REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU SAMEDI 7 JUIN 2008

7 juin 2008

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU SAMEDI 7 JUIN 2008


Côte d'Ivoire: premiers financements pour la réinsertion d'ex-combattants

AFP- Le programme national pour la réinsertion des ex-combattants ivoiriens (PNRRC) a commencé à verser ses premiers financements pour aider les anciens rebelles à se lancer dans des projets professionnels, a-t-on appris vendredi auprès du PNRRC. Une centaine d'éléments de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) ont ainsi reçu 57 millions de FCFA (86.000 euros) lors d'une cérémonie organisée jeudi au siège régional du PNRRC à Bouaké (centre de la Côte d'Ivoire et fief des FN), a indiqué le PNRRC. La plupart des ex-rebelles devraient se réunir en coopératives dans les domaines de l'élevage de volaille, du commerce, de la fabrication d'attiéké (semoule de manioc) ou la mécanique automobile. Chaque groupement a reçu du matériel et chèques allant de 3 à 10 millions FCFA, des sommes remboursables après un an d'exercice. Ces ex-combattants font partie de la première promotion d'ex-rebelles - 192 éléments- démobilisés le 12 mai après être passés par le centre de réinsertion de Ferkessédougou (extrême-nord).Après plusieurs tentatives ratées, l'ex-rébellion a relancé le 2 mai le regroupement des 36.000 éléments qu'elle revendique. Il s'agit de la première étape du processus de désarmement prévu dans l'accord de paix de Ouagadougou de mars 2007, signé entre les FN et le président Laurent Gbagbo. Selon le programme des FN, 10.000 éléments devraient intégrer la nouvelle armée et les 26.000 autres être démobilisés, dont 6.000 via le PNRRC et 20.000 orientés vers un "service civique national" (PSCN).Depuis mars, le PNRRC a formé environ 450 ex-combattants, selon des chiffres du gouvernement. Le service civique, destiné aux jeunes sans formation ni projet professionnels, a quant à lui commencé timidement fin mai par l'intégration de 250 ex-rebelles à Bouaké.

Déchets toxiques à Abidjan : un an après, plus de 67% des indemnités versées

AFP - L'opération d'indemnisation des victimes des déchets toxiques déversés en 2006 à Abidjan, qui a débuté il y a bientôt un an, a permis le paiement de plus 16 milliards de FCFA, soit plus de 67% du montant total prévu, a-t-on appris vendredi de source officielle."Sur une prévision de 24,4 milliards de FCFA (37,2 millions d'euros), les remboursements se chiffrent à 16,2 milliards de FCFA (24,7 millions d'euros) et il reste donc à payer 8,7 milliards de FCFA (13,2 millions d'euros)", a annoncé au cours d'une conférence de presse Jacques Kassi, directeur de la communication au Trésor public d'Abidjan. Au 4 juin, 52.575 personnes, soit 55,25 % des 95.156 victimes recensées par les autorités ivoiriennes, avaient perçu environ 10 des 19 milliards de FCFA prévus (15 sur 29 millions d'euros), d'après un tableau récapitulatif du Trésor dont l'AFP a obtenu une copie. Les ayants-droits de 15 des 16 personnes décédées officiellement ont touché 1,5 Md FCFA (plus de 2 M EUR) tandis que les "victimes économiques" (agriculteurs, éleveurs et garagistes) ont reçu la quasi-totalité du 1,74 Md FCFA (2,65 M EUR) prévu. Les 10 projets d'assainissement ont également été financés à hauteur de 2 Mds FCFA (3 M EUR). "L'opération d'indemnisation s'est bien déroulée globalement", a commenté M. Kassi, reconnaissant toutefois qu'il y a des "victimes qui ne se sont pas encore présentées". Le Trésor s'est donné deux mois pour décider de l'affectation du reliquat (8,7 Mds FCFA). Fin août 2006, des déchets toxiques issus du cargo pétrolier Probo Koala avaient été déversés en plein air sur une quinzaine de sites de la capitale économique ivoirienne, faisant au moins 16 morts et intoxiquant plus de 100.000 personnes. Les indemnités destinées aux victimes ne représentent qu'une petite partie des 100 Mds FCFA (152 M EUR) que l'Etat ivoirien a reçus de la multinationale Trafigura, affréteur du Probo Koala. En échange, Trafigura avait obtenu l'abandon des poursuites judiciaires en Côte d'Ivoire et la libération de deux de ses cadres dirigeants, placés en détention provisoire au cours d'un déplacement à Abidjan.

Cote d' Ivoire President Gbagbo optimistic over presidential election deadline
-- XINHUA NEWS AGENCY-Cote d'Ivoire President Laurent Gbagbo has said that everything was "in place" for holding presidential elections on Nov. 30 as scheduled, adding that his also wishes to have the long-awaited polls even before this deadline, the French media has reported. "Today, in any case, both at the level of the president and government, we have done everything that was supposed to be done before the elections are held in November," Gbagbo said Thursday during a television interview with France 24. Asked to comment on growing concerns that the country could not keep the November 30 deadline, President Gbagbo was quoted as saying that "everything is well in place for us to keep it." "However, I want us to be able to go into these polls even before this date," said Gbagbo. "If I am asked to issue another decree to set an earlier date than this one, I would gladly oblige," said the Cote d'Ivoire president, nevertheless refusing to categorically state" whether he would be a candidate in the polls or not." Although President Gbagbo is yet to be drawn into the raging debate over the possibility of running for president, his supporters, led by the Ivorian Popular Front (FPI), have for the past several months been crisscrossing urging voters to back him. "I would declare my stance over this issue at a time that will be most convenient for me," said the head of state, adding that "at the moment, I think that it's too early."