REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 08 NOVEMBRE 2011
Le 
chef de l'ONUCI et le ministre délégué à la défense discutent de la sécurisation 
des élections
 
Afrik.com. 
Le 
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte 
d'Ivoire, Bert Koenders, a rencontré, vendredi 04 novembre 2011, le Ministre 
Délégué ivoirien à la Défense, Paul Koffi Koffi, venu lui rendre visite au siège 
de la Mission onusienne. Lors de cette prise de contact, les deux hommes ont 
naturellement évoqué la sécurisation des prochaines élections législatives, la 
réforme de l'armée ainsi que le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion 
(DDR). A la fin des échanges, le nouveau chef de l'Opération des Nations Unies 
en Côte d'Ivoire (ONUCI), a souligné la nécessité de poursuivre la coopération 
entre l'ONUCI et l'armée ivoirienne sur les moyens d'établir, dans des délais 
requis, une armée républicaine, de réaliser le DDR dans tous ses aspects et sur 
les moyens de sécuriser les élections législatives. « Nous travaillons ensemble 
pour sécuriser les élections. Il y a un rôle pour l'ONUCI, pour la police, pour 
nos forces pour faciliter les choses afin que tout le monde puisse voter. On a 
aussi discuté la nécessite de bâtir l'armée ivoirienne et nous avons pris cela 
dans le contexte de la réforme du secteur de la sécurité et dans le processus de 
désarmement », a indiqué M. Koenders. Par ailleurs, le Chef de l'ONUCI a réitéré 
sa disponibilité à encourager tous les efforts pris dans le sens de la paix et 
dans le cadre du mandat de la mission onusienne « Je suis prêt à travailler avec 
le Gouvernement pour voir comment on peut faire avancer les choses le plus vite 
parce qu'il y a beaucoup de défis. Et je félicite le Gouvernement pour avoir 
fait beaucoup d'efforts en faveur de l'insertion des jeunes. Parce qu'il est 
important de créer des emplois pour les jeunes de Côte d'Ivoire et c'est aussi 
le soutien que nous voulons apporter dans la mesure du possible car il est de la 
responsabilité de tous et constitue une priorité », a-t-il conclu. Pour sa part, 
le Ministre Paul Koffi Koffi a indiqué être venu prendre contact avec le nouveau 
Représentant spécial qui aura à charge d'assurer la paix et la stabilité en Côte 
d'Ivoire, pour laquelle un des objectifs prioritaires demeure la sécurité. (...)
 
France 
- Côte d'Ivoire : les petits cadeaux sécuritaires de Guéant à Abidjan
 
Jeune 
afrique.com - 
La visite en Côte d'Ivoire de Claude Guéant a permis à Paris et Abidjan de 
renforcer leur coopération sécuritaire. Lors de leur rencontre, le président 
Alassane Ouattara et le ministre français de l'Intérieur ont évoqué la question 
des législatives et le maintien à son poste du Premier ministre ivoirien 
Guillaume Soro. Le séjour de 48 heures de Claude Guéant, le ministre français de 
l'Intérieur, des Collectivités territoriales et de l'Outre mer, les 6 et 7 
novembre à Abidjan, a été une occasion de renforcer la nouvelle symbiose du 
couple franco-ivoirien. Guéant a débuté sa visite par une entrevue avec le Chef 
de gouvernement Guillaume Soro, avant de dîner quelques minutes plus tard avec 
le président Alassane Ouattara au palais présidentiel du Plateau. Selon une 
source autorisée, Guéant et Ouattara ont évoqué l'avenir de Soro lors de leur 
tête à tête. Le président ivoirien a confié que le Premier ministre « sera 
maintenu après les législatives ». Au menu des discussions figuraient également 
les derniers réglages de la visite du chef de l'État ivoirien à Paris, les 19 et 
20 décembre, la sécurité des Français de Côte d'Ivoire et, surtout, 
l'organisation d'élections législatives transparentes et démocratiques 
auxquelles Paris accorde une importante majeure. Ombre au tableau sécuritaire. « 
Pour la France, les questions de sécurité constituent un point incontournable de 
la reprise de la coopération économique », confie un membre de la délégation 
française. Paris s'engage à apporter toute son expertise à l'exécutif ivoirien. 
« Trois grands axes de la coopération sécuritaire ont déjà été définis », a 
déclaré Claude Guéant. Il s'agit de l'envoi d'experts français pour la formation 
dans les domaines du maintien d'ordre et de la lutte contre la cybercriminalité 
; de la formation d'officiers ivoiriens dans les écoles françaises implantées 
sur le continent, notamment au Bénin et au Sénégal ; et enfin de la 
réintégration des Ivoiriens dans les écoles de l'Hexagone (guerre, police, 
gendarmerie...). Pour Paris, la véritable ombre au tableau sécuritaire ivoirien 
reste l'occupation des commissariats ainsi que des casernes de police et de 
gendarmerie par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire qui assurent parfois, 
à leur manière, le maintien de l'ordre. «  Aujourd'hui, nous sommes bien 
conscient qu'une partie des locaux de nos forces de sécurité publique sont 
encore occupés. Les FRCI ont déjà libéré 70% des commissariats. C'est un 
processus en cours. Nous pensons que d'ici un mois, tout les bâtiments seront 
restitués », répond le ministre ivoirien de l'Intérieur Hamed Bakayoko. 
Équipements de maintien de l'ordre. En attendant que cette première étape soit 
franchie dans la normalisation sécuritaire, et bien qu'on ne soit pas le 25 
décembre, Claude Guéant n'est pas venu les mains vides en Côte d'Ivoire. Il a « 
cadeauté » la police et la gendarmerie avec des équipements de maintien d'ordre. 
Même si le matériel mis à disposition est de seconde main, le geste a été 
accueilli par les autorités ivoiriennes comme une bouffée d'oxygène pour le 
renforcement des capacités de ses forces de sécurité publique. Par ailleurs, la 
Côte d'Ivoire tentera à nouveau - avec l'appui de la France - d'obtenir une 
dérogation spéciale des Nations unies pour pouvoir importer les équipements de 
pointe qui entrent dans le cadre de la réforme sécuritaire. (...)
 
Un 
proche de Charles Blé Goudé arrêté à Aboisso
 
ConnectionIvoirienne.net - 
Angénor Youan Bi, cofondateur du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes 
(COJEP), organisation dirigée par Charles Blé Goudé, dont il est un des proches, 
a été arrêté vendredi à Aboisso et conduit au camp d'Agban, a-t-on appris 
dimanche auprès de sa famille. Il vivait depuis de nombreux mois dans une 
quasi-clandestinité de part et d'autre de la frontière ivoiro-ghanéenne, selon 
ses proches. « Je vis en Afrique', avait-il affirmé à l'occasion d'une interview 
donnée au quotidien L'Inter, sans autres précisions. Cette arrestation 
intervient après celle d'Anselme Séka Yapo, aide de camp de Simone Ehivet 
Gbagbo. Détenu au secret, il n'est pas en contact avec sa famille et ne 
bénéficie pas de l'assistance d'un avocat. Son absence non expliquée au tribunal 
militaire d'Abidjan, où il devait être entendu jeudi dernier, alimente les 
rumeurs les plus alarmistes à son sujet.
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