REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 13 MARS 2013

13 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 13 MARS 2013





A
l'ouverture d'un séminaire gouvernemental, hier Ouattara interpelle certains
ministres




 





Soir Info -

Ils
devaient être dans leurs petits souliers. Un chef qui fait des reproches en
public sur le travail de ses collaborateurs, cela créé généralement une
situation fort embarrassante et inconfortable. C'est ce qui s'est passé, mardi
12 mars 2013, au Palais présidentiel au Plateau, lors de l'ouverture du
séminaire sur le Programme de travail gouvernemental 2013 (Ptg 2013). Le
président de la République, Alassane Ouattara a, dans son discours, clairement
dit qu'il a, plusieurs fois, interpellé des ministres sur des questions qui
relèvent de leur compétence, exhortant les autres membres du gouvernement à
suivre l'exemple du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la sécurité,
Hamed Bakayoko. « A plusieurs occasions, j'ai interpellé certains ministres
par rapport aux coupures d'électricité, pour les problèmes d'eau à Yopougon et
ailleurs. Donc, ce sera une occasion de dire quelle réponse vous donnez à nos
compatriotes sur ces différents manquements
», a déclaré Alassane Ouattara.
« Nous savons tous, qu'en raison du déficit de développement que nous avons
connu, depuis de nombreuses années, nos compatriotes attendent beaucoup de nous.
Bien sûr, en matière de sécurité, mais au-delà. Dès lors, il importe que chaque
membre du gouvernement redouble d'effort et d'imagination comme le fait le
ministre d'Etat, ministre de l'intérieur afin d'apporter des solutions concrètes
aux besoins et aux attentes de nos populations
», a souligné le chef de
l'Etat ivoirien, demandant aux ministres de relever le défi pendant cette année.
[...]




 




 





Ahoussou Jeannot (Ministre d'Etat) aux peuples N'gban et Faafouè: « Il est temps
de taire les querelles »




 





Soir Info -

Le
ministre d'Etat, Ahoussou Jeannot, candidat aux futures élections régionales
sous la bannière du Pdci à Toumodi, a appelé le peuple Baoulé et singulièrement
les populations des cantons N'gban et Faafouè de Toumodi, à tourner
définitivement le dos aux querelles intestines, à la haine qui sont de nature à
ruiner les espoirs du peuple Baoulé et de s'unir désormais autour d'un idéal,
celui d'œuvrer pour le redécollage de la région. Et le Ministre d'Etat de
proposer à ces populations un nouveau pacte de confiance pour poursuivre et
renforcer le développement de la région. ''Après la guerre qui n'a semé que
ruine et désolation sans compter ses diverses conséquences qui ont mis à mal la
cohésion sociale, nous devons fédérer dorénavant nos énergies pour donner une
impulsion nouvelle au développe- ment de la région du Bélier. [...]




 




 





Koumassi / Prévention des conflits électoraux : Les guides religieux montent au
créneau




 




Le
Mandat

– Bien que le top départ de la campagne électorale pour les Municipales et les
Régionales, ne soit pas encore donné, les candidats, eux, s'activent sur le
terrain pour se donner toutes les chances d'être élus au soir du 21 avril
prochain. Les candidats de Koumassi ne sont pas en reste. Malheureusement, dans
cette commune, selon les guides religieux qui ont animé une conférence de
presse, le lundi 11 mars à la mosquée Oussama Bounzeid de ladite commune, les
candidats N'Dohi Yapi Raymond, Cissé Bacongo, Adou Assalé, tiennent « des propos
injurieux, anti-fraternels, les uns contre les autres». C'est pourquoi, eux,
hommes de Dieu, refusant d'être des complices de tels actes, ont mené plusieurs
démarches auprès des concernés en vue de les réconcilier. «Nous avons pu les
réunir dans cette mosquée le 28 février pour les réconcilier », ont indiqué
l'Imam Aboubakar Bakayoko et le Pasteur Agnero Mathias, de l'église
Méthodiste-Unie qui ont animé ladite conférence. Selon ces guides religieux, les
différents candidats aux élections municipales, excepté Adou Assalé, qui était
excusé pour des problèmes de santé, « ce jour-là, après avoir vidé leurs
rancœurs, ont promis de ne plus utiliser des propos violents, agressifs dans
leurs meetings. Cette action a été sincère ». Et les hommes de Dieu croient que
« la guerre est vraiment terminée entre les candidats de Koumassi. En
définitive, les guides religieux, décidés de consacrer les candidats au
Seigneur, célébreront le samedi 23 mars, une prière œcuménique à l'église
Méthodiste-Unie de Koumassi. [...]




