REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 19 OCTOBRE 2011

19 oct 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 19 OCTOBRE 2011







Côte d'Ivoire: Le
Commandant de la 5e légion de gendarmerie de San-Pedro débarqué




 




koaci.com -

Le commandant de la 5e légion de gendarmerie de San-Pedro, le Lieutenant colonel
Kouakou N'Guessan a été débarqué en début du mois d'octobre. Son départ
intervient quelques jours après sa nomination. La 5è légion de gendarmerie de
San-Pedro a changé de main. Elle est désormais sous le commandement d'un autre
officier. Il remplace le Lieutenant colonel, Kouakou N'Guessan qui a été
débarqué par la hiérarchie militaire. Il aura duré seulement trois mois à la
tête de la 5è légion de gendarmerie de San-Pedro au regard du jour qu'il a été
officiellement nommé. Au moment où les autorités militaires de la cité balnéaire
refusent de se prononcer sur cette affaire, les spéculations vont bon train au
sein de la population. Des gendarmes que nous avons joint par téléphone
affirment que le brusque débarquement de Kouakou N'Guessan a eu lieu dans la
mouvance de l'attaque survenue à l'Ouest précisément à Taï par des hommes armés
venus du Liberia voisin. Etait-il impliqué dans cette attaque ? En attendant que
cette question ne trouve une réponse, le Lieutenant colonel a pris fonction le
jeudi 04 août dernier en présence du Colonel major Gervais Kouassi Kouakou. Il
remplaçait à ce poste, le Colonel Bré Memel. Il convient de rappeler par
ailleurs que l'officier qui vient d'être débarqué n'était pas favorable au
racket des forces de l'ordre. Kouakou N'Guessan a également servi au Centre de
Commandement Interarmes et Tactique (Ciat), précisément à l'Action Civilo
Militaire (Acm) de l'Etat Major des armées, pendant que Philippe Mangou était
chef d'Etat major. Enfin il a été Sous préfet militaire à Guezon, dans le
département de Duekoué, durant près de trois ans. Sa destination prochaine reste
pour l'heure indéfinie, soutiennent ses proches




 




L'Eglise catholique
ivoirienne déplore 30 attaques de "bandits" en 2 mois




 


AFP -
L`Eglise catholique ivoirienne a subi trente attaques de "bandits" ces deux
derniers mois contre ses lieux de culte et autres bâtiments, a annoncé mardi un
porte-parole de l`Eglise, qui en appelle au nouveau régime du président Alassane
Ouattara face à l`insécurité. "Depuis le 15 août, l`Eglise catholique a subi 30
attaques, de nuit comme de jour", a affirmé à l`AFP l`abbé Augustin Obrou,
porte-parole de l`Eglise catholique ivoirienne. "Même hier (lundi), deux maisons
de religieuses et une église ont été cambriolées à Abengourou (est)". Lors de
"ces actes de grand banditisme", "des biens matériels et de l`argent ont été
emportés" et des prêtres "molestés et mis à nu", a-t-il ajouté. Le président
Ouattara a reçu lundi l`archevêque d`Abidjan, Jean-Pierre Kutwa, venu évoquer
"les attaques contre les paroisses qui connaissent une certaine recrudescence",
selon les propos du prélat cité dans un communiqué de la présidence. "Nous ne
savons pas quels en sont les auteurs", a souligné Mgr Kutwa, réclamant que "la
sécurité soit assurée un peu partout dans les paroisses". "Le président de la
République nous a prêté une oreille attentive et nous a rassuré", a-t-il dit.
Depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait
quelque 3.000 morts, la sécurité reste l`un des principaux défis pour le nouveau
pouvoir, malgré une nette amélioration au fil des mois. La Côte d`Ivoire, dont
la population est de quelque 20 millions d`habitants, compte environ 40% de
musulmans, 40% de chrétiens et 20% d`animistes, selon les estimations courantes.