REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 16 JUILLET 2013

16 juil 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 16 JUILLET 2013

















Côte d'Ivoire : le FPI rejette l'appel au "repentir" d'Alassane Ouattara




 






(Jeuneafrique.com – 16 juillet 2013) -


Le

FPI, parti de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a rejeté, lundi 15

juillet, l'appel du président Alassane Ouattara au "repentir" pour la crise

postélectorale de 2010-2011. Dans un communiqué, il juge que "les vrais

criminels" sont du côté du pouvoir. La réponse a pris quelques jours mais elle

est cinglante. Dans un communiqué publié lundi, le Front populaire ivoirien (FPI),

formation de l'ancien chef de l'État




Laurent Gbagbo
,

« s'insurge » contre les propos d'
Alassane

Ouattara
,

qui l'avait exhorté « à se repentir de la crise postélectorale » de 2010-2011.




Le 8

juillet, à l'issue d'une visite dans le nord du pays, son fief électoral, le

président ivoirien avait appelé




le FPI à « demander pardon aux victimes » de la crise sanglante


qui avait fait environ 3 000 morts. Dans son communiqué, le FPI, qui assure «

assumer » ses actes, accuse en retour Alassane Ouattara de n'avoir jamais «

demandé pardon » pour avoir « introduit la violence » et « le tribalisme

nauséeux » dans la politique en




Côte d'Ivoire
.






L'ex-parti au pouvoir, qui soutient toujours que Laurent Gbagbo avait gagné la

dernière présidentielle, considère l'actuel président comme le père de la

rébellion qui a occupé le Nord ivoirien à partir de 2002 et contribué à la chute

de son champion en 2011. De son côté, Alassane Ouattara a toujours réfuté cette

accusation.




 








"Justice des vainqueurs"




Le

FPI appelle par ailleurs le gouvernement à conduire avec lui des négociations

qui ne soient pas « l'otage d'un simple effet d'annonce et d'une communication

politique de mauvais aloi », afin de permettre la « réconciliation » nationale.

Le parti de Laurent Gbagbo se dit également « indigné » par le fait que 84

personnalités ou proches du régime déchu - dont l'ex-Première dame Simone Gbagbo

- aient été renvoyés par la justice ivoirienne devant une cour d'assises, à une

date encore non fixée, pour leur implication présumée dans la crise de

2010-2011. « Les vrais criminels politico-militaires jouissent d'une liberté

ostentatoire en Côte d'Ivoire », considère le FPI. [...]





 





 





Côte

d'Ivoire: le parti de Gbagbo rejette l'appel du pouvoir au "repentir"





 






(AFP – 16 juillet 2013) -


Le

parti de l'ex-chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a rejeté lundi l'appel du

président Alassane Ouattara au "repentir" pour la crise meurtrière de 2010-2011,

jugeant que "les vrais criminels" sont du côté du pouvoir. Le Front populaire

ivoirien (FPI) "s'insurge" contre les propos de M. Ouattara l'exhortant "à se

repentir de la crise postélectorale", a indiqué le parti dans un communiqué.




A

l'issue d'une visite dans le Nord, son fief électoral, le président ivoirien a

appelé le 8 juillet le FPI à "demander pardon aux victimes" de la crise de

décembre 2010-avril 2011, qui avait fait quelque 3.000 morts après le refus de

M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. Le FPI,

qui assure "assumer" ses actes, a accusé en retour M. Ouattara de n'avoir jamais

"demandé pardon" pour avoir "introduit la violence" et "le tribalisme nauséeux"

dans la politique en Côte d'Ivoire.




 






L'ex-parti au pouvoir, qui soutient toujours que son champion, Laurent Gbagbo,

avait gagné la dernière présidentielle, considère l'actuel président comme le

père de la rébellion qui a occupé le Nord ivoirien à partir de 2002 et contribué

à la chute de M. Gbagbo en 2011. M. Ouattara a toujours réfuté cette accusation.

Le FPI a appelé le gouvernement à conduire avec lui des négociations qui ne

soient pas "l'otage d'un simple effet d'annonce et d'une communication politique

de mauvais aloi", pour permettre la "réconciliation".




Par

ailleurs, le parti de M. Gbagbo s'est "indigné" que 84 personnalités ou proches

du régime déchu - dont l'ex-Première dame Simone Gbagbo - aient été renvoyés par

la justice ivoirienne devant une cour d'assises, à une date encore non fixée,

pour leur implication présumée dans la crise de 2010-2011.