 




 




La
direction de la police confirme l'agression du général Yao Brou




 





Fraternité matin

– Le directeur de l'École de police, le général Yao Brou Alain, a été
agressé, lundi soir, à Cocody, aux environs de 19h, dans des circonstances non
encore élucidées. La direction générale de la police, jointe par téléphone
hier mardi, a confirmé cette information sans toutefois donner plus de
détails. Concernant son état de santé, aucune donnée n'a été précisée,
ni par la direction ni par les sources proches du général. Toutefois, il
serait hospitalisé dans un ho
̂pital
de la place. Selon des sources concordantes, des quidams au- raient tenté
d'arracher le véhicule du Gal Yao Brou, lundi soir, aux encablures de Las
Palmas, aux Deux Plateaux, avant d'ouvrir le feu sur lui. L'enque
̂te
ouverte par la police déterminera les causes réelles de cette agression.




 




 





Attaqué par des ''des individus'' lundi soir : Le Directeur de l'Ecole de Police
hors danger




 




Le
Patriote, Fraternité Matin -

La
vie du Contrôleur Général Yao Brou Alain, Directeur de l'Ecole Nationale de
Police n'est pas en danger. Lundi soir, l'Officier de Police qui se rendait à sa
résidence d'Abidjan-II Plateaux a été apostrophé par des «individus» sur le
boulevard Latrille peu avant le restaurant ''Las Palmas''. Il était peu après 21
heures. Selon le Commissaire Gnahoua, Porte-parole de la Police de la Nationale,
ces «individus entendaient lui arracher son véhicule». Heureusement des usagers
qui ont suivi la scène sont intervenus. Le Directeur de l'Ecole Nationale de
Police recevra tout de même des « impacts » de balles selon le Porte-parole de
la Police Nationale. Il a été transporté immédiatement par le soin de ses
défenseurs dans un établissement hospitalier du District d'Abidjan où il a été
pris en charge. «La vie du Directeur de l'Ecole Nationale de Police n'est pas
menacée», a affirmé en milieu d'après-midi hier le Commissaire Gnahoua. Ce
dernier a insisté qu'une enquête a été aussitôt ouverte pour connaitre les
circonstances de cet évènements et en appréhender les auteurs. Vivement que le
CCDO, Centre de Coordination des Décisions Opérationnelles, soit très
opérationnel. Les caméras de son Centre de Commandement de Crise auraient sans
doute permis d'appréhender en quelques heures les auteurs de cet incident.




 




 





Ghana / Koné Katinan face aux juges ce matin




 





L'Inter -

Nouvel épisode aujourd'hui 13 mars 2013 dans l'affaire Koné Katinan, du nom du
porte-parole de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, en exil au Ghana
depuis la fin de la crise postélectorale. Poursuivi par les autorités
ivoiriennes, la justice ghanéenne doit se prononcer sur la demande d'extradition
ou non vers la Côte d'Ivoire, afin qu'il réponde des faits qui lui sont
reprochés. Et depuis, ce sont des reports incessants. Le dernier en date, qui a
renvoyé l'audience à ce mercredi 13 mars, a été prononcé le mercredi 27 février
2013. Il était motivé par l'indisponibilité du juge de la OSU Court, Agboagye
Tandoh, pour cause de réunion. Si un autre report n'est pas prononcé, le
porte-parole de Laurent Gbagbo, accusé de crimes économiques, devrait être situé
sur son sort aujourd'hui. Faut-il le rappeler, Koné Katinan,          
également        ancien ministre du budget sous Laurent Gbagbo, s'est fait
remarquer durant la crise postélectorale, par sa détermination à faire
fonctionner des banques, notamment la BCEAO, la BICICI, la SGBCI, la SIB, alors
qu'Alassane Ouattara, déclaré président élu, avait ordonné leur ferme- ture.
L'argentier de Gbagbo dans son dernier gouvernement avait réussi, difficilement,
cette réouverture des banques, avant de se retrouver plus tard en exil après la
chute du régime le 11 avril 2011. Pour ces faits, Koné Katinan fera l'objet de
poursuites judiciaires pour crimes économiques. Un mandat d'arrêt international
délivré par Abidjan, sera lancé contre lui. Depuis, les autorités ivoiriennes
font des pieds et des mains pour le ramener en Côte d'Ivoire et le juger. Les
autorités ghanéennes, quant à elles, veulent s'assurer que cette procédure
n'enfreint pas les lois de leur pays.




