REVUE DE PRESSE DU MARDI 29 JANVIER 2013

29 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU MARDI 29 JANVIER 2013








Dialogue gouvernement-FPI : Les 4 commissions ont bouclé les discussions




 




Le
Patriote -

Comme
prévu, les 4 commissions paritaires mises en place pour conduire les
négociations pour le compte du dialogue entre le gouvernement et le FPI, ont
bouclé hier leurs travaux. En effet, le second round des discussions est allé
très vite. Dans la commission ''Etat de droit et fonctionnement des
institutions'' présidée par le ministre des Mines et de l'Energie, Adama
Toungara, les pourparlers ont duré moins de deux heures, contrairement à la
première réunion qui avait duré plus de 4 heures. Les commissaires des deux
parties ont-ils pu épuiser les questions mises à leur analyse pour aboutir à des
compromis? Selon le chef de la délégation du FPI, Séry Gouagnon, «Les travaux
que nous avons entrepris avancent bien dans la convivialité. C'est pourquoi,
nous avons vite fini». Avant de signifier que le Front populaire ivoirien n'est
plus au stade des revendications pour participer aux élections couplées des
municipales et régionales. Mais bien à la table de négociation avec le pouvoir
pour trouver, a-t-il dit, des solutions constructives pour la nation ivoirienne.
A l'en croire, les discussions ne vont pas s'arrêter autour des élections
locales. «Nous allons toujours nous retrouver pour dialoguer. Nous voulons
discuter pour la paix en Côte-d'Ivoire», a-t-il indiqué. En l'absence du
président de la commission en mission hors du pays, c'est le Garde de sceaux,
ministre de la Justice, des Droits de l'homme et des Libertés publiques, Gnénéma
Coulibaly, qui a présidé les travaux. Il était accompagné du ministre de la
communication, Affousiata Lamine-Bamba. Comme cette commission, les trois autres
devraient également se retrouver pour finaliser les discussions. En principe,
c'est aujourd'hui que les commissaires du gouvernement et du FPI présentent les
fruits de leurs réflexions au Premier ministre, Daniel Kablan Duncan et
procèdent également à la synthèse. Le document final sera à son tour acheminé au
président de la République. Et les deux parties apposeront leur signature au bas
du papier en cas d'accord sur le contenu. Ainsi prendra fin les supputations
autour de la participation du parti fondé par l'ancien président, Laurent
Gbagbo, aux prochaines élections locales.




 




 




Le
FPI ne pose plus de préalable




 





L'Inter, Le Patriote, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud -

La commission ''Etat de droit et fonctionnement des institutions'', présidée par
Adama Toungara, mise sur pied dans le cadre du dialogue direct entre le
gouvernement et le Front populaire ivoirien (FPI), poursuit ses activités. Hier
lundi au 15ème étage de l'immeuble SCIAM, en début de soirée, Séri Gouagnon du
FPI a confié à la presse, à l'issue d'une réunion sur l'Etat de droit en Côte
d'Ivoire présidée par le ministre de la Justice, Gnénéma Coulibaly, que son
parti n'est plus au stade des préalables et que des solutions constructives pour
la nation sont en cours de discussion avec le gouvernement. Cette commission
devra rendre compte au gouvernement et aussi au FPI qui prendront les dernières
décisions.




 




 





Négociations Gouvernement-Fpi / Miaka Oureto, président intérimaire du Fpi : «Il
y a deux points que nous jugeons importants»




 




