REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 09 MAI 2012

9 mai 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 09 MAI 2012







Côte d'Ivoire:
réouverture de l'ambassade de Grande-Bretagne à Abidjan




 




RFI online

- Le sous-secrétaire d'Etat britannique chargé de l'Afrique achève ce mercredi 9
mai une visite de deux jours en Côté d'Ivoire. Mardi, il a symboliquement
inauguré la réouverture de l'ambassade de Grande-Bretagne à Abidjan. Elle était
fermée depuis 2005. Londres a déjà nommé un nouvel ambassadeur, Simon Tonge, qui
arrivera en Côte d'Ivoire début juin. À la tête d'une importante délégation
d'hommes d'affaires britanniques, Henry Belligham revient pour la deuxième fois
en Côte d'Ivoire en moins d'un an. Il avait assisté à l'investiture du président
Ouattara à Yamoussoukro le 21 mai 2011. Le sous-secrétaire d'Etat britannique
chargé de l'Afrique, dont le pays est le deuxième investisseur européen en Côte
d'Ivoire, est ici pour consolider cette position. « Actuellement, notre balance
commerciale concernant les biens et les services est d'environ 300 millions
d'euros. Nous voulons doubler ce chiffre d'ici trois ans. Nous avons des
entreprises qui peuvent nous aider à y parvenir. Nous voulons aussi que la Côte
d'Ivoire vende plus de marchandises au Royaume-Uni. Nous voulons plus de cacao,
plus de noix de cajou et d'autres produits agricoles, plus de produits finis,
plus de produits spéciaux ». Des produits spéciaux comme le pétrole et les
mines. Un nouvel ambassadeur britannique en Côte d'Ivoire est attendu à Abidjan
début juin. Il aura ses bureaux à sa résidence, où travaille depuis janvier un
attaché commercial. La réouverture des bureaux situés au Plateau, le quartier
des affaires, n'est pas encore programmée. La Grande-Bretagne avait fermé son
ambassade en 2005 mais elle avait délocalisé les services diplomatiques dès
2003, un an après le début de la rébellion. Depuis lors, les Ivoiriens qui
veulent un visa pour la Grande-Bretagne doivent se rendre au Ghana.




 




Côte d'Ivoire : la
Commission électorale se forme en prélude aux échéances à venir




 




Xinhuanet -
Des
agents techniques et administratifs de la Commission électorale indépendante
(CEI) sont en formation à Abidjan pour renforcer leurs capacités en vue des
élections municipales et régionales à venir. La formation de deux jours
ouverte mardi porte sur l'administration électorale, les activités
postélectorales et le cadre juridique. Selon le formateur, Corneille
Nangaa, il s'agit spécifiquement de consolider la cohésion dans le travail et de
réaffirmer l'interconnexion des tâches et des activités électorales pour les
agents de la CEI. Lors de l'ouverture de la formation, le président de la
CEI, Youssouf Bakayoko, a souligné que pour une Commission électorale qui se
veut souveraine et pérenne, il lui faut absolument faire des progrès, effectuer
des ajustements. S'adressant aux séminaristes, il a noté que le parcours
effectué et les épreuves surmontées montrent l'importance de conduire avec
efficacité et compétence les processus électoraux dont la CEI a la charge.
Il y va, selon M. Bakayoko, du renforcement de la stabilité sociopolitique
de la Côte d'Ivoire. Pour lui, les dispositions réglementaires doivent
être prises pour donner plus de poids à la CEI.




 




Côte d'Ivoire/Guinée
: les sociétés civiles signent une convention de partenariat




 




Xinhuanet

- Les organisations de la société civile en Côte d'Ivoire et en Guinée ont signé
mardi à Abidjan une convention de partenariat afin de former une société civile
mieux organisée pour le développement des deux pays. L'accord de partenariat a
été paraphé par Patrick N'gouan de la Convention de la société civile ivoirienne
(CSCI) et Mamadou Taran Diallo du Conseil national des organisations de la
société civile guinéenne (CNOSCG). La signature de convention intervention au
terme d'un voyage d'études entamé en Côte d'Ivoire le 2 mai par le Conseil
national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG).




