaient affirmé les deux hommes du chef
d'Etat - ce qu'avait contredit Bamba Yacouba, les affirmant "bel et bien
consolidés" avant de quitter la salle entouré de gendarmes. Mardi matin, déjà,
la télévision officielle, aux mains des pro-Gbagbo, avait démonté, à la surprise
générale, son studio installé au sein des bureaux de la CEI à Abidjan, sans
explication. Puis les journalistes présents avaient été priés de vider les
lieux(...)Le président Gbagbo comptait sur le Conseil constitutionnel - dont le
président, Paul Yao N'Dré, est un de ses proches - pour invalider le vote dans
ces quatre régions. Cet organe devait approuver définitivement les résultats
mais dans la soirée de jeudi, M. Yao N'Dré a déclaré à la télévision publique
que les résultats proclamés par la CEI n'étaient pas valables. La tension s'est
encore accrue avec l'attaque par des hommes munis d'armes automatiques, dans la
nuit de mercredi à jeudi (donc durant le couvre-feu), d'une permanence du parti
d'Alassane Ouattara, le RDR (Rassemblement des républicains), à Yopougon,
quartier populaire d'Abidjan considéré comme un fief de Gbagbo. L'attaque a fait
huit morts et une quinzaine de blessés. L'armée a reconnu y avoir tué quatre
personnes, "en riposte" à des tirs, tirs que nient les survivants : "Nous
n'étions pas armés." Toutes les frontières de la Côte d'Ivoire ont été fermées
hier soir "jusqu'à nouvel ordre", a annoncé l'armée à la télévision publique,
alors que règne la confusion. Jeudi, le Conseil de sécurité de l'Onu s'est dit
prêt à prendre les mesures appropriées contre ceux qui bloquent le processus
électoral et, "particulièrement, le travail de la CEI" , alors que le régime
Gbagbo, sudiste, et les ex-rebelles nordistes ont chacun commencé à rapatrier
vers leur zone les 1 500 à 2 000 hommes qu'ils avaient envoyés dans l'autre
moitié du pays pour y surveiller le scrutin.MFC ».




 




La CEI
proclame Ouattara vainqueur de la présidentielle ivoirienne




APA-

Le président de la Commission électorale ivoirienne (CEI), Youssouf Bakayoko, a
annoncé jeudi au cours d'une conférence de presse dans un hôtel d'Abidjan, la
victoire d'Alassane Ouattara au second tour de la présidentielle du 28 novembre
dernier avec 54,01 pour cent des suffrages contre 45,9 pour cent pour le
président sortant Laurent Gbagbo




 




Opposition wins Côte
d'Ivoire poll




Afrolnews-

'Opposition leader Alassane Ouattara has been declared the winner of Sunday's
run-off elections in Côte d'Ivoire, receiving 54.1 percent of the votes.
President Laurent Gbagbo does not accept defeat. The Independent Electoral
Commission (CEI), after much delay and interference by President Gbagbo's party,
finally has presented the official results of Côte d'Ivoire's presidential
elections. Somewhat surprisingly, northerner Alassane Ouattara was declared
winner and the next President of Côte d'Ivoire. The CEI announcement was made
possible after an intervention from the international community, which demanded
the ruling party to give up its blockade of the Commission. President Gbagbo has
already announced he will not accept the results from the north of the country,
referring them to the Constitutional Court. This is the stronghold of Mr
Ouattara, which since the 2002 civil war has been controlled by the rebel Forces

Nouvelles
.
According to the ruling party, the former rebels had forced voters to support Mr
Ouattara. (...)In addition to blocking the CEI offices since yesterday, supporters
of President Gbagbo's party today attacked the Abidjan offices of Mr Ouattara's
party. The attack produced deadly clashes, reportedly leaving 8 dead and tens of
injured. The 9,000 UN peacekeepers stationed in Côte d'Ivoire are now trying to
calm the situation in Abidjan. The Ivorian Constitutional Court has already
declared it will look into the election results, reacting to the very much
delayed announcement by the CEI and the possible influence of political pressure
on the CEI. The Court probably also will look into President Gbagbo's fraud
allegations. "




