REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MECREDI 17 JUILLET 2013

17 juil 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MECREDI 17 JUILLET 2013

















Côte d'Ivoire : la représentante du secrétaire général de l'Onu s'imprègne des

réalités du terrain




 






(Xinhua.net – 17 juillet 2013) -


La

représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire,

Aïchatou Mindaoudou, a effectué mardi une visite de terrain qui l'a conduite au

bureau régional de la mission onusienne à Yamoussoukro (centre, 230 km

d'Abidjan) en vue de constater les différentes réalités pour mieux organiser sa

mission en Côte d'Ivoire. La visite a lieu une dizaine de jours après la prise

de fonction de Mme Mindaoudou en Côte d'Ivoire suivie de visites aux plus hautes

autorités du pays à Abidjan.




 




A

Yamoussoukro, Aïcha Mindaoudou et ses collaborateurs se sont rendus à la

Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix où des échanges

ont eu lieu avec le gouverneur du district autonome de Yamoussoukro, Augustin

Thiam qui s'est dit " particulièrement heureux de recevoir l'émissaire des

Nations unies ".




 




Puis

Mme Mindaoudou est allée s'entretenir avec le préfet de région, André Assoumou

Ekponon. "Nous sommes là pour voir les conditions dans lesquelles nos collègues

de l'Onuci sont en train de travailler, pour les écouter, parce que ce sont eux

qui sont sur le terrain, qui sont proches de la population et surtout parce que

ce sont eux qui mettent en oeuvre le mandat de l'Onuci", a-t-elle déclaré. En

attendant de définir "bientôt" ses "priorités", elle a assuré que l'Onuci "

continuera d'accompagner les Ivoiriens" dans le processus du retour définitif de

la paix, de la réconciliation et du développement.




 




"A

travers ces visites sur le terrain, je suis en mode d'écouter les uns et les

autres pour parler de la situation, parler du travail qu'ils font, mais aussi

pour mieux savoir comment organiser mon travail", a-t-elle expliqué.




 




"Je

rends des visites de courtoisie aux différentes autorités locales pour, d'abord,

me présenter, leur signifier officiellement que j'ai pris fonction et exprimer

ma disponibilité à faire comme mes prédécesseurs, notamment en établissant,

entre nous, une grande coopération, dans le cadre de la mise œuvre effective du

mandat de l'Onuci", a encore dit Mme Mindaoudou.




 




Avant

Yamoussoukro, la patronne de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire

était lundi à Bouaké (centre). Son chronogramme de visites la conduira également

à Daloa (centre-ouest).




 




 







Ouattara et le Foncier rural





 







(Africatime.com / Mediapart - 17 juillet 2013) -


La spoliation continue ! Comme s'il était insupportable que l'Autre, quel qu'il

soit possède quelque chose, comme si les règles d'appartenance et de possession

devaient être décidées en coulisses par un très petit nombre qui depuis leurs

coulisses imposeraient leurs laquais invertébrés pour qu'ils appliquent leurs

consignes. Acquérir la terre par la nationalité? Ouattara a enfin levé un coin

de voile sur la « réforme foncière » qu'il se proposait d'introduire. Elle

consiste tout simplement à prolonger de dix ans, le délai accordé pour la

constatation des droits coutumiers et de trois ans, celui accordé pour la

consolidation des terres concédées, c'est-à-dire à reconduire les mêmes

dispositions de l'article 6 qui n'ont pu être appliquées depuis l'adoption de la

loi de 1998, à cause de l'instabilité qu'il a créée en Côte d'Ivoire avec le

coup d'Etat de 1999, la rébellion de 2002 et la crise postélectorale de 2011. En

définitive, en fait de « réforme foncière », il n'y en a pas, puisque,

contrairement à son annonce, son projet de loi, tel qu'il ressort du communiqué

du Conseil des ministres du jeudi 13 juin 2013, ne comporte aucune disposition

visant à « reprendre ce code foncier et (à) le renforcer ». Il s'agit plutôt

d'une adaptation technique visant à rendre applicable la loi relative au domaine

foncier rural de 1998 dans son intégralité.(...) Qui peut lui souffler que toute

initiative foncière en Côte d'Ivoire aujourd'hui passe par trois préalables ? 1)

Le désarmement véritable des dozos, des FRCI et des milices ou mercenaires

burkinabè et leur rapatriement dans leur région ou pays d'origine ; 2) la

réconciliation nationale qui consacre le retour sécurisé des déplacés et exilés

; 3) la rétrocession des terres à leurs propriétaires légitimes.




 




 





Côte

d'Ivoire : Le FPI maintient sa sanction contre ses militants indisciplinés





 







(Koaci.com - 16 juillet 2013) -


La direction intérimaire du Front populaire ivoirien (FPI) maintient sa sanction

contre les militants qui ont désobéi au mot d'ordre de ce parti en se présentant

aux élections du 21 avril dernier. Un comité central du parti créé par Laurent

Gbagbo réuni samedi dernier à Cocody reste ferme sur cette décision. «Le comité

Central a par ailleurs entériné la décision de suspension des militants ayant

outrepassé le mot d'ordre du parti et pris part, de façon active, aux élections

locales, » précise le communiqué qui a sanctionné ce comité central. L'actuel

maire d'Agboville bien qu'ayant remporté l'élection reste toujours dans le

collimateur du comité central qui encourage par ailleurs le Secréterait Général

du parti à demeurer ferme dans l'application de cette disposition statutaire et

de se donner les moyens de décourager de telles incartades qui sont de nature à

fragiliser la cohésion du parti. Tout en portant une attention toute

particulière à ce dossier conformément aux articles 63-66 du règlement intérieur

du Parti, le Comité Central appelle instamment tous les militants, dans quelques

structures qu'ils soient, à faire de la discipline une exigence fonctionnelle et

un devoir de cohérence existentielle au sein du parti. Comme si le FPI voulait

régler ses comptes avec le pouvoir en place, le comité central présidé ce jour

là par Miaka Ouretto réitère son adresse soutenue à tous les partenaires

bilatéraux et multilatéraux de la Côte d'Ivoire sur l'impérieuse nécessité de

soumettre enfin leur aide au développement aux conditionnalités de légalité

démocratique ainsi qu'aux droits de l'homme et de faire cesser définitivement la

dérive totalitaire en Côte d'Ivoire.