 




 




La
CDVR annonce le démarrage des enquêtes à DUÉKOUÉ




 





L'Inter, Soir Info -

La Commission Dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) a annoncé le démarrage
de ses enquêtes de Duékoué (ouest, région du Guémon) après une formation de 350
agents dont le déploiement sur le terrain est prévu pour fin mars. Selon l'AIP,
la président de la Plate-forme des OnG, Kadjo Marie-Paule, a animé une
conférence de presse la semaine dernière dans les locaux de la préfecture de
Duékoué pour expliquer que sa présence dans le Guémon s'inscrivait dans le cadre
d'une séance d'information et de sensibilisation des victimes sur la mission de
la CDVR.




 




 




La
réconciliation au point mort




 





Notre Voie -


Présentée par Alassane Ouattara comme une de ses priorités, la réconciliation
nationale constitue aujourd'hui un indicateur fiable de l'échec du régime et du
blocage du pays. C'est que deux ans après la crise postélectorale marquée par le
changement brutal à la tête du pays, le chantier de la réconciliation est
toujours au stade zéro. En dehors des discours de bonne intention produits à
longueur de journée pour embobiner l'opinion publique et particulièrement la
communauté internationale, aucun acte concret n'a été posé dans le sens du
rapprochement des Ivoiriens. Bien au contraire, la fracture sociale s'est
aggravée. La Côte d'Ivoire est toujours divisée en deux blocs antagonistes : le
camp de Ouattara et le camp Gbagbo. Le premier, qui s'est emparé du pouvoir le
11 avril 2011, grâce à un appui décisif de l'armée française et de l'Onu,
continue de faire régner la terreur. Les partisans de Laurent Gbagbo sont tués,
persécutés et emprisonnés au nom d'une justice des vainqueurs qui couvre
honteusement les crimes odieux du camp Ouattara. Cette justice à sens unique
maintient, depuis deux ans et sans jugement, des personnalités de l'ancien
régime dans des mouroirs disséminés dans le nord du pays. Pire, Ouattara s'est
même permis de transférer le président Gbagbo à la Cpi.




 




Deux
ans après le changement brutal à la tête de l'Etat, le jeu politique reste
ouvert aux seuls membres de la coalition au pouvoir. Seuls les partis du Rhdp
ont été autorisés à participer aux simulacres d'élections législatives qui ont
débouché sur une assemblée nationale monocolore au sein de laquelle aucune
contradiction n'est tolérée. Le Fpi de Laurent Gbagbo, principal parti de
l'opposition ivoirienne, n'a pas le droit d'organiser un simple meeting. Les
partisans de l'ancien chef de l'Etat sont renvoyés à la pelle de la Fonction
publique et des sociétés d'Etat.




 





Devant un tel constat, tout porte à croire que la réconciliation est un vil
slogan. Le pouvoir continue d'entretenir la terreur et refuse de poser le
moindre acte de décrispation. Même le dialogue direct engagé avec le Fpi n'a pas
fléchi la position du régime. Dans un tel contexte, la réconciliation nationale
ne peut demeurer qu'un simple slogan. [...]




 




 





Crise postélectorale. Les Nations unies réévalue leur aide




 





Fraternité Matin

– Mme Ute Kollies, Chef de bureau de l'OCHA a présenté sa stratégie de mise en
œuvre de l'aide humanitaire en Côte d'Ivoire pour l'année 2013. Les financements
gérés par l'OCHA passent ainsi d'une aide d'urgence à une aide humanitaire de
transition, à savoir la malnutrition, l'insécurité alimentaire, le manque
d'accès aux services sociaux de base et les problèmes de protection qui
démeurent préoccupant par endroit. Il s'agit d'éviter que des poches de
vulnérabilité perdurent et risquent de favoriser la reprise du conflit.
L'organisation des Nations Unies va ainsi se concentrer sur les « besoins
résiduels », qui risquent selon elle de faire replonger le pays dans la crise.
Pendant près d'une heure, le chef de Bureau de l'OCHA a dressé un tableau de
la situation humanitaire en Co
̂te
d'Ivoire en cours d'amélioration. Il a insisté sur le retour des réfugiés
ainsi que sur le rétablissement de l'autorité de l'Etat partout dans le pays.
L'OCHA a ainsi ciblé 85 « activités-clefs », pour lesquelles l'organisation
veut obtenir un budget de 82 millions de dollars américains (environ 41,300
milliards de Fcfa). Ce budget est amputé de moitié par rapport à celui de l'année
2012 et semble annoncer un désengagement progressif de cette organisation,
alors que le niveau du budget pour l'année 2014 est encore inconnu. « Les
acteurs humanitaires doivent s'assurer que le train est en marche avant de se
retirer », a précisé Mme Ute Kollies, chef de bureau de l'OCHA, au cours de
son intervention, en présence d'Epiphanie N'Guessan Kouakou, directeur de
cabinet adjoint au ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de
l'Enfant, de Mme Marie Noe
̈lle
Koyara, représentante de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et
l'agriculture (FAO), ainsi que des membres d'Organisations non-gouvernementales
(ONG).




