REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 2 JANVIER 2013

2 jan 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 2 JANVIER 2013






Côte d'Ivoire :
Sécurité, Hamed Bakayoko annonce un réarment de la police




Koaci.com
– Le ministre ivoirien de l'Intérieur et de la
Sécurité a à l'occasion d'une visite de la préfecture de police annoncé ce lundi
que l'embargo sur les armes a été allégé, précisant au passage que des commandes
d'armes sont en vue en 2013 et que la question est en train d'être traitée par
voies diplomatiques pour que l'embargo soit spécifiquement levé sur le matériel
de maintien d'ordre et certaines armes. «Nous allons aller loin dans
l'équipement, » a averti Hamed Bakayoko. Au cours de cette visite, le préfet de
police, Benoît Kouadio a informé le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité
que 5535 éléments des forces de sécurité et de défense seront déployés à Abidjan
pour le réveillon de la saint Sylvestre. Ces éléments ont pour mission selon le
préfet de police, de réguler la circulation et la surveillance des lieux de
réjouissances ainsi que certains lieux de cultes ciblés. Le ministre de
l'Intérieur et de la Sécurité à rassurer le préfet de police, que l'Etat
travaille pour réduire la présence physique des forces de défense et de
sécurité. «Je pense que 2013 va être une année où nous allons accroitre les
investissements de l'Etat en matière de sécurité. 2013 va être l'année où nous
allons construire la vidéo surveillance. C'est à dire qu'Abidjan aura des
caméras partout avec un centre opérationnel où on pourra suivre les choses de
loin de sorte à réduire la présence physique des hommes sur le terrain, » a
expliqué le patron de la police ivoirienne. Convaincu que le système sécuritaire
s'améliore de jour en jour dans son pays, le ministre ivoirien de l'intérieur,
Hamed Bakayoko a invité les policiers à se détourner des mauvaises pratiques en
restant vigilant. « Nous avons dit que 2012 a été une année difficile, mais
l'Etat a consenti d'énormes moyens pour renforcer le rééquipement et la mobilité
de la police de la gendarmerie et de l'armée. 2013 va être une année où tous ces
processus seront accélérés. Je leur aie demandé de redoubler d'efforts de
s'écarter des mauvaises pratiques professionnelles tel que le racket de faire en
sorte que les ivoiriens soient fiers de leur police, » a-t-il ajouté, promettant
améliorer davantage les conditions de vie des policiers.




 




 




Côte d`Ivoire:
Ouattara veut "rapidement" une enquête après le drame du réveillon du nouvel an




Xinhua
– Le président ivoirien Alassane Ouattara a demandé mardi une enquête "le plus
rapidement" sur la bousculade qui a fait au moins 60 morts et 49 blessés à la
fin d'un spectacle de feux d'artifice au réveillon du nouvel an à Abidjan. Dans
un communiqué de la présidence ivoirienne publié après une visite sur les lieux
du drame et une visite aux blessés au Centre hospitalier universitaire (CHU) de
Cocody, Alassane Ouattara a " demandé qu'une enquête soit menée le plus
rapidement pour déterminer les circonstances et les causes de cette bousculade".
Il a en outre instruit le gouvernement de "procéder à la prise en charge des
victimes". Une "cellule de crise" a été mise en place à cet effet pour "
partager ou recevoir" les informations. Le président Alassane Ouattara a
également décrété "un deuil national de trois jours à compter du mercredi 2
janvier 2013". La traditionnelle cérémonie de voeux au palais présidentiel
prévue pour jeudi et vendredi a été "reportée à une date ultérieure". Pour le
réveillon du nouvel an, un spectacle géant de feu d'artifice a été organisé au
Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique
ivoirienne, dans le cadre de l'opération "Abidjan, ville lumière" visant à
illuminer les principales artères de la ville à l'approche des fêtes de fin
d'année. Les spectateurs venus en grand nombre regagnaient leur domicile après
le spectacle lorsque le drame a eu lieu sur la rue en face du stade Félix
Houphouët-Boigny. Selon le ministre ivoirien de l'Intérieur et de la sécurité,
Hamed Bakayoko, plus de 50.000 personnes étaient sorties pour aller admirer le
feu d'artifice dans le quartier du Plateau à Abidjan. Le bilan officiel fait
état de 60 morts et de 49 blessés dont 31 ont pu rentrer chez eux après des
soins au CHR de Cocody. Parmi les victimes, de nombreux adolescents dont l'âge
variait entre 10 et 15 ans. Selon un officier de police en service au
commissariat du 1er arrondissement, non loin du lieu du drame, la rue mal
éclairée était jonchée de troncs d'arbres sur quelques mètres à cause d'un
chantier. "C'est dans la bousculade avec la foule compacte de spectateurs que
les gens ont commencé à piétiner ceux qui trébuchaient et se retrouvaient par
terre", a-t-il expliqué. L'opération "Abidjan, ville lumière" est à sa deuxième
édition.




