REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 11 JUIN 2013

11 juin 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 11 JUIN 2013








Côte d'Ivoire : le leader de la jeunesse pro-Gbagbo inculpé pour "atteinte à la

sûreté de l'État"




 






(Xinhua – 11 juin 2013) -


Le

leader de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo),

Justin Koua, a été inculpé lundi à Abidjan pour "trouble à l'ordre public,

offense au chef de l'État, atteinte à la sûreté de l'État et organisation de

bande armée". Arrêté vendredi alors qu'il participait à une réunion au siège de

son parti, Justin Koua a été présenté lundi à un juge d'instruction qui l'a

inculpé pour "trouble à l'ordre public, offense au chef de l'État, atteinte à la

sûreté de l'État et organisation de bande armée".




 




Dans

un communiqué samedi, la direction du FPI avait qualifié l'arrestation Justin

Koua de "politique" liée à la déconvenue du gouvernement après l'annonce lundi

des juges de la CPI qui demandent plus de preuves avant de confirmer les charges

contre l'ex président Laurent Gbagbo.




 




Pour

le FPI, c'est également une mesure témoignant de la volonté du pouvoir de

"porter un coup" à l'opération "éveil des consciences" engagée par la jeunesse

du FPI sur l'ensemble du territoire ivoirien. Koua Justin devrait être incarcéré

à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) en attendant son procès.




 




 






Côte d'Ivoire : Justin Koua déféré à la Maca




 






(Koaci.com – 10 juin 2013) -




Arrêté vendredi dernier aux environs de 19 heures au moment où il était en

concertation avec les membres de son bureau, le secrétaire national par intérim

des Jeunes du Front Populaire Ivoirien (JPI), Justin Koua aurait été entendu ce

lundi par la doyenne des juges d'instruction Cissé Makouéni au tribunal

d'Abidjan Plateau.




 




Cette

audition intervient trois jours après son interpellation au QG de campagne du

candidat Laurent Gbagbo par les éléments du CCDO accompagnés du commissaire du

30 ème arrondissement d'Attoban.




 




En

attendant l'ouverture de son procès dans les prochains jours, KOACI.COM apprend

de source judiciaire que le leader intérimaire des jeunes du FPI a été déféré

cet après-midi à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan, (MACA) juste

après son audition. Pour l'heure nous ignorons les chefs d'inculpation de Justin

Koua, puisque cette source a refusé de nous les dévoiler.




 




Nous

apprenions par ailleurs enfin d'une source proche du FPI que le secrétaire

national par intérim serait poursuivi par la justice ivoirienne pour atteinte à

la sureté de l'Etat. Rappelons que depuis son arrestation, ces camarades de

parti dénonçaient l'attitude des autorités ivoiriennes pour avoir conduit selon

eux leur leader dans une destination inconnue.




 




 






Côte d'Ivoire: des ex-combattants en colère manifestent dans l'Ouest




 






(AFP - 10 juin 2013) -


Plusieurs centaines d'ex-combattants ivoiriens, s'estimant oubliés des

programmes de réinsertion mis en place après la crise politico-militaire de

2010-2011, ont protesté lundi à Man, la grande ville de l'ouest du pays, ont

rapporté des habitants.




Selon

des résidents joints par l'AFP, "plusieurs centaines de démobilisés" ont

installé des barricades à travers Man, notamment devant la préfecture,

paralysant la ville durant plusieurs heures.




Ils

ont finalement levé leurs barricades sur intervention du commandant Losséni

Fofana, chef des Forces républicaines (FRCI, armée) dans la zone, ainsi que du

préfet. "Nous constatons une lenteur dans notre processus de réinsertion", a

expliqué à l'AFP le porte-parole des protestataires, Faustin Gnoahé. Il a aussi

accusé les représentants des démobilisés eux-mêmes de favoriser la prise en

charge par les programmes gouvernementaux de personnes "qui n'ont jamais fait la

guerre".




Ces

démobilisés ont appartenu à l'ex-rébellion qui a combattu pour le président

Alassane Ouattara en 2010-2011 et a contrôlé le nord et une partie de l'ouest du

pays durant une décennie. L'Ouest est la région la plus instable de Côte

d'Ivoire, en proie à des violences depuis des années, et a été le théâtre de

tueries durant la dernière crise.




Selon

une source au sein de l'état-major, le commandant Losséni Fofana a assuré aux

protestataires "que les promesses du chef de l'Etat seraient tenues et que très

bientôt ils seraient pris en compte dans les programmes de l'ADDR", l'Autorité

pour la démobilisation, le désarmement et la réinsertion, créée en 2012.




 




 





Côte

d'Ivoire : Suspension des entreprises de presse illégales




 






(Afriquinfos.com / Xinhua – 11 juin 2013) -


Plusieurs entreprises de presse fonctionnant dans l'illégalité en Côte d'Ivoire

ont été suspendues ou mises en demeure lundi à Abidjan par le Conseil national

de la presse (CNP, organe de régulation). Lors d'une conférence de presse, le

président du CNP, Raphaël Lakpé, a annoncé la "suspension" de 34 entreprises de

presse et " la mise en demeure" de 26 autres.




Les

entreprises mises en demeure sont celles qui ne respectent pas "les ¾" des

indicateurs fixés par le CNP et celles qui ont été suspendues sont celles qui ne

présentent pas les caractéristiques d'une entreprise de presse. "Celles qui sont

mises en demeure ont 15 jours pour se mettre en règle au risque d'être elles

aussi suspendues", a-t-il précisé.




En

outre, 17 autres entreprises ayant disparu du marché et susceptibles de revenir

ont été également suspendues. "Elles ne pourront revenir sur le marché qu'à

condition de régulariser complètement leur situation", a indiqué Raphaël Lakpé.




La

décision du CNP intervient après une opération entamée le 23 octobre 2012 qui a

permis d'évaluer 64 entreprises de presse parmi lesquelles seulement neuf ont

été identifiées comme remplissant " cumulativement" les indicateurs fixés par le

CNP. Les indicateurs sont la détention de la carte d'identité de journaliste

professionnel par le rédacteur en chef, son adjoint, ainsi que le secrétaire

général, un pourcentage d'au moins 50% de journalistes professionnels au sein

des rédactions, la délivrance de bulletins de salaire aux journalistes

professionnels, la rémunération des journalistes professionnels selon la

convention collective et la déclaration de l'entreprise à l'inspection du

travail.




Les

indicateurs concernent également l'immatriculation de l'entreprise et la

déclaration des journalistes professionnels à la Caisse nationale de prévoyance

sociale (CNPS), la justification par l'entreprise du dépôt de la déclaration

individuelle des salaires annuels à la CNPS et la détention de l'attestation du

dépôt des états financiers à la Direction générale des Impôts, au titre de

l'année 2012 par l'entreprise.




Cette

"mesure de régulation" de l'activité économique des entreprises de presse vise,

selon le CNP à "assainir le marché de la presse pour instaurer un climat de

concurrence loyale, valoriser la fonction de journaliste professionnel et

professionnaliser la communication, encourager le management rigoureux des

ressources humaines et le civisme fiscal et inciter les entreprises du secteur à

remplir leurs obligations sociales".






Raphael Lakpé a fait savoir que la "régularisation progressive" des entreprises

suspendues pourrait les faire revenir sur le marché alors que "celles mises en

demeure, qui n'auront pas corrigé ce qui leur est reproché, verront leurs titres

suspendus de parution". La décision du CNP a été prise au terme d'un moratoire

fixé aux entreprises de presse qui est arrivé à échéance le 31 mai.