REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 11 JANVIER 2013

11 jan 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 11 JANVIER 2013








Côte d'Ivoire: les autorités et l'ONU se préoccupent de
la sécurisation des élections locales





 





Xinhuanet

(11/01/2013) - Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en
Côte d'Ivoire Albert Koenders et le ministre ivoirien de l'Intérieur et
de la Sécurité Hamed Bakayoko se préoccupent de la sécurisation des
élections locales prévues pour les 3 et 24 février, a appris Xinhua
jeudi auprès de la mission onusienne. Au cours d'un échange, les deux
responsables ont convenu de la nécessité de prendre les dispositions
nécessaires pour l'organisation d'élections "libres, transparentes et
inclusives". "Nous avons également fait un tour d'horizon de l'appui des
Nations-Unies au niveau de la formation de nos hommes et au niveau de la
réforme du secteur de la sécurité", a noté le ministre de l'Intérieur
Hamed Bakayoko.





Pour Albert Koenders, l'ONU est disposée à accompagner le
pays dans son processus de normalisation. (...) A plusieurs occasions, les
autorités ivoiriennes ont dit compter sur l'appui des partenaires dont
l'ONU pour "remettre le pays sur les rails".





 





 





Côte d'Ivoire : des ex-combattants seront réinsérés dans
le secteur agro-pastoral



 





Xinhuanet

(11/01/2013) - Le directeur de l'Autorité pour le désarmement, la
démobilisation et la réinsertion (ADDR) Fidèle Sarassoro a déclaré jeudi
à Abidjan que des ex-combattants de la crise postélectorale ivoirienne
seront réinsérés dans le secteur agro-pastoral. Selon M. Sarassoro qui
intervenait lors d'une rencontre avec les responsables de l'Opération
des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), un travail est en train
d'être effectué avec les ministères concernés afin de faciliter cette
insertion. "Nous sommes reconnaissants à l'ONU qui apporte un appui
important au processus de désarmement, de démobilisation et de
réinsertion", a indiqué M. Sarassoro.





Plusieurs jeunes Ivoiriens avaient pris les armes au plus
fort de la crise postélectorale pour combattre aux côtés des forces de
l'ancien président Laurent Gbagbo et aux côtés des forces du président
Ouattara. Pour le directeur de l'ADDR, la mise en œuvre d'un programme
de réinsertion constitue une réponse à la politique du gouvernement
ivoirien de trouver une occupation socio- professionnelle pour les
ex-combattants après la fin de la belligérance armée. Créée par décret
le 8 août 2012, l'ADDR est placée sous la tutelle du Conseil national de
sécurité présidé par le président Alassane Ouattara.





 





 





Ukraine to send peacekeepers to Ivory Coast again




 





Interfax-Ukraine

(Jan. 10, 2013) - The Verkhovna Rada has supported a proposal of
Ukrainian President Viktor Yanukovych to send up to 130 Ukrainian
peacekeepers and three Mi-24 helicopters from Liberia to Ivory Coast. A
total of 266 out of the 392 MPs registered in the session hall voted for
the approval of the president's decision on Thursday.




An
explanatory note says that since the level of internal and external
military threat to Liberia is dropping, the UN plans to withdraw about
4,200 servicemen of the 7,952-strong peacekeeping mission in Liberia
from October 2012 until July 2015. Three Mi-24 helicopters from the 56th
separate helicopter detachment of the Armed Forces of Ukraine will be
withdrawn.




At the
same time, eight Mi-8 military transport helicopters will remain a part
of the UN peacekeeping mission in Liberia. As reported, the 56th
separate helicopter detachment of the Ukrainian Armed Forces, which
consists of 275 servicemen, has been performing peacekeeping tasks as
part of the United Nations' mission in Liberia since 2003. The Ukrainian
detachment also has three Mi-24 and eight Mi-8 helicopters. A total of
40 servicemen have already been relocated to the UN mission in Ivory
Coast.