 




 





Surveillance maritime : Les experts de la sous-région se réunissent à Abidjan




 





Fraternité Matin -

Le
Comité de coordination sous-régional de recherche et de sauvetage maritime de la
zone II se réunit à Abidjan, pendant trois jours, à compter de ce mercredi. Au
centre des échanges, la large diffusion des dispositions mises en place par la
Côte d'Ivoire, en vue d'assurer la recherche et le sauvetage maritime dans les
eaux de la sous-région, en général, et dans celles sous juridiction ivoirienne,
en particulier. Prendront part à cette rencontre qui se tient du 13 au 15 mars,
la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Sierra Leone et la Guinée Conakry.





Chaque année, plus de 15 000 navires sont en mouvement dans les eaux
ivoiriennes, dont 10 000 transitent dans les ports d'Abidjan et de San Pedro.
Par ailleurs, sur le littoral ivoirien s'exercent plsuieurs activités
industrielles, maritimes et portuaires, de pêche industrielle, artisanle et
lagunaire, de transport de passagers entre régions et Etats voisins, et aussi
des activités touristiques et de recherche. Toutes ces activités        
nécessitent un contrôle et un suivi permanent de la part de l'Etat pour la
sauvegarde des vies humaines en mer, et la préservation des ressources
halieutiques et l'application des lois et règlements sur l'environnement.




 




 





Mali / : l'Onu accuse les soldats maliens de représailles ethniques




 





Soir Info, Fraternité Matin, L'Expression -

Les
conclusions de la mission d'observation effectuée par le Haut-Commissariat aux
droits de l'homme depuis le 18 février "suggèrent que la récente intervention
dans le nord du Mali a été suivie par une grave escalade de représailles", a
déclaré la Haut-commissaire adjointe, Kyung-wha Kang, devant le Conseil des
droits de l'homme de l'ONU. Ces représailles ont été menées par des membres de
l'armée qui semblaient "viser les Peuls, les Touaregs et des groupes ethniques
arabes perçus comme soutenant les groupes armés" qui occupaient le nord du Mali
depuis 2012, a-t-elle ajouté. La responsable a expliqué que "la situation a été
exacerbée par la propagation de messages incendiaires, y compris à travers les
médias, stigmatisant les membres de ces communautés, dont des milliers ont fui
par peur de représailles de la part de l'armée malienne". "Ceux qui restent dans
le pays ont peur d'être des cibles non pas pour ce qu'ils ont fait mais pour ce
qu'ils sont", a-t-elle ajouté. Des associations de défense des droits de l'homme
comme Human Rights Watch ont déjà accusé les troupes gouvernementales maliennes,
qui ont repris le contrôle du nord du Mali aux côtés des forces françaises, de
s'en prendre aux civils d'origine arabe ou touareg, soupçonnés d'être complices
des islamistes. Pour Mme Kang, trois points requièrent désormais "l'attention la
plus urgente" des autorités: "les déplacements dans le nord du Mali (plus de
200. 000 déplacés selon le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés, ndlr),
l'augmentation des incidents des violations des droits humains pour des motifs
ethniques, et l'insuffisance persistante de la réponse du gouvernement à l'égard
des violations des droits humains, y compris l'administration de la justice". En
ce sens, elle a demandé aux autorités          maliennes d'enquêter sur les
allégations de représailles menées par l'armée et de punir les responsables.
Présent dans la salle du Conseil des droits de l'homme à Genève, le ministre de
la Justice du Mali, Malick Coulibaly, a déclaré que les allégations d'exactions
imputables aux forces maliennes sont "le fait d'actes isolés dont les auteurs
seront poursuivis et punis".