 




 




Côte d'Ivoire : Drame
du plateau : Alassane Ouattara décrète un deuil national de trois jours à
compter de mercredi




Koaci.com
– Abidjan le 1er janvier 2013 © koaci.com - Koaci.com apprend d'un communiqué du
service de presse de la présidence transmis qu'Alassane Ouattara, a appris avec
une profonde émotion la bousculade survenue dans la nuit du lundi 31 décembre
2012, dans la commune du Plateau qui a fait plus d'une cinquantaine de victimes
(voir article koaci.com). Le communiqué indique que le Président de la
République présente ses condoléances les plus attristées aux familles et aux
proches des victimes et les assure de toute sa compassion dans ces circonstances
douloureuses. Aux blessés, il souhaite un prompt rétablissement. Après s'être
rendu sur les lieux du drame puis au chevet des blessés au Centre Hospitalier
Universitaire (CHU) de Cocody, le Chef de l'Etat a instruis le Gouvernement de
procéder à la prise en charge totale des victimes. Alassane Ouattara a par
ailleurs demandé qu'une enquête soit menée le plus rapidement pour déterminer
les circonstances et les causes de cette bousculade. L'information avait été
révélée ce mardi midi par le ministre de l'intérieur Bakayoko, venu sur le média
d'Etat avec la mine des jours de tristesse, faire le point de la situation. A
cette heure deux pistes semblent privilégiées et concordent avec les premiers
témoignages des rescapés et autres témoins, l'explosion d'un "pétard" (fusée de
feu d'artifice) ou/et l'intervention musclée des forces de l'ordre. En raison de
ce drame, nous apprenons que le Président de la République vient de décréter un
deuil national de trois jours à compter du mercredi 2 janvier 2013. Pour finir
nous apprenons que, du fait de la lourdeur du drame, la cérémonie de
présentation des vœux au Chef de l'Etat, initialement prévue pour le jeudi 3
janvier 2013, sera reportée à une date ultérieure, pour l'heure non communiqué à
notre niveau.




 




 




Côte d`Ivoire: la
bousculade meurtrière d`Abidjan, une "tragédie nationale" (Ouattara)




Xinhua
– Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé
mardi à Abidjan qu'il décrétera un deuil national suite à la bousculade qui a
fait 61 morts et plus de 200 blessés selon les pompiers. Pour le chef de l'Etat
ivoirien qui a rendu visite aux blessés dans les hôpitaux, il s'agit d'une "tragédie
nationale". "Ce qui s'est passé est un drame qui nous afflige. C'est désolant et
troublant", a-t-il déclaré en substance, insistant sur la nécessité pour les
services compétents de mener une enquête pour faire la lumière sur ce drame.
Plusieurs milliers d'Ivoiriens s'étaient rendus au centre d'Abidjan dans la nuit
de lundi à mardi pour assister aux feux d'artifices devant marquer l'avènement
du nouvel an. Une bousculade géante intervenue à la fin du spectacle
pyrotechnique a entraîné la mort d'une soixantaine de personnes.




