REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 23 AOÛT 2013

23 aoû 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 23 AOÛT 2013



















Côte d'Ivoire : Les FRCI mettent sous l'éteignoir des coupeurs de routes à

Bondoukou








 








(Koaci.com – 22/08/2013)




La guerre aux "coupeurs de route" lancée par Abidjan se poursuit. Ce jeudi de

redoutables bandits ont été arrêtés sur la voie Sankadiokro-Yakassé dans la

circonscription d'Abengourou, par le Bataillon de sécurisation de l'Est (BSE)

des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), basé à Bondoukou, apprend

KOACI.COM d'un militaire de ce bataillon qui nous a contacté par téléphone (+225

08 85 52 93, numéro d'appel à KOACI.COM, ndlr) Selon les informations

transmises, ces coupeurs de routes, dont les autorités étaient sur la trace

depuis plus de deux semaines, portaient sur eux des fusils de calibre 12 et ont

été arrêtés en possession de plusieurs téléphones portables et autres appareils

certainement dérobés aux paisibles populations de la région.


Selon toujours notre

source, ce gang était constitué d'un ivoirien et de trois maliens qui opéraient

en toute quiétude dans la zone d'Agnibilekrou et d'Abengourou. Pour tromper la

vigilance des populations, ces quidams se faisaient passer dans la journée pour

des manœuvres pour mieux consacrer leurs nuits à leur sale besogne. Lors de

leurs interrogatoires à la base des FRCI de Bondoukou, les gangsters finiront

par avouer leur responsabilité dans la mort en juillet dernier. d'un présumé

chauffeur dénommé Abdoulaye Ouattara, connu sous le pseudonyme '' Sénateur'' . 

L'un deux, un des maliens, finira l'interrogatoire en pleure, demandant "pardon"

nous signale t'on. Notons pour finir que les coupeurs de routes devront répondre

de leurs actes devant la justice d'Abengourou.






 






 








Côte d'Ivoire – 100.000 emplois menacés dans le secteur du plastique









 








(Connectionivoirienne.net / Xinhua – 23/08/2013)






Près de 100.000 emplois sont menacés dans le secteur du plastique par une

décision gouvernementale interdisant sur l'ensemble du territoire ivoirien la

fabrication et la commercialisation de sachets plastiques.






Le 22 mai, au terme d'un Conseil des ministres, le gouvernement a annoncé la

mesure interdisant la production, l'importation, la commercialisation, la

détention et l'utilisation des sachets plastiques en Côte d'Ivoire. «

L'application de cette mesure engendre inévitablement la suppression des emplois

dudit secteur, et ce sont 100.000 travailleurs, pour une masse salariale de 30

milliards de francs CFA, qui sont menacés », a déploré jeudi Michel Djihi,

porte-parole des travailleurs du secteur réunis au sein d'un Collectif. Selon M.

Djihi, ce sont « plus de 200 milliards de francs CFA de chiffres d'affaires que

vont perdre les producteurs dont plus de 80 sociétés sont menacées de fermeture

». « L'Etat n'échappe pas aux impacts négatifs de cette mesure puisqu'il

enregistre 40 milliards de francs de perte fiscale », a relevé M. Djihi lors

d'une conférence de presse. Le gouvernement a donné un délai de six mois qui

court jusqu'au 22 novembre aux cibles concernées pour écouler leur stock. « Ce

délai n'est pas tenable », estime Michel Djihi qui propose « la modification ou

la suppression du décret en question ». Le Collectif propose, « au pire des cas

», l'utilisation des plastiques biodégradables en substitution des sachets

plastiques et la promotion de la filière de la collecte et du recyclage, source,

selon lui, de « création de nouveaux emplois ». Recevant mercredi les

industriels exerçant dans le secteur des sachets plastiques, le ministre de

l'Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, et celui de l'Environnement, de la

Salubrité et du Développement durable, Rémi Allah Kouadio, ont affirmé leur

engagement à appliquer le décret « dans tous ses aspects ».






Ils ont invité les industriels à leur faire des propositions « aussi bien pour

l'enlèvement des tonnes de sachets existants depuis plus de 40 ans que pour la

mise en œuvre de la mesure d'interdiction ». Cette mesure devrait mettre fin aux

effets négatifs des sachets plastiques, difficilement dégradables, sur

l'environnement et les populations, explique le gouvernement qui met en avant sa

volonté de « protéger l'environnement et d'offrir aux populations, un meilleur

cadre de vie ».






Plusieurs pays africains dont le Maroc, la Tanzanie, l'Afrique du Sud et le

Rwanda ont déjà interdit les sachets plastiques sur leur territoire.