 





 





Côte d'Ivoire : Clôture des candidatures, vers des
élections municipales et régionales sans candidats !





 





Koaci.com

(10/01/2013) - Se dirige t'on vers un report ? Comme prévu selon la loi
électorale, la réception des dossiers de candidature aux élections
locales 2013 (Conseillers Régionaux et Conseillers Municipaux) a pris
fin ce jour, 10 janvier 2013, à 17 heures.  KOACI.COM apprend d'un
communiqué que la Commission Electorale Indépendante (CEI) n'a
enregistré que 49 (quarante neuf) candidatures à cette date limite de
dépôt, dont 0 (zéro) candidature pour l'élection des Conseillers
Régionaux (31 Régions) et 49 (quarante neuf) pour l'élection des
Conseillers Municipaux (197 Communes).





Le communiqué indique qu'eu égard au fait que la CEI n'a
reçu aucune candidature pour la plupart des circonscriptions
électorales, elle a engagé des pourparlers avec le gouvernement pour
arrêter les mesures qui s'imposent. Rappelons que mercredi Alassane
Ouattara avait maintenu la date du 24 février prochain pour la tenue des
élections couplées (voir article koaci.com).





 





 





Drame du nouvel an, le gouvernement ivoirien peut-il se
disculper ?





 





Connectionivoirienne.net (11/01/2013)

- Plus d'une semaine après le drame de la saint sylvestre à Abidjan, qui
a couté la vie à 63 personnes et fait plus de 49 blessés, selon les
chiffres officiels, les premiers éléments de l'enquête conduite par le
commissaire Honoré Niagne de la police criminelle, ont été rendus
publics par le procureur de la République. D'après ces premiers
résultats d'enquête, quatre causes expliqueraient la tragédie. Notamment
l'absence d'éclairage des lieux, le rétrécissement de la chaussée, la
présence de troncs d'arbres sur la chaussée et l'insuffisance des forces
de l'ordre mobilisées. S'il faut féliciter le gouvernement ivoirien pour
la célérité avec laquelle ces premiers éléments d'enquête relatifs à ce
énième drame en Côte-d'Ivoire, ont été rendus publics, il faut craindre
une enquête expéditive, alors que de nombreuses interrogations restent
ouvertes sur les circonstances réelles de cette tragédie. En effet, bien
vrai que le gouvernement Ouattara assure par la voix de son Premier
Ministre Duncan-soutenu par le Ministre de l'intérieur Hamed Bakayoko,
qu'il n'y a eu aucune faille de sécurité, une analyse objectives des
faits et des circonstances qui les entourent ne permettent pas d'écarter
toute responsabilité des services de l'Etat impliqués dans
l'organisation de cet événement, ainsi que les ministères de tutelle
respectifs.





Ministres responsables





Les organisateurs de cet évènement avaient-ils
connaissance du nombre approximatif de spectateurs attendus ? Rien n'est
sûr. Pourtant, cela reste une exigence minimale de sécurité, requise par
les normes internationales, que des sapeurs-pompiers soient
pré-positionnés dans les environs d'une cérémonie qui rassemble un
nombre aussi important de personnes. En outre selon les mêmes normes de
sécurité, des issues de secours et couloirs d'évacuation, ainsi qu'un
personnel de sécurité aguerri, prêt à intervenir à tout moment, doivent
toujours être prévus en amont à tout événement d'une telle envergure.
Et, une cérémonie de cette ampleur ne peut se faire sans l'autorisation
du ministère de l'intérieur ou de ses services compétents qui ont entre
autres obligations et devoirs de vérifier que les conditions de sécurité
sont réunies avant de donner leur quitus. En clair, au moment où ils
portent leur deuil et soignent leurs blessés, les Ivoiriens attendent
toujours que le gouvernement leur dise si «la fête des lumières» a été
autorisée, et si oui, est-ce que les conditions de sécurité ont été bien
examinées avant de délivrer cette autorisation, faute de quoi,
l'autorité administrative, voir le Ministre qui répond de celle-ci
engage sa responsabilité. Car, par delà les discours politiciens tendant
à disculper nos autorités, ne pas satisfaire à ces normes minimales de
sécurité internationalement reconnues se confond avec la responsabilité
pénale, sinon administrative des organisateurs de cette nuit festive,
devenue un véritable mouroir dans la mémoire collective des populations
abidjanaises en particulier et ivoiriennes en général. Autres questions.
Pourquoi le chef de l'Etat qui célébrait son 71e anniversaire à une
centaine de km d'Abidjan n'a-t-il été informé que «vers 9 heures du
matin, soit plus de 6 heures après la tragédie, par Hamed Bakayoko, son
Ministre de l'Intérieur» comme le rapporte notre confrère Jeune-Afrique
?  Il est tout aussi étonnant que les lieux du drame n'aient pas été
fermement mis sous scellé pour les besoins de l'enquête. Diverses
sources, dont certaines proches des enquêteurs, confirment cette grave
erreur. Cela confirmerait-il l'assertion reprise dans différends organes
de presse qui attribue l'appartenance du chantier voisin abritant «le
trou de la mort» à une haute personnalité de l'Etat de Côte-d'Ivoire ?