 




Ouattara vainqueur
avec 54,1% contre 45,9% pour Gbagbo




Jeune Afrique
-
« C'est la fin d'un suspense considérable : la CEI vient de proclamer les
résultats de l'élection présidentielle ivoirienne après plus de trois jours
d'attente. Alassane Dramane Ouattara (ADO) arrive en tête avec 54,1 % des voix
contre 45,9 % pour son rival le président sortant Laurent Gbagbo. Mais le camp
présidentiel a d'ores et déjà déposé des recours au Conseil constitutionnel, qui
s'est donné sept jours pour promulguer les résultats définitifs. Youssouf
Bakayoko, le président de la Commission électorale ivoirienne (CEI) a annoncé
jeudi la victoire d'Alassane Ouattara au second tour de l'élection
présidentielle ivoirienne du 28 novembre. Le score provisoire est pour l'instant
sans appel : ADO l'emporterait avec  54,1% des voix, tandis que son adversaire,
le président sortant Laurent Gbagbo, n'est crédité que de 45,9% des suffrages.
Toute la question est désormais de savoir ce que compte faire Laurent Gbagbo,
qui a déjà déposé des recours devant la CEI et le Conseil constitutionnel
présidé par un de ses proches, Paul Yao N'Dré, un fondateur du Front populaire
ivoirien (FPI, au pouvoir). Alors que, selon tous les observateurs de la
communauté internationale (ONU, UA, UE...) le scrutin s'est déroulé dans un climat
« globalement satisfaisant » et « démocratique », une annulation de l'ensemble
des opérations de vote est espérée par le camp Gbagbo qui n'a eu de cesse de
répéter que « tout était encore possible avec le Conseil constitutionnel ».Paul
Yao N'Dré a lui-même tenu une conférence de presse peu avant l'annonce des
résultats pour expliquer que, compte tenu des requêtes en annulation déposées
par La majorité présidentielle, le Conseil constitutionnel se donnait sept jours
pour promulguer les résultats définitifs. »






Côte d'Ivoire : Ouattara gagne, Gbagbo conteste
  




Ouest-France
-
La tension montait, hier soir, dans le pays. Le Conseil constitutionnel, à la
solde du chef de l'État rejette le résultat de la présidentielle, remportée par
l'opposant Alassane Ouattara avec 54,1 % des suffrages. La présidentielle menace
de virer au scénario catastrophe, en Côte d'Ivoire. Hier soir, l'armée a annoncé
la fermeture de toutes les frontières   « jusqu'à nouvel ordre ». Les chaînes
d'informations étrangères ont été suspendues. Quelques heures plus tôt, l'ancien
Premier ministre Alassane Ouattara, 68 ans, avait été déclaré vainqueur de
l'élection. Selon la Commission électorale indépendante, l'opposant obtient 54,1
% des voix, contre 45,9 % au chef de l'État sortant, Laurent Gbagbo. Le
président de la CEI, Youssouf Bakayoko a donné lecture du résultat dans
l'après-midi, devant une poignée de journalistes, à l'hôtel Ivoire, un
établissement du nord d'Abidjan qui abritait une partie de l'équipe de campagne
de Ouattara. Ce résultat, Gbagbo le rejette. « Il est sans validité juridique »,
affirmait, hier soir, le directeur de campagne du vaincu, Pascal Affi N'Guessan.
Motif : le délai imparti à la CEI pour publier les résultats ayant expiré
mercredi à minuit, Bakayoko n'avait plus compétence pour proclamer quoi que ce
soit. C'est désormais au seul Conseil constitutionnel qu'il revient de valider
l'élection(...)Le camp Ouattara semble miser, pour l'heure, sur la pression
internationale. C'est elle qui a forcé Gbagbo a organiser ce scrutin. C'est elle
qui a obligé le Président à accepter la candidature de Ouattara, un musulman du
Nord écarté des précédents scrutins, la classe politique du Sud mettant en doute
son « ivoirité ».Hier soir, l'ambassadrice américaine auprès de l'Onu, Susan
Rice, déclarait le Conseil de sécurité prêt à prendre « les mesures appropriées
» contre quiconque entraverait le processus électoral. Un avertissement on ne
peut plus clair à Laurent Gbagbo(...) »