Le
Nouveau Réveil –

L'ultime ligne droite, selon le calendrier établi de commun accord, des
négociations que le gouvernement et le Front populaire ivoirien (Fpi) ont
entamées depuis mercredi dernier, a été entamée, hier soir. Ces échanges
assimilables à un dialogue direct comme l'ont souhaité Miaka Oureto et ses
compagnons, doivent aboutir à un accord de principe, devant ouvrir la voie des
élections municipales et régionales au Fpi. Mais joint au téléphone, hier, par
un confrère de "eventnews tv", le président intérimaire de ce parti, Miaka
Oureto, a émis des réserves sur la conduite des discussions. Pour lui, des
sujets d'importance pour son parti, telle la libé ration de leurs camarades
encore privés de liberté, doivent être pris en compte de prime abord. «Vous
savez, toute négociation en politique est un jeu. Après la rencontre de
vendredi, on pourra dire que les choses avancent, mais pas forcement dans le
sens que nous avons souhaité. Vous savez, la prison n'est pas un lieu de
plaisir. Pareil pour tous ces Ivoiriens qui souffrent dans leur tête du fait de
l'éloignement. C'est pourquoi, nous appelons à la compréhension du gouvernement
afin que tous nos camarades détenus soient libérés et que tous ces exilés
rentrent dans leur pays. Voici les points de négociations que nous jugeons
importants pour nous, si le gouvernement veut réellement aller à la
réconciliation. Pour nous, ces deux points sont la clé qui ouvrira la voie sur
d'autres discussions, à savoir : notre participation aux futures échéances
électorales
», tels sont les propos que le confrère a rapportés de lui. La
Direction du Fpi, selon des indiscrétions, doit se réunir ce jour à 10h pour
plancher sur l'issue des négociations avec le gouvernement avant la rencontre
avec le Premier ministre, Kablan Duncan, le jeudi prochain.




 




 




Les
décisions de l'opposition connues, aujourd'hui




 




Le
Nouveau Réveil –

Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a rencontré, hier, à la Primature, les
onze partis de l'opposition du cadre permanent de Dialogue. Une rencontre
permanente initiée en vue de trouver des points d'accord entre     le
Gouvernement et ces partis de l'opposition. La rencontre d'hier entre les deux
parties n'a duré que quelques petites minutes et rendez vous a été pris pour
aujourd'hui comme l'a signifié le porte-parole des partis de l'opposition, le
doyen Laurent Dona Fologo. «Nous n'avons pas de déclaration à faire à la
presse. Le premier Ministre nous a fait connaitre quelques solutions à nos
préoccupations. Nous allons nous rencontrer demain (aujourd'hui) et nous
revenons lui faire savoir notre position
», a dit Laurent Dona Fologo. C'est
donc aujourd'hui, si l'on en croit aux propos du président du RPP, membre du
Cadre permanent de dialogue, qu'on connaitra les grandes résolutions des
différentes rencontres initiées depuis quelque temps en vue d'amener
l'opposition ivoirienne à participer à la vie politique.




 




 





Législatives partielles / Les candidats prônent la réconciliation et la cohésion
sociale




 





Fraternité Matin –

À
l'instar des candidats  des autres circonscriptions de la Côte d'Ivoire
concernées par les législatives du 3 février prochain, ceux des circonscriptions
de Bangolo, Gohouo-Zagna, Kahin-Zarabaon et Zou, communes et sous-préfecture,
ont entamé la campagne depuis le 26 janvier dernier. Sur les cinq candidats en
lice, nous avons rencontré les deux candidats issus des partis membres du
Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et un
candidat indépendant. Tous prônent la paix.




 




Bako
Jean Pondere Nestor est le candidat du Rdr. Dans son quartier général où nous
l'avons rencontré, il distribuait des gadgets à ses différents représentants.
«Mon message est basé sur la ré- conciliation et la paix. Nous devons aller à la
paix pour que Bangolo ait le développement souhaité »,
a-t-il déclaré. Pour
sa campagne, Bako Jean Pondere dit privilégier les rencontres de proximité.
C'est pourquoi il effectue beaucoup de déplacements dans les villages et
hameaux. Emmanuel Doly est le candidat du Pdci-Rda. Il dit être sûr de remporter
le siège vaquant de sa circonscription. Il justifie sa confiance par le fait que
ce siège était occupé par un militant, aujourd'hui décédé, de ce parti. Pour
lui, les résultats des législatives de décembre 2011 vont être confirmés. Son
message aux électeurs ne diffère pas de celui de son adversaire du Rdr. « On
ne peut que véhiculer un message de réconciliation, avec tout ce que nous avons
vécu ici à Bangolo ».
Emmanuel Doly, qui alterne meetings et rencontres de
proximité, compte sur les militants du Pdci, mais aussi sur ceux des autres
partis et la population dont il dit être proche. [...]