 





 





Côte d'Ivoire : 6 policiers et un gendarme condamnés de 4
à 20 mois de prisons pour racket





 





Koaci.com

(10/01/2013) - KOACI.COM apprend d'une source proche du tribunal
militaire que le verdict des six policiers et un gendarme poursuivis
pour racket au corridor d'Assouba dans localité d'Aboisso a été rendu
publique ce jeudi.  Le chef de poste Michel Hili a été condamné à 20
mois de prison ferme. Il a été reconnu coupable des faits d'extorsion de
fonds, d'arrestation illégale et de violation de consignes. Tandis que
les six autres ayant écopé de 4 mois de prison ferme ont été reconnus
coupables des faits de violation de consignes. En dépit de
l'intervention des avocats de la défense, le chef de poste, payera en
plus de sa peine d'emprisonnement, une amende de 100 mille FCFA à sa
sortie de prison.





Pour mémoire, les sept prévenus avaient contraint le 21
novembre 2012, trois ressortissants de la Communauté économique des
Etats de l'Afrique (CEDEAO) ainsi qu'un ivoirien à leur payer la somme
de mille francs CFA chacun suite à la fouille d'un car de transport au
corridor d'Assouba.  Ces agents reprochaient aux ressortissants de la
CEDEAO le fait qu'ils ne soient pas munis de certificat de résidence. Et
à leur compatriote le fait qu'il n'avait pas en sa possession une pièce
pouvant l'identifier.  Mécontents, les trois ressortissants de la CEDEAO
ont porté plainte et les sept agents des forces de l'ordre ont été mis
aux arrêts par la suite.  Il convient enfin de rappeler que l'audience a
démarré le 08 janvier dernier et a pris fin ce jour.





 





 





Mali : Les hélicoptères français chassent les islamistes
à Konna et Douentza





 





Koaci.com 11/01/2013

- De sources militaires maliennes, KOACI.COM apprend ce vendredi matin
que l'armée française est rentrée en action dans la nuit de jeudi à
venrendi à Konna et Douentza, villes situées dans le centre du Mali, sur
la ligne de front qui oppose l'armée du pays et les islamistes. Selon
nos informations, deux hélicoptères français, initialement basés au
Burkina Faso voisin ont attaqué les positions des islamistes permettant
à l'armée malienne au sol de reprendre les positions délaissées dans
l'après midi au profit des islamistes. Ces derniers se seraient repliés
de l'autre coté de la ligne de front après les bombardements. L'armée
malienne, qui s'était repliée à Sévaré, s'apprêterait, selon nos
informations, à de nouveau affronter les islamistes qui menaceraient de
revenir sous peu à la charge. Pour finir notons que le président malien,
Dioncounda Traoré, s'exprimera ce vendredi soir.