REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 29 JANVIER 2013

29 jan 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 29 JANVIER 2013








Séri Gouagnon, chef de délégation du FPI « Nous ne sommes plus aux préalables »




 





(Conectionivoirienne.net / L'Intelligent d'Abidjan – 29/01/2013) -


Fin du deuxième round du dialogue entre le gouvernement ivoirien,
à travers la commission Etat de Droit et fonctionnement des institutions
présidée par le ministre des Mines, du Pétrole et de l'Energie, Adama Toungara.
En l'absence du ministre Toungara, en mission à l'extérieur, les discussions ont
été dirigées au 15ème étage de l'immeuble Sciam, par le Garde des Sceaux,
ministre de la Justice, des Droits de l'Homme et des Libertés publiques, Gnénéma
Coulibaly, qui avait à ses côtés Me Affoussiata Bamba-Lamine, ministre de la
Communication. Cette deuxième réunion des membres de la commission Etat de Droit
et fonctionnement des institutions a duré un peu plus d'une heure. Le chef de la
délégation du Front populaire ivoirien (FPI), Séri Gouagnon, secrétaire national
chargé des questions de Droits de l'Homme qui a évoqué les points qui ont été
discutés, a noté la célérité avec laquelle les débats se sont déroulés. «Nous
avons terminé avant 18 heures, c'est que les travaux que nous avons entrepris
avancent bien et dans la convivialité. Nous ne sommes plus au stade des
préalables, nous sommes en train de négocier avec le gouvernement pour trouver
des solutions constructives pour la nation ivoirienne», a indiqué Séri Gouagnon
dont la délégation était composée de Jean-Gervais Tchéidé, Pr Dédi Séri, Mme
Agnès Monnet et Me Kouassi André. Les négociations étant sur la bonne voie, le
FPI souhaite, selon Séri Gouagnon les poursuivre pour le retour de la normalité
en Côte d'Ivoire, avec la participation de tous les partis de l'opposition aux
prochaines consultations électorales. «On aurait bien voulu ne plus nous
retrouver, mais nous venons à peine de commencer à nous retrouver. Nous voulons
toujours nous retrouver et nous allons continuer à nous retrouver. Nous sommes
dans une commission qui doit rendre aux autorités et à la direction du FPI,
permettez qu'ils aient la primeur de la teneur de nos travaux», a répondu le
chef de la délégation du FPI, à la question de savoir les différentes
préoccupations de son parti. Quatre commissions ont été formées depuis le
mercredi 23 janvier dernier, pour réfléchir sur les questions liées à la
sécurité, à la réconciliation, à l'Etat de Droit et au jeu démocratique. La
remise du document de synthèse des membres de ces quatre (4) commissions doit se
faire aujourd'hui, au cours d'une séance plénière présidée par le chef du
gouvernement, Daniel Kablan Duncan, qui a également reçu hier à la primature,
les 11 partis membres du Cadre permanent de dialogue (CPD).




 




 




Cas
Gbagbo: la CPI revoit sa copie (BBC)




 





(Connectionivoirienne.net – 29/01/2013) -

Les
audiences du procès Gbagbo débuteront le 19 février à la Haye. Le procureur de
la CPI a amendé les charges retenues contre Laurent Gbagbo. L'ex-président
ivoirien fait l'objet de quatre chefs d'accusation de crimes contre l'humanité.




Des
audiences se tiendront à La Haye à partir du 19 février dans cette affaire. Le
procureur et la défense présenteront au cours de ces audiences leurs thèses pour
un éventuel renvoi de Laurent Gbagbo en procès. Jusqu'ici, Laurent Gbagbo était
poursuivi pour crimes contre l'humanité en qualité de co-auteur indirect des
meurtres, viols, actes inhumains et persécutions commis, sous ses ordres, par
ses partisans. Désormais, le procureur a ajouté une nuance à ses accusations, en
poursuivant aussi l'ex-chef d'Etat ivoirien pour sa responsabilité directe dans
la mise à exécution des crimes.




 




 





Côte d'Ivoire le général Mangou rattrapé par les crimes de son armée FDS ?




 





(Connectionivoirienne.net – 29/01/2013) -

A la
lecture de l'acte d'accusations du bureau du procureur Fatou Bensouda de la CPI,
rendu public dans la forme, ce lundi 28 janvier 2013, nombreux sont les
Ivoiriens qui se demandent : peut-on tenir l'ex président de la Côte-d'Ivoire
Gbagbo, seul pénalement responsable des crimes supposés commis par les FDS et
complices miliciens, sans inculper le général 4 étoiles Philippe Mangou, Chef
d'état-major de Laurent Gbagbo jusqu'au 31 mars 2011 ? Sachant que son
successeur pendant 11 petits jours, Dogbo Blé inculpé, croupit dans les geôles
du pouvoir Ouattara depuis avril 2011. Philippe Mangou lui, s'est trouvé une
autre vocation, celle de diplomate. En effet, l'ex général « patriote » exerce
depuis plusieurs mois comme Ambassadeur de la Côte-d'Ivoire au Gabon.
Les
quelques extraits (...) du document amendé de notification des charges contre
Laurent Gbagbo, pourraient laisser présager que l'étau se resserre autour de
Philippe Mangou.




 




 




Côte
d`Ivoire : affaire Katinan, nouvel épisode ?




