REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 11 DECEMBRE 2012

11 déc 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 11 DECEMBRE 2012







La commission
électorale "prête" pour des élections locales "paisibles"




 




Xinhuanet

11/12/2012 - Le président de la Commission électorale
indépendante (CEI) de Côte d`Ivoire, Youssouf Bakayoko, a indiqué lundi à
Abidjan que l`institution est "prête" pour des élections locales "paisibles".
Selon M. Bakayoko qui s`exprimait lors d`une conférence de presse, "tout est mis
en oeuvre pour la bonne tenue du scrutin législatif partiel et des élections
municipales et régionales". "Le gouvernement a pris toute les dispositions, et
les électeurs pourront accomplir leur devoir en toute tranquillité", a assuré le
président de la CEI, saluant l`appui logistique de l`Opération des Nations-Unies
en Côte d`Ivoire. A en croire Youssouf Bakayoko, le couplage des élections
municipales et régionales se présente comme une bonne stratégie, car il permet à
l`Etat ivoirien d`économiser plusieurs milliards de FCFA. Le processus de
démocratisation est en cours en Côte d`Ivoire, avec l`organisation le 3 février
prochain de l`élection législative partielle, suivie le 24 février du scrutin
municipal et des élections régionales. La Commission électorale indépendante,
structure en charge de l`organisation pratique des élections, tente de relever
un autre défi après avoir organisé




 l`élection
présidentielle et les élections législatives générales.




 




 




Côte d'Ivoire
: Macky Sall s'apprête à recevoir le FPI à Dakar




 




Koaci/com

10/12/2012 - Et si les premiers pas du dialogue direct devaient
passer par Dakar. koaci.com apprend que dans le cadre de l'apaisement politique
en Côte d'Ivoire, une délégation du FPI conduite par Miaka Oureto est arrivée de
France ce lundi soir à Dakar au Sénégal afin d'honorer une série de rencontres
sur deux jours avec Macky Sall. En effet, ce mardi et mercredi, le président
sénégalais qui tente la médiation inter ivoirienne pour une première sur la
scène diplomatique internationale, tendra l'oreille aux doléances et autres
revendications du camp du président Gbagbo. Le président sénégalais rendra
ensuite compte des conclusions à une délégation du pouvoir ivoirien qui se
rendra pour se faire, à son tour, dans la capitale sénégalaise. Selon les toutes
premières informations reçues, les camarades de Laurent Ggagbo réitéreront leurs
positions sur le sort judiciaire des prisonniers politiques, Laurent Gbagbo
compris et, principal point, sur le financement public du FPI et des autres
partis d'opposition conformément aux dispositions en vigueur de la loi
ivoirienne pour l'heure toujours bloquées par Alassane Ouattara. Notons que
selon nos informations, Assoa Adou, Ahoua Don Mello et Odette Likikouet Sauyet
se trouvent déja dans la capitale sénégalais au titre de la coordination du FPI
en exil ainsi que Richard Dacouri pour le COJEP et Stephane Kipre pour l'Ung. 
Damana Pickass et la Copie seraient quant à eux annoncés absents et ce
pour des raisons logistiques. Notons pour finir que Miaka Oureto est accompagné
de Gnaore Oupoh et de Masseni pour la direction intérimaire du FPI.




 




 




La Côte
d`Ivoire réitère son engagement à booster l`investissement public et privé




 




Xinhuanet
11/12/2012

- Le ministre ivoirien du Plan et du Développement Albert Mabri Toikeusse a
réitéré lundi à Abidjan l'engagement de la Côte d'Ivoire à booster
l'investissement public et privé. Le ministre qui s'est réjoui de l'obtention
par le pays de 4 300 milliards de F CFA (environ 6,5 milliards d'euros) lors de
la récente réunion du Groupe consultatif dans le cadre du Plan national de
développement (PND) a fait état de la résolution des autorités à investir dans
des secteurs porteurs sur les trois ans à venir. "Les contacts établis avec les
opérateurs économiques et le bailleurs de fonds contribueront à dynamiser
l'investissement", a noté M. Mabri Toikeusse, relevant les efforts du
gouvernement en matière d'amélioration du climat des affaires. "Au niveau
intérieur, les Petites et moyennes entreprises (PMI) et les Petites et moyennes
industries (PMI) devront permettre à l'Etat d'avoir des ressources intérieures
importantes", a-t-il ajouté. Pour celui-ci, la réalisation d'investissements
dans des secteurs porteurs tels que l'agriculture et l'énergie apporteront un
soulagement en matière d'emploi des jeunes. Albert Mabri Toikeusse a insisté sur
la mise en place d'instruments et de mécanismes pour une gestion optimale de la
manne financière destinée aux investissements, dans la perspective de faire de
la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'horizon 2020. La relance économique
constitue l'un des défis majeurs à relever par le pays qui sort de manière
progressive d'une crise postélectorale aiguë.




