REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 6 MARS 2012

6 mar 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 6 MARS 2012








COTE D'IVOIRE: La succession de Soro au menu de la rencontre Ouattara - Bédié




 





koaci.com -

Le président de la république Alassane Ouattara et son aîné le président Aimé
Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) ont eu un
entretien d'environ une heure ce mardi au domicile du second cité. Il était
question du choix du Premier ministre qui devra remplacer Guillaume Soro à la
primature, en attendant qu'il ne rende cet après-midi sa démission, selon nos
sources. Cependant, aucun nom n'a été rendu public par les deux hommes à l'issue
de leur huis clos.




Rien
n'a vraiment filtré de ce face à face entre les deux alliés du RHDP, sauf que
les deux hommes ont annoncé au sortir d'un entretien d'une heure environ que
tout le monde sera informé dans les prochains jours sur le nom du successeur de
Guillaume Soro à la primature. « Oui, nous en avons parlé avec le président. Ça,
vous le saurez dans les prochains jours, » a déclaré le président ivoirien en
réponse à la question de savoir si le poste de Premier ministre revenait au
PDCI. Idem pour le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire. « Ça vous
le saurez dans les jours prochains,» a-t-il précisé. En gardant secret le nom du
successeur de Guillaume Soro, les deux alliés du RHDP ont également annoncé
qu'ils ont échangé sur la situation socio politique du pays. « Je suis venu voir
mon aîné, le président Henri Konan Bédié pour prendre de ses nouvelles. C'est
une opportunité pour échanger sur la situation sociopolitique du pays. Vous
savez que j'ai effectué de nombreux déplacements ces temps-ci. En France, à
Abuja et à Cotonou. Depuis le début de l'année, c'est une opportunité de lui
dire un peu comment les choses se passent. Et lui dire que bien sûr que le pays
est en paix, la sécurité se renforce, le pays est en chantier également et que
les choses vont s'accélérer davantage dans les mois à venir. Au plan politique,
nous sommes heureux de constater que les élections législatives se sont bien
déroulées. Nous avons regretté l'absence du Front populaire ivoirien, quoiqu'il
y a une dizaine de députés Fpi qui ont participé au scrutin en tant
qu'indépendants. C'était un échange sur la situation politique,» a affirmé
Ouattara.





Abondant dans le même sens que lui, le président du PDCI s'est toutefois réjoui
de la présence du président de la république chez lui. « Je m'honore toujours
des visites que me rend le président Alassane Ouattara. Ces occasions me
permettent de faire le point de la situation dans le cadre de notre politique de
gouverner ensemble, » a-t-il insisté, attendant que peut être Guillaume Soro ne
rende officiellement sa démission sous peu voire cet après midi au président
Ouattara, comme l'indiquent de nombreuses sources.

Attendons de
voir...




 




Health
Conditions of a Detained Pro-Gbagbo Journalist

(Source: All
Africa Global Media Date: March 06, 2012)




 




NewEdge -
A report in Le Nouveau Courrier (p. 5) says that Gnahoua Zibrabi, a journalist
who is detained in the northern town of Boundiali is "very ill." According to
the paper, Zibrabi, who was an advisor to former president Laurent Gbagbo,
was arrested after Gbagbo's capture on April 11, 2011 and is being detained
together with officials of the former government. The report also says that the
journalist was first under house arrest and was then transferred in July 2011 to
prison. (...)




 




Côte d'Ivoire : Vers
l'informatisation des transactions fiscales ...




 