VICTOIRE CONTESTEE DE ADO




Le Pays
-« Enfin,
les résultats provisoires du second tour de la présidentielle ivoirienne.
Alassane Dramane Ouattara recueille 54,1% et son rival, le président sortant,
45,9%. Le camp de ADO pouvait fêter sa victoire, fut-elle provisoire. Mais la
joie sera de courte durée puisque le président du Conseil constitutionnel a
aussitôt déclaré les résultats invalides parce que proclamés hors délai. Une
précipitation bien suspecte quand on sait que le Conseil constitutionnel n'a pas
siégé pour rendre cette décision. Depuis le 28 novembre 2010, date du second
tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, le rythme cardiaque des
Ivoiriens s'est emballé dans l'attente de cet instant critique qui donnerait une
indication sérieuse sur l'identité du futur locataire de la présidence de la
République. Le clan Gbagbo a retardé au maximum cette proclamation des résultats
provisoires, la conditionnant à l'annulation du vote dans les régions du Nord où
ADO est censé être majoritaire. Une campagne de presse savamment orchestrée
avait pour objectif de convaincre l'opinion de ce que les élections n'ont pas
été transparentes et démocratiques dans les régions du Nord, fief des
ex-rebelles, où ADO a fait le plein de voix. Le summum de l'obstruction dans la
proclamation des résultats provisoires par la CEI a été atteint lorsque, des
commissaires représentants la majorité présidentielle ont interrompu la lecture
des premiers résultats et déchiré la feuille du porte-parole de la CEI. Ils
connaissaient donc la tendance du vote des Ivoiriens et tentaient par tous les
moyens de l'étouffer. Si tant est que les faits rapportés au Nord sont
véridiques, c'est-à-dire établis et indiscutables d'un point de vue de la loi,
de quoi avaient-ils peur ? Le FPI et ses affidés ne manquent certainement pas de
juristes confirmés en leur sein pour se faire entendre. Ils ont plutôt choisi le
passage en force au risque de conduire le pays au bord de l'explosion
sociale(...) »




 




Tensions en Côte
d'Ivoire, l'armée ferme les frontières




Reuters-

L'armée ivoirienne a fermé jeudi soir toutes les frontières de la Côte d'Ivoire,
après l'annonce de la victoire d'Alassane Ouattara à la présidentielle, résultat
contesté par le Conseil constitutionnel qui l'a jugé sans valeur juridique.
Proche allié du président sortant Laurent Gbagbo, Paul Yao N'Dré, président du
Conseil constitutionnel (organisme qui doit ratifier le résultat afin qu'il soit
valide), a assuré que l'annonce faite par la Commission électorale indépendante
(CEI) était illégale car elle était intervenue après l'expiration du délai
prévu, mercredi à minuit. Un peu plus tard, l'armée ivoirienne a fermé "jusqu'à
nouvel ordre" les frontières terrestres, aériennes et maritimes du pays, sans
donner d'explication. L'organisme de régulation des médias a fait savoir qu'il
avait suspendu la diffusion en Côte d'Ivoire de la chaîne française Canal Plus
Horizon. France 24 et RFI n'étaient plus diffusées non plus. Après quatre jours
d'une attente de plus en plus lourde, le président de la CEI a proclamé la
victoire de Ouattara aux dépens du président sortant, Laurent Gbagbo, crédité de
45,9% des voix.