 




 




 





Audience de confirmation des charges : Un document de 58 pages pour coincer
Gbagbo




 





Soir Info, Le Mandat, Le Temps, Le Nouveau Courrier -

« Les
Pamphlets de Fatou Bensouda » ne seraient pas un mauvais intitulé au docu- ment
de 58 pages daté du 25 janvier 2013 et rédigé par Mme Fatou Bensouda, procureur
près la Cour pénale international (Cpi) et dans lequel elle donne le détail des
accusations contre Laurent Gbagbo, ancien chef d'Etat ivoirien. Lors de
l'audience de confirmation des charges prévue, en principe, pour le 19 février
2013, le procureur Bensouda aura pour principale tâche de soutenir ce « mémoire
» et espérer arracher à la Cour la décision de maintenir les poursuites contre
l'ex-président Laurent Gbagbo. Et pour coincer ce dernier, le successeur de Luis
Ocampo Moreno fait part de ce que l'ancien président ivoirien a organisé,
planifié et fait exécuter des attaques contre des civils soupçonnés d'être des
partisans du président Ouattara, son adversaire politique aux présidentielles de
2010, rien que pour conserver le pouvoir. Fatou Bensouda explique que Simone
Gbagbo, l'épouse de l'ex-chef d'Etat et Charles Blé Goudé, leader de la galaxie
patriotique, par ailleurs ministre de la Jeunesse d'alors et certains membres de
l'entourage de Gbagbo ont tenu des réunions pour l'exécution de la « Politique
». C'est ainsi que le procureur nomme le plan qui consistait à maintenir
l'ex-numéro 1 ivoirien au pouvoir avec comme moyen, la violence. [...]




 




 





Avant l'audience de Laurent Gbagbo : La Cpi charge Blé Goudé




 





Nord-Sud -

Dans
un document de 58 pages datant du 25 janvier 2013, la Chambre préliminaire 1 de
la Cour pénale internationale (Cpi) revient en détail sur la crise
postélectorale qui a valu à Laurent Gbagbo d'être transféré à La Haye. Le rôle
néfaste de Charles Blé Goudé y est également mis en exergue.




 




Si ce
document amendé des charges contre Laurent Gbagbo est accablant pour l'ex-chef
d'Etat ivoirien, il met également Charles Blé Goudé en très mauvaise posture.
Dans un rapport de 58 pages faisant l' «état des lieux avant le procès» du 19
février prochain de l'ex-président à la Cour pénale internationale (Cpi), la
Chambre préliminaire 1 de la Cpi revient sur le détail des crimes qui lui valent
d'être poursuivi. La Cpi met également en évidence l'implication de «son
entourage immédiat » dont fait partie le leader de l'ex-galaxie patriotique
contre qui un mandat d'arrêt de la Cour courrait. Le document indique par
exemple que « le ministre de la rue » a recommandé « des actions de terreur en
réplique» à des manifestations des partisans d'Alassane Ouattara.




 





Le rôle de Kassy, Dakoury, Dibopieu





 




«Blé
Goudé a incité les jeunes à plusieurs reprises à recourir à la violence contre
les opposants politiques de Gbagbo», a révélé plus explicitement le rapport qui
donne des exemples : « le 26 mars 2011, un journaliste britannique a interviewé
Blé Goudé et lui a demandé s'il s'inquiétait du fait que ses rebelles armés
pouvaient échapper à son contrôle. Ce dernier a répondu : « dans une révolution,
il y a forcément des dommages collatéraux [...] nous devons nous battre pour notre
liberté [...]». Les mots qui suivent sont encore plus accablants : «C'est le même
Blé Goudé qui donnait l'ordre aux leaders de la galaxie patriotique Serge Kassy,
Richard Dakoury ou Jean Yves Dibopieu de « faire les barrages dans les rues», de
« contrôler les étrangers», de «faire la chasse aux hommes qui portaient le
gris-gris» car ils étaient considérés «comme des rebelles [...] ils venaient du
nord». [...]




 





                  





Accusé de crimes de guerre, meurtre, vols... : Blé Goudé face au juge, demain




 