Le Griot.info -
Introduire les nouvelles technologies de l'information et de la communication
(TIC) dans les services publics s'est avéré efficace pour lutter contre la
corruption et bien de pratiques répréhensibles. Raison pour laquelle les
transactions fiscales seront bientôt informatisées en Côte d'Ivoire. Le
Directeur Général des Impôts, M. Pascal Abinan, l'a annoncé le dimanche 4 mars
dernier à Abidjan sur les ondes de la Radio Nationale. « Les entreprises
pourront procéder à des transactions sans se déplacer. Elles pourront faire
leurs déclarations fiscales et leurs paiements en ligne », a déclaré le patron
des contributions ivoiriennes. En dehors de réduire le contact entre hommes,
l'informatisation a également l'avantage d'alléger les procédures
administratives. Mais, tout de même, M. Abinan a voulu aviser tous les employés
des services fiscaux : « des sanctions seront appliquées aux agents malhonnêtes.
Ceux qui seront pris en flagrant délit seront rayés de la liste », a-t-il
assené. Dans le même ordre d'idée, le gouvernement ivoirien vient de lancer une
brigade anti-corruption. Par ailleurs, ne voulant pas que se montrer menaçant,
le responsable des Impôts s'est mué en moralisateur, priant l'administration
fiscale d'œuvrer pour le développement de la Côte d'Ivoire. En effet, il est
généralement admis que des millions de FCFA sont détournés chaque année dans les
services fiscaux ivoiriens. A titre d'illustration, rien que pour la ville de
Yamoussoukro, 251 millions de FCFA (500 000 dollars américains) ont été
détournés en 2009. Et, qu'en est-il du pays entier ? Espérons que les TIC
reconduiront ces sommes vers le Trésor Public.




 




 





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Racket, corruption : guerre ouverte des autorités ivoiriennes et de l'Onuci
contre le fléau




 





Senego.com -

Tous
ceux qui ont pris part, hier, au forum de l'Opération des Nations unies en Côte
d'Ivoire (Onuci) ont pu se rendre compte de ce que le gouvernement, dans son
processus de moralisation de la vie publique, notamment en ce qui concerne la
lutte contre le racket et la corruption, possède un partenaire de taille :

c'est, l'Onuci, à travers sa composante «UN POL» (Police de l'Onuci). Les
participants ont été séduits par l'intervention du général Sossou Constant, l'un
des responsables de cette structure qui épaule la Cellule nationale de lutte
contre le racket, en particulier et la police en général.





L'officier général n'a pas pris de gants pour dépeindre le racket en Côte
d'Ivoire. Ce fléau, observe-t-il, qui «est l'un des risques majeurs de
l'équilibre social... a gangréné tous les secteurs de la vie nationale». Les
administrations, les hôpitaux, les axes routiers... rien n'y échappe. On paie de
l'argent pour réussir aux concours professionnels, le rançonnement,
l'enrichissement illicite... Bref, le mal est partout, constate le général
Constant de l'UNPOL. Conséquence de tout cela, l'économie du pays en prend un
coup. A titre d'illustration, le général Sossou indique que, selon un rapport de
la Banque mondiale, le racket dans le seul secteur des transports a coûté aux
acteurs 350 milliards de francs Cfa. «Le racket est un danger public» qu'il faut
donc combattre, dit-il, avec fermeté. Aussi salue-t-il, la création de l'Unité
nationale de lutte contre le racket dont les actions, pour l'heure, sont
essentiellement dirigées vers les brebis galeuses des forces de l'ordre.




Cette
unité est composée de 350 hommes. Elle est dirigée par un officier supérieur, en
la personne de Tuo Fozié. Actuellement, elle procède, selon le capitaine
Kouakou-Caunobly Roger, responsable à ladite unité, au démantèlement des
barrages illégaux des forces de l'ordre sur les axes routiers. Le racket, fléau
de l'économie, combattu, voilà qui répond aux préoccupations du président de la
Chambre de commerce et d'industrie, Jean-Louis Billon. Qui n'a jamais cessé de
le fustiger et de réclamer un environnement propice aux affaires. Hier, encore,
il est revenu sur les difficultés que le secteur privé rencontre à cause de ces
tares que le pays traîne.




Le
secteur privé a toujours joué son rôle de soutien au pays en supportant la
fiscalité. Une fiscalité dont le niveau est demeuré croissant malgré la crise de
ces dernières années. Qu'à cela ne tienne, Billon rassure que le secteur privé
est prêt à continuer à assurer sa responsabilité en créant des emplois et en
investissant. Mais, cela ne peut être possible que si l'environnement des
affaires est propre. Voilà résumée son intervention, d'hier.