 




 




Côte d'Ivoire : Drame
au plateau, plus d'une cinquantaine de morts lors du feu d'artifice d'Abidjan




Koaci.com
– L'année 2013 commence par un
nouveau drame en Côte d'Ivoire. Un mouvement de foule apparemment provoqué par
l'explosion d'un projectile ou d'une intervention policière musclée visant, en
marge du feu d'artifice qui s'offrait aux population ce lundi soir au plateau à
Abidjan pour le passage à la nouvelle année, a entrainé la mort de plus d'une
cinquantaine de personnes et près d'une soixantaine de blessés selon les
chiffres provisoire des forces de l'ordre. Le bilan mortuaire pourrait
s'alourdir au fil de la journée compte tenu de l'état de nombreux blessés comme
constaté dans un CHU de la capitale ivoirienne visité ce mardi matin.  Selon les
témoignages recueillis sur place, aux alentours de trois heures du matin au
niveau du boulevard lagunaire côté stade Houphouet Boigny, la panique était
aussi totale que la bousculade d'une ampleur dantesque. Les forces débordées et
impuissantes face à l'ampleur du drame, n'ont pu que constater les dégâts et
tenté une fois le feu d'artifice terminé, de s'occuper tant bien que mal, dans
une foule immense venue pour l'occasion et un périmètre quasi inaccessible de
fait, d'évacuer les nombreux blessés et de ranger les cadavres sur la chaussée.
Les corps de ces derniers seront ensuite acheminés par l'armée dans les morgues
de la capitale. "On a rien compris, ça a explosé devant nous là et ensuite tout
le monde s'est marché dessus, on ne pouvait plus respirer" indique ce mardi
matin Marietou, une jeune femme de 21 ans rescapée, en soin au CHU de Cocody qui
aura dans cette bousculade perdu son petit ami et sa petite sœur tout juste âgée
de 12 ans et avec qui elle était venue d'Adjamé pour prendre part au spectacle
visuel. Spectacle qui s'avérera être un véritable piège mortel comme souvent
dans les manifestations populaires d'ampleur à Abidjan où l'anarchie, la masse
et le manque de sécurité menacent les finalités dramatiques. Selon les
informations recueillies deux versions de la cause de la bousculade dominent. La
première évoque l'explosion d'une fusée de feu d'artifice, que l'on vend sur la
chaussée et dans les marchés d'Abidjan malgré les interdictions. La seconde
indique une intervention musclée des forces de l'ordre. Nous apprenons qu'une
enquête a été ouverte, elle devrait sous peu faire la lumière sur les faits. 
Plus tôt aux alentours de 23h, des coups de feu étaient entendus dans le
périmètre du plateau comme constaté sur place par KOACI.COM mettant en panique,
déjà à cette heure, les éléments des FRCI. Nous avons tenté d'en savoir plus, en
vain, l'ambiance était aussi électrique que le flou total au fur et à mesure que
les populations gagnaient le quartier central de la capitale dans des
proportions inimaginables, "noir de monde", ponts de Gaulle et Houphouet saturé,
artères bouchées, le Plateau était décidément, comme l'année précédente dans les
mêmes circonstances, un véritable piège du, en grande partie, à l'inconscience
manifeste des organisateurs et des autorités complices, de fait, dans de
pareilles circonstances.  Notons que compte tenu de l'insécurité qui rime
systématiquement avec les événements populaires organisés dans la capitale
économique ivoirienne, nombre d'habitants d'Abidjan, effrayés par la possibilité
d'un drame, préfèrent rester généralement chez eux. Rappelons qu'en mars 2009,
une bousculade au stade Félix Houphouet Boigny en marge d'un match de foot avait
entrainé la mort de plusieurs centaines d'individus. Toujours pour cette nuit de
la saint Sylvestre en Côte d'Ivoire, KOACI.COM apprend que des FRCI ont empêché
les populations d'Affery dans le département d'Akoupé (est d'Abidjan), de fêter
en tirant des coups de feu de 21h à 1h selon les témoignages concordants
recueillis auprès d'habitants. Selon ces derniers, la cause du comportement des
militaires serait la suivante. Chaque année, la chefferie interdit la
circulation des motos du 31 décembre au 2 ou 3 janvier. Il a été constaté que
pendant cette période trop d'accidents sont occasionnés par ces motos entraînant
à chaque fois des morts. Cette interdiction fut respectée par tous. sauf par un
chef FRCI qui en tenue civile, roulait avec sa moto à vive allure dans la ville.
Les jeunes chargés de faire respecter cette restriction l'ont de fait
interpellé. Toujours selon les témoignages, ce dernier mécontent est rentré dans
sa base et a fait sortir ses éléments qui se sont mis à tirer en l'air à partir
du rond point de la ville gâchant du coup la fête à Afféry.