Les
USA appellent à respecter les résultats de la présidentielle ivoirienne




AFP-

« La Maison Blanche a appelé jeudi "toutes les parties" à respecter les
résultats de la présidentielle en Côte d'Ivoire, mettant en garde contre toute
"obstruction" au processus électoral."Les Etats-Unis appellent toutes les
parties à respecter les résultats de l'élection (présidentielle) du 28 novembre,
annoncés aujourd'hui par la commission électorale indépendante", a déclaré le
porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Michael Hammer. L'annonce
surprise jeudi par la commission électorale des résultats provisoires de la
présidentielle du 28 novembre, donnant l'opposant Alassane Ouattara vainqueur
face au chef de l'Etat Laurent Gbagbo, a été aussitôt rejetée par le Conseil
constitutionnel."Des observateurs dignes de foi et accrédités ont qualifié ce
scrutin de libre et juste, et aucune partie ne devrait être autorisée à faire
davantage obstruction au processus électoral", a jugé M. Hammer. "Après une
décennie d'attente, les habitants de Côte d'Ivoire ont l'occasion de progresser
sur un chemin démocratique et respectant l'état de droit. Les Etats-Unis les
soutiennent sans équivoque. La responsabilité de faire aboutir pacifiquement le
processus démocratique repose sur les épaules du gouvernement de Côte d'Ivoire",
a encore indiqué le porte-parole. "Les Etats-Unis condamnent les actes de
violence et d'intimidation destinés à faire dérailler le processus démocratique,
et exhortent toutes les parties à n'avoir recours ni à la violence ni à des
déclarations provocatrices", a conclu M. Hammer. »




 




Les Etats-Unis exhortent la Côte d'Ivoire à respecter les
résultats de l'élection




Xinhua –

« La Maison Blanche a exhorté jeudi tous les partis de la Côte d'Ivoire à
respecter les résultats de l'élection présidentielle du pays."Les Etats-Unis
appellent tous les partis à respecter les résultats de l'élection du 28
novembre, révélés aujourd'hui par la Commission électorale indépendante", a
déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche,
Mike Hammer, dans un communiqué."Selon ces résultats provisoires, Alassane
Ouattara l'a emporté sur le président sortant Laurent Gbagbo", a indiqué M.
Hammer, ajoutant que "les observateurs électoraux crédibles accrédités avaient
qualifié le scrutin de libre et équitable" .Il a mis en garde contre toute
obstruction au futur processus électoral. L'armée de la Côte d'Ivoire a annoncé
jeudi à la télévision que les frontières terrestres, aériennes et maritimes
avaient été bloquées. La mesure intervient quelques heures après la publication
des résultats de l'élection annoncée par la commission électorale, selon
lesquels l'ancien Premier ministre Alasssane Ouattara l'avait emporté au second
tour de l'élection avec 54,1% des voix, contre 45,9% pour son rival Laurent
Gbagbo. Cette annonce n'a pas été confirmée par le conseil constitutionnel du
pays, qui a indiqué qu'à heure actuelle, la commission électorale n'était pas en
mesure d'annoncer les résultats. Selon les médias locaux, le camp du président
sortant a déclaré que les résultats provisoires n'étaient pas légalement
validés. »




Cote
d'Ivoire: la France appelle à une fin rapide du processus électoral




AFP

– « Le président français Nicolas Sarkozy demande aux dirigeants
et responsables ivoiriens de permettre l'achèvement rapide et "dans un climat
apaisé" du processus électoral lié à l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire,
a indiqué jeudi soir un communiqué de l'Elysée. "Le président de la République
lance un appel aux dirigeants et responsables ivoiriens concernés pour que le
processus électoral, si bien engagé, s'achève rapidement dans un climat apaisé
et ouvre à la Côte d'Ivoire une nouvelle ère de paix et de prospérité", souligne
le communiqué français. "Il appartient désormais au Conseil constitutionnel de
proclamer les résultats définitifs dans le strict respect de la volonté
clairement exprimée par le peuple ivoirien. La certification des résultats par
le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en dépend",
ajoute la déclaration de l'Elysée."Les élections présidentielles en Côte
d'Ivoire se sont déroulées jusqu'à présent dans des conditions qui font honneur
à la démocratie ivoirienne", estime aussi la présidence française, en adressant
un satisfecit à la Commission Électorale Indépendante (CEI) qui "s'est acquittée
avec rigueur de sa mission".




