REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 12 MARS 2013

12 mar 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 12 MARS 2013






Côte d'Ivoire: un centre opérationnel pour rationaliser la surveillance
policière à Abidjan




 





(RFI online – 12/02/2013) -

Le
nouveau centre de coordination des décisions opérationnelles, le CCDO, qui a été
inauguré lundi 11 mars à Abidjan, fonctionnera 24 heures sur 24. Il est doté
d'une salle de contrôle équipée d'écrans haute définition, tous reliés à des
caméras qui permettent de lire une plaque minéralogique à plusieurs kilomètres
de distance. Une soixantaine de pick-up tout-terrain, ainsi que 750 hommes, sont
rattachés à ce centre, qui est né de la volonté du président ivoirien Alassane
Ouattara.




« En
2012, nous avons connu des moments de grande insécurité
 », a-t-il souligné,
ajoutant que « maintenant, grâce a ce centre, nous pourrons faire une
surveillance rapprochée de tous les déplacements, ici dans le district et,
progressivement, sur l'ensemble du territoire national.
 »




En
finir avec les « barrages sauvages »




Le
but de ce centre est aussi de mettre fin aux barrages, dont la plupart sont non
autorisés, qui fleurissent dans la ville à la nuit tombée. Hamed Bakayoko,
ministre ivoirien de l'Intérieur, insiste sur ce point : « Avec cet outil
nous allons pouvoir faire sortir tous les barrages anarchiques, tous les
barrages sauvages
 », se félicite-t-il.




Des
barrages qui, « à part embêter les Ivoiriens » et favoriser le « développement
du racket », « n'apportent rien d'efficient dans le dispositif sécuritaire
 ».
Pour Hamed Bakayoko, la mise en place de ce centre de coordination des décisions
opérationnelles dans la capitale économique ivoirienne est « un tournant
important dans la normalisation du pays.
 »




Ce
dispositif devrait aussi permettre d'éviter de nouveaux drames





comme la bousculade du 31 décembre 2012
,
lors de laquelle soixante-trois personnes ont été tuées à Abidjan. Il doit
également permettre de faciliter les enquêtes.




 




 





Côte d'Ivoire : création d'une nouvelle unité de lutte contre le banditisme




 





(Xinhuanet  - 12/03/2013) -

Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé lundi à Abidjan à
l'inauguration d'une nouvelle unité de lutte contre le grand banditisme dans la
capitale économique ivoirienne dénommée "Centre de coordination des décisions
opérationnelles (CCDO)". Le Centre de coordination des décisions opérationnelles
va permettre une "surveillance rapprochée de tous les déplacements" à Abidjan
afin de mettre fin aux "grands moments d'insécurité" qui ont jalonné l'année
écoulée, a déclaré Alassane Ouattara. Avec cette nouvelle unité, "les tentatives
de déstabilisation ou de banditisme, le racket, les difficultés des concitoyens
avec les barrages anarchiques" devraient être un lointain souvenir pour les
Ivoiriens, selon M. Ouattara.




 




Au
total 750 policiers, gendarmes et militaires auront la responsabilité, sous
l'autorité d'officiers de ces trois corps, de surveiller la ville d'Abidjan et
progressivement l'ensemble du territoire national. Pour Alassane Ouattara, la
création du CCDO est un " investissement important, nécessaire et urgent" qui
devrait permettre de "suivre de très près" le renforcement de la sécurité dans
la capitale économique ivoirienne.




 




Il a
décidé de donner "tous les moyens" au Centre en renforçant son dispositif par
l'acquisition de moyens additionnels, notamment des caméras supplémentaires afin
d'optimiser la sécurité dans le district d'Abidjan. Le CCDO dispose d'une salle
de commandement de crise communiquant avec les équipes qui sont sur le terrain.




 




 




La
situation humanitaire demeure ''préoccupante'' en Côte d'Ivoire (OCHA)




 





(Agence de Presse Africaine – 12/02/2013) -

La
situation humanitaire et les problèmes de protection demeurent « préoccupants »
en Côte d'Ivoire, près de deux ans après l'éclatement de la crise postélectorale
qui fait plus de 3000 morts et causé plusieurs centaines de milliers de
déplacés, a alerté lundi, le bureau de la coordination des affaires humanitaires
des Nations Unies (OCHA) dans un communiqué transmis à APA à l'occasion du
lancement d'une analyse intitulée « Côte d'Ivoire 2013 : Besoins humanitaires en
phase de transition ».




 




Le
document a été lancé à Abidjan par le coordonnateur de l'action humanitaire du
système des Nations Unies en Côte d'Ivoire, N'dolamb N'gokwey, sous l'égide du
ministère de la solidarité, de la famille, de la femme et de l'enfant. Les
acteurs humanitaires ont compilé dans ce document une liste de 85 activités-clef
qui s'alignent avec les priorités stratégiques établies.




 




« Ce
plan présente un budget total de 82 millions de dollars américains. A ce jour,
seul 18% de ces activités sont financées », stipule le communiqué. Pour les
Nations Unies, dans le contexte actuel de l'instabilité sous régionale de
l'Afrique de l'Ouest, « l'appui de la Communauté internationale à la Côte
d'Ivoire est plus que jamais crucial pour que le pays résiste aux chocs
potentiels venus de l'extérieur et que le pays pusse jouer son rôle historique
de stabilisateur pour la sous-région ». [...]




 




 




Mali
: «Le gouvernement malien est prêt à négocier avec les islamistes, mais pas
question de diviser le Mali», selon Dioncounda Traoré




 





(Koaci.com - 12/03/2013)

- L'Etat malien est disposé à engager des négociations avec les islamistes qui
s'activent dans son nord, mais à la seule condition de respecter l'intégrité
territoriale du Mali, a affirmé, lundi soir à Dakar, Dioncounda Traoré,
président par intérim de la République du Mali. «Le gouvernement malien est prêt
à discuter avec les islamistes du Nord Mali, mais il n'est pas question de
diviser le pays», a notamment dit le président Traoré. En visite de 48 heures
entamée hier à Dakar, le Dioncounda Traoré s'exprimait au cours d'une rencontre
avec la communauté malienne vivant au Sénégal. Il a déploré les conditions de
vie et d'études des étudiants maliens au Sénégal, qui paient l'inscription à
150.000 F CFA dans les universités publiques sénégalaises, pendant que les
nationaux déboursent seulement 10.000 F CFA. «Les mendiants maliens à Dakar sont
aussi à déplorer car ils constituent 80% de ceux qui opèrent dans les rues de la
capitale sénégalaise. Et cela, bien avant l'éclatement de la crise malienne», a
précisé Dioncounda Traoré. Evoquant la bataille rangée entre orpailleurs maliens
et burkinabés le 06 mars dernier à Diabougou (Est) sanctionnée par la mort de 9
personnes, le président malien a invité ses compatriotes à la retenue et au
calme, soulignant que le «Mali est un pays pacifique et qui respecte
l'intégration africaine».




Le
président par intérim du Mali est arrivé à Dakar en compagnie de ses ministres
de la Défense et de l'Intégration Africaine.