REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 02 SEPTEMBRE 2011

2 sep 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 02 SEPTEMBRE 2011







Côte d'Ivoire :
l'ONU inquiète de possibles abus sexuels par des Casques bleus




 




AFP
-

L`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) a exprimé jeudi ses
"regrets les plus profonds" face à des allégations




d`exploitation et
d`abus sexuels commis par des Casques bleus déployés dans le pays, dans un
communiqué transmis à l`AFP. "L`Onuci a récemment reçu des allégations
d`exploitation et d`abus sexuels impliquant ses éléments militaires et de police
basés à l`Ouest du pays" indique la même source, sans plus de précisions sur la
nationalité des




suspects. "Si ces
allégations s`avéraient fondées, il reviendrait aux pays dont sont originaires
les casques bleus de prendre les mesures appropriées à l`encontre des personnes
impliquées", poursuit l`Onuci, affirmant avoir "informé les




autorités
ivoiriennes". "En attendant, l'Onuci tient à exprimer ses regrets les plus
profonds aux victimes potentielles" et à "affirmer sa volonté de poursuivre
l`application de la politique (...) de tolérance zéro" sur le sujet, selon la
force onusienne qui avait été éclaboussée en 2007 par des cas d`abus sexuels
perpétrés par des Casques bleus marocains basés à Bouaké (centre). Une mission
appuyée par l'Unicef et l`ONG Save The Children a séjourné la semaine dernière
dans la région pour "évaluer la situation, préciser les allégations, faire une
inspection des camps et sensibiliser le personnel". En octobre 2009, l`Onuci
avait enquêté sur "des allégations d`exploitation et d`abus sexuels impliquant
le personnel militaire déployé au sein de la mission qui remonteraient à 2006 et
concerneraient des mineures". Présente depuis avril 2004, l`opération compte
actuellement quelque 8.000 Casques bleus déployés dans le pays. Présente depuis
avril 2004, l`opération compte actuellement quelque 7.000 Casques bleus déployés
dans le pays, coupé en deux depuis un coup d`Etat manqué en 2002.




 




L'ONU s'alarme de
possibles abus sexuels par des casques bleus en Côte d'Ivoire




 




Le Monde -

L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a exprimé, jeudi 1er
septembre, ses "regrets les plus profonds" face à des allégations d'exploitation
et d'abus sexuels commis par des casques bleus déployés dans le pays, dans un
communiqué transmis à l'AFP. "L'Onuci a récemment reçu des allégations
d'exploitation et d'abus sexuels impliquant ses éléments militaires et de police
basés à l'ouest du pays" indique la même source, sans plus de précisions sur la
nationalité des suspects. "Si ces allégations s'avéraient fondées, il
reviendrait aux pays dont sont originaires les casques bleus de prendre les
mesures appropriées à l'encontre des personnes impliquées", poursuit l'Onuci,
affirmant avoir "informé les autorités ivoiriennes".




 




"TOLÉRANCE ZÉRO"




 




"En attendant, l'Onuci
tient à affirmer sa volonté de poursuivre l'application de la politique (...) de
tolérance zéro" sur le sujet, selon la force onusienne qui avait été éclaboussée
en 2007 par des cas d'abus sexuels perpétrés par des casques bleus marocains
basés à Bouaké (centre). Une mission appuyée par l'Unicef et l'ONG Save The
Children a séjourné la semaine dernière dans la région pour "évaluer la
situation, préciser les allégations, faire une inspection des camps et
sensibiliser le personnel". En octobre 2009, l'Onuci avait enquêté sur "des
allégations d'exploitation et d'abus sexuels impliquant le personnel militaire
déployé au sein de la mission qui remonteraient à 2006 et concerneraient des
mineures". Présente depuis avril 2004, l'opération compte actuellement quelque 8
000 casques bleus déployés dans le pays.




 




 




Les locaux des
journaux pro-Gbagbo libérés par les militaires

(Source : Compte
rendu de la conférence de presse hebdomadaire de l'ONUCI)




 