 




Jeune
Afrique online 29/01/013

– Reportée à plusieurs reprises, l'audience de Justin Koné Katinan doit se tenir
ce mardi 29 janvier, à Accra. La justice ghanéenne va-t-elle enfin se prononcer
sur l'extradition du porte-parole de Laurent Gbagbo, requête formulée par la
Côte d'Ivoire ? Pour les exilés ivoiriens au Ghana, y aura-t-il un avant et un
après Charles Blé Goudé, dont la cavale à pris fin le 17 janvier à Accra ?
Premier élément de réponse ce mardi 29 janvier, date à laquelle la justice
ghanéenne doit se prononcer sur la demande d'extradition de Justin Koné Katinan,
formulée par la Côte d'Ivoire. Le 17 janvier, son procès avait une nouvelle fois
reporté par le tribunal d'Osu, un quartier de la capitale ghanéenne. Un report
justifié par le fait que deux nouvelles charges avaient été retenues contre
porte-parole de Laurent Gbagbo, celles de conspiration de vol et de vol. Le juge
ghanéen, Aboagye Tandoh, avait demandé au procureur de mettre les documents
relatifs à ces nouvelles charges à la disposition de l'avocat ghanéen de Justin
Koné Katinan, Patrick Sogbodjor, afin qu'il prépare la défense de son client.




 





Agacement




 





L'audience du porte-parole de l'ex-président ivoirien, poursuivi par le
gouvernement de son pays pour « crimes économiques », avait déjà été annulée
deux fois, le 7 novembre et le 20 décembre. Des reports successifs qui agacent
la défense de Katinan. « Depuis septembre, nous nous sommes rendu au tribunal
neuf fois. Et à chaque fois, l'État a demandé que l'audience soit reportée pour
leur permettre de regrouper les documents d'extradition », explique, Me
Sogbodjor. « Si la loi à laquelle nous croyons est respectée, alors mon client
ne sera jamais extradé. C'est à l'État de produire les preuves sur lesquelles
ils s'appuient pour accuser mon client », poursuit-il. Et de menacer : « S'il le
faut, nous sommes prêt à aller jusqu'à la Cour suprême ».




Cette
audience du 29 janvier intervient dix jours après l'arrestation à Accra et le
transfert à Abidjan de Charles Blé Goudé. La rapidité avec laquelle les
autorités ghanéennes ont autorisé son transfert en Côte d'Ivoire inquiète les
membres du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) établis dans la capitale
ghanéenne. Mais il est peu probable que cet évènement ait une incidence sur le
cas Katinan. Contrairement à l'ex-« général de la rue » de Laurent Gbagbo,
Katinan, exilé depuis 18 mois, bénéficie du statut de réfugié politique.  Bien
qu'il fasse l'objet d'un mandat d'arrêt international, il est donc protégé par
la loi ghanéenne.




 




 




 




La
Côte d'Ivoire menacée par la "Sahélisation"




 





(Afriquinfos / Xinhua – 29/01/2013) -

Le ministre ivoirien des eaux et forêts
Mathieu Babaut Darret a déclaré lundi à Abidjan que la Côte d'Ivoire est menacée
par la "Sahélisation" en raison de la déforestation à outrance.  "Nous devons
prendre des dispositions car le Sahel est à nos portes. Le désert avance dans
nos zones de savane. La forêt ivoirienne est en voie de disparition", a déploré
le ministre lors d'un entretien avec des médias.




De
l'avis de celui-ci, il y a lieu de respecter les mesures réglementaires afin de
préserver le couvert forestier. "Les populations doivent comprendre par exemple
que l'exploitation du bois est interdite au-dessus du 8ème parallèle. Il faut se
conformer à cette disposition", a plaidé M. Babaut Darret.




Le
ministre a ainsi fait état de l'accentuation des campagnes de sensibilisation
pour assurer une sauvegarde efficace des forêts. Les autorités forestières
ivoiriennes se sont engagées depuis plusieurs mois dans la lutte contre la
désertification à travers plusieurs actes sur le terrain dot des opérations de
reboisement et des campagnes de sensibilisation corsées envers les populations.




 




 





Guerre au Mali : La CPI met Bamako en garde sur les exactions commises par
l'armée




 





(Koaci.com – 29/01/2013) -

Le Bureau du procureur de la Cour Pénale Internationale vient de publier un
communiqué de presse au sujet des exactions qui auraient été commises par
l'armée dans le centre du pays, le procureur Bensouda demandent aux autorités
Maliennes de prendre leurs responsabilités sous peines de poursuites.




 




Le
Bureau de Fatou Bensouda, procureur de la CPI a rendu public ce lundi 28
janvier, un communiqué adressé aux autorités Maliennes à propos des exactions
commises par l'armée notamment dans le centre du pays. Dans cette adresse, le
procureur « invite les autorités maliennes à mettre immédiatement fin aux actes
allégués et, en vertu du principe de la complémentarité, à diligenter des
enquêtes et poursuites à l'encontre des personnes responsables.»




 




Elle
rappelle aussi que la CPI a, depuis le mois de janvier 2012 «compétence pour
connaître de tout crime grave commis sur le territoire malien ». Enfin, le
procureur achève son message en rappelant que «Toute personne présumée
responsable de tels crimes doit faire face à la justice ». Plusieurs rapports
d'ONG et des populations locales font état depuis le début de l'année 2012
d'exactions ainsi que de vols commis par les militaires Maliens.




 




Pour
rappel, les forces Maliennes, actuellement en guerre contre les islamistes qui
occupent le nord du pays, sont accusées depuis le coup d'État militaire du 22
mars 2012, de nombreuses exactions sur les populations en particulier dans le
centre du pays.