Le
président de la Chambre de commerce et d'industrie attend des autorités
publiques, moins de problèmes de gouvernance, un Etat de droit, moins de racket,
la lutte contre la fraude, etc. Hier, le représentant de la Banque mondiale au
forum a apporté de l'eau au moulin de Jean-Louis Billon en insistant sur les
enjeux de la bonne gouvernance dans un pays. Ouvert en présence du ministre
d'Etat Mabri Touakeusse et du ministre Moussa Dosso, le forum a vu la
participation du président du Conseil économique et social, Marcel Zadi Kessy.




 




COTE
D'IVOIRE: Rapport de Human Right Watch sur l'insécurité à Bouaké



 



Koaci.com -

Des
combattants des Forces républicaines en Côte d'Ivoire, en avril 2011. Des
dizaines de milliers de jeunes étaient alors armés afin de chasser du pouvoir
Laurent Gbagbo, suite à son refus de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara
à l'élection présidentielle de 2010. Presque un an plus tard, le pays reste
inondé d'armes légères, et certains anciens combattants commettent des crimes
violents sans que l'État n'intervienne de manière adéquate. « Le peuple ivoirien
a déjà souffert d'innombrables horreurs. Le gouvernement doit montrer qu'il est
déterminé à faire cesser cette violence en désarmant les anciens combattants et
en s'assurant que la police et les gendarmes sont équipés de manière adéquate
pour protéger les Ivoiriens et pour enrayer la criminalité galopante aux
alentours de Bouaké. » Corinne Dufka, chercheuse senior sur l'Afrique de
l'Ouest  (Nairobi, le 5 mars 2012) – Le gouvernement ivoirien devrait s'attaquer
d'urgence au problème de l'explosion de la criminalité à Bouaké, la deuxième
ville du pays, et dans ses environs, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui.
Le gouvernement devrait prendre sans tarder des mesures pour désarmer les
anciens combattants qui sont généralement considérés comme étant impliqués dans
ces crimes, et équiper de manière adéquate la police et les gendarmes pour leur
permettre de protéger la population et d'enquêter sur ces violences, a ajouté
Human Rights Watch. Depuis début décembre 2011, au moins 22 personnes ont été
victimes de meurtres dans le centre de la Côte d'Ivoire, alors qu'elles se
déplaçaient à moto ou en transport en commun. Des survivants et des témoins de
ce genre d'attaques originaires de Bouaké et interrogés par Human Rights Watch
ont décrit 15 incidents, dans lesquels au moins 13 hommes ont été tués par
balles et cinq femmes ont été violées. Des habitants de Bouaké ont indiqué que
de tels actes de banditisme sur les routes se produisaient quotidiennement et
reflétaient une hausse frappante de la criminalité violente, qui a pour effet de
perturber gravement la vie quotidienne. Des résidents ont affirmé que la police
et les gendarmes ne les avaient pas protégés de ces violences et qu'ils
n'avaient pas non plus enquêté de façon appropriée sur ces attaques. (...)





 





Côte

d'Ivoire : près de 400 soldats arrêtés pour
exactions




 





AfriSCOOP.com -


Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a déclaré lundi à
Abidjan que près de 400 soldats ont été arrêtés à ce jour pour diverses
exactions et devraient répondre de leurs actes. M. Soro qui intervenait lors
d'un entretien avec les journalistes diffusé dans la soirée sur les antennes de
la télévision nationale a assuré que le gouvernement mène des actions pour
assainir l'armée. "Nous savons qu'il y a des éléments indélicats au sein de
l'armée. Les braquages persistent. Mais nous ne restons pas les bras croisés",
a-t-il noté, insistant sur des efforts en cours en matière de sécurisation.
"L'armée est en pleine réhabilitation. Nous voyons la police réguler la
circulation, les gendarmes veiller au grain. Toutefois, il y a encore beaucoup
d'effort à faire et nous sommes en train de travailler à cela", a relevé
M. Soro. L'indiscipline au sein de l'armée constitue une préoccupation pour les
autorités et les populations parfois victimes de méfaits perpétrés par des
hommes en armes. Lors de l'ouverture jeudi des audiences du tribunal militaire,
les autorités judiciaires ont menacé de sévir désormais face aux bavures et
comportements d'incivisme répétés de certains éléments des forces de sécurité.