Les deux
organisations s'engagent à favoriser l'émergence d'une société civile organisée,
capable d'agir en acteur et vecteur de changement pour le développement
politique, économique et social de leurs deux pays. Selon les termes de ce
partenariat, les deux plates-formes s'inscrivent également dans une nouvelle
approche de renforcement des capacités basée sur le respect mutuel et le partage
des acquis. La CSCI et le CNOSCG veulent en outre accroître leurs expertises et
expériences, mais aussi consolider les actions aux bénéfices des populations.
Les deux faitières d'organisations de la société civile se proposent de partager
une vision commune en vue d'engager des actions de plaidoyer et de mobilisation
des acteurs de la société civile de la sous-région, pour amener les décideurs à
"passer de la CEDEAO des Etats à la CEDEAO des peuples et des citoyens". Au
cours de son voyage d'études en terre ivoirienne, la délégation guinéenne a
rencontré des responsables d'institutions, mais également visité un projet de
réinsertion de jeunes filles en difficulté et un centre d'accueil et
d'assistance aux réfugiés. La délégation a sillonné des régions du centre et du
nord de la Côte d'Ivoire. Il est prévu un voyage d'études de membres de la CSCI
en Guinée, en vue de finaliser le protocole d'entente devant régir un
partenariat de mutualisation des expériences et expertises entre les deux
organisations de la société civile.




 




Les gros ennuis du
régime Ouattara




 





ConnectionIvoirienne.net -

Il est vrai qu'on
n'assiste plus aux parades des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) dans
les rues, et que la situation est moins effrayante qu'aux premiers mois après la
chute de Laurent Gbagbo en avril 2011. Mais, le pouvoir en place a de sérieux
problèmes avec les bras valides qui l'ont aidé à prendre le dessus sur l'ancien
régime. En plus des braqueurs, des coupeurs de route, et des groupes armés qui
attaquent de façon sporadique les forces de sécurité et les populations à
Abidjan et à l'intérieur du pays notamment à l'ouest, le régime Ouattara doit
faire face à deux catégories d'ex-combattants qui estiment chacune, avoir joué
un rôle important dans la prise du pouvoir. Et que par conséquent, elles
méritent de la nation et doivent être prises en compte par les tenants actuels
du pouvoir. La première catégorie est composée des soldats de l'ex-armée des
Forces nouvelles. Certains d'entre eux avaient été démobilisés et avaient reçu
des moyens pour leur réinsertion. Mais à la faveur de la crise postélectorale,
ils ont repris les armes et ont participé à ''la révolution orange'' qui a
conduit les Forces républicaines de Côte d'Ivoire à descendre au sud et à
engager la bataille d'Abidjan. Aujourd'hui, n'ayant pas été, pour la plupart,
engagés dans la nouvelle armée, ces soldats crient à la trahison et menacent de
se faire entendre. A côté d'eux, se trouvent les ''vrais éléments des ex-Forces
armées des Forces nouvelles (Fafn) qui ne sont pas retenus au sein des Frci. Ce
groupe en a gros sur le cœur. ''Nous avons donné nos poitrines depuis 2002 pour
lutter contre le Fpi. Nous sommes engagés pour permettre au président Ouattara
d'exercer son pouvoir. Et comme récompense, nous sommes jetés à la touche, et ce
sont de nouveaux soldats qui n'ont pas combattu ou qui se sont associés aux Frci
lors de la révolution orange, qui se retrouvent dans la nouvelle armée. Cela est
inadmissible'', a dénoncé un ex-combattant des Fafn, qui nous a joint par
téléphone. La deuxième catégorie de combattants qui constituent aujourd'hui, une
menace pour le pouvoir Ouattara, ce sont les supplétifs des Frci. Une bonne
partie de ces milliers de jeunes qui ont pris les armes pour appuyer les Frci
lors de la révolution orange, ont été priés pour certains, de regagner la vie
civile, quand d'autres ont été regroupés sur des sites pour être formés dans la
perspective de la mise en place d'une ''armée de réservistes''. Les premiers
ayant refusé dans un premier temps, de regagner la vie civile, ont été traqués.
Plusieurs d'entre eux sont partis avec leurs armes et s'adonnent aujourd'hui, à
des actes de banditisme sur les populations. Les seconds bourdonnent sur les
sites de regroupement parce qu'ils estiment qu'ils ne perçoivent pas de l'argent
et sont mal traités.




 




Crise de confiance




 