 




Cote
d'Ivoire: le PS appelle au respect des résultats de l'élection




AFP-

« Le Parti socialiste français (opposition) a réitéré jeudi soir son appel au
calme en Côte d'Ivoire et appelle le président Laurent Gbagbo à respecter les
résultats de l'élection présidentielle annoncés par la Commission électorale
indépendante. Dans un communiqué, le PS "appelle chacun, en particulier le
pouvoir en place, à respecter les résultats de l'élection et le travail de la
Commission électorale indépendante" (CEI).LE PS "exprime sa préoccupation devant
la suspension des chaînes d'information étrangères et la fermeture des
frontières, qui sont des signes très inquiétants de la part des autorités
ivoiriennes" et par ailleurs, "il se félicite de la prise de position du Conseil
de sécurité des Nations unies qui appelle à refuser toute entrave au processus
électoral".L'armée a fermé jeudi soir les frontières de la Côte d'Ivoire, où la
large victoire à la présidentielle de l'opposant Alassane Ouattara sur le
sortant Laurent Gbagbo, annoncée par la commission électorale, a été aussitôt
contestée par le Conseil constitutionnel. M. Ouattara, ex-Premier ministre, a
remporté le scrutin "avec 54,10% des suffrages", contre 45,9% pour le chef de
l'Etat, selon les résultats provisoires de la CEI. »




 




Côte
d'Ivoire: pas à la communauté internationale de choisir le président
(ambassadeur à Paris)




AFP –

« L'ambassadeur de Côte d'Ivoire à Paris Pierre Aimé Kipré, proche du président
sortant Laurent Gbagbo, a affirmé que ce n'est pas à la communauté
internationale de choisir le président des Ivoiriens alors que celle-ci appelle
au respect du résultat des élections."La communauté internationale ne choisit
pas le président des Ivoiriens, ce sont les Ivoiriens", a-t-il déclaré vendredi
à la radio Europe 1.L'annonce surprise jeudi par la CEI des résultats
provisoires de la présidentielle du 28 novembre, donnant l'opposant Alassane
Ouattara vainqueur avec plus de 54% des voix, a été aussitôt rejetée par le
Conseil constitutionnel, qui semble acquis à Laurent Gbagbo. La montée de la
tension dans le pays inquiète la communauté internationale. Paris a estimé que
le Conseil constitutionnel devait maintenant "proclamer les résultats définitifs
dans le strict respect de la volonté clairement exprimée par le peuple
ivoirien". La Maison Blanche a appelé "toutes les parties" à respecter les
résultats de la présidentielle, mettant en garde contre toute "obstruction" .Le
Conseil constitutionnel est le seul habilité à proclamer les résultats" et le
fera "dans les jours qui viennent", a assuré l'ambassadeur. Il a justifié la
fermeture des frontières du pays et la suspension de la diffusion des chaînes de
télévision d'informations étrangères par des raisons de "sécurité"."Il est
important que l'armée ivoirienne prévienne toutes sortes de difficultés. La
parole tue et pousse à des comportements désordonnés", a-t-il affirmé. »




 




Côte d'Ivoire: la CPI « surveille »




AFP-

« Le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a affirmé
aujourd'hui qu'il « surveillait » la situation en Côte d'Ivoire, où des
violences se sont produites au cours de la nuit dernière. Le bureau du procureur
« surveillait la situation en Côte d'Ivoire en vue des élections présidentielles
du 28 novembre, et nous continuons de le faire », a déclaré la procureur
adjointe de la CPI, Fatou Bensouda, dans un entretien à l'AFP. « Si des
violences postélectorales relevant de la compétence de la CPI sont commises et
que les autorités ivoiriennes ne font pas tout ce qui est possible pour enquêter
dessus alors la CPI le fera », a-t-elle souligné. Huit personnes ont été tuées à
Abidjan dans la nuit dernière dans un local du parti d'Alassane Ouattara,
déclaré ce soir vainqueur des élections avec plus de 54% des voix, qui était
opposé au président sortant Laurent Gbagbo.« Nous exhortons les supporteurs des
candidats et les forces de sécurité à ne pas tomber dans la violence. Nous
encourageons également les leaders politiques à appeler leurs supporteurs et
concitoyens à de la retenue », a poursuivi Mme Bensouda. La Cour pénale
internationale, entrée en fonction à La Haye en 2202, est le premier tribunal
international permanent chargé de juger les auteurs de crimes de guerre, de
crimes contre l'humanité et de génocide. »