Le
Démocrate, Notre Voie -

Crimes
de guerre, assassinats, vols en réunion, dégradation et destruction de biens
d'autrui. Tels sont les chefs d'inculpation retenus contre Blé Goudé et pour
lesquels, il se retrouvera demain mercredi, pour le premier jour de son procès
qui, on l'imagine, occupera l'actualité nationale internationale, tant l'homme a
toujours conservé sa réputation de dirigeant populiste. Déjà dans les rangs des
frontistes, on interprète ce procès comme celui de tous les dangers, car de son
verdict, dépendra la suite à accorder au dialogue entre le gouvernement et le
Fpi. Déjà, dimanche, les travaux des commissions mises en place, avaient coincé
sur les points précis de la libération et du retour d'exil des partisans de
l'ancien président ivoirien. Ces derniers n'hésitent pas à accuser le pouvoir
Ouattara de se venger en appliquant une véritable justice des vainqueurs. En
référence à la crise postélectorale de 2011. Ainsi donc, après le procès de
Dogbo Blé et ses soldats, celui en instance d'Akoun Laurent, Anselme Séka, Moïse
Lida Kouassi, Koné Katinan, la comparution de l'ancien « président de la rue »
sous Laurent Gbagbo, sonne pour beaucoup comme le procès de l'année. Car, le cas
Blé Goudé, contrairement à ceux des autres proches de Laurent Gbagbo en
détention, fait courir un risque majeur à la partialité de l'appareil
judiciaire, qui a là, l'occasion de se départir de ses oripeaux de « justice aux
ordres ».




 




 





Koné Katinan devant le juge, ce mardi




 





L'Inter, Soir Info -

Le porte-parole de l'ex-président ivoirien, Koné Katinan Justin, sera face au
juge ce mardi 29 janvier au Ghana. Dans l'affaire qui l'a conduit devant la
justice ghanéenne, l'ex-ministre du Budget sous Laurent Gbagbo répondra aux
questions du juge ghanéen dans le cadre d'une audience sur le fond. Koné Katinan
Justin est poursuivi par les autorités ghanéennes et ivoiriennes pour crimes
économiques commis en Côte d'Ivoire pendant la crise postélectorale.




 




 





Arrestation de l'ex-leader de la galaxie patriotique : le COJEP lance deux
opérations pour faire libérer Blé Goudé




 





L'Inter -

Le
mouvement politique de Charles Blé Goudé, le Congrès panafricain pour la justice
et l'égalité des peuples (COJEP), a annoncé dimanche 27 janvier 2013, à l'issue
d'une réunion du bureau politique intérimaire au baron de Yopougon, le
lancement, dès lundi 28 janvier 2013, de deux opérations de masse visant à
obtenir la libération de son leader. «Le bureau politique décide de mener
deux grandes opérations. La première est dénommée "un Ivoirien, 1.000 francs
CFA". Cette opération vise à apporter notre soutien à notre président fondateur
qui est en ce moment en prison. Une chaîne de solidarité sera mise en place
autour de lui pour assurer sa défense. Nous appelons tous les Ivoiriens épris de
paix et de justice, tous les admirateurs, tous les militants et sympathisants de
notre leader, toutes nos représentations en Afrique et en Europe, à adhérer
pleinement à cette opération pour que l'opinion nationale et internationale
sachent que le pouvoir Ouattara a entre ses mains un leader et l'espoir de toute
une génération
», a affirmé à la presse Joël Poté, au nom de la direction
intérimaire du COJEP. Pour réussir cette opération, il a annoncé que des
contacts et des numéros de comptes seront bientôt communiqués au public. La
deuxième action que le COJEP lance dès ce lundi, se dénomme «Protégeons la
flamme
». Cette action, à entendre Joël Poté, vise à rencontrer le président
de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny.
Aussi a-t-il appelé les partisans de Charles Blé Goudé à se rendre au siège de
l'institution chargée de réconcilier les Ivoiriens, le samedi 2 février 2013. «Nous
appelons tous les Ivoiriens à se rendre le samedi 2 février 2013 au siège de la
CDVR, tout de blanc vêtus. C'est un symbole de paix et de réconciliation. C'est
pour dire que nous, militants du COJEP, nous Ivoiriens, n'avons jamais tourné le
dos à la réconciliation
», a-t-il dit, notant «qu'on doit mettre fin aux
arrestations arbitraires, que le dialogue qui s'ouvre entre l'opposition et le
gouvernement soit franc et bénéfique à tous les Ivoiriens
». A le croire, le
COJEP va prendre dès maintenant ses dispositions en attendant un éventuel procès
de Charles Blé Goudé, dénonçant «un complot politique» contre son leader.
«Nous n'allons pas assiéger la CDVR, nous allons demander une audience à M.
Banny. Qu'il nous fasse le point de la réconciliation. Nous avons besoin de
réponse
», a martelé Joël Poté.




