REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU SAMEDI 17 MARS 2012

19 mar 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU SAMEDI 17 MARS 2012







Cote
d'Ivoire: Le Chef de l'ONUCI chez le nouveau Premier ministre




 





Koaci.com -

« Je suis venu féliciter le Premier ministre et lui transmettre les
félicitations de l'ONUCI et de New York, pour sa récente nomination », a indiqué
vendredi à Abidjan, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations
Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders à la fin d'un entretien avec le
nouveau Premier ministre, Jeannot Kouadio Ahoussou. Selon le chef de l'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), les échanges ont également porté sur
les trois volets que sont l'économie, la réconciliation nationale et la sécurité
citoyenne. « Il s'agissait de voir comment et que faire pour aider les
populations dans leur quotidien », a-t-il fait savoir à la presse. Dans ce
cadre, M Koenders a dit avoir réitéré, au Premier ministre et à son gouvernement
la disponibilité des Nations Unies d'accompagner la Côte d'Ivoire sur tous ces
chantiers. Auparavant, le Représentant spécial a dit avoir apprécié le travail
du Premier ministre en tant que Ministre de la Justice. « J'ai pu apprécier la
parfaite collaboration de travail du Ministre de la Justice qu'était M Kouadio
Ahoussou avec l'ONUCI », a-t-il indiqué. M Kouadio Ahoussou a été nommé Premier
ministre le 13 mars 2012 en remplacement de M Guillaume Soro élu Président de
l'Assemblée Nationale. Le Représentant spécial lui avait adressé une lettre de
félicitations au lendemain de sa nomination.




 




L'ONU
réitère sa disponibilité à accompagner le gouvernement ivoirien sur ses
"chantiers"




 





Afriquinfos.com -

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire Albert
Koenders a réitéré vendredi à Abidjan la disponibilité de la mission onusienne à
acompagner le gouvernement ivoirien sur ses " chantiers". M. Koenders qui
s'exprimait à l'issue d'une rencontre d'échanges avec le nouveau Premier
ministre ivoirien Jeannot Ahoussou Kouadio a expliqué que les "chantiers" sur
lesquels ont porté les discussions sont l'économie, la réconciliation nationale
et la sécurité citoyenne. "Il s'agissait de voir comment et que faire pour aider
les populations dans leur quotidien", a-t-il énoncé. Albert Koenders a par
ailleurs relevé la "parfaite collaboration de travail" entre l'Opération des
Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et Jeannot Ahoussou, alors que celui-ci
était ministre de la Justice. La Côte d'Ivoire tente de sortir d'une crise
postélectorale aigüe qui l'a secouée cinq mois durant. Elle ainsi compte sur
l'appui de plusieurs partenaires dont l'ONU pour réussir son processus de
reconstruction. Le pays s'est doté le 13 mars d'un nouveau gouvernement dirigé
par Jeannot Ahoussou nommé Premier ministre en remplacement de Guillaume Soro
élu Président de l'Assemblée nationale. La problématique de l'emploi des jeunes,
la lutte contre l'insécurité, la réconciliation nationale et la cohésion
constituent des défis majeurs à relever par les nouvelles autorités et par la
population ivoirienne.




 




Côte
d'Ivoire / Le chef de l'ONUCI reçoit le Président de la Commission de la CEDEAO




 





StarAfrica.com -

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, s'est entretenu, jeudi 15 mars, à Abidjan, avec le
nouveau Président de la Commission de la Communauté Economique de l'Afrique de
l'Ouest (CEDEAO), Kadre Désiré Ouédraogo.  Au terme de leur entretien, M.
Ouedraogo a indiqué qu'il était venu exprimer à la mission onusienne et à son
chef la gratitude de la CEDEAO pour l'aide qu'elle a apporté à l'institution
sous-régionale dans la résolution du conflit post électoral en Cote d'Ivoire.
Les deux hommes ont, par ailleurs, échangé sur les sujets de l'actualité
sociopolitique de la Côte d'Ivoire. « Nous avons évoqué tous les sujets
notamment celui la sécurité» a soutenu M. Ouedraogo. Parlant de la coopération,
le Président de la commission de la CEDEAO a affirmé que M. Koenders lui a fait
part de la disponibilité de la mission onusienne à travailler main dans la main
avec l'institution sous-régionale




 




Côte
d'Ivoire - Accord de financement de 22,5 millions de dollars avec le FIDA




 





