REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 17 Avril 2012

17 avr 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 17 Avril 2012







Côte d'Ivoire :
encore des problèmes d'insécurité, selon l'Onu




 




AfriScoop.net /
Xinhuanet

- Des problèmes d'insécurité se font encore sentir en Côte d'Ivoire, notamment
dans l'ouest du pays, a estimé lundi à Abidjan le secrétaire général adjoint des
Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous.
Arrivé dimanche en Côte d'Ivoire par la frontière terrestre à Toulepleu, dans
l'ouest du pays, Hervé Ladsous, a estimé que des problèmes d'insécurité se
faisaient encore sentir notamment dans cette région. Il a souligné le travail de
l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) pour contribuer à
l'amélioration de la situation sécuritaire à l'Ouest et dans les autres régions
de la Côte d'Ivoire. "L'Onuci y travaille activement de manière assez
innovatrice avec la Mission des Nations unies au Liberia (Minul) et les Forces
de sécurité des deux pays pour améliorer la situation de la sécurité à cette
frontière poreuse pour combattre tous les trafics et mieux la contrôler", a-t-il
fait savoir au sortir d'une audience avec le Premier ministre ivoirien Jeannot
Ahoussou Kouadio. "Je suis venu discuter avec le Premier ministre des grands
problèmes sur lesquels les Nations unies peuvent aider dans ce processus engagé
depuis un an après la grave crise de l'hiver 2010- 2011", a déclaré le
secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des opérations de maintien
de la paix à la presse. M. Ladsous a expliqué que l'objectif de sa visite était
de voir la situation des Nations unies dans le pays, avant les discussions
devant le Conseil de sécurité dans les semaines et les mois qui viennent. Il a
dit être venu se "faire une idée sur le terrain" des tâches qui restent à
exécuter, notamment, le désarmement et la démobilisation ainsi que la réforme du
secteur de la sécurité. "Il s'agit aussi de voir l'aide que l'Onuci peut
apporter dans la réconciliation nationale", a poursuivi M. Ladsous. Il a indiqué
que bien que la réconciliation nationale relève de la responsabilité des
Ivoiriens, l'Onu pouvait y contribuer grâce à "son expérience et à son
savoir-faire dans tous ces domaines". "Nous avons surtout la volonté
d'accompagner la Côte d'Ivoire dans ce processus, dans la mesure où elle en
exprime le désir", a dit Hervé Ladsous. Une Commission Dialogue, vérité et
réconciliation a été mise en place par le président Alassane Ouattara après la
grave crise post-électorale ouverte en novembre 2010 qui a fait au moins 3 000
morts dans le pays. Le chef des missions de maintien de la paix a rencontré dans
la matinée de lundi le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan
Duncan, après des séances de travail avec les personnalités civiles et
militaires de l'Onuci. Il devait rencontrer la société civile ivoirienne avant
son départ prévu jeudi.




 




Côte d'Ivoire : la
situation des droits de l'homme est en nette amélioration (ministre)




 




Le Quotidien du
Peuple / Xinhuanet

- Le ministre ivoirien des Droits de l'homme et des Libertés publiques Gnénéma
Coulibaly a indiqué lundi à Abidjan que la situation des droits de l'homme dans
le pays est en nette amélioration. Le ministre qui intervenait lors d'une
conférence de presse a fait état de l'engagement du gouvernement à assurer
l'accès des populations à leurs droits basiques. Pour M. Coulibaly, les
autorités montrent à travers des actes leur détermination à mettre fin à
l'impunité et à garantir ainsi l'égalité de tous devant la justice. "La notion
de droits de l'homme implique par ailleurs plusieurs aspects tels que la santé,
l'éducation et la culture. Ce sont les actions de développement qui posent les
jalons de l'accès à ces droits", a-t-il énoncé. "Le développement doit servir de
support fondamental à l'épanouissement des citoyens", a ajouté le ministre.
Gnénéma Coulibaly a aussi relevé des actions successives de sensibilisation
menées par le gouvernement à l'endroit des populations ivoiriennes. La Côte
d'Ivoire sort de manière progressive d'une crise post- électorale aigüe qui a
fait au moins 3 000 morts et un million de déplacés. La question de la
protection des droits de l'homme préoccupe depuis plusieurs mois des
organisations internationales de défense des droits et les autorités
ivoiriennes.




 




La Guinée et la Côte
d'Ivoire optent pour la mise en valeur du réseau routier reliant les deux pays




 




Rci (Radio Chine
Internationale) online / Xinhuanet

- Les experts de la Guinée et de la Côte d'Ivoire seraient convenus lors des
travaux de la grande commission mixte des deux pays qui vient de boucler ses
travaux à Conakry, de mettre en valeur les axes routiers reliant les deux Etats,
a appris xinhua à travers un communiqué rendu public ce lundi par le Bureau de
presse de la présidence. Daniel Kablan Duncan, ministre ivoirien des Affaires
étrangères qui a été reçu par le président Alpha Condé aux termes des travaux
vendredi, aurait à cette occasion émis le souhait de voir avancer les dossiers
relatifs aux routes reliant les deux pays. Cela concerne les axes
Kankan-Odienné, en passant par Mandiana, dans le nord est de la Guinée pour
aboutir dans la partie nord ouest de la Côte d'Ivoire. Il y a aussi la partie
sud de la Guinée dont la voie d'accès à la Côte d'Ivoire sera bitumée, afin de
rendre plus praticable le réseau routier allant de Lola à la ville ivoirienne de
Danané, située à l'ouest. Durant leurs échanges, le président Alpha Condé aurait
mis l'accent sur l'intérêt que "son gouvernement porte à la coopération avec la
Côte d'Ivoire à cause des relations historiques existant entre les deux pays".
"Tout en se disant heureux du retour de la paix dans ce pays, Alpha Condé aurait
reconnu l'appui que son homologue ivoirien ne cesse de lui apporter en matière
d'orientation économique de son pays", souligne le communiqué. Déplorant au
passage la crise qui frappe le Mali, le chef de l'Etat guinéen a déclaré qu'il
faut "des signaux forts pour que la sous-région soit en paix". Alpha Condé a
souhaité que "les décisions issues de cette commission mixte soient appliquées,
tout en montrant confiant quant aux avantages que les deux pays pourraient
mutuellement tirer de ces concertations".