 






Les chaînes étrangères interdites et les frontières fermées en
Côte d'Ivoire


Le
Soir

– « La Côte d'Ivoire a ordonné la suspension sans délai de la
diffusion des chaînes de télévision d'informations étrangères, a annoncé jeudi
soir l'instance ivoirienne de régulation audiovisuelle Suite à l'annonce des
résultats de la présidentielle a fait monter la tension dans le pays, le Conseil
national de la communication audiovisuelle (CNCA, public) a ordonné « la
suspension sans délai de tous les signaux des chaînes de radio et de télévision
étrangères d'informations internationales, contenues dans le bouquet de Canal+
Horizon », selon un communiqué lu à la télévision publique. Il s'agit, selon le
CNCA, « de maintenir la paix sociale fortement ébranlée » dans le pays.
L'annonce jeudi par la commission électorale des résultats provisoires de la
présidentielle du 28 novembre, donnant l'opposant Alassane Ouattara vainqueur
face au chef de l'État Laurent Gbagbo, avait été rapidement relayée sur les
télévisions étrangères visibles en Côte d'Ivoire. L'armée a annoncé dans la
soirée la fermeture de toutes les frontières. »




 




Pèlerins ivoiriens bloqués à La Mecque




Le Pays-« 
Les
pèlerins ivoiriens ne sont toujours pas de retour au pays. Partis accomplir le
5e pilier de l'islam, les pèlerins, selon des sources, sont bloqués en Terre
sainte. La situation tendue dans laquelle le pays est plongé depuis le second
tour de l'élection présidentielle serait la raison de ce retard qui n'est pas
sans conséquence sur leur porte-monnaie. Certains

commencent à

avoir

des

difficultés

financières
."




 




Côte
d'Ivoire: Abidjan se ranime, tension dans un quartier pro-Ouattara




AFP

– « Après plusieurs jours de léthargie, Abidjan a retrouvé
vendredi une certaine animation au lendemain de l'annonce de la victoire
contestée d'Alassane Ouattara à la présidentielle ivoirienne, mais dans l'un de
ses fiefs la tension était forte entre ses partisans et les forces de l'ordre.
Attendue dans la journée, une déclaration du Conseil constitutionnel,  saisie
par le camp du président sortant Laurent Gbagbo, pourrait invalider les
résultats de la commission électorale et proclamer la victoire du chef de
l'Etat, au risque d'une très grave crise.   Après avoir tourné au ralenti depuis
le second tour du 28 novembre, la capitale économique commençait à retrouver son
rythme habituel, les commerces rouvraient et les passants se faisaient plus
nombreux dans les rues, du quartier de Port-Bouët (sud) à Adjamé (nord), a
constaté un journaliste de l'AFP. Taxis et bus étaient également plus nombreux.
Les forces de l'ordre étaient relativement discrètes en ville. Toutefois, dans
le quartier d'Abobo, bastion de M. Ouattara qui a été récemment le théâtre de
violences meurtrières, la tension était perceptible. Des groupes de
sympathisants, certains vêtus de T-shirt à l'effigie du vainqueur proclamé jeudi
par la commission électorale indépendante (CEI), et d'importants détachements
des forces de l'ordre arme au poing, se regardaient en chiens de faïence. Autour
des kiosques à journaux pris d'assaut par les passants, chacun y va de son
commentaire. "Ils n'ont qu'à faire ce qu'ils veulent, on a pris le pouvoir",
tranchait un électeur d'opposition en visant le camp Gbagbo."Tout est entre les
mains de Dieu, toute la Côte d'Ivoire est en prières", confiait un autre,
espérant qu'un drame soit évité. »