Afreeknews.com -

La
Côte d'Ivoire et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont
signé, vendredi à Rome (Italie) un accord de financement pour un projet d'appui
à la production agricole et à la commercialisation d'une valeur de 22,5 millions
de dollars (environ 11 milliards de Francs CFA), selon un communiqué transmis à
l'APS. L'accord a été paraphé par l'ambassadeur de la République de la Côte
d'Ivoire, Janine Tagliante-Saracino, et le président du FIDA, Kanayo F. Nwanze.
L'objectif est d'aider à améliorer la sécurité alimentaire et les revenus des
petits producteurs, particulièrement les jeunes et les femmes rurales. Cofinancé
par le gouvernement de la Côte d'Ivoire, ce nouveau projet sera mis en œuvre par
le ministère ivoirien de l'Agriculture et bénéficiera directement et
indirectement à plus de 25.000 familles rurales pauvres, dont les femmes et les
jeunes, précise la même source. Selon le communiqué, ''une longue période de
conflit civil a rendu la  population rurale pauvre du pays plus vulnérable et a
fortement restreint l'accès des petits producteurs aux facteurs de production, à
des services efficaces, à des  technologies adéquates et aux marchés''. ''Le
nouveau projet financé par le FIDA permettra un développement durable dans le
contexte d'un environnement post-crise au sein de trois régions du nord du pays
à savoir les Savanes, la Vallée de Bandama et le Zanzan'', souligne le texte.
Pour améliorer la sécurité alimentaires et les revenus des ménages dans ces
régions, le projet facilitera l'accès des petits producteurs aux semences
améliorées, aux autres intrants et à l'agriculture mécanisée pour le labour et
la récolte. ''Par ailleurs, poursuit le communiqué, le projet appuiera également
la transformation au niveau local des produits agricoles grâce à l'amélioration
des infrastructures et la commercialisation. Il mettra un accent particulier sur
la formation et l'autonomisation des organisations de petits producteurs
agricoles.'' Il aidera aussi les petits exploitants à aller progressivement vers
une agriculture rentable, qui soit influencée par le marché qui détermine la
stratégie d'investissement et les choix de la production, ajoute le texte. Avec
ce nouveau projet, souligne la même source, le FIDA a financé neuf programmes et
projets en Côte d'Ivoire pour un montant total de 99,2 millions de dollar US
bénéficiant à 523 000 familles depuis 1984, période à laquelle le FIDA a
commencé son intervention dans le pays.




 




Le
premier hôpital mère-enfant créé en Côte d'Ivoire




 





Terrafemina.com -

Le premier hôpital dédié exclusivement à la mère et à l'enfant va bientôt voir
le jour dans la commune de Bingerville en Côte d'Ivoire, à l'initiative de la
fondation Children of Africa, créée en 1998 par Dominique Ouattara. Dans un pays
où la mortalité infantile et maternelle est très élevée, cette structure
souhaite rendre l'accès aux soins équitable. Entretien avec Sylvia da
Silva-Anoma, professeur titulaire de chirurgie pédiatrique, future directrice de
l'hôpital mère-enfant.





Terrafemina :

Quelle est la situation sanitaire du couple mère-enfant en Côte d'Ivoire ?





Professeur Sylvia da Silva-Anoma :


La Côte d'Ivoire est un pays en voie de développement avec tous
les avantages et les inconvénients que cela implique. Les indicateurs de santé
nous montrent une mortalité infantile et maternelle très élevée. On dénombre 543
décès maternels pour 100 000 naissances vivantes (soit 50 fois plus qu'en
France) et 43 décès de nouveau-nés pour 1 000 naissances, c'est 20 fois plus que
dans des pays comme la France, le Japon. Cette mortalité est multifactorielle,
liée à l'environnement, l'accès à l'eau potable, l'habitation,
l'alphabétisation. Elle est plus élevée dans les zones rurales. Les causes de
décès des mères sont dominées par les hémorragies. Une grande partie de cette
mortalité est donc évitable. La prévention est fondamentale pendant la
grossesse.





Tf :

Pourquoi avez-vous choisi spécifiquement Bingerville ?




S.
d.S-A.

:

Le principal problème en Côte d'Ivoire c'est l'accessibilité aux soins. Les
meilleures compétences sont concentrées dans les grandes villes. Il n'y a pas de
structure de haut niveau dans les campagnes et donc des disparités importantes
dans la prise en charge. Bingerville se trouve dans la banlieue d'Abidjan. C'est
une zone en pleine explosion démographique, qui draine la population défavorisée
des alentours, et où il n'y a pas de structure sanitaire de haut niveau. Nous
devions rétablir l'équité.





Tf :

Que va apporter cet hôpital ?




S.
d.S-A. :


L'ambition de cet hôpital est de rendre l'accès aux soins de
qualité plus équitable. C'est une structure qui sera dotée d'équipements très
modernes. On a misé sur les compétences les plus élevées dans le domaine de la
santé. Des médecins très qualifiés dans les domaines de la pédiatrie et ses
spécialités, de la chirurgie-pédiatrique, de l'anesthésie-réanimation, de la
gynécologie-obstétrique vont exercer dans cet hôpital mère-enfant. Il disposera
de tout ce qu'il faut pour prendre en charge les pathologies de la mère et de
l'enfant. Désormais nous aurons les compétences et aussi les moyens techniques.
En tout il y aura 100 lits avec la possibilité d'extension. Nous allons
développer les structures ambulatoires et les consultations extérieures pour
accroitre le nombre de patients. Par ailleurs, les soins seront gratuits pour
les plus pauvres et proportionnels aux revenus.





Tf :

Quand pensez-vous pouvoir ouvrir l'hôpital ?




S.
d.S-A. :


Nous sommes en train de récolter les fonds pour la construction :
tous les jours, de nouveaux dons arrivent à la fondation. Nous détenons pour
l'instant 50% du montant, le projet est bientôt finalisé. Nous pensons pouvoir
poser la première pierre dans deux ou trois mois. Il faudra ensuite compter un
an pour la construction. C'est un rêve que nous allons enfin pouvoir
concrètement réaliser.