"Les

vrais criminels politico-militaires jouissent d'une liberté ostentatoire en Côte

d'Ivoire", a lancé le FPI. Le pouvoir est régulièrement accusé de favoriser une

"justice des vainqueurs", aucun de ses soutiens n'ayant pour l'heure été

inquiété pour les graves crimes imputés aux forces pro-Ouattara durant la crise.

Relancé en début d'année, le dialogue entre le gouvernement et le principal

parti d'opposition est actuellement au point mort.




 





 





Le

RDR appelle à la dissolution du parti de Laurent Gbagbo





 






(Agence de presse africaine – 16 juillet 2013) -


Le

Rassemblement des républicains (RDR, le parti présidentiel ivoirien) a appelé

lundi soir à des ''décisions vigoureuses'', pouvant aboutir à la dissolution du

Front population ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo pour son obstruction

à la ''réconciliation'', dans le pays.






''Nous constatons depuis quelques semaines une arrogance outrancière des

dirigeants du Front Populaire Ivoirien (FPI) suite à l'appel que le Président de

la République SEM. Alassane Ouattara leur a lancé depuis Korhogo. Ils estiment

qu'ils n'ont aucune responsabilité dans le drame que la Côte d'Ivoire vit depuis

que le FPI s'est retrouvé suite à une erreur de casting, à gouverner notre pays

pendant dix ans'', estime le Porte parole principal du RDR, Joël N'guessan dans

une déclaration transmise à APA.




 




Pour

lui, le FPI et ses dirigeants sont le prototype de la négation permanente et

surtout l'exemple parfait de l'irresponsabilité. '' (...) comment comprendre

qu'alors que les blessures de milliers de personnes encore traumatisées par les

actes ignobles commis par le clan Laurent Gbagbo ne sont pas encore cicatrisées,

que des individus osent affirmer qu'ils n'ont rien à se reprocher et refusent de

demander pardon'', ajoute M. N'guessan.




 






''Nous avons tous maintenant compris que le FPI ne changera jamais. Ils sont

contre la réconciliation. Il est peut être temps que des décisions vigoureuses

soient prises à l'instar de ce qui s'est passé en Lybie, en Tunisie, en Égypte

et en Irak, où les partis dont sont issus les dictateurs déchus, ont été tout

simplement dissous'', poursuit le texte. En tout état de cause, conclu le porte

parole du RDR ''nous demandons au Président Alassane Ouattara et à son

Gouvernement de ne plus se laisser distraire par le FPI. Il n'y a plus rien à

espérer d'eux''. [...]




 




 




Un

proche de Gbagbo accuse Ouattara de ne pas vouloir sincèrement la réconciliation



 





 






(AFP – 16 juillet 2013) -


Un

proche de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, Damana Adia Pickass, exilé

au Ghana, a accusé lundi l'actuel chef de l'Etat Alassane Ouattara de ne pas

œuvrer sincèrement pour la réconciliation du pays, deux ans après la fin de la

crise meurtrière. "Il ne prouve pas qu'il est honnête ou sincère dans ce

dialogue", a affirmé à l'AFP ce fervent partisan du Front populaire ivoirien

(FPI), le parti de M. Gbagbo. Relancé en début d'année, le dialogue entre le

gouvernement et le principal parti d'opposition est actuellement au point mort.

(...) M. Pickass, exilé au Ghana comme quelques autres fidèles de l'ex-président,

a présenté l'incarcération depuis juin du responsable de la jeunesse des FPI,

Justin Koua, comme une preuve que M. Ouattara préfère la répression à la

réconciliation. "Nous voulons que tous les prisonniers politiques soient

libérés", a dit M. Pickass, considérant que ce serait une façon pour M. Ouattara

de prouver sa sincérité. "Nous voyons (à l'oeuvre) une sorte de justice des

vainqueurs" puisque "c'est seulement un camp qui est poursuivi", a-t-il insisté.

L'ancien parti présidentiel dénonce régulièrement "une justice des vainqueurs",

soulignant que de nombreux cadres du régime déchu sont en prison alors qu'aucun

soutien du pouvoir actuel n'a été inquiété pour les graves crimes imputés aux

forces pro-Ouattara. M. Pickass, visé par un mandat d'arrêt en Côte d'Ivoire,

assure qu'il ne fait pas confiance aux tribunaux de son pays pour le juger

équitablement (...).