 




 





Réconciliation nationale / Charles Konan Banny: "Pourquoi nous n'avons pas opté
pour l'amnistie"




 





L'Inter -

La Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) n'est pas pour la prise
d'une loi d'amnistie en faveur des personnes soupçonnées de crimes pendant la
crise postélectorale. Hier lundi 28 janvier, au cours de l'installation
officielle de la commission locale d'Abidjan Sud, le président de la Cdvr a
expliqué le sens de ce choix opéré par l'institution. L'occasion était belle,
puisque l'on procédait à l'investiture de la commission locale regroupant les
communes de Treichville, Marcory, Koumassi, Port-Bouët. Devant l'auguste
assemblée présente à la salle polyvalente de Vridi, Charles Konan Banny a
indiqué que la Cdvr n'a pas opté pour l'amnistie parce que la Côte d'Ivoire a
choisi de faire cohabiter la justice républicaine avec la justice réparatrice.
L'objectif étant de savoir qui a fait quoi et pourquoi, avant d'accorder le
pardon. Cette précision faite, Banny a montré l'importance des commissions
locales. Selon lui, la création de ces commissions locales constitue, avec la
mise en avant de la notion de dialogue, une spécificité du modèle ivoirien de la
commission réconciliation. Pour Banny, en effet, ces commissions locales visent
à permettre à tous les citoyens qui sont dans les contrées les plus reculées, de
prendre part au processus, de se faire entendre. Par ailleurs, Banny a souligné
l'importance de la dimension spirituelle dans le succès de la mission qui lui a
été confiée. «Aucun individu ne peut avoir la prétention de réconcilier deux
individus. Un homme peut aider mais Dieu seul peut réconcilier. Et qui mieux que
les guides religieux peut s'adresser à Dieu afin qu'il exauce nos prières ?
»,
a-t-il déclaré, invitant ainsi les religieux à s'impliquer davantage dans le
processus ; tout comme, du reste, les femmes et les jeunes. S'adressant
particulièrement aux femmes, Banny a indiqué qu'il n'y a qu'elles qui puissent
faire avancer la Côte d'Ivoire sur le chemin de la réconciliation. [...]




 




 





Justice / Signature de partenariat : Le Ministère des droits de l'homme et
l'UNHCR s'engagent contre l'apatridie




 





L'Intelligent d'Abidjan, Fraternité Matin, Soir Info, Le Nouveau Réveil -


La signature officielle de la convention de partenariat entre le
ministère de la justice, des droits de l'homme et des libertés publiques et le
haut-commissariat aux refugiés des Nations unies (UNHCR) a eu lieu le lundi 28
janvier 2013 au cabinet dudit ministère au plateau. La cérémonie s'est tenue en
présence de Coulibaly Gnénéma, ministre de la justice, ses collaborateurs et la
délégation de l'UNHCR. Le ministre a rappelé à l'entame de la rencontre que
c'est environ 954000 personnes parmi les populations qui étaient dans une
situation similaire à celle des apatrides ou en passe de l'être entre 2007 et
2008. Le garde des sceaux s'est félicité pour les efforts consentis par son
ministère et ses partenaires onusiens. Lesquels efforts, selon lui, ont permis
de sortir 50% des personnes concernées du flou juridique dans lequel elles
étaient. « L'objectif de la mise en œuvre de l'Accord de 2013 étant de réduire
la population cible de notre groupe de planification que sont les apatrides
avérés ou les personnes à risque de l'être d'au moins 70%. Des efforts seront
faits pour que ce résultat soit atteint», a rassuré Coulibaly Gnénéma.
Poursuivant, il a remercié l'UNHCR pour son appui financier estimé à environ 100
millions de Fcfa pour la lutte contre la prévention de l'apatridie en Côte
d'Ivoire et les cas avérés. Selon la représentante de L'UNHCR, Mme Ann Encontre,
ce projet cadre parfaitement avec les priorités gouvernementales de 2013. «Mon
organisation s'engage solennellement à poursuivre sa coopération étroite et
fructueuse avec le Gouvernement de la République de Côte d'Ivoire pour réduire
au maximum le risque d'apatridie et que ces centaines de personnes exclues de la
jouissance de leurs droits essentiels recouvrent la plénitude de leur
citoyenneté », a-t-elle affirmé.