Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara appelle ses ministres à "plus d'effort et
d'imagination"

(Xinhua.net 13/03/2013)
- Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé mardi à Abidjan ses ministres
à "plus d'effort et d'imagination" pour apporter des solutions "concrètes" aux
problèmes des populations. "Il importe que chaque membre du gouvernement
redouble d'effort et d'imagination afin d'apporter des solutions concrètes aux
besoins et aux attentes de nos populations", a déclaré Alassane Ouattara à
l'ouverture d'un séminaire sur le Programme de travail du gouvernement pour
l'année 2013. M. Ouattara a interpellé les ministres des Mines, du Pétrole et de
l'Energie et celui des Infrastructures économiques respectivement sur les
fréquentes coupures d'électricité et du manque d'eau courante dans plusieurs
quartiers d'Abidjan. "Donc, ce sera une occasion pour dire quelle réponse vous
donnerez à nos compatriotes sur ces différents manquements", leur a-t-il dit.
"Nos compatriotes attendent beaucoup de nous, en matière de sécurité mais
au-delà", a ajouté Alassane Ouattara non sans déplorer un "déficit de
développement" depuis de nombreuses années. Le séminaire est une "revue" des
actions de l'année écoulée qui devrait faire ressortir les avancées réalisées
mais également les difficultés et les obstacles qui ont émaillés
l'accomplissement de ces actions en vue d'y apporter des mesures correctives, a
expliqué Alassane Ouattara. M. Ouattara a demandé aux ministres de relever le
défi au cours de cette année afin que chaque ménage puisse ressentir davantage
les retombées des efforts déployés par le gouvernement. La rencontre qui prend
fin mercredi devrait doter l'équipe gouvernementale d'un "cadre de référence
structuré et harmonisé" pour ses actions au cours de l'année. La réalisation de
ces actions bâties autour d'axes prioritaires doit servir de "catalyseur à la
consolidation du développement et à l'amélioration des conditions de vie de nos
concitoyens".

Côte d'Ivoire : Ouattara mécontent du travail de certains de ses ministres

(Koaci.com 12/03/2013) -
Le
président ivoirien n'est pas du tout content du travail de certains ministres.
Alassane Ouattara l'a signifié ce mardi à l'ouverture d'un séminaire
gouvernement en présence des autres membres du gouvernement qu'il a invité à
suivre l'exemple du ministre d'Etat ministre de l'Intérieur. «A plusieurs
occasions j'ai interpelé certains ministres, le ministre chargé de l'Energie par
rapport aux coupures d'électricité, le ministre chargé des Infrastructures pour
les problèmes d'eau à Yopougon et ailleurs. Donc ce sera une occasion pour dire
qu'elle réponse vous donnerez à nos compatriotes sur ces différents manquements,
» a déclaré le président ivoirien. « Nous savons tous qu'en raison du déficit de
développement que nous avons connu, depuis de nombreuses années, nos
compatriotes attendent beaucoup de nous. Bien sûr en matière de sécurité mais
au-delà. Des lors, il importe que chaque membre du gouvernement redouble
d'effort et d'imagination comme le fait le ministre d'Etat ministre de
l'intérieur afin d'apporter des solutions concrètes aux besoins et aux attentes
de nos populations,» a ajouté Alassane Ouattara. Le président ivoirien a par
ailleurs demandé aux ministres de relever le défi au cours de cette année, afin
que chaque ménage puisse ressentir davantage les retombées des efforts déployés
par le gouvernement. Ce séminaire consacré à l'adoption du programme
gouvernemental pour l'année 2013 se tiendra sur deux jours et dotera l'équipe
gouvernementale d'un cadre de référence structuré et harmonisé. «Cette revue des
actions de l'année écoulée devrait faire ressortir les avancées réalisées mais
également les difficultés et les obstacles qui ont émaillés l'accomplissement de
ces actions en vue d'y apporter des mesures correctives, » a enfin conclu le
président ivoirien. Dans son mot de cadrage, le chef du gouvernement ivoirien a
rappelé que le programme de travail gouvernemental 2013 est bâti autour d'axes
prioritaires. Il s'agit d'actions dont la réalisation doit servir de catalyseur
à la consolidation du développement et à l'amélioration des conditions de vie de
nos concitoyens, a insisté Daniel Kablan Duncan, précisant au passage qu'un
ensemble d'actions prioritaire a été communiqué au gouvernement afin que tous
les ministres puissent s'en approprier pour l'élaboration de leur plan d'action
sectoriel.

Mali : Dioncounda dément l'ONU : «Il n'y a pas d'exaction ethnique commise par
l'armée malienne»

(Koaci.com 12/03/2013)
- De la capitale sénégalaise où il a achevé mardi après-midi une visite de 48
heures, Dioncounda Traoré, président par intérim du Mali, dément l'ONU qui a
accusé mardi l'armée malienne de représailles ethniques dans le nord du pays, et
soutient qu'il n'y a aucune exaction commise par ses soldats. «Aucune exaction
sur telle ou telle autre population n'a été commise au nord Mali par les soldats
maliens. Les exactions ne seront pas tolérées par l'Etat et le gouvernement
maliens, et moi-même. Je puis vous assurer sur ce sujet. Au niveau de l'armée
malienne, on ne peut pas parler d'exactions perpétrées contre telle ou telle
autre ethnie. Tous ceux qui seront responsable seront traduit devant des
juridiction nationales ou internationales», a dit M. Traoré. S'exprimant lors
d'un point de presse en compagnie de son homologue sénégalais, Macky Sall, le
président malien a souligné «qu'il n'y a pas non plus de problème touareg au
Mali et que cette ethnie a bénéficié de discrimination positive, avec
l'intégration de ses fils dans tous les corps de l'armée et dans la fonction
publique, sans passer par un concours». Selon l'ONU, les conclusions de la
mission d'observation effectuée par le Haut-commissariat aux droits de l'homme
depuis le 18 février «révèlent que la récente intervention dans le nord du Mali
a été suivie par une grave escalade de représailles». «De tels propos viennent
de ceux qui ne veulent pas un terme à la crise malienne et qui sont en train
d'utiliser d'autres moyens pour s'agiter. Le Mali est un peuple pacifique qui
sait pardonner. Il faut plutôt se pencher sur les exactions commises pendant 12
mois à Gao, Tombouctou et Aguelhok où des islamistes ont tué, égorgé comme des
moutons des populations et procédé à des amputations», a indiqué Dioncounda
Traoré. Il s'est aussi prononcé sur l'arrestation du journaliste Boukary Daou,
directeur de publication du journal Le Républicain qui a valu aujourd'hui une
journée sans presse au Mali et a précisé que son pays se veut de plus en plus un
Etat de droit, impliquant le respect des règles par tous. «Le capitaine dont
fait allusion ce journaliste n'existe pas et n'a jamais existé. Ses propos sont
de nature à pousser les militaires au front à déserter les rangs. La précaution
étant, il appartient à la justice de l'entendre. S'il n'y a rien derrière, on le
libère. S'il y a quelque chose derrière, on le met à la disposition de la
justice», a expliqué M. Traoré.