Las d'attendre, ils
manifestent bruyamment, quelquefois, leur impatience à avoir une situation
claire. Les deux catégories d'ex-combattants susmentionnés, a-t-on appris,
disent ne plus avoir confiance en l'Etat major général des Frci. Pour eux, les
promesses faites par le général Soumaïla Bakayoko (Chef d'état major général) et
ses collaborateurs, ne sont pas tenues. Certains vont jusqu'à affirmer que
l'Etat major ne fait pas le point réel de la situation au président de la
République. ''Désormais, nous voulons que le chef de l'Etat nous écoute
directement pour comprendre nos difficultés. Nous estimons que lui seul peut
régler nos problèmes aujourd'hui'', nous a laissé entendre au téléphone, un
ex-combattant. Par ailleurs, le pouvoir Ouattara est confronté à la question des
grades. Selon nos sources, dans le cadre de la nouvelle armée, des officiers
(dans les ex-Fafn) refusent de porter les grades inférieurs qu'on leur impose.
Au niveau des nombreux ''commandants'' autoproclamés pendant la crise
postélectorale, la situation est encore complexe. Ceux-ci comparent à une
humiliation, le fait qu'ils soient confondus aux éléments qu'ils ont dirigés
lors des formations au sein de la nouvelle armée. Ils souhaitent être mieux
traités que leurs ''subalternes'', et ne manquent pas d'occasion pour le faire
savoir à la hiérarchie militaire. En ce qui concerne les dix ex-commandants de
zone (Com-zones) devenus des commandants d'unités au sein des Frci, nombreux
sont leurs anciens éléments et collaborateurs qui croquent le marmot et
dénoncent le fait qu'ils soient laissés sur le carreau. ''Avant la guerre, nous
avions nos métiers et nous arrivions à gérer nos familles au moment où le pays
était divisé. Nous ne pouvons pas accepter qu'avec la réunification, on refuse
de nous enrôler. Ceux qui ont les armes, et qui sont livrés à eux-mêmes,
pourraient les utiliser pour survivre !'', à fait savoir un ex-combattant. Autre
souci pour le régime Ouattara, la cohabitation entre les Frci, la Gendarmerie et
la Police. C'est souventes fois que les Frci ont maille à partir avec les forces
de première et deuxième catégories. Les premiers soupçonnent les seconds de ne
pas s'engager sincèrement aux côtés du régime en place. Et les seconds
n'apprécient pas d'être ''ridiculisés'' par les premiers sur le terrain. En
dehors de ces problèmes sécuritaires, le régime Ouattara doit faire face à tous
ceux qui l'ont aidé plus ou moins, à atteindre son objectif pendant la crise
postélectorale. C'est le cas de nombreux agents de ''Tv notre patrie'' qui sont
en colère parce que n'ayant pas été intégrés à la Rti après la fermeture de leur
antenne. Autant de problèmes qui ennuient les remplaçants des Refondateurs.




 




Blanchiment d`argent
et terrorisme : "La Cedeao laxiste" (experts)




 




Xinhua
- Le
Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de
l'Ouest (Giaba) a déploré samedi à Abidjan la "faible volonté politique" des
Etats membres dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du
terrorisme. "Beaucoup de défis restent à relever", a estimé le directeur général
du Giaba, Dr Abdullahi Shebu, soulignant notamment la "faible volonté politique
d'adopter et de mettre en œuvre les solides dispositifs de la loi sur le
blanchiment d'argent et le financement du terrorisme". Selon Abdullahi Shebu qui
intervenait à la réunion du comité interministériel de son institution, la lutte
contre ce "fléau" est également plombée par le manque de ressources et de
"priorités concurrentes" en termes de fonds et de main-d'œuvre qualifiée de la
part des organismes de réglementation et des opérateurs. "Les rares données
existantes ne sont ni qualitatives, ni exhaustives et ni disponibles au moment
opportun", a-t-il encore déploré. Au nom de ses pairs, le ministre ivoirien de
l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a appelé à une synergie des efforts pour faire
reculer "le mal". Pour Hamed Bakayoko, l'efficacité de la lutte dépend de "la
mise en place d'un ensemble cohérent de mesures, prenant en compte les aspects
institutionnels, juridiques et opérationnels ainsi que la nécessité de disposer
d'instruments techniques et d'une expertise pointue". Il a proposé "une approche
régionale intégrée avec l'appui des partenaires internationaux permettant de
mutualiser les expériences et d'accroître les chances de succès". La réunion du
comité interministériel fait suite à celle des experts qui a clos ses portes
vendredi.




 




Un bateau de guerre
français dans les eaux ivoiriennes




 





ConnectionIvoirienne.net

- COMMUNIQUE DE PRESSE. Mission Corymbe : le bâtiment de projection et de
commandement (BPC) Tonnerre à Abidjan. En accord avec les autorités ivoiriennes,
le 7 mai 2012, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre a
accosté au Port d'Abidjan. La mission Corymbe est une mission de présence
permanente des armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990.
Corymbe est conduit par le bâtiment de projection et de commandement (BPC)
Tonnerre qui a réalisé plusieurs entraînements et exercices amphibies avec les
forces françaises pré-positionnées et avec les forces des pays riverains du
golfe de Guinée. Des exercices seront réalisés jusqu'au 12 mai 2012 afin de
maintenir la capacité amphibie de la Force Licorne, en commun avec les forces
armées ivoiriennes.