 




 




Côte d'Ivoire
: Hamed Bakayoko au centre d'une vive polémique




 




Jeune Afrique
Web

10/12/2012 -  Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, a
créé une vive polémique en offrant publiquement douze millions de F CFA à la
direction de la police criminelle après que ses agents aient abattu des
malfaiteurs. Un exemple qui, selon certains, pourraient donner de mauvaises
idées à des policiers peu scrupuleux. Le ministre d'État, ministre de
l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, a crée un vif émoi, vendredi 7
décembre, lorsqu'il a décidé d'octroyer publiquement, au nom du gouvernement, 12
millions de F CFA (19 000 euros) à la direction de la police criminelle qui
venait de faire avorter le braquage d'une agence de la Banque nationale
d'investissement (BNI), dans le quartier des affaires du Plateau, à Abidjan. Le
7 décembre, les fins limiers de la police criminelle avaient tué, après un
échange de coups de feu, trois présumés braqueurs et mis aux arrêts deux de
leurs complices. Exultant et heureux dans les locaux de la police criminelle
quelques temps après les faits, Hamed Bakayoko a distribué du cash aux policiers
devant les appareils photos et des cameras de la presse médusée. Pour de
nombreux Ivoiriens et au sein des milieux diplomatiques, le geste du ministre
est incompréhensible. « La lutte contre le grand banditisme est salutaire, mais
c'est indécent d'octroyer plusieurs millions à des policiers pour avoir accompli
le travail pour lequel ils sont payés », explique un sociologue local. L'action
du ministre, dont l'objectif était de créer de l'émulation, a au mieux été perçu
comme un coup de communication mal ficelé. Et des voix s'élèvent désormais pour
mettre en garde contre de possibles bavures à venir, en cette période de fin
année en Côte d'Ivoire.




 




"Mauvais
signal




« Ça fait
désordre, c'est un mauvais signal. C'est une forme de prime au crime. Nous avons
applaudi le renforcement de la sécurité intérieure, mais nous craignons que ce
genre d'actions donnent des idées à certaines brebis galeuses des forces de
sécurité, qui pourraient s'adonner à des exécutions sommaires en espérant
toucher des sous », explique un diplomate basé à Abidjan. Selon des sources
proches de la police, les malfrats tués le 7 décembre ne faisaient pas l'objet
de recherches et leurs têtes n'étaient pas mises à pris. En interne, la police
criminelle est assez gênée, même si lors de l'annonce du ministre, des cris de
joie ont fusé dans les rangs des policiers. « Dans toutes les corporations, il y
a des primes de rendement et cela est une règle au niveau des ressources
humaines. Mais c'était un peu maladroit d'annoncer publiquement qu'on recevait
12 millions de F CFA. Car ça n'est pas bon d'abattre des criminels. Il faut
qu'ils répondent de leurs actes devant la justice », confie une source proche de
la police criminelle.




 




Le Premier
ministre malien Cheik Modibo Diarra annonce sa démission




Abamako.com
11/12/2012 - Le Premier ministre malien Cheik Modibo Diarra a annoncé mardi
matin à la télévision nationale sa démission et celle de son gouvernement
quelques heures après avoir été arrêté par d`ex-militaires putschistes ayant
renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré. "Moi Cheik Modibo Diarra,
je démissionne avec mon gouvernement", a déclaré M. Diarra lors d`une brève
allocution à l`Office de radiotélévision du Mali (ORTM) sans donner
d`explication à sa décision. L`air grave et les traits tirés, M. Diarra, vêtu
d`un costume et d`une cravate sombres, a simplement remercié ses collaborateurs
et souhaité que "la nouvelle équipe" qui lui succédera réussisse sa mission dans
un pays dont le nord du territoire est totalement occupé par des islamistes
armés liés à Al-Qaïda.Son allocution est intervenue quelques heures après son
arrestation à son domicile de Bamako par une vingtaine de militaires sur ordre
du capitaine Amadou Haya Sanogo, ancien chef des putschistes qui avaient
renversé le président Amadou Toumani Touré le 22 mars, précipitant la chute du
Nord aux mains des islamistes. Cheick Modibo Diarra avait prévu de partir lundi
soir pour Paris afin d`y passer un contrôle médical, selon son entourage. Il
s`apprêtait à se rendre à l`aéroport quand il a appris que ses bagages avaient
été débarqués de l`avion qui devait l`emmener en France et il est resté à son
domicile où il a été arrêté. M. Diarra s`était prononcé à plusieurs reprises en
faveur de l`intervention rapide d`une force militaire internationale dans le
nord du Mali, intervention à laquelle est farouchement opposé le capitaine
Sanogo.




 




 




Mali: "pas de
coup d'Etat", nouveau Premier ministre "dans les heures qui viennent" (ex-junte)




 




 




La Maison
Blanche appelle tous les partis au Ghana à accepter le résultat des élections
présidentielles




Xinhua-
La Maison Blanche a appelé lundi tous les partis au Ghana à accepter le résultat
des élections présidentielles, remportées par le parti au pouvoir mais réclamées
par son rival. Le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney a décrit comme un
"succès " les élections tenues vendredi avec un taux de participation élevé,
disant qu'il s'agit de la 6e élection présidentielle et législative réussie
depuis 1992, et démontre encore une fois l'engagement du peuple du Ghana à la
démocratie et à l'état de droit"."Les Etats-Unis encouragent tous les partis à
accepter les résultats et à utiliser le processus légal approprié pour régler
toute dispute électorale", a noté M. Carney dans un communiqué. "Les Etats-Unis
valorisent grandement leurs relations amicales et leur partenariat avec le Ghana
et le peuple ghanéen", a-t-il ajouté. Le président américain Barack Obama a fait
l'éloge du Ghana comme un modèle pour l'Afrique en termes de pratique
démocratique et de développement économique. Le président sortant John Dramani
Mahama a été déclaré vainqueur dimanche de l'élection présidentielle du 7
décembre, ce qui va lui permettre de rester à la tête du Ghana pour un mandat de
quatre ans qui débutera en janvier prochain. La commission électorale nationale
a annoncé que M. Mahama a remporté 50,7% des voix, battant son rival Nana
Akufo-Addo du nouveau parti patriotique (NPP) par une marge de trois pour cent.
Le NPP a rejeté le résultat, affirmant que les élections avaient été manipulées
et truquées