ConnectionIvoirienne.net -

Le Représentant
spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi,
m'a chargé de vous dire combien il a été honoré d'avoir servi le peuple ivoirien
pendant toute la durée de son mandat ». C'est en ces termes que le Porte-parole
de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Hamadoun Touré, a
annoncé le départ ce jeudi 1er septembre 2011, de M. Choi au terme d'une mission
de près de quatre ans. S'exprimant lors du point de presse hebdomadaire de la
mission, M. Touré a, par ailleurs, annoncé l'envoi d'équipes de reconnaissance à
l'Ecole de Gendarmerie à Abidjan et à Yamoussoukro où les environs de la
Basilique abriteraient des obus. « S'ils venaient à exploser, cela constituerait
un véritable danger », a craint M. Touré. Il a précisé que la mission de ces
équipes serait de prendre en charge les engins explosifs localisés dans certains
sites. « Il s'agit de procéder à une dépollution de tous les sites où se
trouvent ces dangereux engins. Une mission similaire avait été conduite à Daloa
suite à des explosions dans des dépôts de munition », a poursuivi M. Touré. Dans
la dynamique de sécurisation, de protection et de soutien logistique aux camps
de réfugiés, notamment celui de Duékoué, la Force de l'ONUCI a effectué 1 364
patrouilles terrestres et aériennes ont été effectuées par la force en vue de
protéger les populations. Dans le même temps, les Généraux des Forces
impartiales et ceux des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) ont
poursuivi leurs rencontres régulières visant à trouver des solutions aux
problèmes sécuritaires actuels du pays. Ainsi, ils ont visité l'Etat-major des
Forces de l'ONUCI du secteur ouest à Daloa, le poste de commandement du
bataillon marocain à Duékoué et la compagnie BANBATT-3 à Toulépleu. M. Touré a
également ajouté que l'assistance humanitaire n'avait pas été négligée. Ainsi,
dans le courant de la semaine, 1 368 patients ont été traités gratuitement par
la Force qui a distribué 38 500 litres d'eau potable. Par ailleurs, a ajouté M.
Touré, une nomination est intervenue au poste de commandant Adjoint de la Force
de l'ONUCI. « Le Général de Brigade Niang Talla du Sénégal est nommé en
remplacement du Général de Brigade Benjamin Freeman Kusi du Ghana en fin de
mission » a précisé M. Touré. Sur la question des droits de l'Homme, le
Porte-parole a souligné que l'ONUCI avait rendu visite aux détenus de la Maison
d'Arrêt et de Correction d'Abidjan (MACA). Objectif, « s'enquérir de leurs
conditions de détention », a-t-il précisé. Il a ajouté que des entretiens
avaient eu lieu avec l'ex-commandant de la Marine nationale, le Général Vagba
Faussignaux et l'ex-commandant du Centre de Commandement des Opérations de
Sécurité (CECOS), le Général Guiai Bi Poin, détenus à la MACA, respectivement
depuis le 24 et le 26 août 2011. Le Porte-parole a également mentionné la lutte
contre l'impunité, avec le satisfecit de l'ONUCI face aux efforts du
Gouvernement après l'arrestation à Tabou le 24 août 2011, de trois éléments des
FRCI. Ceux-ci étaient impliqués « dans des violations des droits de l'homme dans
cette région, plus précisément dans des cas de mauvais traitements, de torture
et de braquages », a souligné M. Touré. Le Porte-parole a rappelé que ces
efforts s'inscrivaient dans les résolutions du Conseil de sécurité et du Conseil
des droits de l'homme des Nations Unies. « L'ONUCI encourage le Gouvernement à
diligenter des enquêtes appropriées sur tous les cas de violations des droits de
l'homme, y compris les cas de disparition forcée enregistrés à Duékoué, et
traduire en justice leurs auteurs, afin de mettre un terme à l'impunité », a
indiqué M. Touré. Dans ce même cadre, M. Touré a ajouté que l'ONUCI invitait les
autorités ivoiriennes à poursuivre la formation des FRCI aux notions des droits
de l'homme et aux principes de base sur le recours à la force et à l'utilisation
des armes à feu. « C'est le lieu pour l'ONUCI de se féliciter de l'évacuation
par les FRCI des sièges de Notre Voie et du journal Le Temps qu'elles occupaient
depuis la fin de la crise postélectorale ». Il a ajouté que la Mission exhortait
le Gouvernement au maintien et à la consolidation de conditions propices à
l'exercice normal du métier de journaliste et à l'expression de la liberté de la
presse sur toute l'étendue du territoire ivoirien. Le Porte-parole a achevé son
point de presse par le rappel des activités de sensibilisation menées sur le
terrain par l'ONUCI, avec une session de ONUCI TOUR dans le Moyen Cavally,
précisément à Duékoué. « Une autre activité de sensibilisation sous forme
d'atelier aura lieu à San Pedro dans le Bas Sassandra. Cet atelier destiné à la
société civile sera axé sur la paix et la réconciliation nationale », a conclu
M. Touré




 




Crise postélectorale
ivoirienne: le Zimbabwe doit tirer des leçons (Tsvangirai)




 




AFP -

Le Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai, en visite en
Côte d`Ivoire, a affirmé jeudi à Abidjan que son pays, au vu des difficultés à
organiser des prochains scrutins, devrait tirer des leçons de la crise
postélectorale ivoirienne.

"Il y a vraiment une leçon à tirer au Zimbabwe
sur ce qui s`est passé en Côte d`Ivoire pour la transition politique" a déclaré
devant la presse M. Tsvangirai, à l`issue d`un entretien avec le président
ivoirien Alassane Ouattara.
Il a
également fait part de "la solidarité du peuple du Zimbabwe au peuple ivoirien
parce que nous avons connu les mêmes difficultés".

Le Premier ministre zimbabwéen a pressé mercredi
à Abuja, le Nigeria et l`Union africaine (UA) d`agir pour que son pays ne
devienne pas "une nouvelle Côte d`Ivoire".

"Je le mets simplement au courant (le président
Goodluck Jonathan, président en exercice de l`UA), afin qu`ils puissent jouer un
rôle plus actif pour assurer l`an prochain avec un peu de chance l`organisation
d`élections libres et honnêtes, et mettre fin aux querelles au Zimbabwe",

Le sommet de la SADC, qui s`est tenu mercredi et
jeudi en Angola, ne s`est pas prononcé sur la situation politique au Zimbabwe,
où le camp du président Robert Mugabe et celui du Premier ministre Morgan
Tsvangirai continuent de s`opposer sur la date et les modalités d`organisation
de prochaines élections.

Les élections de novembre 2010 en Côte d`Ivoire ont déclenché une
crise meurtrière de cinq mois en raison du refus de l`ex-président ivoirien
Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite.