REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 2 JANVIER 2013

2 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 2 JANVIER 2013






Le Président
Ouattara : "une Côte d'Ivoire nouvelle se dessine sous nos yeux..."




AIP –
«
L'année 2012 a été généreuse pour le pays mais les prochaines années sont plus
prometteuses encore », a résumé, lundi, dans son discours à la nation prononcé à
l'orée du nouvel an, le Président de la République, Alassane Ouattara. « Une
Côte d'Ivoire nouvelle se dessine sous nos yeux et nous disposons de nombreux
atouts pour la bâtir », s'est réjoui le Chef de l'Etat, égrenant les grandes
lignes des réalisations effectuées au cours de l'année écoulée, en termes de
construction ou de réhabilitation d'écoles et d'universités, de centres de
santé, de route; de distribution de kits scolaires, etc. « J'entends dire que
l'argent ne circule pas », a affirmé M. Ouattara qui a fait observer que cet
argent sert justement à réaliser ces infrastructures sus mentionnées. A titre
d'exemple, il a rappelé qu'une ville comme Doropo (nord-est) vient d'être dotée,
pour la première fois, d'eau courante, que le système d'adduction d'eau a été
renforcé à Man (ouest) et qu'à Bouna (nord-est), l'électricité est désormais
disponible 24H/24. Au dire du numéro Un ivoirien, le programme présidentiel
d'urgence (PPU) va connaître une augmentation, pour être portée à 125 milliards
FCFA en 2013. Alassane Ouattara a souligné que dans tous les domaines de
l'économie, les résultats obtenus ont été au-delà de toutes les prévisions, ce
qui dénote de la bonne image de la Côte d'Ivoire et de la confiance retrouvée au
pays. « Rien ne doit compromettre ces belles perspectives », a énoncé le
Président de la République qui a une fois de plus réitéré son appel à la
cohésion de toutes les populations ivoiriennes.




 




 





Vœux du
Nouvel An / Alassane Ouattara rassure les Ivoiriens : ''Les actes de
déstabilisation ne peuvent aboutir''

– L'Intelligent d'Abidjan




 





vœux de
nouvel an du président de la République Alassane Ouattara : "Nous suivons avec
une attention particulière la question de l'emploi" –

Le Patriote




 




 




Sécurité du
réveillon / Plus de 500 policiers mobilisés à Abidjan : Les instructions d`Hamed
Bakayoko à ses hommes




L'Inter
– Pour assurer la sécurité du réveillon de la Saint-Sylvestre à Abidjan, ce sont
5.525 policiers, qui ont reçu l`appui d`un centaine d`éléments des FRCI, qui ont
été mobilisés. L`information a été donnée au ministre d`Etat, ministre de
l`Intérieur et de la sécurité, dans la nuit du lundi 31 décembre 2012, à la
Préfecture de police au Plateau. Avant d`entamer la tournée des check-points de
sécurité en ce jour de réveillon, le ministre Hamed Bakayoko a souhaité les
meilleurs vœux du nouvel an 2013 aux policiers. Il les a exhortés à plus de
professionnalisme et à bannir les mauvaises pratiques comme le racket. Le
premier policier ivoirien a engagé ses hommes à plus de rigueur dans l'exercice
de leur fonction, tout en insistant que la sécurité est l'une des priorités du
gouvernement. Selon lui, de bonnes performances ont été réalisées en 2012. Il a
donc encouragé les agents des forces de l'ordre à persévérer dans l'effort de
sécurisation des populations ivoiriennes. 2013, à en croire Hamed Bakayoko,
verra l'installation de la vidéo surveillance dans la ville d'Abidjan, en vue du
renforcement des moyens de sécurité. Il a aussi indiqué que le gouvernement va
accroître son appui à la police nationale. Par ailleurs, le ministre d`Etat,
ministre de l`Intérieur et de la sécurité, a indiqué que l`embargo sur les armes
à destination de la Côte d`Ivoire a été quelque peu allégé. Et que pour l`année
2013, des commandes d`armes légères sont en vue pour contribuer à la sécurité et
au maintien d`ordre. Et que ces commandes sont traitées dans un cadre purement
diplomatique par l`ambassadeur de Côte d`Ivoire auprès du Conseil de sécurité de
l`ONU, afin que les restrictions soient levées sur l`importation de certaines
armes.




 




 




Hamed
Bakayoko: "En 2013, nous allons encore progresser sur la sécurité"




Le Patriote
–  «Avant de vous livrer le message que j'ai passé à nos hommes sur le terrain,
je voudrais, à vous-mêmes hommes de presse, souhaiter une bonne fin d'année 2012
et le meilleur pour 2013.Comme vous le savez, en ces moments-là, la police est
très sollicitée pour veiller à la sécurité du pays, à la sécurité des grandes
artères, de veiller à ce que les Ivoiriens et les populations vivant en Côte
d'Ivoire puissent circuler librement. C'est donc notre devoir de venir les
encourager, d'être à leur côté. Nous avons évidemment aussi souhaité nos vœux à
l'ensemble des policiers et à l'ensemble des forces de sécurité déployés sur le
terrain. Nous leur avons dit que 2012 a été une année difficile mais que l'Etat
a consenti d'énormes moyens pour renforcer l'équipement et la mobilité de la
Police, de la Gendarmerie et de l'Armée. 2013 sera une année où tout ce
processus sera accéléré. Je leur ai demandé donc de redoubler d'efforts et
s'écarter des mauvaises pratiques professionnelles telles que le racket, de
faire en sorte que les Ivoiriens soient fiers de leur Police. En tout cas c'est
le v?u cher qui est mien. Je souhaite véritablement que la Police se réconcilie
avec les ivoiriens .je pense qu'il y a des signaux encourageants. J'entends
quelques personnes me dire qu'elles retrouvent une Police qui leur fait plaisir,
qui les assiste, qui les aide, qui ne rackette pas. J'entends également des gens
qui me disent que ça persiste. Donc il y en a qui ont besoin de changer
radicalement. Nous avons donc demandé à tous les responsables de veiller à
continuer cette sensibilisation afin qu'on ait une police qui réponde aux
attentes des ivoiriens. Ensuite, nous leur avons promis de continuer à améliorer
leurs conditions de vie et je pense que 2013 va être une année où nous allons
accroitre les investissements de l'Etat en matière de sécurité. 2013 va être par
exemple l'année où nous allons construire la vidéo surveillance.




«2013, l'année
de la vidéosurveillance d'Abidjan »




C'est-à-dire
Abidjan aura des caméras partout avec un centre opérationnel où on pourra suivre
les choses de loin de sorte à réduire la présence physique des hommes .toutes
ces choses vont permettre de renforcer la sécurité. Ce que je peux dire aux
ivoiriens, 2012 a été certes une année difficile mais nous avons maintenu le
cap. On nous avait prédit la fin du monde, on n'a prédit la fin de beaucoup de
choses mais nous sommes là. Ma conviction c'est que tous les jours qui passent,
la sécurité va se renforcer c'est-à-dire que tous les jours nous allons aller
plus loin dans notre capacité à faire face à toute les situations, à apporter
une sécurité vraiment d'un très bon niveau aux ivoiriens. Je suis très confiant.
Je souhaite bonne fête aux ivoiriens et je leur demande de vaquer librement et
tranquillement à leurs festivités et je leur souhaite une bonne année 2013. (...)
La Police va être équipée en armes. Vous savez nous avons des contraintes avec
les processus de l'embargo. Mais tout cela a été allégé. Et en 2013, nous avons
déjà en vue des commandes qui sont en train d'être traitées dans le cadre des
voies diplomatiques afin que l'embargo soit levé spécifiquement sur le matériel
de maintien de l'ordre, sur certaines armes. Nous allons aller plus loin dans
l'équipement. Il y aura des investissements importants dans ce domaine en 2013».




 




 




 




Drame lors du
réveillon au Plateau : 62 personnes meurent suite à une bousculade




L'Intelligent
d'Abidjan

– Alors que le pays pensait entrer dans la nouvelle année avec les bénédictions
et les grâces comme il est de coutume en pareille circonstance, la Côte d'Ivoire
a été frappé ce 1er janvier 2013, par un drame dont les circonstances ont plongé
les populations et le Président de la République dans une grande tristesse. Des
dizaines de personnes, parties saluer la nouvelle année, ont trouvé tragiquement
la mort au Plateau. 62 morts et 48 blessés (2 internés à la Pisam et 46 traités
au Chu de Cocody) à l'occasion du feu d'artifice qui s'est déroulé au Plateau ce
vendredi 31 décembre 2012, alors que des milliers de personnes étaient venues
assister au spectacle pyrotechnique scellant l'année 2012. On dénombre aussi des
centaines de blessés dans la foule venue assister au feu d'artifice. C'est là,
la conséquence de la bousculade qui s'est produite devant l'entrée du stade
Félix Houphouët-Boigny. La plupart des victimes sont des enfants et des femmes.
Des tas de chaussures et de vêtements abandonnés étaient encore visibles aux
abords du temple du football ivoirien le mardi 1er janvier 2013, témoignant du
drame qui venait d'avoir lieu. Selon des témoins c'est bien après les feux
d'artifices, à savoir entre 1h et 1h30 du matin, que l'accident a eu lieu. Des
milliers de personnes se sont rendus à la baie lagunaire, lieu où s'est produit
le spectacle apprécié des abidjanais depuis l'édition de l'année dernière.
«Alors que les gens rentraient chez eux en empruntant la voie derrière le stade
et menant à l'Assemblée nationale qu'ils ont rencontré un autre groupe qui lui
venait dans le sens opposé », raconte P. Y, vigile au Plateau.
«Vraisemblablement, les nouveaux arrivants venaient d'Abobo, puisqu'ils
scandaient han-han ! Abobo arrive, han-han ! Abobo arrive », poursuit notre
source. Ce dernier assure que ceux qui arrivaient d'Abobo se sont mis à agresser
ceux qui étaient venus assister au feu d'artifice. «Ils ont commencé à s'en
prendre aux gens en leur arrachant de force argent, portable et autres objets de
valeur », poursuit notre interlocuteur. Pour échapper à leurs agresseurs, la
foule rebrousse chemin. Malheureusement cette foule extrêmement dense et
compacte n'a pu manœuvrer. Tous les accès sont saturés de monde et les vagues
continuent d'arriver. Ce qui a accéléré la tragédie, c'est la présence d'un
énorme trou qui jouxtait cet espace restreint et limitait les voies pour
s'échapper, créant un goulot d'étranglement. N'ayant plus d'échappatoire,
environ une dizaine de personnes ont basculé dans le trou et y ont trouvé la
mort. Les autres ont été piétinés par l'immense foule. A cause de la densité de
la foule, les secours ont mis du temps à accéder aux victimes afin de leur
prodiguer les soins d'urgence. Les personnes décédées ont été placées par les
sapeurs-pompiers à la morgue du CHU de Treichville. Au nombre des morts, on a
dénombré sur le coup 28 dames, 16 fillettes, 10 jeunes et 6 adultes. Le chef de
l'Etat aussitôt informé est arrivé sur les lieux de l'accident. Alassane
Ouattara s'est dit attristé par cet évènement et a présenté ses condoléances aux
parents des victimes. Il a exigé que la lumière soit faite sur ce drame de trop
et que les responsabilités soient établies. Après quoi, le chef de l'Etat s'est
rendu au chevet des blessés au CHU de Cocody où il a réconforté les blessés et
leur famille et insisté sur le fait que tous les rescapés seront pris
médicalement en charge par l'Etat. L'enquête pour déterminer les circonstances
du drame est menée par la Police nationale, l'Office nationale de la Protection
civile, la Gendarmerie nationale et la justice (au cas où il y a des procédures
pénales à engager).




 





Saint
sylvestre tragique / Communiqué de la présidence Ouattara décrète 3 jours de
deuil national

– Le Patriote




 




 




Processus de
paix et de réconciliation : le FPI invite le pouvoir à un dialogue franc





Fraternité-Matin

– Le Front populaire ivoirien (Fpi), par la voix de son président intérimaire,
Miaka Ouretto, se dit prêt à engager un dialogue franc avec le pouvoir Ouattara,
pour définir les règles du jeu électoral et aborder certains sujets, comme la
sécurité. C'était à l'occasion d'une cérémonie dite de ''retrouvailles'' pour
saluer et célébrer la libération provisoire, intervenue récemment, de huit
prisonniers pro-Gbagbo, incarcérés depuis la fin de la crise post-électorale.
«Dans les jours à venir, nous allons écrire au Président Alassane Ouattara, pour
lui dire que le temps est venu ; qu'il s'asseye avec son opposition afin de
discuter en responsables de manière franche, pour qu'on définisse les règles du
jeu. La sécurité, le financement des partis politiques, la libération de nos
sœurs et frères, il faut qu'on en parle. C'est ensemble que nous devons les
définir. Il n'y a pas de faux-fuyants. Ce n'est pas une affaire d'amour-propre,
ni d'orgueil. C'est une affaire de démocratie», a déclaré Miaka Ouretto. Aussi
a-t-il appelé le Président de la République à libérer les autres pro-Gbagbo
encore détenus et à favoriser un retour apaisé des exilés politiques. «Je
voudrais m'adresser au Président de la République. Oui, ce soleil-là, il ne faut
plus qu'il l'arrête. Il faut que tous nos frères et nos sœurs qui sont en prison
sortent. A commencer par le plus illustre d'entre eux, son frère Laurent Gbagbo.
Laurent Gbagbo n'est pas à sa place là où il est », a-t-il conclu. Pour sa part,
l'ex-Premier ministre du Président Gbagbo, Gilbert Aké N'Gbo, a, au nom de ses
camarades en liberté provisoire, indiqué qu'ils sont sortis de prison le cœur
léger et l'esprit en paix. Il a rendu grâce à Dieu et exprimé sa gratitude à
tous ceux qui ont œuvré pour leur libération provisoire.




 




 




Elections
Municipales et Régionales/Le FPI affiche ses intentions Miaka Oureto : "Nous
avons nos candidats"




Le Mandat
– Le Front populaire ivoirien (FPI) ne veut pas être en marge du jeu politique,
prôné par le Président de la République, Alassane Ouattara. Le samedi 29
décembre dernier lors d'une cérémonie de retrouvailles avec les élargis
pro-Gbagbo, le président par intérim du FPI, Sylvain Miaka Oureto a affiché
l'ambition de son parti au jeu politique, en participant aux élections locales à
venir. Pour le parti à la rose, sa présence à ses échéances électorales ne peut
se faire que par la définition des règles claires et la fixation d'une date
consensuelle. «Il faut qu`on définisse les règles du jeu de manière claire et
consensuelle. On n`a même pas arrêté la date de manière consensuelle, comment il
peut y avoir élections, il ne peut pas y avoir élections. Nous devons arrêter de
façon consensuelle la date des élections », a indiqué M. Miaka. Poursuivant ses
propos, le président par intérim du Front populaire ivoirien a saisi l'occasion
pour présenter ses futurs candidats à ces scrutins électoraux. «Voilà, ils sont
là. Ce sont nos futurs candidats. On n`a voulu expérimenter le marché politique
de l`oligopole, ça n`a rien donné et on n`est parti aux élections avec des
partis fantoches, on a vu le résultat. Ce n`est pas bon. C`est pour cela, il
faut ouvrir le jeu politique, il faut que ce soit une véritable concurrence
politique. La concurrence politique, les règles sont claires, les hypothèses
sont claires», a-t-il ajouté. La date de ces échéances électorales ayant été
fixée au dimanche 24 février 2013, Miaka Ouretto a prévenu les autorités
politiques qu'en comptant sur des partis de l'opposition qui n'ont aucun poids
politique, les résultats seront pareils à ceux des Législatifs. «Sur le contrôle
du doyen Dadié(NDLR : Bernard Dadié), je voudrais dire de façon solennelle qu`il
faut que la Côte d`Ivoire avance. La Front populaire ivoirien (FPI) et
l`opposition ont leur place. Parfois, on nous demande de rentrer dans le jeu
politique. Nous n`avons jamais dit que nous ne rentrons pas dans le jeu
politique. On va rentrer dans le jeu politique», a-t-il expliqué. En attendant,
Sylvain Miaka Ouretto a annoncé qu'il adressera une correspondance au Président
de la République, Alassane Ouattara, afin qu'il ouvre le dialogue politique avec
son parti.  «Dans les jours et semaines à venir, nous allons écrire au Président
Alassane Ouattara, pour lui dire que le temps est venu qu`il s`asseye avec son
opposition afin de discuter de manière franche pour qu`on définisse les règles
du jeu. La sécurité, il faut qu`on en parle, le financement des partis
politiques, il faut qu`on en parle, la libération de nos sœurs et frères, il
faut qu`on en parle. C`est ensemble que nous devons les définir. Il n`y a pas de
faux fuyant. Ce n`est pas une affaire d`amour propre, ni une affaire d`orgueil.
C`est une affaire de Démocratie», a averti Miaka Ouretto. Prenant la parole au
nom de ses amis mis en liberté provisoire, le Pr Aké N'gbo a dit qu'il a le cœur
léger. «Je voudrais vous rassurer Mesdames et Messieurs que nous sommes sortis
de la prison le cœur léger, le cœur en paix, parce que nous sommes convaincus
qu`en toute circonstance l`amour triomphe de la haine », a-t-il déclaré. «Je
voudrais profiter de cette occasion, demander à tous ceux qui ont œuvré pour que
nous soyons dehors de continuer à le faire pour que nos amis, toutes celles,
tous ceux qui sont encore détenus puissent retrouver la liberté », a-t-il
poursuivi. Aké N'gbo avait à ses côtés ses ex-codétenus : son ministre de
l'Economie et des Finances Désiré Dallo, la ministre de la Santé Christine
Adjobi, Norbert Gnahoua Zibrabi, conseiller technique à la communication de M.
Gbagbo, le syndicaliste Basile Mahan Gahé, le chef milicien Maho Glofiéhi et
Jean Jacques Béchio, ancien ministre de la Fonction publique sous Félix
Houphouët-Boigny. Seul manquait à l'appel le Commandant Norbert Dua Kouassi,
ancien aide de camp de M. Gbagbo, lui aussi libéré provisoirement.




 




 





Réconciliation nationale L'église `` La Bénédiction `` fait un important don à
la CVDR




Le Patriote –

« Investir dans la réconciliation nationale. C'est rentable ».
Tel est le crédo du président de la Commission Dialogue, Vérité et
Réconciliation. Une semaine à peine après avoir reçu un don de 123 millions de
la part du PNUD, cet appel du Premier ministre Charles Konan Banny vient d'être
encore entendu. 3,6 millions de FCFA. C'est le don qu'a reçu la Commission
Dialogue, Vérité et Réconciliation lundi dernier à son siège social situé à
Cocody-Mermoz. Ce don a été offert par l'église évangélique La Bénédiction.
Visiblement ému par ce geste, le président de la CDVR, le Premier ministre
Charles Konan Banny n'a pas manqué, au cours de la cérémonie de remise du don,
de remercier le premier responsable de cette église, le révérend pasteur
Emmanuel Mantey pour cette marque d'attention et de solidarité à l'égard de
l'institution chargée d'aider les Ivoiriens à se réconcilier. « Vous montrez là
le chemin que nous avons toujours souhaité que d'autres Ivoiriens prennent ; le
chemin de la solidarité », s'est réjoui Charles Konan Banny. Le président de la
CDVR s'est réjoui du fait que ce geste est contraire aux sollicitations
habituelles dont la Commission fait l'objet de la part des Ivoiriens qui
souhaitent l'aider dans sa mission. Pour lui, c'est la CDVR qui a besoin de
l'aide des Ivoiriens et non le contraire. Il a d'autant plus apprécié ce geste
de l'église la Bénédiction a profité de l'occasion pour annoncer qu'elle mettait
à la disposition de la CDVR sa télévision Béni Tv afin qu'elle puisse s'en
servir comme canal d'information. A cet effet, un décodeur a également été
offert à l'équipe du président Banny pour permettre à la CVDR d'être connectée à
cette télévision. Le président de la CDVR a indiqué que cette opportunité
permettra de panser les plaies laissées par les crises successives qu'a connues
le pays et semer ainsi les graines d'une réconciliation durable. « Nous avons
transformé la Côte d'Ivoire, terre de dialogue, en une terre inhospitalière ;
nous avons transformé la Côte d'Ivoire, terre d'accueil, en une terre de
violence ; nous avons transformé la Côte d'Ivoire, terre de paix, en une terre
de haine et d'exclusion », a-t-il déploré au passage, avant d'inviter d'autres
Ivoiriens à imiter le geste de l'église la Bénédiction. Pour sa part, le guide
de l'église la Bénédiction, Emmanuel Mantey, a indiqué que l'action posée par
son église s'inscrit dans le cadre du ministère de la réconciliation que Dieu a
confiée à l'église.




 




 




Procès en
appel Laurent Akoun devant le juge le 9 janvier




Notre Voie
– Laurent Akoun, secrétaire général du Front populaire ivoirien (Fpi) condamné
en août 2012, sera à nouveau devant le juge, le 9 janvier prochain, pour un
procès en appel, a-t-on appris de source judiciaire. M. Akoun avait été condamné
à 6 mois de prison à la suite de propos tenus lors d'une réunion politique et
que le parquet avait jugé subversifs. Il avait été également écopé d'un an de
privation de ses droits et un an d'interdiction de séjour sur le territoire
ivoirien en dehors de son lieu de naissance. L'accusation n'avait pas réussi à
démonter que les propos de M. Akoun avaient entraîné de troubles et pourtant le
juge avait prononcé une condamnation totalement démesurée. Lors du procès en
appel, la défense de M. Akoun, cherchera à nouveau à démontrer que leur client
est un homme politique qui agit uniquement dans un cadre légal qui encadre la
liberté d'expression.




 




 




Après quatre
mois de détention arbitraire à la DST Mady Bouabré libéré




Notre Voie
– Une autre bonne nouvelle en ce début d'année, après la libération en décembre
dernier des huit prisonniers détenus au nord. La mise en liberté de Mady Bouabré,
l'ex-député de la commune du Plateau, emprisonné depuis le 6 août 2012, dans les
locaux de la Direction de la surveillance du territoire (DST), sis à Cocody. Il
a été libéré lundi entre 15 h et 16 h. Il a été arrêté à Noé, à la frontière
ivoiro-ghanéenne. Le régime Ouattara l'accusait d'être impliqué dans les
attaques contre les camps militaires d'Akouédo et du commissariat du 17ème
arrondissement de Yopougon. Ces attaques menées par des individus non identifiés
ont été perpétrées dans la nuit du 5 au 6 août 2012 faisant des morts dans les
rangs des Frci. Ayant accompagné, le lundi 6 août dernier, son épouse, Mme
Victoire Ehivet Bouabré, sœur cadette de l'ex-Première dame, Mme Simone Gbagbo,
au Ghana avec leur fille devant embarquer pour l'Angleterre, l'ex-député Mady
Bouabré a été perçu de facto par le régime Ouattara comme un complice tentant de
prendre la poudre d'escampette après sa forfaiture. Alors que, précise un membre
de sa famille, « Mady Bouabré n'est ni de près, ni de loin concerné par ces
attaques. Il accompagnait sans arrière pensée sa famille au Ghana. D'ailleurs,
c'est sur le chemin du retour qu'il a été arrêté». Détenu au secret à la Dst
pris à la MACA, cet ex-parlementaire du parti politique créé par Laurent Gbagbo
a vécu l'enfer




 




 




Miaka Ouretto
au président Alassane Ouattara : ''Ton frère Laurent Gbagbo n'a pas sa place en
prison''




L'Intelligent
d'Abidjan

–  Le président par intérim du Front Populaire Ivoirien (FPI), Miaka Ouretto, a
profité de la tribune à lui offerte à l'occasion de la cérémonie d'hommage aux 8
ex-détenus du FPI, pour s'adresser directement au président Ouattara. Sur un ton
un peu inhabituel. «Il a commencé à se lever sur notre pays, un soleil. C'est le
soleil de la liberté. Et c'est au président de la République que je voudrais
m'adresser. Oui, ce soleil-là, il ne faut plus l'arrêter. Il faut que tous nos
frères et toutes nos sœurs qui sont en prison sortent. A commencer par le plus
illustre d'entre eux, son frère, Laurent Gbagbo. Laurent Gbagbo n'a pas sa place
là-bas. La haine n'a pas de place dans son coeur, au contraire, son coeur brûle
pour son pays. Comment se porte mon pays? Il n'y a pas un seul mot de haine dans
son discours. La haine, il ne la connait pas. Il faut qu'il revienne chez lui
pour que nous puissions construire notre pays, terre d'espérance, dans la foi
nouvelle. Partout où nous sommes passés, ce sont les autres qui ont pitié à
notre place. Ce n'est pas normal. Il faut que ce soit nous-mêmes qui prenions
notre destin en main. Que nous comprenions que nous sommes des frères et des
soeurs. Que nous ne pouvons pas nous regarder en chiens de faïence. Le temps de
la récrimination est passé. C'est pour cela que sous le contrôle du doyen Dadié,
je voudrais dire ici de façon sollennelle, partout où nous sommes passés on nous
demande au Front Populaire Ivoirien d'entrer dans le jeu politique. Nous n'avons
jamais dit que nous n'entrons pas dans le jeu politique? Mais, il faut que ce
soit un jeu clair. Dans les jours à venir, nous allons écrire au président
Alassane Ouattara, pour dire que le temps est venu qu'il s'asseye, avec son
opposition, pour discuter en responsables. De manière collégiale, qu'on
définisse le jeu. La sécurité, il faut qu'on en parle! Le financement des partis
politiques, il faut qu'on en parle! Le gel des avoirs de nos frères et soeurs,
il faut qu'on en parle! Ils sont-là, ce sont nos candidats! (...) C'est pour
cela qu'on parle de jeu politique, il faut que ce soit une vértitable
compétition politque! Avec des règles claires, des hypothèses claires! C'est à
cela que nous devons refléchir. Il n'y a pas de fauts fuyants. Ce n'est pas une
affaire d'orgueil, c'est une affaire de démocratie. Et comme le disait Laurent
Gbagbo, c'est un passage obligé pour nos Etats. Nous disons aussi que ce n'est
pas un effet de mode. On dit que je suis démocrate, alors que dans les faits, je
suis un dictateur. Nous n'en voulons pas. C'est pour cela qu'il faut que nous
discutions franchement pour que celui qui va gagner, puisse gouverner à l'aise.
Il faudrait que nous nous abstenions de défier les règles du jeu. On n' a même
pas arrêté la date de façon consensuelle et on veut aller aux élections. Nous
devons arrêter de manière consensuelle la date des élections. C'est comme ça que
ça se passe. Partout où on est passé, c'est comme ça. On ne va pas tricher avec
ça. Il faut saluer tous les acteurs qui ont contribué à la libération de nos
frères et soeurs. Il n'y a pas de polémique. Aujourd'hui dans cette Côte
d'Ivoire où nous sommes, lorsqu'un bébé naît, dès ses premiers pleurs, il
invoque la paix sur son pays et c'est la réconciliation qu'il cherche, c'est la
paix qu'il cherche. Bonne et heureuse année à tous et à toutes".




 




 




Cérémonie
d'hommage aux ex-détenus du FPI / Aké N'Gbo : ''Nous sommes sortis de prison le
cœur léger...''




L'Intelligent
d'Abidjan

– Le QG de campagne de Laurent Gbagbo, siège provisoire du Front Populaire
Ivoirien situé à Attoban, dans la commune de Cocody, a servi de cadre à une
cérémonie d'hommage organisée le samedi 30 décembre 2012, à l'honneur des
ex-détenus pro-Gbagbo en liberté provisoire depuis le 22 décembre dernier.
Liesse populaire, larme de joie, pas de danse, c'est dans une ferveur que Marie
Gilbert Aké N'Gbo, Jean Jacques Béchio, Mahan Gahé, Gnahoua Zibrabi, Christine
Adjobi, Désiré Dallo et Maho Gloféi, ont été reçus. Ils ont tous répondu
présents à l'appel du Front Populaire Ivoirien (FPI), à l'exception du
commandant Dua Kouassi, excusé pour maladie. Tout en remerciant le chef de
l'Etat, Alassane Ouattara, pour avoir œuvré à leur libération, Aké N'Gbo,
porte-parole des nouveaux libérés du Fpi a dit qu'il n'y avait pas de place pour
la haine dans leur cœur. «Je voudrais vous rappeler que nous sommes sortis de
prison le cœur léger, le cœur en paix. Et nous sommes convaincus qu'en toute
circonstance, l'amour triomphe de la haine. Nous sommes-là, le cœur léger, et
souhaitons la paix dans les cœurs, la paix dans l'esprit, parce que nous savons
que c'est dans la paix, et rien que dans la paix, que la croissance intérieure
se développe et favorise la croissance tout court. Nous savons, mesdames et
messieurs, qu'il est bien de compter le bien et de ne pas compter le mal. C'est
pour cela que nous avons le cœur léger», a-t-il dit d'emblée. Celui qui dit
suivre «les voies et voix du silence» et qui «ne parle pas beaucoup», a aussi
plaidé le cas des détenus restés dans les prisons du Nord de la Côte d'Ivoire.
Qui représentent une partie d'eux. «En ce moment béni, nos pensées vont vers nos
amis restés derrière. Ceux qui sont encore en détention. Ce n'est pas facile et
je pense qu'on y a laissé une partie de nous-mêmes. Tout se passe comme si on
avait laissé en prison, une partie de nous-mêmes. Je voudrais demander à nos
amis, à tous ceux qui ont œuvré pour que nous soyons en liberté, de faire en
sorte que nos frères, nos camarades soient libres», a-t-il plaidé. Car,
pense-t-il, «cela est possible. Parce que Saint-Paul disait, tout ce qui est, a
été. Il suffit d'avoir la grâce, de lire et de comprendre. Prions le Seigneur
pour que ce qui a été, soit». Avant lui, il est revenu au président du comité
d'organisation de cette cérémonie, le ministre Danon Djédjé de «donner les
nouvelles» à leurs hôtes. «Notre compassion pour vous, c'est ce qui explique
cette cérémonie. Vous venez de loin, vous venez de très loin. Dans ma culture,
la prison est un autre au-delà. Quand on en revient, on est un miraculé. Prions
pour que les autres soient libérés. La foudre s'est abattue sur la Côte d'Ivoire
le 11 avril 2011. Elle nous a dispersés. Beaucoup sont morts, Tagro Désiré,
Bohoun Bouabré, Diagou Gomont...Beaucoup sont en prison ou en exil. Nous autres
gardons la maison, mais luttons pour les valeurs démocratiques et la liberté
enseignée par Laurent Gbagbo», leur a-t-il expliqué. Pour sa part, le président
du CNRD, le doyen Bernard Dadié, a salué leur retour tout en les rassurant que
la Côte d'Ivoire ne mourra pas. Au nombre des anciens libérés, l'on a remarqué
la présence de Diabaté Bê et Armand Ouégnin, Danièle Boni Claverie et de Gnamien
Yao, étaient absents.




 







Hommage aux ex-détenus. Le FPI appelle Ouattara à un jeu
politique clair –


Le Nouveau Courrier